vendredi 7 mai 2010

Réflexions de veille de course

- Je ne sais pas si je suis prêt pour cette course. Lundi, j'ai fait une séance d'intervalles qui a été très ordinaire. J'étais lent, autant pendant mes premiers intervalles que pendant le réchauffement et les récupérations. Ma seule consolation, c'est que j'ai fini fort en atteignant mes cibles dans les 2 derniers intervalles (sur 5). Curieusement, mes fréquences cardiaques étaient plus basses que d'ordinaire. C'est comme si mon corps s'était protégé de la chaleur en ralentissant le rythme.

Ma «longue sortie» de 15,1 km de mercredi a été plus ou moins concluante, avec une fréquence cardiaque élevée et des jambes lourdes pendant les 8-9 premiers km. Je me suis fait plaisir en poussant dans la montée vers et sur le pont de la Concorde (rythme entre 4:45 et 5:00 au km pendant environ 4 minutes), avant de faire mes étirements d'après-course au parc Jean-Drapeau sous le regard extrêmement intéressé d'une marmotte (!!!) qui se trouvait près de sa tanière à quelques mètres de moi! Je me suis rendu compte après coup que mon podomètre était déréglé, et que j'avais couru un peu trop vite pendant cette sortie.

Bref, des sorties plus ou moins concluantes cette semaine. J'entretiens cependant un petit espoir que mon 10 km à St-Laurent il y a 2 semaines aura quelque peu «entraîné» mon corps à courser cette distance.

- Prêt ou pas cependant, le vent risque de mettre des bâtons dans les roues de l'auteur de ces lignes et dans celles de tous les autres participants. À 21h35 en ce vendredi soir, le service météo d'Environnement Canada prévoit pour demain samedi des «vents d'est de 30 km/h avec rafales à 50 devenant légers tard le matin.» Euh, j'espère que pour eux «tard le matin» veut dire à partir de 10h, parce que des rafales de vent à 50 km/h, ça va ralentir bien du monde, surtout au 2e tour, pendant lequel le peloton sera plus dispersé.

- Parlant de peloton, ça devrait être le bordel au départ, avec une piste pas très large et probablement aux alentours de 200 coureurs...

Bon ben c'est ça qui est ça. S'il vente trop fort, les objectifs en temps vont prendre le bord. Mais de toute façon, vent ou pas vent c'est la façon dont je me vais me sentir pendant la course qui va déterminer en grande partie mon rythme.

2 commentaires:

  1. Salut Pepére! Eh oui, c'est moi qui t'ai encouragé à la fin de la course! Mais étant donné qu'il s'est remis à mouiller et que ma blonde et mon gars étaient gelés à force de m'attendre au froid, on est vite retourné à la maison prendre une douche d'eau chaude. Heureusement que j'habite tout près du parc!

    Je ne sais pas encore pour ton temps, mais le mien m'a déçu. J'avais les jambes lourdes, j'étais incapable de pousser. Je n'ai fait que 39 m 16 s, alors que j'avais fait 1 m 17 s de mieux à St-Laurent. J'accuse mes longues sorties pour le marathon de m'avoir ralenti. Mais bon, pas grave, je ferai mieux la prochaine fois!

    Lâche pas l'entraînement! Ça paraît peut-être pas, mais tu as au moins un lecteur!

    Mathieu

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  2. Salut Mathieu, merci de tes encouragements! J'avoue que j'ai été surpris d'entendre quelqu'un crier «let's go Pepére!» Tellement que mon cerveau a mis quelques instants à «processer» l'information...

    Je me doutais bien que c'était toi, personne d'autre n'ayant écrit de message sur mon blogue depuis le début. (Une chance que je ne fais pas ça pour la gloire!)

    Au sujet de ma course d'aujourd'hui, je vais faire un compte-rendu là dessus, mais disons que ça pourrait se résumer en une phrase: j'ai fait une course de marde. Il y a des jours comme ça!

    Toi non plus lâche-pas l'entraînement! Il ne reste plus que quelques semaines avant le grand jour (marathon du Vermont, si je me rappelle bien)!

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