dimanche 26 février 2012

Semaine du 19/02/2012

Semaine de récupération du Demi-marathon hypothermique. Je pourrais la résumer en un mot: 'stie...

Dimanche: Musculation.
Lundi: Première sortie de course depuis le demi. Douleur du côté médial de la cheville gauche pendant les 2 ou 3 premiers km, OK par la suite. Zéro douleur à la bandelette droite. Courir avec les MT10, qui sollicitent beaucoup les mollets et tendons d'Achille mais relativement peu les genoux et les hanches, a certainement aidé. 6,3 km courus en 33:21. FCmoy=128 bpm, FCmax=139 bpm.
Mardi: Musculation.
Mercredi: Sortie de course sur la colline de Westmount, encore une fois avec les MT10. Montée difficile, probablement à cause du demi couru 4 jours avant. Zéro neige et glace, à part la partie enneigée habituelle de la boucle Summit. La douleur à la cheville gauche a fait son apparition une fois que j'ai été rendu au sommet, environ à la mi-sortie, et s'est intensifiée après la montée des marches de l'Oratoire. J'ai même pensé arrêter en début de descente, mais la douleur a légèrement diminué et je me suis rendu jusqu'à la fin. Bandelette: OK! 13,3 km courus en 76:41. FCmoy=134 bpm, FCmax=157 bpm.
Jeudi: Musculation.
Vendredi: Sortie de course de 12,1 km alors que l'hiver était en train de reprendre ses droits. Une belle neige collante tombait et formait une couche qui allait en s'épaississant à mesure que ma sortie progressait. L'excellente adhérence de mes MT10 dans cette couche, et le fait que la neige amortissait presque complètement les impacts au sol, est probablement ce qui a précipité l'apparition de mes problèmes: je me suis laissé emporter pendant la descente sur Descelles, y allant d'une pointe à 3:48/km selon ma Garmin. Deux ou trois minutes après la fin de la descente, ma bandelette droite a commencé à protester. La douleur, ou plutôt l'espèce de sensation d'avoir le côté du genou gelé, s'est par la suite intensifiée à tel point que j'ai décidé d'abandonner ma sortie. En marchant vers un arrêt d'autobus, j'ai toutefois décidé que le paysage était trop beau pour que je n'essaie pas d'au moins reprendre ma progression à la course. J'ai donc recommencé à courir. La douleur a repris au bout d'environ une minute avec une intensité diminuée par rapport à ce qu'elle était avant mon arrêt, et comme il n'y avait pas d'autobus en vue, j'ai fini par courir les 2 ou 3 km qui me séparaient de chez moi, tout en y allant d'une pause d'une ou deux minutes à un certain moment pour calmer ma bandelette. Temps: 66:53. FCmoy=133 bpm, FCmax=151 bpm.
Samedi: Environ 110 minutes de hockey cosom. Temps de jeu: environ 70 minutes. Ma cheville et ma bandelette n'ont pas aimé...

En somme, 31,7 km de course à pied, 3 séances de musculation et environ 70 minutes de temps de jeu au cosom.

Avec ma bandelette de marde qui recommence à faire des siennes après presque 2 ans d'accalmie, je ne peux plus rien tenir pour acquis. Il faudra voir comment la situation évoluera cette semaine, mais les chances que mon calendrier de course hiver/printemps finisse par prendre le bord sont non négligeables.

J'ai réussi à négocier un arrêt de course jusqu'à mercredi avec la partie de moi-même qui ne demande qu'à aller jouer dehors dans la neige. C'est tout particulièrement difficile aujourd'hui, avec le beau soleil qui a fait son apparition au-dessus de Montréal.

Toujours est-il que cette histoire de bandelette est d'autant plus chiante que je me croyais immunisé depuis que j'avais changé de chaussures de course et amélioré ma technique. Je croyais également que mon régime renforcé d'exercices pour les abdos, en stabilisant mon tronc, était une police d'assurance supplémentaire. Ces facteurs ont sûrement contribué à la bonne santé de ma bandelette depuis un an et demie, mais il semble bien que j'aurai toujours une faiblesse de ce côté et que je dois m'assurer d'être suffisamment entraîné avant de participer à une course. Au fil des années, ma bandelette a également fait des siennes (à des degrés divers) après mon premier 10 km, après chacun de mes 3 premiers demi-marathons, et après mon premier 15 km des Pichous. À chaque fois, mon entraînement était déficient, avec entre autres des longues sorties en nombre et/ou de durée insuffisants.

Sachant que ma bandelette demeurera toujours fragile, je serai plus prudent à l'avenir.

C'est ça qui est ça.

4 commentaires:

  1. On a tous un point faible, comme les superhéros hehe! Tu la masses? Tu t'étires? J'aurai le goût de te dire OSTÉO! Des fois, notre structure bouge un peu et tadam, ça sursolllicite un endroit.

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    1. J'aimerais avoir des super-pouvoirs de guérison de bandelettes, ça simplifierait les choses! Sinon, je m'étire religieusement après chaque sortie de course, séance de muscu ou match de cosom. Ça serait probablement une bonne idée que je m'achète un foam roller, car c'est avec ça qu'on masse une bandelette, il me semble? Bref, merci pour les suggestions, et je garde l'ostéo en réserve pour le cas où il n'y aurait pas d'amélioration dans les prochaines semaines.

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  2. Elle est mal commode cette bandelette. Je vois que tu la contrôles bien.

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    1. J'essaie de la contrôler, mais elle est rebelle, la torieuse!

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