dimanche 26 février 2012

Semaine du 19/02/2012

Semaine de récupération du Demi-marathon hypothermique. Je pourrais la résumer en un mot: 'stie...

Dimanche: Musculation.
Lundi: Première sortie de course depuis le demi. Douleur du côté médial de la cheville gauche pendant les 2 ou 3 premiers km, OK par la suite. Zéro douleur à la bandelette droite. Courir avec les MT10, qui sollicitent beaucoup les mollets et tendons d'Achille mais relativement peu les genoux et les hanches, a certainement aidé. 6,3 km courus en 33:21. FCmoy=128 bpm, FCmax=139 bpm.
Mardi: Musculation.
Mercredi: Sortie de course sur la colline de Westmount, encore une fois avec les MT10. Montée difficile, probablement à cause du demi couru 4 jours avant. Zéro neige et glace, à part la partie enneigée habituelle de la boucle Summit. La douleur à la cheville gauche a fait son apparition une fois que j'ai été rendu au sommet, environ à la mi-sortie, et s'est intensifiée après la montée des marches de l'Oratoire. J'ai même pensé arrêter en début de descente, mais la douleur a légèrement diminué et je me suis rendu jusqu'à la fin. Bandelette: OK! 13,3 km courus en 76:41. FCmoy=134 bpm, FCmax=157 bpm.
Jeudi: Musculation.
Vendredi: Sortie de course de 12,1 km alors que l'hiver était en train de reprendre ses droits. Une belle neige collante tombait et formait une couche qui allait en s'épaississant à mesure que ma sortie progressait. L'excellente adhérence de mes MT10 dans cette couche, et le fait que la neige amortissait presque complètement les impacts au sol, est probablement ce qui a précipité l'apparition de mes problèmes: je me suis laissé emporter pendant la descente sur Descelles, y allant d'une pointe à 3:48/km selon ma Garmin. Deux ou trois minutes après la fin de la descente, ma bandelette droite a commencé à protester. La douleur, ou plutôt l'espèce de sensation d'avoir le côté du genou gelé, s'est par la suite intensifiée à tel point que j'ai décidé d'abandonner ma sortie. En marchant vers un arrêt d'autobus, j'ai toutefois décidé que le paysage était trop beau pour que je n'essaie pas d'au moins reprendre ma progression à la course. J'ai donc recommencé à courir. La douleur a repris au bout d'environ une minute avec une intensité diminuée par rapport à ce qu'elle était avant mon arrêt, et comme il n'y avait pas d'autobus en vue, j'ai fini par courir les 2 ou 3 km qui me séparaient de chez moi, tout en y allant d'une pause d'une ou deux minutes à un certain moment pour calmer ma bandelette. Temps: 66:53. FCmoy=133 bpm, FCmax=151 bpm.
Samedi: Environ 110 minutes de hockey cosom. Temps de jeu: environ 70 minutes. Ma cheville et ma bandelette n'ont pas aimé...

En somme, 31,7 km de course à pied, 3 séances de musculation et environ 70 minutes de temps de jeu au cosom.

Avec ma bandelette de marde qui recommence à faire des siennes après presque 2 ans d'accalmie, je ne peux plus rien tenir pour acquis. Il faudra voir comment la situation évoluera cette semaine, mais les chances que mon calendrier de course hiver/printemps finisse par prendre le bord sont non négligeables.

J'ai réussi à négocier un arrêt de course jusqu'à mercredi avec la partie de moi-même qui ne demande qu'à aller jouer dehors dans la neige. C'est tout particulièrement difficile aujourd'hui, avec le beau soleil qui a fait son apparition au-dessus de Montréal.

Toujours est-il que cette histoire de bandelette est d'autant plus chiante que je me croyais immunisé depuis que j'avais changé de chaussures de course et amélioré ma technique. Je croyais également que mon régime renforcé d'exercices pour les abdos, en stabilisant mon tronc, était une police d'assurance supplémentaire. Ces facteurs ont sûrement contribué à la bonne santé de ma bandelette depuis un an et demie, mais il semble bien que j'aurai toujours une faiblesse de ce côté et que je dois m'assurer d'être suffisamment entraîné avant de participer à une course. Au fil des années, ma bandelette a également fait des siennes (à des degrés divers) après mon premier 10 km, après chacun de mes 3 premiers demi-marathons, et après mon premier 15 km des Pichous. À chaque fois, mon entraînement était déficient, avec entre autres des longues sorties en nombre et/ou de durée insuffisants.

Sachant que ma bandelette demeurera toujours fragile, je serai plus prudent à l'avenir.

