samedi 13 août 2011

Bilan de mon entraînement du 10/07/2011 au 06/08/2011

Ce sont les «semaines manquantes», celles pour lesquelles je n'avais pas écrit de bilan. «Chronique d'une chute» aurait aussi fait un bon titre...

Semaine du 10/07/2011
3 séances de musculation et 5 sorties de course pour un total de 65,5 km, un nouveau record personnel de kilométrage hebdomadaire. Cette semaine a marqué l'arrivée des températures et de l'humidité élevées. J'ai couru ma sortie la plus difficile à vie, un 12 km à 6h du matin alors que j'avais le ventre vide (je venais de prendre ma pilule quotidienne pour la thyroïde et devais attendre 1 heure avant de manger). Le samedi matin, j'ai commencé ma longue sortie de 23 km à 7h du matin. Malgré (ou à cause de) cela, j'ai pris deux pauses d'une dizaine de minutes assis à l'ombre, j'ai dû composer avec une envie urgente de vidanger mes intestins (heureusement pour moi, le chalet du mont Royal- et ses toilettes- ouvrait à 8h...), et j'ai souffert de nausées ainsi que d'un début d'ampoule au gros orteil droit.

Conclusion de ma longue sortie de marde de samedi: comme je ne veux pas me lever à 2h30 le matin pour prendre un bon déjeuner, attendre qu'il soit en partie digéré et attendre aussi de passer mon caca du matin (je suis sûr que tout le monde mourait d'envie de connaître mes habitudes de ponte...) pour pouvoir partir avant le lever du soleil, je devrai faire mes longues sorties le soir, après le coucher du soleil. En fait, c'est l'une des conclusions de la semaine: je suis présentement incapable de courir au soleil avec un humidex qui se rapproche ou qui dépasse 30. L'autre, c'est que je dois absolument déjeuner avant de faire quelque activité que ce soit, sous peine d'être une loque humaine.


Semaine du 17/07/2011
2 séances de musculation et 4 sorties de course pour un total de 44,5 km. Semaine de grosse canicule. Comme prévu, je suis allé courir le soir, après le coucher du soleil, mais j'ai tout de même dû composer avec un humidex de 35-36 pendant ma sortie de 15,9 km du mercredi et un humidex de 41 lors de celle du lendemain (8,2 km). Je visais 70 km pour cette semaine-là, mais ces 2 sorties m'ont brûlé et j'ai décidé de remettre ma longue sortie du samedi au lendemain. J'ai tout de même subi un important traumatisme en relation avec la course à pied samedi après-midi: alors que le soleil plombait et que l'humidex était de 37, j'ai vu un gars courir en plein centre-ville de Montréal, et IL N'AVAIT MÊME PAS L'AIR D'ÊTRE À L'ARTICLE DE LA MORT!


Semaine du 24/07/2011
2 séances de musculation et 5 sorties de course pour un total de 65,4 km. La première partie de ma longue sortie du dimanche soir s'est bien passée, mais j'ai je me suis planté de façon spectaculaire (au sens figuré) en 2e partie. Mon énergie m'a quitté rapidement dans les derniers kilomètres, et je me suis traîné vers la fin. Au moins, j'étais encore assez éveillé pour apercevoir la mouffette qui se promenait tranquillement dans la pénombre d'un sentier de parc que j'avais eu l'intention d'emprunter pour finir ma sortie. Le reste de la semaine, mon état est allé en empirant de sortie en sortie. Je courais de plus en plus lentement, et j'avais juste envie de me coucher au bord du chemin. Étrangement, mes fréquences cardiaques demeuraient basses, mais je suais tellement que mes gilets devenaient aussi trempés que si je les avais plongés dans l'eau. Le vendredi, je devais faire une sortie de 13 km pour me rendre à 70 km pour la semaine, mais je me suis arrêté après 8. Ça n'avait plus de bon sens. Vers la fin de mon parcours de ce jour-là, il y avait une descente abrupte de 1,8 km. J'ai maintenu une fréquence cardiaque moyenne de seulement 112 bpm pendant cette partie, mais je me sentais quand même tout croche. C'est là que je me suis rendu à l'évidence et que j'ai décidé de flusher mon premier marathon.


Semaine du 31/07/2011
2 séances de musculation et une sortie de course de 9,9 km. J'avais l'intention de courir moins longtemps, mais je me suis perdu dans un bois de Val-Bélair, où j'étais en visite. Rien d'inquiétant. J'ai seulement eu de la difficulté à trouver la bonne «sortie». J'ai fini par perdre patience et revenir par les rues... Même si c'était la première fois en une semaine que j'allais courir, ça ne m'avait pas manqué, et je n'ai pas apprécié ma sortie plus qu'il faut. Ça montre que j'étais dû pour prendre une pause, moi, l'accro de la course...

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