mardi 8 février 2011

Bilan de la semaine du 30/01/2011

Voici, avec quelques jours de retard, mon bilan d'entraînement de la semaine dernière. Une semaine au cours de laquelle j'ai vécu le pire comme le meilleur en plus d'avoir à gérer un début de blessure...

Dimanche: Musculation, avec exercices pour les mollets. Manque de force. Tel que mentionné la semaine dernière, la reprise post-gastro est difficile...
Lundi: Séance d'intervalles sur la piste de 184 m du CEPSUM. Dès le début, j'ai senti une petite douleur à l'ischio gauche, douleur que je traînais depuis quelques jours mais qui heureusement n'a pas empiré quand j'ai fait mes intervalles rapides. Question de ne pas jouer avec le feu, j'ai cependant décidé de ne pas faire les quelques tours à fond qui figuraient au programme de ma séance. J'ai donc fait les intervalles suivants:

Avec les 3 tours lents entre chacun des intervalles et les 6 tours de réchauffement et de retour au calme, ça fait un total de 60 tours, pour environ 11,0 km. Malgré des douleurs au quadriceps gauche et au mollet et tendon d'Achille droits en fin de séance, la joie de pousser un peu m'a aidé à retrouver le plaisir de courir pour la première fois depuis ma gastro! Avec ça, j'en ai même oublié la crampe au cerveau qui m'a fait faire une erreur de calcul de temps au tour pendant le 1er intervalle, ce qui a fait en sorte que j'ai couru un peu trop lentement...
Mardi: Musculation, avec exercices pour les mollets. Encore une fois, manque de force et d'énergie.
Mercredi: Mon programme initial, qui consistait à faire une longue sortie de course, a été modifié 2 fois: en raison de la tempête qui s'est abattue sur Montréal (et sur tout l'est du Canada), j'ai d'abord décidé de me limiter à une douzaine de km; par la suite, devant mon manque total d'énergie, mon inconfort gastrique et les conditions routières à chier, j'ai décidé d'abréger ma sortie. 8,3 km courus en 48:19. FCmoy=135/min, FCmax=146/min. Au moins, mon ischio gauche s'est à peine fait sentir.
Jeudi: Musculation, sans exercices pour les mollets. Niveau d'énergie: moyen. Retour chez moi à la course (6,5 km). Manque d'énergie encore une fois, fréquence cardiaque élevée. Point positif: aucune douleur à l'ischio gauche. Temps: 36:09. FCmoy=141/min, FCmax=152/min.
Vendredi: Reprise de la longue sortie que je n'avais pas faite mercredi. Un petit 5 à 7 de course de chez moi au mont Royal aller-retour, avec 2 tours de la boucle du sommet (20,7 km). Les trottoirs glissants et la circulation ont fait en sorte que je suis allé lentement, ce qui m'a aidé à ménager mon ischio gauche. La partie sur le mont Royal, courue sur des sentiers bien grattés recouverts de neige durcie, a été thérapeutique après quelques journées stressantes au cours desquelles j'en avais particulièrement arraché. Après environ 16 km, mon ischio a toutefois commencé à faire des siennes, et à 2 ou 3 km de la fin ça commençait à être inconfortable. Avoir été sage, j'aurais fait le reste en autobus, mais comme ma dernière longue sortie remontait à 3 semaines, que le Demi-marathon hypothermique approche à grands pas, et que l'endurance est mon talon d'Achille, j'ai continué jusqu'au bout. Temps: 131:55. FCmoy=130/min, FCmax=145/min.
Samedi: 120 minutes de hockey cosom. Temps de jeu: environ 80 minutes. Après environ 1h15 de jeu, mon ischio a commencé être un peu douloureux. Encore une fois, ma tête de cochon m'a poussé à finir le match. Dans les heures qui ont suivi, la douleur a été plus forte que jamais, et j'ai compris que je devrais arrêter la course pendant au moins quelques jours si je ne voulais pas me retrouver avec une blessure qui me forcerait à l'inactivité.

Compte tenu du petit bobo que je continue de traîner, ce n'était pas très intelligent de ma part de me taper un combo longue sortie/cosom en moins de 24 heures... Je dois apprendre à modérer mes ardeurs, surtout avec le demi hypothermique qui aura lieu dans moins de 2 semaines.

Suite au cosom de samedi, la douleur me faisait même douter de ma participation au demi. Heureusement, après quelques jours de repos, ça va beaucoup mieux. Également, la douleur aux aines que je ressentais depuis la reprise post-gastro est presque entièrement disparue, ce qui m'amène à être optimiste. Le vrai test aura cependant lieu demain, quand je courrai pour la première fois depuis le cosom.

Il y a toutefois ma fatigue des derniers temps qui commence presque à devenir préoccupante. J'étais complètement KO certains soirs de la semaine dernière, et il semble que je sois incapable de reprendre le poids perdu pendant ma gastro. Le stress joue certainement un rôle, mais je soupçonne aussi ma thyroïde d'être en phase «hyper». Mon rendez-vous du mois prochain avec ma nouvelle endocrinologue (l'ancien est décédé) devrait aider à éclaircir les choses.

2 commentaires:

  1. Plusieurs défis santé dans ton article. Tu es tough mon homme. Bonne chance.

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  2. Merci! Si je me fie aux derniers jours, les choses semblent en voie de se replacer.

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