C'est ça qui est ça.

jeudi 23 février 2012

Des Nike Free 3.0 V4?

Hé oui, il semble bien que la prochaine version des Free 3.0, celle qui succédera à l'horrible V3, s'en vient! Il en est question chez Runblogger. Globalement, les photos sont encourageantes. Notons d'abord que les gens de Nike ont eu l'excellente idée de reléguer aux oubliettes la pellicule de tissu mou qui entourait le talon dans la V3. Ouf! Également, comme le montre la photo qui suit, l'avant-pied de la V4 sera plus large que celui des versions précédentes. C'est une bonne chose en autant que la chaussure comprenne des éléments pour maintenir le pied bien en place.

Image via Runblogger


La semelle semble par ailleurs être moins épaisse au talon que celles des V1 à V3, ce que confirme un lecteur dans les commentaires du billet de Runblogger. Ainsi, le dénivelé de la chaussure serait de 3 mm, comparativement à 7 mm pour la V2 et la V3. La plupart des amateurs de chaussures dites minimalistes (un mot que j'aime de moins en moins, car désormais trop associé à une petite minorité de zélés) apprécieront le dénivelé plus petit. Pour ma part, j'aime bien les 7 mm de dénivelé de la V2. Ils m'aident à reposer mes mollets moumounes et mes tendons d'Achille, lesquels finissent toujours par se plaindre quand je cours trop souvent avec les Minimus Trail ou Road. Mais bon, à chacun ses préférences.

Une chose qui me chicote un peu, c'est que la semelle de la V4 s'étend plus loin vers l'arrière que celle de la V2. Espérons que ça ne favorisera pas un dépôt du pied sur le talon, ce qui serait tout à fait contraire à la philosophie qui est derrière la conception de la Free 3.0.

La semelle de la V4 s'étend loin vers l'arrière. Image via Runblogger.


La bonne vieille V2

En tout cas, le fait que Nike non seulement sorte une V4, mais en plus ait mis le paquet sur la conception de cette nouvelle évolution, vient calmer mes appréhensions à l'effet que la compagnie était en train d'abandonner tranquillement la Free 3.0 pour concentrer ses efforts sur la Free Run+, une chaussure plus contraignante avec une semelle assez épaisse. Peut-être que les gens de Nike ont pris bonne note du succès de la ligne Minimus de New Balance...

Il reste à savoir si la V4 sera vendue au Canada. Chez Running Free, peut-être?

dimanche 19 février 2012

Demi-marathon hypothermique de Montréal 2012

Comme prévu, j'ai couru hier matin le Demi-marathon hypothermique de Montréal, sur les îles Ste-Hélène et Notre-Dame. Il s'agissait de ma troisième participation à cette course, et de la troisième de suite qui plus est. Voici mon compte-rendu. Il est tellement long, verbeux et narcissique que c'en est un peu gênant de le mettre en ligne, mais bon, il s'agit d'un blogue personnel après tout...

Objectif
Avant cette course, mon record personnel au demi-marathon était de 1:43:33, temps réalisé au demi du Marathon de Montréal en septembre dernier par un humidex de 26. C'est nettement plus lent que le 1:35:43 que prédit le calculateur McMillan à partir de mon temps réalisé au 10 km de la Classique du parc Lafontaine en octobre dernier. À moins d'avoir des conditions météo atroces, il était donc à peu près certain que j'allais battre mon record. Restait à savoir de combien...

J'étais tout à fait conscient que mon entrainement pour le demi hypothermique était loin d'être optimal. Trois sorties de 20 km ou plus dans les 4 dernières semaines, ça paraît bien vite comme ça, mais en retournant plus loin en arrière, je note que j'en avais fait seulement 4 en tout depuis mon demi précédent, le 25 septembre dernier. Ça fait pas des enfants... endurants. D'autant plus que, comme dirait probablement Jean Perron, l'endurance a toujours été mon talon d'aiguille.

De plus, en voyant à quel point j'en avais arraché lors de mes deux longues sorties sur le plat avec intervalles au rythme visé (4:33/km) effectuées ces dernières semaines, je me rendais bien compte que le temps prédit par McMillan était probablement hors de ma portée pour l'instant. J'ai donc décidé que j'allais être content si je réussissais à passer sous les 1h40, ou plutôt que j'allais être déçu si je ne réussissais pas à faire sous les 1h40...

