Semaine plutôt difficile pendant laquelle mes besoins en sommeil ont été plus grands que d'habitude et que j'ai terminée dans un état de semi-zombisme et avec des douleurs aux jambes. Conséquence du combat acharné mené par mon système immunitaire contre un envahisseur viral qui essayait d'établir ses positions dans mes cellules (des gens de mon entourage avaient attrapé un rhume)? À moins que ce n'ait été à cause de mon empressement à vaincre le mont Royal si tôt après un demi-marathon éprouvant. Ça pourrait aussi être dû à la stupidité dont j'ai fait preuve mercredi. Ou serait-ce une combinaison de toutes ces réponses?
Dimanche: Musculation, avec exercices pour les mollets.
Lundi: Sortie de course au Parc du Mont-Royal, trajet habituel. Ça s'est bien passé du CEPSUM à la statue Georges-Étienne Cartier, mais j'ai commencé à manquer de jambes dès le début de l'ascension du chemin Olmsted. Huit jours seulement après le Demi-marathon des Deux Rives de Québec, c'était peut-être un peu tôt pour recommencer à faire des montées. J'ai ensuite essayé de courir la dernière partie de mon trajet (1,3 km) au rythme du demi-marathon (5:00/km), mais j'avais beaucoup de difficulté à atteindre ce rythme même en poussant fort. Inutile de mentionner que je n'ai pas fait de sprints dans la côte Vincent-D'Indy après l'arrivée... 12,6 km courus en 70:27. FCmoy=145/min, FCmax=159/min.
Mardi: Musculation, sans exercices pour les mollets. J'avais l'intention de revenir chez moi en courant, mais le violent orage électrique qui était en train de s'abattre sur Montréal m'a fait changer d'idée...
Mercredi: Pas de séance d'intervalles en ce mercredi, car j'avais promis à un ami de remplacer dans son équipe de hockey cosom. J'ai tout de même fait une sortie de course assez relaxe sur un parcours plat. 10,3 km courus en 54:05. FCmoy=142/min, FCmax=152/min. Manque d'énergie pendant la première moitié, mais ça s'est replacé de belle façon par la suite. Tard en soirée: match de hockey cosom de 60 minutes. Temps passé sur le terrain: environ 30 minutes. Ce fut pénible! Je ne ferai plus de sorties de course quelques heures avant d'aller jouer au cosom...
Jeudi: Musculation, avec exercices pour les mollets.
Vendredi: Sortie de course de 5,2 km sur un parcours plat. J'avais mal au haut des cuisses à l'avant avant d'aller courir, conséquence de ma stupidité de mercredi. J'y suis donc allé lentement, et je n'ai pas ressenti de douleur en courant. Temps: 28:18. FCmoy=131/min, FCmax=139/min.
Samedi: Longue sortie de la semaine: 16,6 km. J'ai encore fait des parcours plats, question de ménager mes cuisses, qui étaient encore un peu douloureuses. Temps total: 91:05. FCmoy=134/min, FCmax=145/min.
En somme: 44,7 km de course à pied, environ 30 minutes de temps de jeu au hockey cosom et 3 séances de musculation.
C'est confirmé: je ne ferai pas partie de l'équipe de cosom du mercredi. J'irai plutôt remplacer une fois de temps en temps pour dépanner. Pour ce qui est du cosom du samedi, ça m'intéresse, mais il n'y a encore rien de confirmé (pas facile de trouver un gymnase à louer les fins de semaine).
Cette semaine pendant laquelle j'ai été forcé de courir essentiellement sur le plat m'a fait prendre conscience que, pour moi à tout le moins, plat=plate à moins de courir des intervalles ou de faire une sortie tempo. Avoir hâte qu'une côte abrupte que l'on est en train de monter finisse, ou se laisser descendre sans grand effort vers le bas d'une colline, ça met de la variété dans une sortie de course, en plus de changer le mal de place au point de vue musculaire!
Salut Pepére!
RépondreEffacerQuelques précisions concernant mon dernier commentaire.
- J'ai vérifié et, depuis janvier, j'ai couru un peu plus de 1200 km. Je rentre mes sorties dans Excel, qui me donne ensuite ma vitesse et mon rythme au km. À cela s'ajoute toutefois quelque 1300 km de vélo. Ça donne un portrait plus juste de mon entraînement cette année. En moyenne, je cours 40-50 km par semaine si on exclut les pauses (comme après un marathon). Je ne crois pas qu'il soit nécessaire de courir 100 km par semaine pour être un bon coureur. De toute façon, moi, je n'ai pas le temps de courir autant. Je crois plutôt que la clé du succès, c'est dans la constance et la variété. Ça fait des années que je cours, alors je ne pars pas de zéro! Et quand je m'entraîne, je cours moins vite que lors des courses officielles où je donne tout. Genre, ma semaine avant le demi-marathon de Montréal que j'ai couru à une vitesse de 3 m 59 le km, j'ai fait ma longue sortie de 28 km à un rythme de 4 m 35 le dimanche, une séance d'intervalles merdique le mardi à 3 m 45 le km/intervalle (pas une bonne idée 2 jours après avoir couru 28 km...), une sortie de 13 km molo le jeudi à 4 m 32 le km et un peu de vélo dans tout ça. Le point important ici est la différence de vitesse entre mes sorties. Il est important de varier et de savoir se retenir en entraînement. C'est comme ça que j'arrive à "exploser" le jour de la course.
- Côté blessure, je me suis blessé une seule fois en, disons, 15 ans de course et c'était l'automne dernier au tendon d'Achille. Pas trop sûr comment s'est arrivé, peut-être trop d'intensité en vue de mon marathon ou des souliers trop usés. Un peu de repos forcé et c'était parti.
- Bizarre que le marathon d'Ottawa soit moins congestionné à l'arrivée tout en utilisant la technologie à puce au soulier. Au marathon de Burlington, avec la puce intégrée au dossard, il y avait zéro tataouinage à l'arrivée et c'était génial.
- Perso, je préfère courir sur le plat au parc Maisonneuve. J'observe la nature et j'oublie tout. Par contre, quand il y a des côtes, faut que je me concentre et ça brise ma zénitude! Question de goût faut croire!
Salut Mathieu,
RépondreEffacerMerci pour cette petite fenêtre sur ton entraînement, c'est intéressant! Tes méthodes ont l'air de suivre pas mal ce qu'on peut lire dans les livres sur la course (Daniels, Hudson, etc.). J'imagine qu'en temps normal tu fais aussi des intervalles à ton rythme du 10 km ou à d'autres rythmes plus rapides.
Je ne sais pas pour toi, mais moi je ne me suis encore jamais fait de plan d'entraînement détaillé en vue d'une course, genre «courir 10 km au rythme facile le mardi de la semaine 8». J'ai une «carte» mentale pour me diriger de semaine en semaine, et j'inclus autant que possible une progression dans mes intervalles (par exemple en augmentant le nombre de répétitions) et dans mes longues sorties, mais je décide souvent du contenu exact d'une séance d'entraînement la journée même, en fonction de mon niveau d'énergie ou de l'état de mes muscles et/ou tendons. Ça ressemble beaucoup à l'approche que Brad Hudson utilise avec ses athlètes (adaptive running).
Pour ce qui est de courir dans des parcs, c'est vrai que c'est beaucoup plus zen que de courir dans les rues. En fait, j'aime beaucoup courir dans des sentiers ou des chemins de garnotte, mais j'ai découvert ces derniers mois que je finis par m'ennuyer s'il n'y a pas de côtes!