Cette semaine, le sportolique que je suis a pu avoir sa dose quotidienne d'activité physique. Je me considère chanceux!
Dimanche: Musculation, sans exercices pour les mollets. Retour chez moi à la course (6,5 km). Rues sur l'asphalte, trottoirs variables (neige glissante ou ciment). Temps: 34:15. FCmoy=138/min, FCmax=148/min.
Lundi: Enfin une séance d'intervalles sur piste! Séance qui se résume en gros à ceci:
Chacun des intervalles a été suivi de 4 tours lents (736 m) de récupération. Après les tours de récupération qui ont suivi le dernier intervalle, j'ai fait 3X(1 tour à fond + 1 tour de marche). Ces tours à fond, que je vais faire en remplacement des sprints en côte cet hiver, vont m'aider à travailler ma rapidité et à supporter les exigences du hockey cosom, sport dans lequel on fait un grand nombre de sprints courts mais intenses. J'ai d'ailleurs souvent noté par le passé que les intervalles à grande vitesse me rendaient plus endurant au cosom, en plus d'augmenter ma «vitesse de pointe». Les tours rapides que j'ai fait en ce lundi m'ont en tout cas démontré que je m'inquiétais pour rien: j'ai immédiatement retrouvé mes temps d'il y a quelques mois (ici 39s, 37s et 38s). Et la séance dans son ensemble fut positive: j'ai atteint tous mes temps, malgré le fait que je tirais de la patte après le 2e intervalle 5-k. Nombre total de tours courus, avec les 6 tours de réchauffement et 6 tours de retour au calme: 72, pour une distance d'environ 13,2 km.
Mardi: Musculation, avec exercices pour les mollets.
Mercredi: Sortie de course sur la colline Westmount. Au début, j'ai presque regretté de ne pas avoir mis mes Yaktrax, les trottoirs et rues étant assez glissants jusqu'au chemin Circle. J'ai toutefois été en mesure de courir sur l'asphalte (ou dans la gadoue...) sur la majeure partie du reste du parcours. 13,0 km courus en 77:48. FCmoy=137/min, FCmax=159/min. Malheureusement, j'ai descendu la colline en fou, profitant du fait que je pouvais courir sur l'asphalte. À mon retour chez moi et dans les heures qui ont suivi, ma fameuse bandelette ilio-tibiale droite a quelque peu protesté. J'ai appelé un petit sachet froid en renfort pour diminuer l'inflammation...
Jeudi: Musculation, avec exercices pour les mollets.
Vendredi: Longue sortie de course, de chez moi au sommet principal du mont Royal aller-retour, avec 2 tours de la boucle du sommet. Ça faisait un bout que je n'avais pas couru à la clarté, et au soleil en plus! En ce 24 décembre, le parc du Mont-Royal était rempli de petites familles qui mettaient de la vie mais modifiaient du même coup l'ambiance zen dans laquelle baigne normalement le parc en hiver. J'ai aussi croisé plusieurs coureurs et skieurs. Faut croire que je suis loin d'être le seul accro! Environ 80% des trottoirs sur lesquels j'ai couru avaient peu ou pas de neige, le reste étant assez glissant. La boucle du haut du mont Royal était recouverte d'une couche de neige durcie qui présentait une bonne adhérence. Ce fut somme toute une bonne idée de ne pas mettre mes Yaktrax. J'ai commencé à avoir les jambes fatiguées après 8-10 km, ce qui m'a donné l'occasion de courir plusieurs kilomètres dans un état de relatif inconfort. Excellent pour la «dureté du mental» en prévision du Demi-marathon hypothermique! Autre point à mentionner, TRÈS positif celui-là: aucune douleur à la bandelette! J'ai d'ailleurs fait attention en descente... 20,6 km courus en 127:15. FCmoy=132/min, FCmax=150/min.
Samedi: Sortie de course tranquille de 6,3 km. Manque d'énergie attribuable à ma longue sortie de la veille et à un nombre d'heures de sommeil insuffisant. Aucune douleur à la bandelette encore une fois! Temps: 35:06, FCmoy=138/min, FCmax=148/min.
En somme: 59,6 km de course à pied et 3 séances de musculation.
Mine de rien, il s'agit de ma 2e plus grosse semaine de course à vie, en termes de volume. Et tel que mentionné ici, j'ai atteint les 2000 km courus cette année pendant ma séance d'intervalles de lundi. Ça représente une augmentation de plus de 50% par rapport à mon précédent record, qui datait de l'an dernier. Et j'ai maintenant fait plus de kilométrage avec ma plus vieille paire de Kinvara qu'avec mes GT-2150 (451 km vs 433 km).
