samedi 16 avril 2011

Un debi-baradhon? Don berci.

À moins d'une amélioration miraculeuse et fulgurante de mon état de santé au cours des prochaines heures, je ne ferai pas partie de l'imposant peloton de gens nerveux, fébriles et heureux qui s'assembleront près du phare de l'île Ste-Hélène peu avant 10h demain matin en prévision du départ du 21k de Montréal.

Comme le titre du présent billet le laisse deviner, je suis aux prises depuis le début de la semaine avec un vilain rhume de cerveau (ou serait-ce une grippe?). Depuis jeudi, je suis dans le creux de la vague: congestion nasale totale, nez qui coule, maux de gorge et d'oreilles, et léguminosité avancée. Comme mon état empire quand je passe trop de temps à l'horizontale, je vais essayer de dormir assis la nuit prochaine. Mais il reste qu'étant donné que les choses n'ont presque pas bougé depuis avant-hier, je doute que mon état va s'améliorer de façon significative pendant la nuit.

Bien entendu, j'ai passé par une phase Caliméro aigüe: je considère que dans le sud du Québec, 2 fenêtres de quelques semaines (une au printemps et l'autre à l'automne) offrent des températures qui permettent de réussir les meilleurs temps dont nous sommes capables, et voilà qu'un rhume me tombe dessus au beau milieu de l'une d'elles et m'empêche de participer à ce qui devait être ma principale course printanière! C'est vraiment trop inzuste! Mais à quoi bon se plaindre de choses sur lesquelles on n'a aucune prise? Aussi bien les accepter.

Également, ce repos forcé de la course est un mal pour un bien. Sans entrer dans les détails (j'y reviendrai dans un prochain billet, quand mon cerveau sera de nouveau pleinement opérationnel et que j'aurai plus d'information), certains signes laissent croire qu'il se passe des choses pas le fun avec mon tendon fibulaire court (peroneus brevis). Si je participais au demi demain matin, est-ce que j'aurais assez de maturité, dans le feu de l'action, pour abandonner la course quand la douleur deviendrait trop présente? Il ne faut pas niaiser avec les tendons et les ligaments, surtout quand: 1) on est accro à la course à pied et une inactivité forcée de plusieurs mois entamerait fortement notre moral ; et 2) les fonds nécessaires pour défrayer les coûts exorbitants de physio et de médecine sportive nécessaires à notre guérison proviendraient de notre propre poche, et non des coffres imposants d'une compagnie d'assurance.




Pour l'instant, je prends des anti-inflammatoires et je laisse passer mon rhume en touchant du bois pour qu'une période de repos d'une dizaine de jours suffise à régler le problème. D'ailleurs, aujourd'hui, pour la première fois depuis ma seule sortie de course de la semaine (mercredi), je n'ai ressenti aucun inconfort ni douleur à l'extérieur de la cheville et du bas de la jambe en marchant. C'est encourageant.

Il reste que j'aimerais ça que les symptômes de mon rhume soient presque partis quand je me réveillerai demain matin. Je me préparerais pour la course, prendrais le métro jusqu'à l'île Ste-Hélène et irais profiter de la formidable ambiance qui régnera avant le départ et pendant la course. Je me placerais à l'arrière du peloton, et je courrais tant que la douleur serait absente ou faible. Ces quelques minutes passées à partager ma passion avec plus de deux mille autres mordus seraient fort appréciées. Mais bon, au rythme où mon état évolue, je serai probablement toujours KO demain...

À tous ceux qui participeront au demi-marathon ou au 5 km demain matin, je sais qu'on annonce du temps frais et venteux, mais je vous souhaite une bonne course et surtout de savourer le moment!

2 commentaires:

  1. Bonne guérison, mais tu peux toujours nous surprendre et faire le demi. Petit coquin toi !

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