Choix des chaussures de course
Pour m'aider dans ma périlleuse mission, j'avais le choix entre les candidates suivantes:

-Mes vieilles Free 3.0 V2. Trop maganées. J'aurais eu peur qu'elles me lâchent en pleine course.
-Minimus Road: Trop glissantes sur la neige et la glace, et trop lourdes s'il avait fallu qu'elles s'imbibent d'eau.
-Minimus Trail: Trop dures pour mes mollets et tendons d'Achille. Ça fait plusieurs mois que je les utilise, mais elles me laissent encore avec des courbatures. Pour cette raison, je songe à rebaptiser mon blogue Mollets moumounes. Ça ferait un bon titre, non?

Ne restait donc que ma toute nouvelle paire de Free 3.0 V2, avec laquelle je n'avais même pas encore couru et qui me travaillait le gros orteil gauche! Je les ai donc portées pour marcher jeudi et vendredi, dans l'espoir d'écraser un peu les semelles intérieures et d'offrir un peu d'espace à mon gros orteil. Je me souviens d'ailleurs que mes gros orteils étaient aussi à l'étroit dans les premiers temps de ma vieille paire, et que la situation (ou plutôt la semelle) s'était résorbée par la suite.

Avant-course
Le lever du corps s'est fait à 5 heures, question d'avoir le temps d'enfourner 5 toasts au beurre de pinottes avant 5h30. Après quelques essais et erreurs, j'ai fini par trouver ce qu'il me faut le matin d'une course: un gros déjeuner terminé environ 3 heures avant la course.

Arrivé au parc Jean-Drapeau environ 1h15 avant le départ prévu à 8h30, j'ai disposé d'amplement de temps pour accomplir ce qui est devenu un rituel pour moi au demi hypothermique: l'exploration du parcours. J'ai d'abord noté, outre la présence d'une moufette derrière le pavillon, tout près de la petite boucle que nous allions devoir emprunter à la fin de chacun des 3 tours que comptait la course, que la descente vers le pont du Cosmos juste après le départ allait être assez rock'n'roll: la neige et les plaques de glace étaient au rendez-vous, ce qui rendait la surface plutôt glissante. Même chose pour la petite boucle qui fait le tour du pavillon.

Quant au circuit Gilles-Villeneuve, c'était de l'asphalte partout dans la partie que j'ai explorée, avec des plaques de glace noire ici et là, sur lesquelles les Yaktrax Pro n'ont aucune prise. Conclusion: même si les conditions étaient loin d'être optimales, j'avais confiance que les Free 3.0 allaient me donner une adhérence somme toute potable dans toutes les parties du parcours.

Contrairement à l'année derrière, je n'ai pas pris place dans le peloton à la dernière minute. Une crampe au cerveau a cependant fait en sorte que je me suis placé à une centaine de mètres de l'arche Running Room en pensant qu'elle indiquait la ligne de départ, alors qu'elle indique plutôt le fil d'arrivée. À ma 3e participation à cette course, j'aurais dû connaître l'emplacement des tapis de départ! Conséquence de mon erreur: j'étais plus loin de la ligne de départ que j'aurais voulu, probablement au début de la deuxième moitié du peloton, et il allait falloir que je remonte une marée de coureurs plus lents (dont plusieurs, pour une raison inconnue, se placent à l'avant) encore cette année.

La course
La course a été lancée sous un beau soleil qui avait fait son apparition quelques minutes plus tôt. Avant même d'avoir franchi les tapis de départ, j'ai eu assez d'espace devant moi pour me mettre à courir, ce qui est plutôt rare. J'ai toutefois rapidement rejoint des poches de coureurs que la crainte de tomber dans la descente glacée faisait avancer très lentement et même, dans certains cas, marcher, ce qui m'a poussé à faire un petit détour hors piste assorti de quelques acrobaties destinées à m'éviter une spectaculaire et humiliante chute. C'est passé bien près!

Une fois arrivé sur le circuit Gilles-Villeneuve, j'ai été en mesure de prendre un rythme qui se situait aux alentours de 4:30/km. Je dirais que mon niveau d'effort était alors «confortablement difficile», et je me suis mis à croire en mes chances de maintenir le rythme prédit par le calculateur pour la totalité de la course. La partie sud du circuit nous réservait toutefois quelques mauvaises surprises, notamment une portion de plusieurs centaines de mètres recouverte de glace. Comme de nombreuses personnes autour de moi, j'ai alors commencé à courir en bordure de piste, sur une portion enneigée qui présentait une adhérence tout à fait potable. Après 2 ou 3 minutes, je me suis toutefois rendu compte que maintenir ce rythme sur la neige était très taxant pour les muscles des jambes, et mon rythme difficile a commencé à être moins confortable... Le reste de la partie sud, en plus de nous offrir un vent de face, comprenait quelques autres portions glacées qui compliquaient la vie des coureurs. Heureusement que nous avions un répit de glace (mais pas de vent) pendant notre passage dans la ligne des puits de ravitaillement, une nouveauté du parcours cette année. D'un autre côté, la neige et la glace apportaient une variété qui faisait du bien: courir à un rythme difficile sur une loooooongue ligne droite sans côtes, ça peut devenir difficile mentalement en titi. Et entre une chaussée modérément glacée et la chaleur et l'humidité qui sévissent à Montréal en été, je choisirai toujours la glace...