Outre le fait que je suis peut-être un peu autiste sur les bords, cette avalanche de chiffres montre que je suis en train de me construire une bonne base de coureur de fond et que ma transition vers les chaussures de course plus minimalistes est chose acquise.
J'en parlerai dans le billet-roman de récapitulation de mon année de course 2010, que j'ai presque terminé d'écrire...
dimanche 26 décembre 2010
vendredi 24 décembre 2010
Petite devinette
Comment reconnaît-on un accro de la course à pied?
Réponse: c'est celui qui fait une longue sortie de course un 24 décembre!
Ou peut-être aurais-je dû écrire «essaye de faire une longue sortie», car je ne suis malheureusement pas certain de pouvoir la terminer. Ayant poussé un peu trop pendant ma descente de la colline Westmount avant-hier (euphémisme me permettant de ne pas écrire que j'ai couru en malade, euh... oups!), j'ai eu mal à la bandelette ilio-tibiale droite par la suite. Un petit sachet Formedica a arrangé les choses, mais je serai très prudent pendant mes prochaines sorties de course, compte tenu de mes antécédents. D'autant plus que mon ischio gauche est douloureux ce matin.
Bref, rien de grave, de simples petits bobos, mais le genre de petits bobos qui peut facilement dégénérer en blessure si on ne fait pas attention...
C'est un peu dommage, parce que j'aurais bien aimé participer à une initiative virtuelle d'autres accros de la course, qui se sont mis au défi de courir à tous les jours du 24 décembre au 1er janvier. Ça s'appelle On court vers 2011! et les détails sont ici.
Bon courage aux participants! Ça ne sera pas facile pour eux d'aller courir avec l'estomac rempli de tourtière et de bûche de Noël...
Parlant de Noël, il ne me reste plus qu'à vous en souhaiter un Joyeux!
Réponse: c'est celui qui fait une longue sortie de course un 24 décembre!
Ou peut-être aurais-je dû écrire «essaye de faire une longue sortie», car je ne suis malheureusement pas certain de pouvoir la terminer. Ayant poussé un peu trop pendant ma descente de la colline Westmount avant-hier (euphémisme me permettant de ne pas écrire que j'ai couru en malade, euh... oups!), j'ai eu mal à la bandelette ilio-tibiale droite par la suite. Un petit sachet Formedica a arrangé les choses, mais je serai très prudent pendant mes prochaines sorties de course, compte tenu de mes antécédents. D'autant plus que mon ischio gauche est douloureux ce matin.
Bref, rien de grave, de simples petits bobos, mais le genre de petits bobos qui peut facilement dégénérer en blessure si on ne fait pas attention...
C'est un peu dommage, parce que j'aurais bien aimé participer à une initiative virtuelle d'autres accros de la course, qui se sont mis au défi de courir à tous les jours du 24 décembre au 1er janvier. Ça s'appelle On court vers 2011! et les détails sont ici.
Bon courage aux participants! Ça ne sera pas facile pour eux d'aller courir avec l'estomac rempli de tourtière et de bûche de Noël...
Parlant de Noël, il ne me reste plus qu'à vous en souhaiter un Joyeux!
mardi 21 décembre 2010
De sagesse et de chaussures
«Qui crache en l'air tombe su'l'nez!» Cette miette de sagesse nous vient d'Yvon Pedneault et fait partie des 13 déclarations en lice pour le «prestigieux» palmarès des citations de 2010 du Sportnographe. Non seulement on peut y lire les citations, mais les extraits sonores y sont aussi présentés, et on peut voter pour ses citations préférées! Il me fait donc plaisir de «sortir un chapeau de mon sac» et de vous diriger vers ces parcelles de sagesse sportive, bref, de vous les «présenter sur un bateau d'argent».
Ce qui me rappelle que je suis VRAIMENT content 1) de ne pas avoir d'entraîneur au hockey cosom et surtout 2) que Jean Perron ne soit pas mon entraîneur:
Question d'éviter de terminer ce billet sur des images mentales peu ragoûtantes, mentionnons que j'ai atteint la marque des 2000 km courus en 2010 (mon record précédent était de 1317 km) avec une séance d'intervalles sur piste. En plus de vérifier que je n'avais rien perdu en rapidité («rapidité» étant ici un mot tout à fait relatif), j'ai eu l'occasion d'étrenner une de mes deux paires de Kinvara neuves du mois dernier:
Laquelle de ces 3 paires de chaussures avait déjà servi au moment de la prise de la photo?
