mercredi 24 février 2010

Hypocondrie pepérienne

Ce n'est pas bon pour la tranquillité d'esprit de lire des textes traitant de blessures sportives. Trop facile d'être pris d'un accès d'hypocondrie! Ce soir, après avoir refusé d'aller remplacer dans une équipe de cosom formée d'amis (je voulais ménager mes jambes en leur épargnant une multitude de départs et arrêts brusques entrecoupés de petits sprints...) et regardé une partie du non-match Canada-Russie (6-1 tôt en 2e période!), j'ai décidé de me «culturer» un peu sur les causes possibles de mes douleurs chroniques aux mollets. Ce que j'ai lu ne m'a guère rassuré.

Tim Noakes parle de «déchirures musculaires chroniques» (chronic muscle tears), qui ne peuvent pas guérir simplement avec du repos. L'aide d'un physiothérapeute est nécessaire. Le/la physio en question doit effectuer des cross-frictions, manipulations dont Noakes dit qu'elles peuvent être tellement douloureuses que le terme crucifixions serait plus indiqué pour les décrire... Rien de très rassurant, d'autant plus que je n'ai présentement pas d'assurance qui couvre des séances de physio.

Les quelques sites internet que je suis allé consulter semblent aussi indiquer que les déchirures musculaires chroniques aux mollets ne guérissent pas toutes seules. Ça prend à tout le moins des massages. C'est déjà mieux que des crucifixions! J'y ai également lu que des muscles du mollet endommagés imposent un stress supplémentaire au tendon d'Achille, qui peut finir par être endommagé à son tour. Justement, il m'arrive d'avoir mal aux tendons d'Achille. En fait, je ressens de petites douleurs au tendon d'Achille gauche depuis mon demi-marathon.

De plus, je pense que mon problème se situe du côté du muscle soléaire. Ce muscle est recouvert par le muscle gastrocnémien et forme avec celui-ci le triceps sural. Les deux muscles se rejoignent dans leur partie inférieure pour former le tendon d'Achille. La partie supérieure du gastrocnémien est rattachée au fémur, alors que le soléaire se rattache à la fibula (apparemment que le péroné est maintenant désigné sous ce nom). Je me suis justement rendu compte ces derniers jours que la région située près du point d'attache avec la fibula était douloureuse.

En ce mercredi soir, je ressens toujours de légères douleurs et de la fatigue dans les mollets, particulièrement du côté gauche. Il est cependant très possible que je sois en train de m'en faire pour rien, et qu'une petite sortie de course facile me remette sur le piton. Ce ne serait pas la première fois. Demain après ma course, j'en saurai un peu plus. Et chose certaine, je devrai commencer tôt ou tard à faire des exercices pour renforcer mes mollets.

2 commentaires:

  1. Je ne suis pas expert en la matière et je n'ai jamais entendu parler de «déchirures musculaires chroniques», mais pour avoir souffert d'une tendinite d'Achille l'automne dernier, je peux t'affirmer que les exercices de musculation que je fais pour mes mollets depuis le début de l'hiver ont en grande partie résolu mon problème. Cela faisait 2-3 ans que je négligeais mes mollets dans mes entraînements et ça explique sûrement ma blessure. Maintenant, je ne sens plus de faiblesse dans mon tendon, je le sens fort comme avant.

    Mon conseil: Avant de payer le gros prix pour qu'un physio te soigne, essaie de corriger tes faiblesses par toi-même. On sait jamais.

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  2. Bonjour Mathieu,

    Merci pour l'information, et je suis bien content pour toi que tu aies résolu ton problème! Au fait, où avais-tu mal exactement quand tu avais ta tendinite?

    Et c'est clair que je n'utiliserai les services d'un physio qu'en dernier recours...

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