dimanche 10 avril 2011

Incertitude

Présentement, c'est l'incertitude au sujet de mes plans à court terme de course à pied. Même ma participation au 21k de Montréal, qui aura lieu dimanche prochain, est remise en question. Tabarnak.

Il y a quelque temps, j'avais consacré un billet à mon kyste au pied gauche. Heureusement pour moi, les choses s'étaient tassées dans les jours et les semaines qui avaient suivi. Je ressentais des douleurs près du kyste quand je faisais mes exercices pour les mollets, mais ce n'était rien de bien grave. De petites douleurs passagères se faisaient parfois sentir quand je marchais, mais encore là, ce n'était rien pour me faire grimper dans les rideaux (ou plutôt, dans les stores). Et même si ça faisait parfois très mal au moment où je retirais ma chaussure gauche après avoir couru, ça ne durait qu'une fraction de seconde, le temps que la chaussure frotte sur le kyste. La semaine dernière, j'avais même réussi à jouer au hockey cosom pendant 2 heures sans problème.

Étant donné que les choses s'étaient améliorées et stabilisées, j'avais remis mes démarches pour voir un podiatre à la semaine post demi-marathon, en étant à peu près certain que tout allait tenir jusque là. Bref, tout était au beau fixe. Jusqu'à mon cosom d'hier.

Quand nous avons commencé à jouer, j'ai noté que la douleur était plus forte que la dernière fois. Comme les chaussures avec lesquelles je joue (une vieille paire de GT-2140, de Asics) emprisonnent les chevilles et exercent par le fait même une pression sur lesdites chevilles (et donc sur mon kyste), je me suis dit que c'était normal et n'en ai pas fait trop de cas. Au pire, j'allais arrêter si ça empirait.

Dans les minutes qui ont suivi, tout s'est passé sans anicroche: sprints, changements rapides de direction, etc. Aucun problème! Puis, après environ 40 minutes de jeu, alors que je TROTTINAIS (oui, oui, «courir» ne s'applique même pas au rythme auquel j'avançais quand c'est arrivé) une douleur très forte s'est soudainement fait sentir au moment où j'atterrissais sur mon pied gauche. Partant de sous le kyste, elle remontait dans la cheville et sur le côté de la jambe et irradiait aussi un peu sur le dessus du pied. J'avais déjà ressenti des inconforts à ces endroits, mais c'était la première fois que ça faisait mal au point que je boite. Inutile de dire que ça a mis fin à mon match.

Ce matin, environ 24 heures plus tard, je ne boite plus en marchant, mais ça fait tout de même mal, et des douleurs plus aigües se font parfois sentir quand je fais des mouvements de côté qui impliquent une rotation du pied dans un plan horizontal. Et contrairement à hier, ça ne fait presque plus mal quand je plie mes orteils vers le bas.

Dans le meilleur des cas, c'est seulement un nerf qui s'est déplacé ou fait «pincer» d'une quelconque façon à cause de la pression exercée par la chaussure sur le kyste, ce qui voudrait dire que je n'aurais pas ce problème avec des Kinvara ou des Free 3.0, qui sont de véritables pantoufles. Avec un peu de chance (et de repos), l'inflammation (je fais l'hypothèse qu'il y a inflammation, puisque ça fait encore mal, mais que la douleur tend à diminuer avec le temps) diminuera suffisamment pour que je sois en mesure de courir samedi prochain. Avec beaucoup de chance, je courrai alors sans faire de mouvements qui pincent le nerf.

Ça peut paraître cave, mais je vais me tester dès que je sentirai que la douleur a assez baissé pour que je puisse me risquer à courir. Autant être fixé le plus tôt possible sur ma participation au demi de dimanche prochain! Mais pour l'instant, je n'en suis pas là: la douleur est très présente quand je fais quelques pas de course dans mon salon.

Je vais aussi essayer de voir un podiatre cette semaine. Avec un peu de chance, ça ne fera pas de tort...

Pour l'instant, j'essaie de ne pas trop m'apesantir sur une possible non-participation au demi de dimanche prochain, qui était ma course principale de ce début d'année, et probablement ma dernière avant quelques mois. Avec beaucoup de chance, la situation va évoluer dans le même sens qu'il y a 3 semaines. Bref, j'essaie de rester optimiste et de ne pas anticiper des malheurs pseudo-athlétiques qui ne se produiront peut-être pas. Comme dirait probablement Jean Perron: on traversera l'Enfer du Mal quand on sera rendu à la rivière!


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