Hé oui, j'ai 3 paires de Kinvara! Notons qu'il existe des circonstances atténuantes pour l'évaluation de ma santé mentale:
1) J'ADORE les Kinvara!
2) Il y avait une vente chez Eastbay, les stocks baissaient, et le huard était à parité avec le billet vert. Le moment était donc propice.
Je suis donc grayé en chaussures de course pour la prochaine année. Ce qui ne m'empêche pas de saliver en regardant les MT101 de New Balance ou les futures Hattori de Saucony, dont Pete Larson (Runblogger) a parlé dans son blogue. J'ai même écrit à Saucony pour être un des wear testers que la compagnie recherchait pour les Hattori (voir le billet de Runblogger). Malheureusement, Saucony recrute uniquement des coureurs américains vivant dans les états situés sur le continent pour la mise à l'essai de ses futurs produits.
Un gars s'essaye!
Ce qui me rappelle que je suis VRAIMENT content 1) de ne pas avoir d'entraîneur au hockey cosom et surtout 2) que Jean Perron ne soit pas mon entraîneur:
Question d'éviter de terminer ce billet sur des images mentales peu ragoûtantes, mentionnons que j'ai atteint la marque des 2000 km courus en 2010 (mon record précédent était de 1317 km) avec une séance d'intervalles sur piste. En plus de vérifier que je n'avais rien perdu en rapidité («rapidité» étant ici un mot tout à fait relatif), j'ai eu l'occasion d'étrenner une de mes deux paires de Kinvara neuves du mois dernier:
Laquelle de ces 3 paires de chaussures avait déjà servi au moment de la prise de la photo?
Hé oui, j'ai 3 paires de Kinvara! Notons qu'il existe des circonstances atténuantes pour l'évaluation de ma santé mentale:
1) J'ADORE les Kinvara!
2) Il y avait une vente chez Eastbay, les stocks baissaient, et le huard était à parité avec le billet vert. Le moment était donc propice.
Je suis donc grayé en chaussures de course pour la prochaine année. Ce qui ne m'empêche pas de saliver en regardant les MT101 de New Balance ou les futures Hattori de Saucony, dont Pete Larson (Runblogger) a parlé dans son blogue. J'ai même écrit à Saucony pour être un des wear testers que la compagnie recherchait pour les Hattori (voir le billet de Runblogger). Malheureusement, Saucony recrute uniquement des coureurs américains vivant dans les états situés sur le continent pour la mise à l'essai de ses futurs produits.
Un gars s'essaye!
dimanche 19 décembre 2010
Bilan de la semaine du 12/12/2010
Ce fut somme toute une bonne semaine d'entraînement, même si je n'ai pas pu faire d'intervalles sur piste, cette dernière n'étant pas disponible. Au moins, je me suis tapé 2 des sommets du mont Royal et j'ai vécu à fond le côté contemplatif de la course... Vive le mont Royal en hiver!
Dimanche: Sortie de course de 12,1 km en soirée. C'était bien de pouvoir courir sur l'asphalte à certains moments, mais les choses se compliquaient quand je croisais une voiture et devais me tasser de la rue: les trottoirs étaient glissants ou très slusheux selon l'endroit, et de véritables petits lacs séparaient la partie «émergée» des rues des trottoirs. Sans parler des nids-de-poule, qui contenaient aussi des mini-lacs. Bref, j'ai couru les 10 derniers km avec des pieds complètement trempés. Heureusement, ça ne m'a pas occasionné d'ampoules, ce qui en dit long sur la «douceur» des Kinvara pour les pieds... Avec la pluie, le reste de mes vêtements aussi était trempé (et donc pesant) pendant les derniers km. En somme, ce fut une sortie assez ordinaire. Temps: 66:56. FCmoy=140/min, FCmax=158/min.
Lundi: Musculation, sans exercices pour les mollets. Retour chez moi à la course (6,5 km), avec une belle petite neige qui tombait et qui s'accumulait au sol. Malheureusement, un point au bas des abdos (conséquence de ma séance de musculation, j'imagine) m'a forcé à prendre quelques petites pauses et m'a empêché d'apprécier pleinement le paysage. Temps: 37:05. FCmoy=138/min, FCmax=153/min.