Dans la partie suivante, celle qui nous ramenait vers le pont du Cosmos, il y avait quelques sections enneigées, mais l'adhérence restait très bonne. Et en plus, ça descendait.

Comme j'ai commencé à en arracher vers le 4-5e km, j'ai essayé de ne pas trop porter mon attention sur le nombre de kilomètres faits et à faire, et de plutôt me concentrer sur les 3 tours de 7 km qui composaient le parcours. Curieusement, la course me paraissait moins difficile vue de cette façon...

La boucle finale du premier tour a sapé quelque peu mes énergies, et c'est avec bonheur que j'ai vu arriver la descente du début du deuxième tour. Les encouragements des spectateurs m'ont également donné un petit regain d'énergie.

De retour sur le circuit Gilles-Villeneuve, j'ai toutefois vécu ce qui a probablement été le moment le plus difficile de ma course. Je perdais graduellement le contact avec ceux qui étaient devant moi, et j'entendais des pas se rapprocher derrière moi. Un gars et une fille m'ont dépassé coup sur coup. Je me suis alors dit que c'était le moment de donner un coup de barre si je ne voulais pas rater mon objectif, car il me semblait que je ralentissais. De peine et de misère, je me suis accroché derrière la fille. J'ai fini par la dépasser dans la partie sud du circuit, et j'ai rejoint des coureurs devant moi. Plus tard dans ce même tour, je me suis accroché de la même façon pendant 2 ou 3 minutes derrière un gars qui m'avait dépassé et qui était très rapide. Il a fini par me distancier et je ne l'ai plus revu de la course, mais encore là le fait d'accélérer pour suivre quelqu'un m'a réveillé et m'a permis de rejoindre des coureurs devant moi, dont le gars qui m'avait dépassé au début du tour.

Même si j'ai fini le 2e tour avec le cerveau légèrement en compote à cause de la fatigue, j'ai réalisé que j'étais plus rapide que les coureurs qui m'entouraient sur la neige et la glace de la boucle qui faisait le tour du pavillon. Ça doit être mon expérience dans ces conditions...

J'ai été bien content de voir arriver le 3e tour, mais quand je me suis mis à penser à ce qui m'attendait, j'ai senti une pointe de désespoir. Pour garder le moral, je me suis alors mis à penser en terme de ce que j'avais fait dans ce dernier tour, dans le genre «il me reste un tour moins la descente et le pont du Cosmos» ou «il me reste un tour moins le pont du Cosmos et le circuit Gilles-Villeneuve jusqu'après la ligne des puits».

Pendant ce dernier tour, je me suis fait dépasser pour de bon par quelques coureurs avec lesquels j'étais en «lutte» depuis le tour précédent (nous nous étions dépassés les uns les autres à quelques reprises). À 2 ou 3 km de la fin, j'ai essayé de pousser pour rejoindre deux d'entre eux qui étaient à une centaine de mètres devant moi, mais j'ai réalisé que j'étais incapable de passer à la vitesse supérieure sans risquer d'avoir à marcher avant la fin. Ce que j'ai perçu comme un manque de combativité m'a déçu, d'autant plus que ma fréquence cardiaque ne semblait pas vouloir dépasser les 160 bpm, ce qui montrait bien que j'étais loin de mon niveau d'effort maximal. Je crois que le manque de sommeil de la dernière semaine (et ma nuit de moins de 4 heures de sommeil avant la course) n'a pas aidé.

Au moins, je savais qu'un temps sous les 1h40 m'était à toutes fins pratiques acquis: j'avais configuré ma Garmin pour afficher mon rythme moyen à partir du début de la course, et à 4:38/km j'étais confortablement sous le seuil de 4:44/km.

J'ai encore dépassé quelques coureurs dans la partie enneigée de la boucle finale, avant de faire une parodie de sprint à l'approche du fil d'arrivée, que j'ai franchi en étant complètement crevé.

