jeudi 25 février 2010

À la monsieur Caron

C'est aujourd'hui que j'ai testé mes jambes pour la première fois depuis mon demi-marathon de samedi dernier. Déception. Tout avait pourtant bien commencé: aucune douleur ou sensation étrange, une belle petite neige tombait, et j'avais de l'énergie. Malheureusement, j'ai commencé à sentir «quelque chose» sur le côté extérieur du genou droit au 4e km des 5 km prévus de ma sortie. 1 ou 2 minutes plus tard, la sensation s'est transformée en douleur, qui est devenue de plus en plus forte. J'ai donc fini par arrêter de courir (après exactement 4 km, pur hasard) pour éviter que ça dégénère.

Au moins, la douleur a disparu dès que j'ai arrêté de courir. Présentement, je sens quelque chose et mon genou craque beaucoup, mais ça ne fait pas mal.

Cependant, la sensation de fatigue et de tension au mollet gauche a repris pendant que je marchais vers chez moi, et elle est toujours présente. Décidément, ce blogue commence à ressembler à un long sketch de Rock et Belles Oreilles mettant en vedette M. Caron...

Pour l'instant, mon plan de match est de:

1) Arrêter la course à pied pendant une semaine, afin de donner une chance à ma bandelette.

2) Faire du vélo stationnaire quand j'irai au gym, question de minimiser ma perte de VO2 max pendant ma période d'inactivité, qui pourrait malheureusement être plus longue qu'une semaine. Ceci dit, mon appréciation du vélo stationnaire ou des autres appareils cardio qu'on retrouve dans les gymnases pourrait être résumée par une citation d'un célèbre philosophe américain nommé Homer Simpson: «BOOORIING!» Mais bon, il faut bien entretenir la machine!

3) Acheter un foam roller, parce qu'il y a des chances que ce bidule puisse aider à accélérer la guérison.

4) Aller quand même à mon hockey cosom samedi. L'an dernier, j'ai continué à jouer pendant que j'étais blessé à la bandelette, et je n'ai jamais ressenti de douleur. La douleur apparaît seulement quand je passe un certain temps à courir sans interruption, ce qui n'est pas le cas au cosom, qui nécessite de faire des sprints isolés. Je serai tout de même attentif aux sensations dans mon mollet gauche, et j'essaierai de me ménager (pas évident, car c'est tellement facile de se faire prendre au jeu!).

À suivre.

2 commentaires:

  1. Ce n'est pas catastrophique, mais ce n'est pas une bonne nouvelle non plus ce que tu écris. La bonne nouvelle, c'est que tu as pu courir 4 km. Si ta ou tes blessures étaient sévères, tu n'aurais même pas été capable de courir 400 mètres.

    La mauvaise, c'est que tu es vraiment blessé, car 4 km, c'est peu. Et le hic, c'est que les ligaments, c'est foutrement long à guérir! J'échangerais n'importe quand un tendon endolori à une méga ampoule, car celle-ci guérit tellement plus vite!

    Je ne veux pas te décourager, mais une semaine de repos, ce ne sera pas suffisant. Quand je me suis blessé au tendon d'Achille à l'automne (j'avais une belle enflure à peu près au milieu du tendon), ça m'a pris 1 mois avant de pouvoir jogger à nouveau et à peu près 2 autres mois de musculation des mollets (qui ne me faisaient pas mal en passant, c'était vraiment le tendon) et d'auto-massage avant que la faiblesse disparaisse et que je puisse réellement recommencer l'entraînement, c'est-à-dire courir plus de 10 km.

    Bref, si tu fais attention à ton corps, il devrait être guérit d'ici à cet été (je parle du mois de juin...) et tu pourrais courir un autre demi-marathon cet automne. Si tu es pressée et que tu veux absolument courir le demi sur l'île Ste-Hélène en avril, tu vas sûrement pouvoir le faire, mais je ne serais pas étonné que tes blessures refassent surface et que tu les traînes pendant des mois, voire des années. C'est à toi de voir!

    Mais bon, pendant ce temps-là, rien ne t'empêche de faire du vélo ou de la natation pour conserver ton cardio, voire même jouer au hockey cossom.

    Ah oui, j'y pense, tes blessures aux mollets et au genou peuvent également provenir d'une mauvaise foulée. Si tu atterris trop sur les talons, tu augmentes tes chances de blessure aux genoux, et si tu atterris trop sur la pointe des pieds, tu augmentes tes chances de blessure aux mollets. Porte attention à ta foulée, le problème vient peut-être de là. Mais, une chose est sûre, la musculation (jambes + haut du corps, super important) t'aidera à renforcer ton corps, donc à améliorer ta posture et ta foulée, donc à réduire les blessures.

    Je ne suis pas un expert, mais j'espère avoir pu t'aider avec mon expérience!

    Mathieu

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  2. Ce n'était pas une très bonne nouvelle en effet. Une blessure à la bandelette peut prendre beaucoup de temps à guérir, surtout si on s'entête à continuer à courir quand ça commence à faire mal, ce qui empire les choses. C'est ce que j'ai fait en 2005, et finalement j'ai dû arrêter complètement la course pendant 6 semaines.

    L'an dernier, je me suis de nouveau blessé, mais je n'ai pas eu besoin d'arrêter la course. J'ai réduit mes distances et j'arrêtais de courir pendant une sortie si ça commençait à faire mal (généralement après 8-10 km). La morale de cette histoire, c'est qu'on peut continuer à courir malgré cette blessure si on agit intelligemment.

    Côté mollets, c'était beaucoup mieux quand je me suis réveillé ce matin, et le cosom d'aujourd'hui ne semble pas avoir eu d'effets négatifs jusqu'à maintenant. Je croise les doigts pour que ça continue...

    Pour revenir à la bandelette, c'est certain qu'il y a une ou des causes bio-mécaniques qui entrent en jeu. En partant, j'ai les tibias arqués (à la Lucky Luke). Dans «Lore of Running», Tim Noakes mentionne que c'est un des facteurs qui prédisposent à ce genre de blessures. Et effectivement des exercices pour renforcer le tronc et les jambes (en particulier les mollets) ne peuvent pas faire de tort.

    Merci pour tes commentaires.

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