Ce soir, j'ai fait ma longue sortie de course de la semaine, question d'éviter l'humidex de 35 que Météomédia prévoit pour samedi à Montréal. Un 21,6 km sur un parcours relativement plat, avec deux intervalles de 2 km à mon rythme visé au demi-marathon (DM). Le fait que j'inclus encore des sorties de plus de 20 km dans mon régime de course, avec des intervalles DM en plus, alors que la seule course à laquelle je suis inscrit est le 10 km de la Classique du parc Lafontaine, montre que j'ai quelque chose en tête.
Ce «quelque chose», c'est une participation au 21,1 km du Marathon de Montréal le 25 septembre. Les lecteurs réguliers de ce blogue savent que j'avais l'intention de courir mon premier marathon ce jour-là. Malheureusement, l'été particulièrement chaud et humide qui a sévi à Montréal, ainsi qu'un possible problème de santé pepérien, ont contrecarré mes plans. Il reste que depuis des mois j'avais dans l'idée que je ferais «partie de la fête» le 25 septembre, au même titre que les milliers de coureurs qui participeront aux différentes épreuves de la course montréalaise. J'avais d'autant plus hâte que je n'ai pas participé à une course organisée depuis le 27 mars à LaSalle...
Comme je considère qu'un volume d'entraînement hebdomadaire d'une soixantaine de kilomètres est suffisant pour me permettre de faire bonne figure (à mon échelle de talent toute relative, bien entendu) au demi-marathon, je trouve que c'est une bonne solution de rechange pour un Pepére en manque de communion coursienne.
Ça, c'est mon désir coursien. Dans la réalité, il y a cependant quelques problèmes:
1) Mon niveau d'énergie est toujours bien ordinaire. Quel que soit le problème qui m'affecte cet été, les choses ne sont toujours pas revenues à la normale. Par exemple, pendant que j'attendais que ma Garmin établisse le contact avec les satellites, avant ma longue sortie de ce soir, ma fréquence cardiaque a brièvement descendu à 69 battements par minutes (bpm). Cette valeur est un peu plus basse que les 72-74 bpm que j'observais depuis quelques semaines, mais nettement plus élevée que la plage 58-62 bpm que mon coeur «réussit» à atteindre en temps normal au bord d'une rue achalandée (debout tranquille chez moi, ça peut descendre à 52-53 bpm, et même parfois sous les 50 bpm quand je suis dans une bonne journée). Bref, une mesure quantitative et les sensations que je ressens pendant que je cours m'indiquent que ce n'est pas la grande forme ces temps-ci.
2) Bonne forme ou pas, je suis inscrit au 10 km du parc Lafontaine, qui aura lieu le 16 octobre, soit 3 semaines après le marathon de Montréal. Bonne forme ou pas, j'ai comme objectif non seulement de battre mon record personnel de 44:37 au 10 km, établi à l'édition 2010, mais aussi de descendre sous les 44 minutes. Comme j'ai été plus de 4 mois sans faire d'intervalles sur piste, notamment à cause d'une blessure au pied gauche, j'ai besoin de faire autant de séances d'intervalles sur piste que possible d'ici au 16 octobre. Or, une participation au demi le 25 septembre, en plus d'être énergivore, me ferait perdre au minimum une séance d'intervalles. Pas sûr que je peux me permettre ça si je veux atteindre mon objectif le 16 octobre...
3) Le volume d'entraînement pour un demi-marathon est à peu près là, mais j'ai fait très peu d'entraînement de qualité cet été: en plus de ne pas avoir fait d'intervalles sur piste, j'ai fait très peu d'intervalles DM. J'ai passé l'été à me traîner et à essayer d'augmenter mon kilométrage en prévision de mon marathon avorté.
4) Le départ du demi de Montréal est donné à 10h30. Le soleil sera donc pratiquement à son plus haut dans le ciel pendant la course. Considérant que l'été 2011 est exceptionnellement chaud et humide, et que mon corps démontre une intolérance totale à la chaleur et à l'humidité cette année, il n'est pas si improbable que ça que je sois incommodé par la chaleur si je participe au demi. Je ne tiens pas particulièrement à courir ce risque...
Et qu'on ne vienne pas me dire que je pourrais participer tout en me ménageant et en n'essayant pas de faire le meilleur temps possible! Pour moi, une course ça sert à se tester, et c'est la combinaison de l'espèce de communion qu'on ressent avec les autres personnes présentes et de la nervosité et la fébrilité d'avant-course («est-ce que je vais atteindre mon objectif ou me casser la gueule?») qui rend ces grands rassemblements si intéressants. Tant qu'à courir de façon conservatrice et pépère, aussi bien faire une longue sortie tout seul avec moi-même. En plus de ne rien débourser, je pourrais choisir l'heure et le parcours de ma sortie...
Bref, je vais continuer d'attendre, question de voir si je réussirai à prendre du mieux d'ici au 25 et si la météo évolue dans le bon sens. Mais je suis conscient que d'autres pourraient prendre la décision à ma place: en date du 30 août, il restait moins de 900 places disponibles pour le demi-marathon.
Ah oui, et je songe aussi à m'inscrire au 15 km du Tour des 3 sommets Brébeuf. J'ai en tête de faire les 3 sommets du mont Royal en une seule sortie depuis l'automne dernier. Depuis quelques semaines, il m'arrive régulièrement de «conquérir» le sommet principal et la colline Outremont au cours d'une même sortie. Quelle meilleure occasion qu'une course organisée pour réussir le tour du chapeau pour la première fois? Le Tour des 3 sommets a lieu une semaine seulement après la classique du parc Lafontaine, mais pour cette cette course atypique ça ne me ferait rien d'y aller un peu plus mollo...
mercredi 31 août 2011
dimanche 28 août 2011
Bilan de la semaine du 21/08/2011
Encore une semaine de haut et de bas à la course. Les hauts ont été plus nombreux que les bas, mais la bassesse du plus bas fait en sorte que je mange mes bas en reconsidérant mes plans de course pour l'automne... Au moins, je ne suis plus au plus bas côté muscu!