Temps à ma montre: 1:38:33. Temps Sportstats: 1:38:30. Temps au tour: 32:47, 33:04, 32:41. J'ai donc moins ralenti que j'avais cru.

Voici le tableau de mes partiels obtenu en exportant les données de mon compte Garmin Connect dans le tableur d'Open Office (une procédure de 2-3 minutes!):


Même si je suis à près de 3 minutes du temps prédit par le calculateur McMillan, je peux être content de ma course. J'ai amélioré mon record personnel de 5:03, et mon temps de l'an dernier de 5:18. Mais surtout, même si je n'ai pas été capable de pousser autant que j'aurais aimé en fin de course, je crois avoir réussi à extraire de ma carcasse pepérienne tout ce qu'il y avait à extraire hier matin. J'étais d'ailleurs KO après avoir passé le fil d'arrivée. Dans des cas comme ça, on sait qu'on a tout donné et qu'on aurait difficilement pu faire mieux. En plus, les méchants qui m'ont dépassé pour de bon au dernier tour semblent à peu près tous avoir des chip times plus lents que le mien!

Comme je m'y attendais, mon gros orteil gauche a souffert un peu pendant la course. Il a commencé à se faire plus insistant à environ 5 km de la fin mais, à mon heureuse surprise, je n'ai pas d'ampoule. Mais ce que j'aime moins, c'est que je ressens depuis hier une douleur à l'extérieur du genou droit, une douleur que j'ai également ressentie à 2 ou 3 kilomètres de l'arrivée. Pourvu que ça ne soit pas ma foutue bandelette. J'avais la paix depuis maintenant 2 ans! Je croise les doigts (et j'applique des compresses froides) pour que tout rentre dans l'ordre rapidement.

samedi 18 février 2012

Semaine du 12/02/2012

Semaine d'affûtage (mettons...) pré-Demi-marathon hypothermique. Le fait que je ne me sois pas gêné pour faire une séance d'intervalles en préparation pour mon 5 km de la fin mars moins de 3 jours avant ce demi montre toutefois que ma priorité est ailleurs...

Dimanche: Musculation.
Lundi: Sortie de course pendant laquelle je suis allé taquiner la colline de Westmount. Une belle sortie apaisante, qui m'a de plus permis de constater une fois de plus que je progresse en tant que coureur: je suis maintenant capable de courir les parties du parcours qui me mettaient auparavant presque KO et me forçaient à marcher. 13,3 km courus en 76:04. FCmoy=130 bpm, FCmax=153 bpm.
Mardi: Musculation.
Mercredi: Séance d'entraînement sur piste, pendant laquelle j'ai fait les intervalles suivants:


Pour cette séance, j'ai diminué le temps de récupération entre les intervalles à 2 tours à vitesse réduite. Comme d'habitude, ce fut très difficile, et il a vraiment fallu que je pousse fort au dernier tour du 4e intervalle 5-k* pour garder le rythme. Mais bon, il y a à peine un mois et demie, je n'avais pas encore couru un seul intervalle de 1 km ou plus à mon rythme visé au 5 km (5-k*, 4:00/km). On peut donc dire là encore que les progrès sont au rendez-vous... J'ai aussi fait une série de 4 x (1 tour à fond + 1 tour de marche) après le dernier intervalle DM. Avec les 6 tours de réchauffement et de retour au calme, ça donne un total de 61 tours de course, pour environ 11,2 km. Je n'ai jamais autant souffert dans un cycle d'entraînement pour une course...
Jeudi: Musculation.
Samedi: Demi-marathon hypothermique de Montréal! On va dire que j'ai couru environ 22,0 km avec le réchauffement/exploration du parcours. Un compte-rendu de ma course suivra sous peu...

En somme, environ 46,5 km de course à pied plus 3 séances de musculation.

Une course de faite! Ma prochaine, le 15 km des Pichous, aura lieu dans 3 semaines au Saguenay. D'ici là, je vais profiter de la semaine qui s'en vient pour récupérer un peu, avant de reprendre la préparation pour le 5 km de la Course et marche populaires de LaSalle, qui sera la course principale de ma «saison» hiver-printemps. J'ai aussi l'intention de renouer avec le sommet principal du mont Royal très bientôt. J'ai hâte!

dimanche 12 février 2012

Des Nike Free 3.0 en vente au Canada!

