vendredi 23 avril 2010

Dans mes rêveries de coureur...

...mes bandelettes ilio-tibiales sont mes amies (même la droite me fait les yeux doux), ce qui me permet d'avoir des volumes d'entraînement de course dignes de ceux des ultra-marathoniens. Je demeure dans une ville entourée d'innombrables parcs, et pourquoi pas de montagnes comme les Rocheuses, tant qu'à rêver. Chaque semaine, je passe de nombreuses heures à courir seul dans les sentiers, sans avoir à m'arrêter aux feux de circulation ou essayer de deviner ce que fera le conducteur de la voiture qui s'en vient dans ma direction ou comment évoluera dans les secondes qui suivent le flot de piétons que je m'apprête à croiser et/ou dépasser sur le trottoir. J'entends toujours le bruit de mes pas sur le sol et celui de ma respiration, ainsi que le bruissement des feuilles agitées par le vent et le chant d'oiseaux aux alentours.

Et j'ai assez de rapidité et d'endurance pour être en mesure, quand l'envie m'en prend, tôt le matin avant d'aller au travail, de grimper en courant les montagnes environnantes jusqu'aux sommets. Si je suis chanceux, le couvert nuageux est assez bas pour que je puisse littéralement avoir la tête dans les nuages pendant mon ascension, qui se termine au-dessus des nuages.

Bref, je suis une sorte d'Anton Krupicka.


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