Dimanche: Longue sortie de course, reprise de celle que j'étais censé faire la veille mais que j'avais remise à ce dimanche à cause du temps chaud et humide du samedi. Mine de rien, ça faisait 4 semaines que je n'avais pas couru plus de 15 km. Je sentais que je manquais d'air au départ, et mon niveau d'énergie était assez bas pendant les 12-13 premiers kilomètres, mais j'ai complété la distance de 19,6 km (un aller-retour au parc René-Lévesque) que je m'étais fixé comme objectif de faire au départ. J'ai même trouvé l'énergie de faire un intervalle de 2 km à mon rythme du demi-marathon à la fin. Des maux d'estomac et des reflux gastriques m'ont aussi compliqué la vie pendant cette sortie, mais le plaisir de compléter la distance (malgré un humidex ayant varié de 26 à 28, vive les nuages!) et de courir dans des sentiers éclipse les points négatifs. Également, même si j'étais courbaturé en me levant le lendemain, j'avais complètement récupéré en fin de journée! Temps: 106:26. FCmoy=141/min, FCmax=163/min.
Lundi: Musculation.
Mardi: Sortie de course dans le parc du mont Royal et autour, notamment sur le sommet principal et la colline d'Outremont. Je me sentais bien, même si ma fréquence cardiaque était plutôt élevée, comme ce fut le cas pendant toutes mes sorties de la semaine, d'ailleurs. 14,7 km courus en 83:47. FCmoy=139/min, FCmax=162/min.
Mercredi: Musculation.
Jeudi: Nouvelle séance d'intervalles, que j'ai réussi à compléter, contrairement à jeudi dernier! Mes cuisses ont chauffé pendant les intervalles 5-k, chose qui ne s'était pas produite depuis un bon bout de temps. J'ai fait les intervalles suivants:
Avec les 4 tours de récupération entre les intervalles et les 6 tours de réchauffement et de retour au calme, ça donne un total de 65 tours, soit environ 12,0 km. FCmoy=151/min.
Vendredi: Musculation.
Samedi: Tentative de longue sortie, à laquelle j'ai mis fin après 16,5 km de course et quelques arrêts, dont un d'une vingtaine de minutes au sommet de la colline d'Outremont. Avoir fait preuve de la moindre parcelle d'intelligence, j'aurais arrêté pour de bon après environ 5 km, quand j'ai commencé à mal aller. Toujours est-il qu'il serait sage que je consulte un médecin... Temps de course: dans les 98 minutes. FCmoy=140/min, Fcmax=161/min.
En somme, 62,8 km et 3 séances de musculation.
Au moins, je ne me suis pas brûlé en m'entêtant à continuer de courir samedi. Aujourd'hui dimanche, j'ai fait le trajet du CEPSUM à chez moi à la course, et ça s'est relativement bien passé. Il faut dire qu'Irène, avec sa fraîcheur, sa pluie et ses vents (de dos), m'a beaucoup aidé...
Je ne crois pas que ça serve à grand chose de continuer à spéculer sur la cause de mes problèmes de cet été, mais toujours est-il que je regrette un peu de m'être inscrit au 10 km de la Classique du parc Lafontaine, et que je passerai probablement mon tour pour d'autres courses cet automne. À moins que la fraîcheur, qui reviendra bien un jour, ne permette une amélioration spectaculaire de mon état...
Dimanche: Longue sortie de course, reprise de celle que j'étais censé faire la veille mais que j'avais remise à ce dimanche à cause du temps chaud et humide du samedi. Mine de rien, ça faisait 4 semaines que je n'avais pas couru plus de 15 km. Je sentais que je manquais d'air au départ, et mon niveau d'énergie était assez bas pendant les 12-13 premiers kilomètres, mais j'ai complété la distance de 19,6 km (un aller-retour au parc René-Lévesque) que je m'étais fixé comme objectif de faire au départ. J'ai même trouvé l'énergie de faire un intervalle de 2 km à mon rythme du demi-marathon à la fin. Des maux d'estomac et des reflux gastriques m'ont aussi compliqué la vie pendant cette sortie, mais le plaisir de compléter la distance (malgré un humidex ayant varié de 26 à 28, vive les nuages!) et de courir dans des sentiers éclipse les points négatifs. Également, même si j'étais courbaturé en me levant le lendemain, j'avais complètement récupéré en fin de journée! Temps: 106:26. FCmoy=141/min, FCmax=163/min.
Lundi: Musculation.
Mardi: Sortie de course dans le parc du mont Royal et autour, notamment sur le sommet principal et la colline d'Outremont. Je me sentais bien, même si ma fréquence cardiaque était plutôt élevée, comme ce fut le cas pendant toutes mes sorties de la semaine, d'ailleurs. 14,7 km courus en 83:47. FCmoy=139/min, FCmax=162/min.
Mercredi: Musculation.
Jeudi: Nouvelle séance d'intervalles, que j'ai réussi à compléter, contrairement à jeudi dernier! Mes cuisses ont chauffé pendant les intervalles 5-k, chose qui ne s'était pas produite depuis un bon bout de temps. J'ai fait les intervalles suivants:
Avec les 4 tours de récupération entre les intervalles et les 6 tours de réchauffement et de retour au calme, ça donne un total de 65 tours, soit environ 12,0 km. FCmoy=151/min.
Vendredi: Musculation.
Samedi: Tentative de longue sortie, à laquelle j'ai mis fin après 16,5 km de course et quelques arrêts, dont un d'une vingtaine de minutes au sommet de la colline d'Outremont. Avoir fait preuve de la moindre parcelle d'intelligence, j'aurais arrêté pour de bon après environ 5 km, quand j'ai commencé à mal aller. Toujours est-il qu'il serait sage que je consulte un médecin... Temps de course: dans les 98 minutes. FCmoy=140/min, Fcmax=161/min.
