mercredi 28 décembre 2011

Bilan de la semaine du 18/12/2011

Je ne l'avais pas mentionné dans ma récapitulation de la semaine précédente, mais j'avais senti une douleur au pied gauche dans les heures qui avaient suivi mon hockey cosom du samedi. Sur le coup, je n'en ai pas fait grand cas: plus souvent qu'autrement, jouer au cosom pendant près de 2 heures me cause des petits bobos qui demeurent la plupart du temps sans conséquences. Malheureusement, cette fois-ci le bobo est revenu me hanter...

Dimanche: Sortie de course de 6,3 km, sur un parcours relativement plat. La douleur au pied gauche de la veille a commencé à se re-manifester au 5e km, dans une pente légèrement descendante, alors que j'allais un peu moins lentement que précédemment (c'était une petite sortie de récupération). Elle est ensuite repartie brièvement avant de revenir avec plus d'insistance. Avoir été sage, j'aurais arrêté de courir à environ 1 km de chez moi, quand la douleur est devenue assez forte. Mais bon, le facteur de refroidissement éolien était à -14˚C, et ça ne me tentait pas de me geler le c... Suite à cette sortie, j'ai décidé de 1)prendre quelques jours de congé de course et 2)mettre mes bonnes vieilles Kinvara à la retraite. Je soupçonnais en effet que ces dernières, en plus d'être devenues extrêmement inconfortables à cause de mes pieds qui, tout comme l'Univers, sont en expansion, pouvaient être la cause de mon malaise. Temps: 33:58. FCmoy=118 bpm, FCmax=132 bpm.
Mardi: Musculation.
Mercredi: Séance d'intervalles sur piste avec mes Free 3.0. Première bonne nouvelle: pas la moindre douleur au pied! Deuxième bonne nouvelle: j'ai atteint mes objectifs pour tous les intervalles. Mauvaise nouvelle: il n'y a vraiment rien à faire: courir à mon rythme 10-k ou à des rythmes plus rapides avec les Free 3.0 me martyrise les jambes. Mon tendon d'Achille gauche a même été sensible au toucher pendant les quelques jours qui ont suivi. Conclusion: mes Kinvara étant à la retraite et mes Free étant inefficaces, j'allais avoir besoin de nouvelles chaussures pour les séances d'intervalles et les courses courte distance. Toujours est-il que j'ai fait les intervalles suivants, qui ont tous été suivis de 4 tours de récupération à un rythme facile:


J'ai également fait 4 x (1 tour à fond + 1 tour de marche). Avec les 6 tours de récupération et de retour au calme, ça donne un total de 61 tours de course, pour environ 11,2 km.
Jeudi: Musculation. Aucune énergie. J'aurais mieux fait de prendre congé.
Vendredi: Sortie de course montagneuse mais aussi douloureuse, ce qui m'a empêché de profiter du magnifique paysage hivernal. Le fait que j'étais totalement à plat et que j'avais décidé de ne pas mettre mes Yaktrax ne m'a certainement pas aidé non plus à apprécier cette sortie. L'ascension de la colline d'Outremont via le campus de l'UdeM s'est passée sans anicroche, mais dès que j'ai commencé la descente par le sentier du bois St-Jean-Baptiste, la douleur au pied gauche est réapparue. Comme le paysage était beau, j'ai décidé de compléter la descente et de décider ensuite si j'allais continuer ou non. Arrivé au bas de la colline, je ne sentais plus de douleur, et j'ai décidé de continuer selon l'itinéraire prévu, et de monter le sommet principal par le cimetière. Même si ça a recommencé à faire mal quand j'étais dans les hauteurs du cimetière, j'ai continué jusqu'au sommet, où j'ai dû me rendre à l'évidence: je ne pourrais pas continuer comme ça pendant encore longtemps sans causer des dommages à moyen terme à mon pied. Je suis donc revenu au CEPSUM par le chemin le plus court, en courant pour éviter l'hypothermie, mais aussi en m'assurant de faire des pauses quand la douleur devenait trop forte. J'ai terminé mon trajet à la marche, et à ce moment ça faisait mal même quand je marchais... En tout, 10,4 km courus en 61:39 (en excluant les pauses). FCmoy=127 bpm, FCmax=154 bpm.

En somme, 27,9 km de course à pied et 2 séances de musculation.

Cette blessure me laisse perplexe. Ma séance d'intervalles sur piste s'est déroulée parfaitement, mais elle a été précédée et suivie de sorties pendant lesquelles j'ai eu mal au pied. Et mes deux sorties douloureuses n'ont pas grand facteur commun: dimanche, parcours plat et libre de neige, avec mes chaussures les plus «coussinées» (Kinvara); vendredi, parcours très incliné et enneigé, avec mes chaussures les plus minimales (Minimus Trail). De plus, la douleur semble venir par vagues au cours d'une sortie: elle vient, repart, revient, repart, revenant à chaque fois un peu plus forte.

Au moins, la stupidité dont j'ai fait preuve vendredi en continuant à courir malgré la douleur n'a pas fait trop de dommages: j'ai réussi à me taper une vingtaine de kilomètres jusqu'à maintenant cette semaine, et mon pied s'est tenu relativement tranquille. Il reste que je prends ça une sortie à la fois, en me disant que la douleur peut me forcer à arrêter à tout moment. Il n'y aura donc plus de sorties de course à la montagne dans un avenir prévisible...

2 commentaires:

  1. Pas facile d'arrêter ou diminuer les entraînements lorsqu'il y a une blessure. Bonne guérison.

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  2. Merci. Au moins, je peux continuer à courir. Quand je suis forcé à arrêter complètement, c'est comme si je me retrouvais en peine d'amour...

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