Ma dernière semaine sportive a somme toute été positive. Malgré le fait que je l'aie terminée en courant 4 jours de suite puis en jouant au hockey cosom, mes petits bobos aux quadriceps et aux ischios se sont évaporés. Et si mes mollets ne sont pas encore de retour à 100%, il y a eu une nette amélioration de ce côté-là aussi.
Dimanche: Musculation.
Mardi: Longue sortie de la semaine, Ville St-Laurent aller-retour (16,0 km). Ce parcours a comme caractéristique principale d'être plat, ce qui est idéal quand on veut ménager ses jambes. J'avais beaucoup d'énergie à l'aller, et j'ai peut-être poussé un peu plus que j'aurais dû (5:12/km en moyenne). Mais bon, la soirée était belle, la température idéale, et ma fréquence cardiaque moyenne est demeurée sous les 130 bpm. Le retour fut un peu plus difficile, notamment au dernier km, pendant lequel j'ai dû faire plusieurs arrêts pour permettre à mes intestins de se calmer. Il s'en est vraiment fallu de peu pour que je reproduise ce que Luc a jugé comme étant son moment le plus honteux. C'est bien beau l'émulation via les interwebs, mais il y a des limites... Temps: 85:24. FCmoy=127 bpm, FCmax=143 bpm.
Mercredi: Musculation. Retour chez moi à la course. Mollets un peu tendus, particulièrement le droit. 6,7 km en 34:47. FCmoy=124 bpm, FCmax=140 bpm.
Jeudi: Sortie de course dans le parc du mont Royal et autour. Ascension de la colline d'Outremont via le campus de l'UdeM et descente par le bois St-Jean-Baptiste comme j'ai pris l'habitude de faire ces dernières semaines, puis ascension du sommet principal par le cimetière Mont-Royal encore une fois. Je suis ensuite allé faire un petit tour dans les petits sentiers entre le chalet du sommet et la maison Smith. Quelle sensation, courir seul dans le bois tout juste après le coucher du soleil! J'ai fini la descente par le chemin Olmsted avant de retourner au CEPSUM via le trajet habituel. 3 sprints de 10 secondes dans la côte Vincent-D'Indy à l'arrivée. J'avais oublié à quel point j'aimais ça! En tout, 14,5 km courus en 80:39. FCmoy=128 bpm, FCmax=153 bpm.
Vendredi: Musculation. Retour chez moi à la course avec un réservoir d'énergie et un estomac vides. J'y suis donc allé doucement. 6,7 km courus en 35:22. FCmoy=122 bpm, FCmax= 134 bpm.
Samedi: 110 minutes de hockey cosom. Temps de jeu: environ 50 minutes. Le talent de ceux qui remplaçaient les joueurs absents a fait en sorte que c'était probablement la fois où le calibre de jeu était le plus élevé. Déjà que je suis l'un des moins bons parmi les habitués... En tout cas, depuis 3 ans je me suis beaucoup amélioré à force de jouer avec des joueurs meilleurs que moi.
En somme, 43,9 km de course à pied, 3 séances de musculation et environ 50 minutes de temps de jeu au cosom.
Comme c'est à peu près toujours le cas dans les semaines qui suivent ma participation à des courses d'une quinzaine de kilomètres ou plus, j'ai noté une baisse de mes fréquences cardiaques à un rythme de course donné. Ces temps-ci, cet effet est accentué par l'arrivée de l'automne, avec sa fraîcheur et son air plus pur. Il n'en faut pas beaucoup (une pente légèrement descendante ou un léger ralentissement, par exemple) pour que ma fréquence cardiaque se retrouve sous les 120 bpm.
Je pousse donc un peu plus fort que d'habitude ces temps-ci, et ce sont les muscles de mes jambes, ceux des mollets tout particulièrement, qui tirent de la patte (c'est le cas de le dire!). Autrement dit, il semble que ma capacité aérobique soit en avance sur ma capacité neuromusculaire. S'il faut en croire l'entraîneur américain Brad Hudson, dont les méthodes sont expliquées en détail dans le très intéressant livre Run Faster from the 5k to the Marathon, c'est donc une bonne chose que j'aie recommencé à faire des sprints en côte.
Et de toute façon, je vais devoir renforcer mes jambes et augmenter ma vitesse de pointe si je veux avoir une chance d'atteindre mon objectif au 5 km pour le printemps prochain. Et la première étape pour y arriver, toujours selon Hudson, consiste justement à faire des sprints en côte...
Hé hé, tu as de la chance d'avoir évité ce moment honteux. Je ne connaissais pas ce livre, merci de le partager. Je vais finir par le lire.
RépondreEffacerC'est passé bien près!
RépondreEffacerLes méthodes de Hudson, notamment les intervalles spécifiques, m'ont beaucoup aidé à améliorer mes temps de course.