En somme, 62,8 km et 3 séances de musculation.
Au moins, je ne me suis pas brûlé en m'entêtant à continuer de courir samedi. Aujourd'hui dimanche, j'ai fait le trajet du CEPSUM à chez moi à la course, et ça s'est relativement bien passé. Il faut dire qu'Irène, avec sa fraîcheur, sa pluie et ses vents (de dos), m'a beaucoup aidé...
Je ne crois pas que ça serve à grand chose de continuer à spéculer sur la cause de mes problèmes de cet été, mais toujours est-il que je regrette un peu de m'être inscrit au 10 km de la Classique du parc Lafontaine, et que je passerai probablement mon tour pour d'autres courses cet automne. À moins que la fraîcheur, qui reviendra bien un jour, ne permette une amélioration spectaculaire de mon état...
dimanche 21 août 2011
Bilan de la semaine du 14/08/2011
La dernière semaine s'est relativement bien passée côté musculation. En fait, j'ai même repris du poil de la bête depuis ma petite pause de course à pied. Parlant de la course, ce fut une semaine de hauts et de bas...
Dimanche: Musculation.
Lundi: Sortie de course dans le parc du Mont-Royal et autour, à peu près sur le même parcours que la semaine précédente. Seule différence: j'ai redescendu le sommet Outremont par le campus de l'Université de Montréal. Une belle sortie, pendant laquelle j'avais l'énergie pour pousser (ce qui n'est pas arrivé souvent depuis le début du mois de juillet), notamment lors de la montée vers le sommet Outremont. 14,8 km en 84:28. FCmoy=139/min, FCmax=162/min.
Mardi: Musculation.
Mercredi: Sortie de course de 10,4 km sur un parcours plat, sous le soleil et avec un humidex de 27. Comme j'ai maintenu un rythme de 5:00/km dans les 2-3 premiers km sans même essayer (aidé par l'amortissement de la semelle des Kinvara, que je ne mets plus très souvent), j'ai décidé d'en faire un objectif pour cette sortie. C'est toutefois devenu de plus en plus difficile en 2e moitié de sortie, si bien que j'ai fini par me taper un mini-coup de chaleur. Il faut dire que j'ai fait preuve d'une certaine stupidité en maintenant un rythme dans les 4:40/km pendant les 5-6 premiers km, avec des pointes dans les bas 4:30/km, sans chercher à me ralentir dans ces conditions météo qui ne me sont vraiment pas avantageuses. Vers la fin du 9e km, je me suis mis à geler, ce qui n'est jamais bon signe... Au moins, j'ai réussi à terminer avec un rythme moyen de 4:54/km. Temps: 51:05. FCmoy=154/min, FCmax=166/min.
Jeudi: Séance d'intervalles sur piste, ma première depuis le 4 avril! Malheureusement, ça ne s'est pas très bien passé: après 3 intervalles sur les 6 prévus, je ne me sentais pas très bien et j'ai décidé de faire une petite pause. Après quelques minutes de marche, il n'y avait pas d'amélioration, ce qui m'a décidé à mettre fin à la séance. J'ai eu le temps de faire 5 tours (920 m) à mes rythmes du demi-marathon, du 10 km et du 5 km (basés sur les résultats obtenus en entrant mon temps de 21:08 du 5 km de LaSalle dans le calculateur McMillan). J'ai raté mes temps pour les intervalles 10-k et 5-k de 1s et 2s, respectivement, après des départs canons. Plusieurs facteurs peuvent expliquer cette petite mésaventure: le fait que c'était ma première séance d'intervalles en plus de 4 mois, mon mini-coup de chaleur de la veille, le peu d'absorption des semelles de mes Free 3.0, que j'utilisais pour la première fois pour faire des intervalles sur piste, et finalement la piètre qualité de l'air (voir plus bas). Pour le dernier point, même si j'ai couru dans un gymnase climatisé, les particules fines en suspension dans l'air ne sont pas arrêtées par les filtres des bâtiments. Distance totale parcourue: 5,9 km. FCmoy=142/min, FCmax=160/min.
Vendredi: Musculation.
Samedi: A-rien. En raison du temps chaud et humide, j'ai décidé de remettre ma longue sortie au lendemain. Finies, les souffrances inutiles...
En somme, 31,1 km de course à pied et 3 séances de musculation.
J'ai tiré une conclusion importante de mon mini-coup de chaleur de mercredi, une journée chaude et humide qui faisait suite à de fortes averses: les malaises que j'ai ressenti pendant la plupart de mes sorties de course depuis le début juillet ne sont pas causés par la chaleur, mais probablement par la pollution de l'air, qui est plus importante l'été, en particulier en période de canicule et en l'absence de pluie. En effet, même si je ne me sentais pas très bien pendant les derniers kilomètres de ma sortie de mercredi, les sensations étaient nettement différentes des malaises que j'ai ressentis cet été. Mercredi, je n'avais pas l'impression de manquer d'air, comme ça m'est arrivé presque à chaque fois que j'ai couru en juillet, et même parfois quand je marchais! Je n'avais pas non plus de sensation d'oppression dans la gorge, la poitrine ou le diaphragme.
Également, ma fréquence cardiaque est allée en augmentant pendant ma sortie, comme il se doit lorsque le corps travaille fort pour garder sa température constante. Tout le contraire de ces derniers temps, alors que que mes fréquences cardiaques demeuraient très basses même si je me sentais dans les vaps.
Qu'y avait-il de différent mercredi par rapport aux journées de canicule de juillet? Les fortes averses de la veille, qui avaient amené au sol les particules fines en suspension dans l'air! J'ai d'ailleurs cru déceler, ces derniers temps, une corrélation entre mes problèmes et la pollution de l'air. Certains jours, j'ai même l'impression de manquer d'air quand je marche à ma vitesse habituelle (plutôt vite...).