Avis aux lecteurs canadiens qui atterrissent sur ce blogue en cherchant des informations sur les Nike Free 3.0: plus besoin de faire affaire avec un commerçant outre-frontière pour vous procurer ces chaussures. Je suis tombé par hasard la semaine dernière sur le site de Running Free, une chaîne ontarienne de magasins d'articles de course à pied et d'autres sports, et c'est avec bonheur que j'ai pris connaissance des faits suivants:

1) La chaîne de magasins vend entre autres des Nike Free 3.0, ce qui est à ma connaissance une première au Canada.
2) Les Free 3.0 sont présentement en spécial à 100$ (prix régulier de 125$).
3) Running Free fait des ventes par internet.
4) Des paires de la version 2 (V2) étaient toujours disponibles dans deux pointures.
5) Dans les deux pointures disponibles, il y avait la mienne (9 1/2).

C'est d'autant plus heureux que Nike semble négliger la Free 3.0 au profit de la Free Run+, une chaussure plus lourde et plus épaisse que la 3.0. On peut trouver la Run+ dans la plupart des boutiques de course au Canada (en voici un exemple), et je lisais dernièrement sur Runblogger qu'elle a été l'une des 5 chaussures de sport les plus vendues au dernier trimestre aux États-Unis, toutes catégories confondues. Il est vrai que pour les gens du marketing de Nike, les Free 3.0, 5.0 et 7.0 doivent représenter un certain emmerdement, pour ne pas dire un emmerdement certain: contrairement à ce qui pourrait sembler intuitif, les chiffres associés à ces modèles ne sont pas des numéros de version. Ils font plutôt référence au niveau de support du pied, où 1.0 serait le pied nu et 10.0 une chaussure à support maximal. Bref, c'est un peu compliqué quand on peut vendre autant de chaussures en poussant un seul modèle dans la même famille et en évitant la confusion. Et les hippies qui aiment courir dans des chaussures plus légères qui permettent une foulée plus naturelle? Pfffft, qu'ils aillent manger du tofu en lisant le blogue d'Anton Krupicka!

Mais bon, revenons à nos moutons. Comme j'ai de grosses réserves au sujet de la dernière version en date de la Free 3.0 (Nike Free 3.0 V3, vous me suivez?), j'ai sauté sur l'occasion et me suis commandé une paire de V2 mercredi dernier à l'heure du midi. Sur son site, Running Free parle d'un délai de livraison de 2 à 4 jours ouvrables pour le Québec. Dans mon cas, le délai fut de seulement un jour: le jeudi soir, j'étais en possession de ma nouvelle acquisition! Me voici donc maintenant propriétaire d'une 2e paire de Nike Free 3.0 V2:

L'une de ces paires de chaussures est neuve, tandis que l'autre a 1160 km au compteur. Laquelle est laquelle?

Je suis d'autant plus heureux de mon achat que:

1) Je me suis rendu compte, après avoir passé ma commande, que les empeignes des deux chaussures de ma vieille paire avaient commencé à se détacher des semelles du côté latéral.
2) Il semble que j'ai commandé la dernière paire disponible dans le 9 1/2. Dès le jeudi, la V2 pour hommes n'était plus disponible que dans le 8.

Je suis donc très heureux de mon achat interwebbien chez Running Free. Même si je sens une pression sur le dessus de mes gros orteils dans ma nouvelle paire, j'ai confiance que tout rentrera dans l'ordre au bout de quelques sorties, quand la semelle interne aura été un peu écrasée.

À noter que Running Free annonce des V3 pour femmes dans le gris. Toutefois, si la photo représente bel et bien la chaussure en vente, il s'agirait plutôt de V2.
[MISE À JOUR (14/02/2012): En réponse à un courriel que je leur avais envoyé, les gens de Running Free m'informent qu'il s'agit effectivement de V2 et qu'ils ont corrigé l'erreur.]

Pour ce qui est des réserves que j'entretiens au sujet de la V3, elles concernent la durabilité. Je n'ai jamais vu la V3 «en vrai», mais selon moi ce qu'on voit à 0:23 de la vidéo qui suit n'est vraiment pas de bon augure:



Si j'étais méchant, je dirais qu'il s'agit là d'un exemple parfait d'obsolescence programmée...

Semaine du 05/02/2012

C'était ma dernière semaine d'entraînement complète avant le Demi-marathon hypothermique, qui a lieu samedi prochain. Malheureusement, en raison de la disponibilité réduite de la piste du CEPSUM, je n'ai pas pu faire d'intervalles 5-k, ce qui me retarde un peu dans ma préparation pour la course de LaSalle à la fin mars. Mais bon, j'ai au moins pu courir 50 km ou plus pour une 4e semaine de suite. Pour quelqu'un qui a toujours peur de perdre son endurance de base, ça fait du bien...

