Comme prévu, je suis revenu à 4 sorties de course cette semaine, comparativement à 5 pendant la relâche du hockey cosom du dernier mois. Mon niveau d'énergie ayant baissé en deuxième partie de semaine et des petits bobos ayant fait leur apparition, on peut dire que cette diminution de volume est arrivée au bon moment.
Dimanche: Musculation, avec exercices pour les mollets.
Lundi: Séance d'intervalles sur la piste de 184 m du CEPSUM. J'ai fait les intervalles suivants:
Cette semaine, j'ai décidé de séparer les intervalles par 3 tours de récupération, au lieu de 4 comme dans les dernières séances sur piste. J'ai ensuite fait 4 tours de récupération après le dernier intervalle, avant de travailler ma vitesse de pointe en faisant 4 x (1 tour à fond + 1 tour de marche). Avec les 6 tours de réchauffement et de retour au calme, ça fait un total de 68 tours de course, pour environ 12,5 km. La période de récupération plus courte entre les intervalles a rendu la séance plus difficile, particulièrement pendant le premier 10-k et le premier 5-k. Le fait que je me sois retrouvé sur la piste en pleine heure de pointe n'a certainement pas aidé non plus: dans ces cas-là, il faut être vraiment vigilant et surveiller tout le monde sur la piste et autour de celle-ci pour essayer de prévoir les changements de trajectoires soudains de gens distraits, question d'éviter les collisions. C'est d'ailleurs probablement ce qui explique que ma fréquence cardiaque était plus élevée qu'à l'habitude pendant mon réchauffement et mon premier intervalle DM. Temps des tours à fond: 40 s, 36 s, 36 s, 34 s. À partir du 2e de ces 4 tours, j'ai vraiment senti que mon cerveau commençait à optimiser l'activation de mes muscles pour me faire courir plus vite. Plus simplement, je sentais que c'était plus facile pour moi de courir vite et que ma foulée était naturellement plus efficace. Fascinant! Et ma vitesse a littéralement explosé dans la dernière ligne droite du dernier tour, qui de mémoire pepérienne a été mon plus rapide à vie. J'ai eu mal aux ischios pendant la soirée, mais la douleur avait disparu à mon réveil le lendemain.
Mardi: Musculation, sans exercices pour les mollets. Retour chez moi à la course (6,5 km). Rues dégagées. Niveau d'énergie surprenant, compte tenu de la séance d'intervalles intense de la veille. Temps: 33:47. FCmoy=135/min, FCmax=155/min.
Mercredi: Longue sortie de course, de chez moi au sommet Westmount à chez moi (20,8 km). Le trajet que j'emprunte pour me rendre au sommet est le plus difficile de tous mes parcours de course. Ce ne fut probablement pas une bonne idée de faire ce parcours cette journée-là: je manquais d'énergie avant même de commencer, et ça ne s'est pas replacé pendant la sortie, bien au contraire. Et j'ai essayé de faire un intervalle à mon rythme visé au demi-marathon (4:43/km) à la toute fin, mais avec la fatigue et les turbulences (sous forme de violents vents de face) rencontrées quand j'ai passé près de bâtiments d'une vingtaine d'étages, j'ai seulement réussi à faire 4:48/km sur 1,07 km. Et c'était la première fois depuis longtemps que je ne retirais absolument aucun plaisir de ma petite excursion autour du sommet, ce qui en soi est un signe de fatigue et une incitation à mettre la pédale douce. Temps total: 124:53. FCmoy=132/min, FCmax=159/min.
Jeudi: Musculation, avec exercices pour les mollets. Après cette séance, la douleur aux ischios avec laquelle je m'étais réveillé et que j'avais traînée toute la journée avait presque disparu.
Vendredi: Sortie de course de 10,3 km sur un parcours plat, question de ménager mes ischios et mes tendons d'Achille, de me ménager en vue du cosom du lendemain et de ne pas empirer l'état de fatigue générale dans lequel je me trouvais. Pour les mêmes raisons, je m'en suis tenu à un seul petit intervalle (1,18 km) à mon rythme visé au demi-marathon, au lieu des 3 que j'avais initialement prévu. J'ai fait du 4:41/km, et à un nombre de battements cardiaques par km très potable en plus: 697/km. Mais bon, c'était un intervalle court... Et je n'ai senti aucune douleur aux jambes! Temps total: 54:03, FCmoy=136/min, FCmax=151/min.
Samedi: Premier cosom de l'année! Mon temps de jeu a été d'environ 80 minutes. Pas facile de reprendre après une pause d'un mois et de jouer 2h au lieu de 1h30, comme à peu près tout les joueurs s'en sont rendu compte. Disons que le niveau de jeu était beaucoup moins élevé vers la fin que pendant la première heure...
En somme: 50,1 km de course à pied, 3 séances de musculation et 80 minutes de temps de jeu au hockey cosom.
Une semaine difficile, donc, pendant laquelle mon corps m'a lancé le message de ralentir un peu l'entraînement. Ça ne m'empêchera probablement pas de faire une longue sortie dans la semaine qui vient, mais à moins de péter le feu lorsque mercredi arrivera, je vais courir sur le plat et me tenir loin des sommets du mont Royal.
C'est du volume. Plusieurs entraînements complémentaires aussi. Y va fort le Pepére ! Pas surprenant que ton corps te parle.
RépondreEffacerJe ne crois pas que le volume en tant que tel soit un problème. Il est normal d'avoir de petites baisses de temps en temps, d'où l'importance d'être à l'écoute des signaux que le corps envoie et d'ajuster l'entraînement en conséquence.
RépondreEffacerC'est d'ailleurs pour cette raison que je n'ai jamais cru bon de me faire un programme d'entraînement précis, fixé des semaines à l'avance.