Au risque de faire un M. Caron de moi-même, je mentionne que l'asthme et les maladies cardiaques figurent parmi les problèmes de santé qui sont aggravés par la pollution de l'air. Il y a d'ailleurs des antécédents de maladies cardiaques dans ma famille proche. Ça vaudrait la peine que je passe des examens éventuellement. En attendant, voici une petite vidéo de Pepére à la caisse pop:
Dimanche: Musculation.
Lundi: Sortie de course dans le parc du Mont-Royal et autour, à peu près sur le même parcours que la semaine précédente. Seule différence: j'ai redescendu le sommet Outremont par le campus de l'Université de Montréal. Une belle sortie, pendant laquelle j'avais l'énergie pour pousser (ce qui n'est pas arrivé souvent depuis le début du mois de juillet), notamment lors de la montée vers le sommet Outremont. 14,8 km en 84:28. FCmoy=139/min, FCmax=162/min.
Mardi: Musculation.
Mercredi: Sortie de course de 10,4 km sur un parcours plat, sous le soleil et avec un humidex de 27. Comme j'ai maintenu un rythme de 5:00/km dans les 2-3 premiers km sans même essayer (aidé par l'amortissement de la semelle des Kinvara, que je ne mets plus très souvent), j'ai décidé d'en faire un objectif pour cette sortie. C'est toutefois devenu de plus en plus difficile en 2e moitié de sortie, si bien que j'ai fini par me taper un mini-coup de chaleur. Il faut dire que j'ai fait preuve d'une certaine stupidité en maintenant un rythme dans les 4:40/km pendant les 5-6 premiers km, avec des pointes dans les bas 4:30/km, sans chercher à me ralentir dans ces conditions météo qui ne me sont vraiment pas avantageuses. Vers la fin du 9e km, je me suis mis à geler, ce qui n'est jamais bon signe... Au moins, j'ai réussi à terminer avec un rythme moyen de 4:54/km. Temps: 51:05. FCmoy=154/min, FCmax=166/min.
Jeudi: Séance d'intervalles sur piste, ma première depuis le 4 avril! Malheureusement, ça ne s'est pas très bien passé: après 3 intervalles sur les 6 prévus, je ne me sentais pas très bien et j'ai décidé de faire une petite pause. Après quelques minutes de marche, il n'y avait pas d'amélioration, ce qui m'a décidé à mettre fin à la séance. J'ai eu le temps de faire 5 tours (920 m) à mes rythmes du demi-marathon, du 10 km et du 5 km (basés sur les résultats obtenus en entrant mon temps de 21:08 du 5 km de LaSalle dans le calculateur McMillan). J'ai raté mes temps pour les intervalles 10-k et 5-k de 1s et 2s, respectivement, après des départs canons. Plusieurs facteurs peuvent expliquer cette petite mésaventure: le fait que c'était ma première séance d'intervalles en plus de 4 mois, mon mini-coup de chaleur de la veille, le peu d'absorption des semelles de mes Free 3.0, que j'utilisais pour la première fois pour faire des intervalles sur piste, et finalement la piètre qualité de l'air (voir plus bas). Pour le dernier point, même si j'ai couru dans un gymnase climatisé, les particules fines en suspension dans l'air ne sont pas arrêtées par les filtres des bâtiments. Distance totale parcourue: 5,9 km. FCmoy=142/min, FCmax=160/min.
Vendredi: Musculation.
Samedi: A-rien. En raison du temps chaud et humide, j'ai décidé de remettre ma longue sortie au lendemain. Finies, les souffrances inutiles...
En somme, 31,1 km de course à pied et 3 séances de musculation.
J'ai tiré une conclusion importante de mon mini-coup de chaleur de mercredi, une journée chaude et humide qui faisait suite à de fortes averses: les malaises que j'ai ressenti pendant la plupart de mes sorties de course depuis le début juillet ne sont pas causés par la chaleur, mais probablement par la pollution de l'air, qui est plus importante l'été, en particulier en période de canicule et en l'absence de pluie. En effet, même si je ne me sentais pas très bien pendant les derniers kilomètres de ma sortie de mercredi, les sensations étaient nettement différentes des malaises que j'ai ressentis cet été. Mercredi, je n'avais pas l'impression de manquer d'air, comme ça m'est arrivé presque à chaque fois que j'ai couru en juillet, et même parfois quand je marchais! Je n'avais pas non plus de sensation d'oppression dans la gorge, la poitrine ou le diaphragme.
Également, ma fréquence cardiaque est allée en augmentant pendant ma sortie, comme il se doit lorsque le corps travaille fort pour garder sa température constante. Tout le contraire de ces derniers temps, alors que que mes fréquences cardiaques demeuraient très basses même si je me sentais dans les vaps.
Qu'y avait-il de différent mercredi par rapport aux journées de canicule de juillet? Les fortes averses de la veille, qui avaient amené au sol les particules fines en suspension dans l'air! J'ai d'ailleurs cru déceler, ces derniers temps, une corrélation entre mes problèmes et la pollution de l'air. Certains jours, j'ai même l'impression de manquer d'air quand je marche à ma vitesse habituelle (plutôt vite...).
Au risque de faire un M. Caron de moi-même, je mentionne que l'asthme et les maladies cardiaques figurent parmi les problèmes de santé qui sont aggravés par la pollution de l'air. Il y a d'ailleurs des antécédents de maladies cardiaques dans ma famille proche. Ça vaudrait la peine que je passe des examens éventuellement. En attendant, voici une petite vidéo de Pepére à la caisse pop:
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dimanche 14 août 2011
Bilan de la semaine du 07/08/2011
Retour à plein régime côté musculation avec 3 séances pendant la semaine qui vient de se terminer. Pour ce qui est de la course, je me considère toujours plus ou moins en pause. En plus, j'ai dû y aller mollo afin de donner une chance à mon quadriceps droit de se remettre d'une légère blessure causée par un passage de quelques heures dans un Arbre en arbre la semaine précédente. J'ai pus 20 ans! En fait, j'ai maintenant 2 fois 20 ans...