Dimanche: Sortie de course de 8,3 km sur un parcours plat. Douleurs aux mollets pendant et après. Quelques exercices pour les abdominaux au retour. Temps: 43:12. FCmoy=132 bpm, FCmax=143 bpm.
Lundi: Sortie de course de 12,1 km avec un intervalle DM de près de 2,4 km vers la fin. Mes jambes (et surtout mes mollets) étaient trop courbaturées pour que je fasse une longue sortie, mais j'ai été très surpris par ma rapidité. Rythme moyen pendant l'intervalle DM: 4:29/km, avec une FC moyenne de seulement 146 bpm (ce fut bon pour la confiance à l'approche du Demi-marathon hypothermique). Il y a des fois comme «ça où ça va vite tout seul», sans même que l'on ait l'impression de pousser. Je crois que l'absence de neige et de glace, ainsi que le fait que j'aie couru avec les Free 3.0 après quelques sorties avec les MT10, ont aidé. Temps: 61:21 (nouveau record personnel sur ce parcours). FCmoy=130 bpm, FCmax=150 bpm.
Mardi: Musculation.
Mercredi: Longue sortie de course de la semaine, encore une fois sur un parcours plat, question de préparer le demi hypothermique. Ville St-Laurent aller-retour, plus une boucle de 5 km dans les rues de Côte St-Luc. Trois intervalles DM à partir de la mi-course à des endroits où l'absence de feux de circulation le permettait. Pendant ces intervalles allant de 1,86 km à 940 m, j'ai maintenu le rythme visé au demi hypothermique à 1s/km près. J'avais toutefois les jambes en compote suite aux deux premiers intervalles. Le fait que les empeignes de mes bonnes vieilles Nike Free 3.0 présentent maintenant une structure «modifiée» y a peut-être été pour quelques chose:


La sortie a aussi été difficile mentalement: courir longtemps sur le plat, je trouve ça plate en titi! Et je me suis ennuyé de ma mère pendant la longue ligne droite (environ 1,3 km) du début de la dernière boucle de 5 km, que j'ai courue avec des jambes en compote, le réservoir d'énergie presque vide et avec un fort vent de face... Je constate encore une fois que je ne suis plus entraîné à courir longtemps sur le plat. En tout, 21,0 km courus en 108:51. FCmoy=133 bpm, FCmax=151 bpm.
Jeudi: Musculation.
Vendredi: Sortie de course de 10,2 km sur un parcours plat, avec 3 intervalles DM (2,78 km à 860 m). Première sortie à l'extérieur avec les MR10! Disons que leur amortissement et leur adhérence sur les quelques plaques de glace rencontrées lors de cette sortie n'ont pas été très impressionnantes... Et mes mollets ont souffert! Par ailleurs, peut-être était-ce à cause de l'état de fatigue dans lequel je me trouvais, mais j'avais l'impression de devoir fournir un effort situé quelque part entre les niveaux 10-k et 5-k pour réussir à atteindre le rythme DM et à faire monter mes fréquences cardiaques dans la plage voulue. Étrange... Temps total: 50:50. FCmoy= 135 bpm, FCmax=152 bpm.
Samedi: Environ 110 minutes de hockey cosom. Temps de jeu: environ 55 minutes. Niveau d'énergie: très moyen.

En somme, 51,5 km de course à pied, 2 séances et quelque (le «quelque» étant les exercices pour les abdos de dimanche) de musculation et environ 55 minutes de temps de jeu au cosom.

Ne pas avoir été en mesure de faire des intervalles 5-k est un peu frustrant, d'autant plus que je prévois m'abstenir aussi dans la semaine qui suivra le demi hypothermique, question de récupérer le mieux possible. Mais pour être bien honnête, je dois avouer que cette petite pause d'intervalles rapides a fait mon affaire autant au point de vue physique que mental. Ce n'est pas facile, semaine après semaine, de se pousser dans ses derniers retranchements à l'entraînement. Ça l'est d'autant moins quand des choses dans notre vie nous tracassent et nous stressent, comme c'est le cas pour moi en ce moment. Qu'on le veuille ou non, le réservoir d'énergie est moins profond dans de telles périodes.

Toujours est-il que je ressens moins de plaisir à courir depuis environ deux semaines. D'ici le demi hypothermique samedi prochain, je prévois donc seulement une séance d'intervalles sur piste et une sortie à un rythme facile sur un des sommets du mont Royal. En espérant que mes batteries soient partiellement rechargées d'ici samedi...

dimanche 5 février 2012

Semaine du 29/01/2012

Cette semaine je porte bien mon surnom. Il y a beaucoup de chiâlage dans mon compte rendu...

