Ça commence à devenir gênant. Ceux qui suivent ce blogue depuis au moins quelques mois savent que les chaussures de course occupent une part importante de mes pensées coursiennes. Depuis l'automne dernier, je me suis acheté 3 paires de Kinvara et une paire de Nike Free 3.0. Comme si ce n'était pas assez, de nouvelles chaussures ont fait leur entrée il y a quelques semaines dans ma rotation! Jusqu'à aujourd'hui, la gêne m'avait empêché d'en glisser un mot dans mon blogue. Mais bon, puisque ces nouvelles chaussures feront partie de ma rotation de façon permanente, aussi bien en parler. Et il y a tout de même un facteur atténuant: je n'ai rien déboursé pour commencer à les utiliser! Explications ici-bas.
En tant qu'adepte (non fanatique) du mouvement minimaliste en course à pied, je suis à la recherche de chaussures qui, en plus d'être légères, souples et d'avoir le talon le moins surélevé possible, permettent au pied de respirer convenablement. Cette dernière caractéristique va prendre encore plus d'importance au cours des chaleurs de la saison estivale qui s'amène à grands pas. Dernièrement, alors que je mettais un peu d'ordre dans mon garde-robe d'entrée, je suis tombé sur mes sandales Merrell et une idée saugrenue m'est venue: pourquoi je n'essaierais pas de courir avec elles? Bien que cette idée puisse paraître ridicule à première vue, je me souvenais des quelques fois où j'avais dû courir pour attraper un métro avec ces sandales l'an dernier. J'avais alors été surpris de voir que ça courait somme toute pas si mal.
Cependant, le fait que les Merrell permettaient de sprinter de façon potable ne permettait pas de conclure qu'elles feraient l'affaire sur des distances moyennes ou longues. Il y avait notamment la question des ampoules, qui peuvent mener à des blessures assez emmerdantes quand on ne fait pas attention (ou qu'on fait preuve, comme moi l'été dernier, d'une relative stupidité).
Toujours est-il qu'il y a environ 3 semaines, j'ai profité du redoux pour aller essayer les Merrell dans une boucle de 2 km dans les rues de mon quartier. Pas d'irritation à signaler, à part une petite rougeur au gros orteil. J'ai néanmoins décidé de compléter ma sortie avec une de mes paires de Kinvara, question de ne pas trop pousser ma chance.
Le seul hic avec ce premier essai, c'est que la température était encore un peu froide pour se promener les pieds à l'air. En plus, je ne souhaitais pas que les restes de neige entrent directement en contact avec ma peau. J'ai donc dû appeler une paire de bas de laine en renfort pour les sorties subséquentes:
Au cours des deux dernières semaines, j'ai graduellement augmenté la portion «Merrell» de mes sorties, allant jusqu'à me taper un 10 km vendredi dernier. Verdict? À part quelques petites rougeurs aux deux pieds, il n'y a rien à signaler. Ça va bien, il n'y a aucune ampoule en vue.
Côté performance, les Merrell sont tout à fait surprenantes. Les quelques intervalles demi-marathon que j'ai faits se sont bien déroulés. J'ai atteint les rythmes facilement, et les Merrell collent bien au pied même quand on court vite. Il me reste à les tester aux rythmes du 10 km et du 5 km, mais c'est très prometteur. Leur poids se compare par ailleurs à celui des Kinvara et des Free 3.0.
Pour ce qui qui est de l'adhérence, les Merrell se tirent très bien d'affaire. Après les avoir essayées sur la neige et la glace, je peux affirmer qu'elles sont plus adhérentes que les Kinvara, et qu'elles «collent» à la neige aussi bien que les GT-2150 de Asics!
En résumé, les Merrell sont légères, rapides, et respirent très bien. Si leur semelle est moins souple que celles des Kinvara et des Free, elles permettent tout de même de bien naviguer sur toutes sortes de surfaces comme la neige, la glace, la slush, la boue et même... l'asphalte. En fait, je les aime tellement que je prévois continuer de les utiliser abondamment dans l'avenir, notamment pendant les courses. Si tout se passe bien au cours des prochaines semaines, je chausserai les Merrell dans ma tentative de passer sous les 1h40 au Demi-marathon de Montréal, le 17 avril.
C'est tout à l'honneur de Merrell d'avoir conçu et fabriqué des chaussures aussi polyvalentes qui peuvent être utilisées autant pour la marche que la course ou la pêche.
Tu es vraiment incroyable!!! Toi lorsque tu expérimentes quelquechose, on peut vraiment dire que tu le fais jusqu'au bout!!!! Bravo pour ton audace! Pour ma part, je ne me risquerais pas à la chose, parce que tu sais, moi, mes souliers sont magiques!!! ;))
RépondreEffacerSoit que j'ai fait preuve d'audace, soit que j'avais du temps à perdre hier soir (en plus d'une imagination fertile), veille de ce 1er avril. ;-)
RépondreEffacerAh ben merde, tu m'as eu! J'y ai vraiment cru que tu courais en sandales! Il est vraiment fort ton poisson d'avril! Ça ne m'a même pas effleuré l'esprit pendant la lecture que tu nous racontais n'importe quoi! Et pourtant, en voyant tes photos, je me disais "y'a ben l'air fou, y'a pas fais ça pour vrai!" ;-)
RépondreEffacerHahaha! C'est pourtant très élégant, des sandales avec des gros bas de laine remontés jusqu'en bas des genoux, non? ;-)
RépondreEffacerUn look d'enfer ! Il ne manque que la veste de chasse rouge et la tuque orange et c'était le gros-lot. Elle est bonne.
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