Lundi: Musculation.
Mardi: Sortie de course en soirée. J'ai fait 2 fois une boucle qui passe par 2 parcs près de chez moi. L'humidex était de 29, mais une petite pluie rafraîchissante tombait pendant le premier tour. Au 2e, l'averse est devenue plus importante. Aucun problème avec ça! Ma cuisse droite était assez douloureuse pendant le premier tour, mais ça s'est bien passé au 2e. Temps: 41:59. FCmoy= 137/min, FCmax=147/min.
Mercredi: Musculation.
Jeudi: Sortie de course dans le parc du Mont-Royal et autour, dont j'ai glissé un mot vers la fin de ce billet. Montée vers le sommet principal par Olmsted, descente par le cimetière. Montée du sommet d'Outremont par le bois Saint-Jean-Baptiste, une première à la course dans mon cas. Le bois est plutôt laid et il faut vraiment faire attention où on met les pieds, mais le sentier, avec son inclinaison moyenne de presque 8% sur environ 900 m, offre une excellente occasion de se renforcer les jambes en toute tranquillité et à l'ombre. 13,4 km courus en 78:04. FCmoy=138/min, FCmax=160/min.
Vendredi: Musculation.
Samedi: Sortie de course. Parti avec les meilleures intentions du monde (dont celle de courir 16 km), j'ai commencé à être incommodé par la chaleur et l'humidité environ au 4e km. Pourtant, l'humidex n'était que de 28. Je sentais que je poussais en montant des côtes, mais j'étais tout de même assez lent. Ne voulant pas me ré-écoeurer de la course, j'ai arrêté après 8,3 km. Temps: 46:41. FCmoy=131/min, FCmax=156/min.
En somme, 3 séances de musculation et 29,9 km de course à pied.
Je ne serais pas surpris si mon intolérance à la chaleur, qui est encore plus forte cette année que par les années passées, était le signe d'un problème de santé quelconque. Malheureusement, je n'ai pas de médecin de famille et ça ne me tente aucunement d'aller poireauter pendant des heures dans la salle d'attente d'une clinique sans rendez-vous pour avoir le privilège de passer 5 minutes avec un médecin pressé qui me dira que je n'ai rien, puisque je suis en forme et que je cours. Au moins, j'ai rendez-vous avec mon endocrinologue le mois prochain, et je saurai alors si le problème vient de ma glande thyroïde.
Par ailleurs, j'ai l'intention de recommencer les intervalles sur piste cette semaine, après 4 mois d'arrêt. Comme je n'ai plus de marathon en vue et que je veux me préparer pour le 10 km de la Classique du Parc Lafontaine, c'est le bon moment pour reprendre les intervalles. J'ai hâte!
Lundi: Musculation.
Mardi: Sortie de course en soirée. J'ai fait 2 fois une boucle qui passe par 2 parcs près de chez moi. L'humidex était de 29, mais une petite pluie rafraîchissante tombait pendant le premier tour. Au 2e, l'averse est devenue plus importante. Aucun problème avec ça! Ma cuisse droite était assez douloureuse pendant le premier tour, mais ça s'est bien passé au 2e. Temps: 41:59. FCmoy= 137/min, FCmax=147/min.
Mercredi: Musculation.
Jeudi: Sortie de course dans le parc du Mont-Royal et autour, dont j'ai glissé un mot vers la fin de ce billet. Montée vers le sommet principal par Olmsted, descente par le cimetière. Montée du sommet d'Outremont par le bois Saint-Jean-Baptiste, une première à la course dans mon cas. Le bois est plutôt laid et il faut vraiment faire attention où on met les pieds, mais le sentier, avec son inclinaison moyenne de presque 8% sur environ 900 m, offre une excellente occasion de se renforcer les jambes en toute tranquillité et à l'ombre. 13,4 km courus en 78:04. FCmoy=138/min, FCmax=160/min.
Image via Garmin Connect. Contrairement à ce qui est indiqué dans l'image, ce sont des bâtiments de l'Université de Montréal, et non pas l'université McGill, qu'on y voit. Le sentier du bois St-Jean-Baptiste est le bout en zigzag dans la partie droite de la photo.
Vendredi: Musculation.
Samedi: Sortie de course. Parti avec les meilleures intentions du monde (dont celle de courir 16 km), j'ai commencé à être incommodé par la chaleur et l'humidité environ au 4e km. Pourtant, l'humidex n'était que de 28. Je sentais que je poussais en montant des côtes, mais j'étais tout de même assez lent. Ne voulant pas me ré-écoeurer de la course, j'ai arrêté après 8,3 km. Temps: 46:41. FCmoy=131/min, FCmax=156/min.
En somme, 3 séances de musculation et 29,9 km de course à pied.
Je ne serais pas surpris si mon intolérance à la chaleur, qui est encore plus forte cette année que par les années passées, était le signe d'un problème de santé quelconque. Malheureusement, je n'ai pas de médecin de famille et ça ne me tente aucunement d'aller poireauter pendant des heures dans la salle d'attente d'une clinique sans rendez-vous pour avoir le privilège de passer 5 minutes avec un médecin pressé qui me dira que je n'ai rien, puisque je suis en forme et que je cours. Au moins, j'ai rendez-vous avec mon endocrinologue le mois prochain, et je saurai alors si le problème vient de ma glande thyroïde.
Par ailleurs, j'ai l'intention de recommencer les intervalles sur piste cette semaine, après 4 mois d'arrêt. Comme je n'ai plus de marathon en vue et que je veux me préparer pour le 10 km de la Classique du Parc Lafontaine, c'est le bon moment pour reprendre les intervalles. J'ai hâte!
samedi 13 août 2011
Bilan de mon entraînement du 10/07/2011 au 06/08/2011
Ce sont les «semaines manquantes», celles pour lesquelles je n'avais pas écrit de bilan. «Chronique d'une chute» aurait aussi fait un bon titre...