Dimanche: Sortie de course de 6,2 km sur un parcours plat. Rues et trottoirs dégagés, avec quelques rares plaques de glace. Mollets et fesse gauche douloureux (cette dernière à cause d'une chute au cosom la veille...). Temps: 32:53. FCmoy=125 bpm, FCmax=138 bpm.
Lundi: Longue sortie de course qui m'a entre autre amené sur la colline de Westmount. Beaucoup d'énergie pendant la montée, ça allait vite tout seul, peut-être parce que les rues étaient dégagées et que l'adhérence était excellente. Petite baisse vers la fin, mais j'ai tout de même terminé avec un intervalle d'un peu plus de 1 km à effort DM, pendant lequel j'ai maintenu un rythme moyen de 4:37/km. Mollets tendus en début de sortie, mais ça s'est replacé au bout de 3-4 km. En tout, 20,8 km courus en 114:53. FCmoy=135 bpm, FCmax=157 bpm.
Mardi: Musculation.
Mercredi: Séance d'entraînement sur piste, pendant laquelle j'ai fait les intervalles suivants:


Chaque intervalle a été suivi de 3 tours de récupération à vitesse plus lente. Séance difficile autant au point de vue physique (faim, fatigue) que psychologique (énormément de gens en bordure de piste, dont certains ne faisaient pas attention à ce qui se passait autour d'eux). Je déteste être obligé de penser pour les autres et essayer de prévoir la trajectoire de plusieurs personne à la fois pendant que je pousse fort pour maintenir un rythme difficile et que je fais des soustractions dans ma tête pour calculer mon prochain temps de passage. Comme je sentais des douleurs dans le haut des mollets et que ça allait en empirant, j'ai décidé de ne pas faire de sprints d'un tour. Au moins, j'ai atteint tous mes objectifs de temps à 1s près lors de cette séance désagréable, et mes FCmax diminuent depuis quelques semaines, signe que mon corps s'habitue à mon rythme visé au 5 km (4:00/km). Avec les 6 tours de réchauffement et de retour au calme, ça donne un total de 60 tours, soit environ 11,0 km. Temps: 51:30, FCmoy=148 bpm.
Jeudi: Musculation.
Vendredi: Sortie de course sur un parcours que j'essayais pour la première fois. On ne m'y reprendra plus: la circulation dense de l'heure de pointe (autant les piétons sur les trottoirs que les voitures dans les rues) et la quantité industrielle de feux de circulation ont rendu cette sortie assez pénible. Les rues et trottoirs étaient dans l'ensemble dégagés (dans le sens de libres de neige et de glace), mais je me voyais régulièrement forcé à courir au bord des rues, où une couche de neige mouilleuse rendait l'adhérence très mauvaise. Dans ces conditions, pas moyen de trouver un endroit où faire un intervalle DM sur plus d'un ou deux coins de rue. Bref, ce fut une sortie beaucoup plus stressante qu'apaisante, et je m'en tiendrai dorénavant à mes parcours habituels. On ne peut pas improviser à l'infini quand on vit dans un quartier enclavé par des voies ferrées... Temps total: 67:58. FCmoy= 127 bpm, FCmax=149 bpm.
Samedi: Environ 110 minutes de hockey cosom. Temps de jeu: environ 70 minutes.

En somme, 50,3 km de course à pied, 2 séances de musculation et environ 70 minutes de temps de jeu au cosom.

Troisième semaine consécutive de 50 km ou plus. Enfin un peu de constance! Idéalement, mon volume serait plus près des 60 km, mais je dois laisser à mon corps le temps de s'adapter au niveau de stress actuel (avec une séance d'intervalles intense et près de deux heures de cosom à chaque semaine) avant de penser à augmenter la dose.

Cette semaine, je ferai ma dernière longue sortie avant le Demi-marathon hypothermique. Vraiment trop fou comme le temps passe vite! Et puisque le parcours du demi hypothermique est relativement plat et que j'ai eu un peu de difficulté lors de ma dernière longue sortie sur le plat il y a deux semaines, je vais sacrifier une sortie sur l'un des sommets du mont Royal pour aller m'entraîner une dernière fois sur un parcours plat. Au moins, cette sortie me permettra de voir de près la merveille architecturale qu'est le restaurant Orange Julep. J'en frétille d'impatience!