Semaine du 10/07/2011
3 séances de musculation et 5 sorties de course pour un total de 65,5 km, un nouveau record personnel de kilométrage hebdomadaire. Cette semaine a marqué l'arrivée des températures et de l'humidité élevées. J'ai couru ma sortie la plus difficile à vie, un 12 km à 6h du matin alors que j'avais le ventre vide (je venais de prendre ma pilule quotidienne pour la thyroïde et devais attendre 1 heure avant de manger). Le samedi matin, j'ai commencé ma longue sortie de 23 km à 7h du matin. Malgré (ou à cause de) cela, j'ai pris deux pauses d'une dizaine de minutes assis à l'ombre, j'ai dû composer avec une envie urgente de vidanger mes intestins (heureusement pour moi, le chalet du mont Royal- et ses toilettes- ouvrait à 8h...), et j'ai souffert de nausées ainsi que d'un début d'ampoule au gros orteil droit.
Conclusion de ma longue sortie de marde de samedi: comme je ne veux pas me lever à 2h30 le matin pour prendre un bon déjeuner, attendre qu'il soit en partie digéré et attendre aussi de passer mon caca du matin (je suis sûr que tout le monde mourait d'envie de connaître mes habitudes de ponte...) pour pouvoir partir avant le lever du soleil, je devrai faire mes longues sorties le soir, après le coucher du soleil. En fait, c'est l'une des conclusions de la semaine: je suis présentement incapable de courir au soleil avec un humidex qui se rapproche ou qui dépasse 30. L'autre, c'est que je dois absolument déjeuner avant de faire quelque activité que ce soit, sous peine d'être une loque humaine.
Semaine du 17/07/2011
2 séances de musculation et 4 sorties de course pour un total de 44,5 km. Semaine de grosse canicule. Comme prévu, je suis allé courir le soir, après le coucher du soleil, mais j'ai tout de même dû composer avec un humidex de 35-36 pendant ma sortie de 15,9 km du mercredi et un humidex de 41 lors de celle du lendemain (8,2 km). Je visais 70 km pour cette semaine-là, mais ces 2 sorties m'ont brûlé et j'ai décidé de remettre ma longue sortie du samedi au lendemain. J'ai tout de même subi un important traumatisme en relation avec la course à pied samedi après-midi: alors que le soleil plombait et que l'humidex était de 37, j'ai vu un gars courir en plein centre-ville de Montréal, et IL N'AVAIT MÊME PAS L'AIR D'ÊTRE À L'ARTICLE DE LA MORT!
Semaine du 24/07/2011
2 séances de musculation et 5 sorties de course pour un total de 65,4 km. La première partie de ma longue sortie du dimanche soir s'est bien passée, mais j'ai je me suis planté de façon spectaculaire (au sens figuré) en 2e partie. Mon énergie m'a quitté rapidement dans les derniers kilomètres, et je me suis traîné vers la fin. Au moins, j'étais encore assez éveillé pour apercevoir la mouffette qui se promenait tranquillement dans la pénombre d'un sentier de parc que j'avais eu l'intention d'emprunter pour finir ma sortie. Le reste de la semaine, mon état est allé en empirant de sortie en sortie. Je courais de plus en plus lentement, et j'avais juste envie de me coucher au bord du chemin. Étrangement, mes fréquences cardiaques demeuraient basses, mais je suais tellement que mes gilets devenaient aussi trempés que si je les avais plongés dans l'eau. Le vendredi, je devais faire une sortie de 13 km pour me rendre à 70 km pour la semaine, mais je me suis arrêté après 8. Ça n'avait plus de bon sens. Vers la fin de mon parcours de ce jour-là, il y avait une descente abrupte de 1,8 km. J'ai maintenu une fréquence cardiaque moyenne de seulement 112 bpm pendant cette partie, mais je me sentais quand même tout croche. C'est là que je me suis rendu à l'évidence et que j'ai décidé de flusher mon premier marathon.
Semaine du 31/07/2011
2 séances de musculation et une sortie de course de 9,9 km. J'avais l'intention de courir moins longtemps, mais je me suis perdu dans un bois de Val-Bélair, où j'étais en visite. Rien d'inquiétant. J'ai seulement eu de la difficulté à trouver la bonne «sortie». J'ai fini par perdre patience et revenir par les rues... Même si c'était la première fois en une semaine que j'allais courir, ça ne m'avait pas manqué, et je n'ai pas apprécié ma sortie plus qu'il faut. Ça montre que j'étais dû pour prendre une pause, moi, l'accro de la course...
Semaine du 10/07/2011
3 séances de musculation et 5 sorties de course pour un total de 65,5 km, un nouveau record personnel de kilométrage hebdomadaire. Cette semaine a marqué l'arrivée des températures et de l'humidité élevées. J'ai couru ma sortie la plus difficile à vie, un 12 km à 6h du matin alors que j'avais le ventre vide (je venais de prendre ma pilule quotidienne pour la thyroïde et devais attendre 1 heure avant de manger). Le samedi matin, j'ai commencé ma longue sortie de 23 km à 7h du matin. Malgré (ou à cause de) cela, j'ai pris deux pauses d'une dizaine de minutes assis à l'ombre, j'ai dû composer avec une envie urgente de vidanger mes intestins (heureusement pour moi, le chalet du mont Royal- et ses toilettes- ouvrait à 8h...), et j'ai souffert de nausées ainsi que d'un début d'ampoule au gros orteil droit.
Conclusion de ma longue sortie de marde de samedi: comme je ne veux pas me lever à 2h30 le matin pour prendre un bon déjeuner, attendre qu'il soit en partie digéré et attendre aussi de passer mon caca du matin (je suis sûr que tout le monde mourait d'envie de connaître mes habitudes de ponte...) pour pouvoir partir avant le lever du soleil, je devrai faire mes longues sorties le soir, après le coucher du soleil. En fait, c'est l'une des conclusions de la semaine: je suis présentement incapable de courir au soleil avec un humidex qui se rapproche ou qui dépasse 30. L'autre, c'est que je dois absolument déjeuner avant de faire quelque activité que ce soit, sous peine d'être une loque humaine.
Semaine du 17/07/2011
2 séances de musculation et 4 sorties de course pour un total de 44,5 km. Semaine de grosse canicule. Comme prévu, je suis allé courir le soir, après le coucher du soleil, mais j'ai tout de même dû composer avec un humidex de 35-36 pendant ma sortie de 15,9 km du mercredi et un humidex de 41 lors de celle du lendemain (8,2 km). Je visais 70 km pour cette semaine-là, mais ces 2 sorties m'ont brûlé et j'ai décidé de remettre ma longue sortie du samedi au lendemain. J'ai tout de même subi un important traumatisme en relation avec la course à pied samedi après-midi: alors que le soleil plombait et que l'humidex était de 37, j'ai vu un gars courir en plein centre-ville de Montréal, et IL N'AVAIT MÊME PAS L'AIR D'ÊTRE À L'ARTICLE DE LA MORT!
Semaine du 24/07/2011
2 séances de musculation et 5 sorties de course pour un total de 65,4 km. La première partie de ma longue sortie du dimanche soir s'est bien passée, mais j'ai je me suis planté de façon spectaculaire (au sens figuré) en 2e partie. Mon énergie m'a quitté rapidement dans les derniers kilomètres, et je me suis traîné vers la fin. Au moins, j'étais encore assez éveillé pour apercevoir la mouffette qui se promenait tranquillement dans la pénombre d'un sentier de parc que j'avais eu l'intention d'emprunter pour finir ma sortie. Le reste de la semaine, mon état est allé en empirant de sortie en sortie. Je courais de plus en plus lentement, et j'avais juste envie de me coucher au bord du chemin. Étrangement, mes fréquences cardiaques demeuraient basses, mais je suais tellement que mes gilets devenaient aussi trempés que si je les avais plongés dans l'eau. Le vendredi, je devais faire une sortie de 13 km pour me rendre à 70 km pour la semaine, mais je me suis arrêté après 8. Ça n'avait plus de bon sens. Vers la fin de mon parcours de ce jour-là, il y avait une descente abrupte de 1,8 km. J'ai maintenu une fréquence cardiaque moyenne de seulement 112 bpm pendant cette partie, mais je me sentais quand même tout croche. C'est là que je me suis rendu à l'évidence et que j'ai décidé de flusher mon premier marathon.
Semaine du 31/07/2011
2 séances de musculation et une sortie de course de 9,9 km. J'avais l'intention de courir moins longtemps, mais je me suis perdu dans un bois de Val-Bélair, où j'étais en visite. Rien d'inquiétant. J'ai seulement eu de la difficulté à trouver la bonne «sortie». J'ai fini par perdre patience et revenir par les rues... Même si c'était la première fois en une semaine que j'allais courir, ça ne m'avait pas manqué, et je n'ai pas apprécié ma sortie plus qu'il faut. Ça montre que j'étais dû pour prendre une pause, moi, l'accro de la course...
jeudi 11 août 2011
Une petite pause
Je n'ai pas seulement pris une pause de blogue ces derniers temps: j'ai aussi mis la pédale douce pour la course à pied. Ce qui devait être ma course principale pour cet automne, le marathon de Montréal, a donc forcément pris le bord.
La raison de cette pause? C'est gênant de l'admettre, mais c'est probablement la chaleur et l'humidité de l'été montréalais! J'écris «probablement», parce qu'il y a peut-être d'autres facteurs, comme par exemple ma thyroïde qui ferait encore des siennes, le manque de sommeil et le stress, qui ont aussi contribué à l'état de fatigue générale et de démotivation totale dans lequel je me suis retrouvé.
Les quelques lecteurs réguliers de ce blogue savent qu'en temps normal j'adore courir et que je suis très assidu dans mes entraînements. De plus, toujours en temps normal, je passe un temps non négligeable à lire des blogues et des articles portant sur la course à pied. Dans les dernières semaines avant ma pause, alors que j'étirais l'élastique au maximum dans l'espoir de «sauver» ma participation au marathon, la course à pied était devenue une corvée qui ne me procurait plus aucun plaisir, et je n'avais pas du tout envie de lire quelque texte que ce soit portant sur la course. Mais c'est seulement quand j'ai réalisé que ça aurait presque fait mon affaire de me blesser que j'ai commencé à songer sérieusement à arrêter.
J'écris ceci et je me trouve cave de ne pas avoir arrêté avant. Le problème, c'est que dans ma tête, c'était uniquement un problème d'acclimatation à la chaleur. Or il y en a à la tonne, des M. et Mme Tout-le-monde qui s'entraînent pendant l'été, s'adaptent à la chaleur et participent à la course à laquelle ils s'étaient donné comme objectif de participer. Pourquoi n'aurais-je pas pu faire comme tout le monde?
En partant, j'ai probablement une capacité d'adaptation à la chaleur de beaucoup inférieure à la moyenne (quoique c'est quelque chose de difficile à mesurer). Et je me demande si la pollution ne joue pas aussi un rôle. Toujours est-il que depuis mon arrivée à Montréal en 2005, la chaleur estivale me pose problème, alors que j'étais beaucoup moins incommodé quand je vivais à Sherbrooke, ville aux températures comparables à celles de Montréal mais à l'air beaucoup moins pollué. Selon mes super archives, j'en ai arraché au point d'arrêter de courir ou de diminuer mon kilométrage à peu près à la même période en 2006, 2008 (mes problèmes de thyroïde ont commencé cet été-là) et 2009. En 2007, j'étais parti en vacances juste au bon moment... Bref, il y a un pattern.
Ajoutez à cela un été 2011 particulièrement chaud et humide, de nombreuses nuits de 4 ou 5 heures de sommeil, ainsi que d'importantes sources de stress, et vous obtenez un cocktail qui n'est pas très bon pour la santé. Dans ces conditions, essayer d'atteindre mon volume de course le plus élevé à vie dans l'espoir de participer à mon premier marathon n'était probablement pas une bonne idée...
Si j'y tenais absolument, je pourrais sans doute participer au marathon de Montréal avec un volume d'entraînement réduit, aux alentours de 50-60 km. Ce serait toutefois me condamner inutilement à de grandes souffrances, et le masochisme n'est pas mon fort. De plus, je me suis blessé à la bandelette ilio-tibiale droite en participant à mon premier 10 km en 2005, et plus tard à mes premiers demi-marathons, à chaque fois parce que mon volume d'entraînement était insuffisant. Mon désir de courir un marathon n'est pas assez fort pour que je prenne le risque de me blesser encore une fois.
Aujourd'hui, j'ai fait ma 3e sortie de course en 13 jours, la plus longue depuis que j'ai tiré la plogue sur ma participation au marathon. Il faisait 21˚C, avec un beau soleil et un taux d'humidité civilisé. Et la pluie des derniers jours avait amélioré la qualité de l'air. Pour la première fois depuis des lustres, je me sentais bien en courant, à tel point que j'ai décidé de prolonger un peu ma sortie et de me taper un 2e sommet du mont Royal (celui d'Outremont). Pour la première fois depuis plusieurs semaines, je me suis senti «nettoyé» par une sortie de course.
Je ne m'impose pas de pression et je vais changer mes plans assez vite si je vois que je ne m'amuse pas, mais pour l'instant j'ai le 21,1 km du marathon de Montréal et le 10 km du parc Lafontaine (avec un objectif de temps bien précis, ça fait partie du plaisir) dans ma mire...
La raison de cette pause? C'est gênant de l'admettre, mais c'est probablement la chaleur et l'humidité de l'été montréalais! J'écris «probablement», parce qu'il y a peut-être d'autres facteurs, comme par exemple ma thyroïde qui ferait encore des siennes, le manque de sommeil et le stress, qui ont aussi contribué à l'état de fatigue générale et de démotivation totale dans lequel je me suis retrouvé.
Les quelques lecteurs réguliers de ce blogue savent qu'en temps normal j'adore courir et que je suis très assidu dans mes entraînements. De plus, toujours en temps normal, je passe un temps non négligeable à lire des blogues et des articles portant sur la course à pied. Dans les dernières semaines avant ma pause, alors que j'étirais l'élastique au maximum dans l'espoir de «sauver» ma participation au marathon, la course à pied était devenue une corvée qui ne me procurait plus aucun plaisir, et je n'avais pas du tout envie de lire quelque texte que ce soit portant sur la course. Mais c'est seulement quand j'ai réalisé que ça aurait presque fait mon affaire de me blesser que j'ai commencé à songer sérieusement à arrêter.
J'écris ceci et je me trouve cave de ne pas avoir arrêté avant. Le problème, c'est que dans ma tête, c'était uniquement un problème d'acclimatation à la chaleur. Or il y en a à la tonne, des M. et Mme Tout-le-monde qui s'entraînent pendant l'été, s'adaptent à la chaleur et participent à la course à laquelle ils s'étaient donné comme objectif de participer. Pourquoi n'aurais-je pas pu faire comme tout le monde?
En partant, j'ai probablement une capacité d'adaptation à la chaleur de beaucoup inférieure à la moyenne (quoique c'est quelque chose de difficile à mesurer). Et je me demande si la pollution ne joue pas aussi un rôle. Toujours est-il que depuis mon arrivée à Montréal en 2005, la chaleur estivale me pose problème, alors que j'étais beaucoup moins incommodé quand je vivais à Sherbrooke, ville aux températures comparables à celles de Montréal mais à l'air beaucoup moins pollué. Selon mes super archives, j'en ai arraché au point d'arrêter de courir ou de diminuer mon kilométrage à peu près à la même période en 2006, 2008 (mes problèmes de thyroïde ont commencé cet été-là) et 2009. En 2007, j'étais parti en vacances juste au bon moment... Bref, il y a un pattern.
Ajoutez à cela un été 2011 particulièrement chaud et humide, de nombreuses nuits de 4 ou 5 heures de sommeil, ainsi que d'importantes sources de stress, et vous obtenez un cocktail qui n'est pas très bon pour la santé. Dans ces conditions, essayer d'atteindre mon volume de course le plus élevé à vie dans l'espoir de participer à mon premier marathon n'était probablement pas une bonne idée...
Si j'y tenais absolument, je pourrais sans doute participer au marathon de Montréal avec un volume d'entraînement réduit, aux alentours de 50-60 km. Ce serait toutefois me condamner inutilement à de grandes souffrances, et le masochisme n'est pas mon fort. De plus, je me suis blessé à la bandelette ilio-tibiale droite en participant à mon premier 10 km en 2005, et plus tard à mes premiers demi-marathons, à chaque fois parce que mon volume d'entraînement était insuffisant. Mon désir de courir un marathon n'est pas assez fort pour que je prenne le risque de me blesser encore une fois.
Aujourd'hui, j'ai fait ma 3e sortie de course en 13 jours, la plus longue depuis que j'ai tiré la plogue sur ma participation au marathon. Il faisait 21˚C, avec un beau soleil et un taux d'humidité civilisé. Et la pluie des derniers jours avait amélioré la qualité de l'air. Pour la première fois depuis des lustres, je me sentais bien en courant, à tel point que j'ai décidé de prolonger un peu ma sortie et de me taper un 2e sommet du mont Royal (celui d'Outremont). Pour la première fois depuis plusieurs semaines, je me suis senti «nettoyé» par une sortie de course.
Je ne m'impose pas de pression et je vais changer mes plans assez vite si je vois que je ne m'amuse pas, mais pour l'instant j'ai le 21,1 km du marathon de Montréal et le 10 km du parc Lafontaine (avec un objectif de temps bien précis, ça fait partie du plaisir) dans ma mire...
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