Mardi: Sortie de course sur la colline Westmount. L'ascension s'est bien passée, sans doute parce que j'étais plutôt lent (l'adhérence n'était pas très bonne). Rendu en haut, j'ai constaté avec bonheur qu'une partie de Summit Circle reste fermée à la circulation automobile même en hiver! Comme ce bout de rue n'est pas gratté, ça m'a permis de faire un peu de trail (sur un chemin étroit tracé par des pas dans la neige) et de passer un moment très zen seul avec mon moi-même, en communion avec le «ici» et le «maintenant»... Un moment magique qui s'est poursuivi pendant la descente, alors que je devais être prudent et rester concentré sur le trottoir devant moi pour éviter de possibles plaques de glace, et être à l'écoute des informations que me renvoyait mon corps sur le degré d'adhérence à chaque pas. C'est difficile à expliquer, mais ce fut ma sortie de course la plus agréable cette année! 13,0 km courus en 82:09 (les conditions hivernales compliquent grandement les parcours inclinés). FCmoy=131/min, FCmax=152/min.
Mercredi: Musculation, avec exercices pour les mollets.
Jeudi: Longue sortie de course, de chez moi au sommet principal du mont Royal aller-retour, avec 2 tours de la boucle du sommet. La lune gibbeuse (connaître ce terme va vous permettre de communiquer avec les geeks pendant les partys des Fêtes) éclairait le chemin de la boucle et les arbres aux branches recouvertes de neige de chaque côté. Un seul mot me venait en tête: wow! La partie «rues» de mon trajet fut cependant beaucoup moins intéressante, avec notamment des trottoirs assez glissants par endroits. J'ai pris un gel sur le chemin du retour vers le 16e km, et j'ai noté en vidant ma bouteille de Gatorade qu'une partie de ce qui restait avait commencé à geler. 20,6 km courus en 131:33 (15 minutes plus lent que la dernière fois!). FCmoy=137/min, FCmax=155/min.
Vendredi: Musculation, avec exercices pour les mollets.
Samedi: 90 minutes de hockey cosom. Temps de jeu: environ 60 minutes. Ce fut plaisant!
En somme: 52,2 km de course à pied, 3 séances de musculation et 60 minutes de temps de jeu au hockey cosom.
Mon niveau d'énergie est revenu à la normale cette semaine, ce qui est une bonne nouvelle. Ça faisait un bout que je n'avais pas fait une semaine «complète» d'entraînement.
Le hockey cosom fait relâche jusqu'au 15 janvier. D'ici là, je vais ajouter une 5e sortie de course à mes semaines d'entraînement (hé oui, le sportolique que je suis continue de s'entraîner pendant le temps des Fêtes; la musculation prend le bord à moitié, mais courir demeure assez simple, que l'on soit à Montréal, Québec ou Bujumbura). Idéalement, je conserverais cette 5e sortie quand le cosom aura recommencé. Pas sûr toutefois que mes vieilles jambes accepteront le surplus de travail, d'autant plus que le cosom durera dorénavant 2h...
Si tout va bien, je serai en mesure de faire une séance d'intervalles sur la piste du CEPSUM dans les prochains jours. Ce n'est pas trop tôt! Après les dernières semaines, j'ai hâte de me prouver que je peux encore courir vite...
Dimanche: Sortie de course de 12,1 km en soirée. C'était bien de pouvoir courir sur l'asphalte à certains moments, mais les choses se compliquaient quand je croisais une voiture et devais me tasser de la rue: les trottoirs étaient glissants ou très slusheux selon l'endroit, et de véritables petits lacs séparaient la partie «émergée» des rues des trottoirs. Sans parler des nids-de-poule, qui contenaient aussi des mini-lacs. Bref, j'ai couru les 10 derniers km avec des pieds complètement trempés. Heureusement, ça ne m'a pas occasionné d'ampoules, ce qui en dit long sur la «douceur» des Kinvara pour les pieds... Avec la pluie, le reste de mes vêtements aussi était trempé (et donc pesant) pendant les derniers km. En somme, ce fut une sortie assez ordinaire. Temps: 66:56. FCmoy=140/min, FCmax=158/min.
Lundi: Musculation, sans exercices pour les mollets. Retour chez moi à la course (6,5 km), avec une belle petite neige qui tombait et qui s'accumulait au sol. Malheureusement, un point au bas des abdos (conséquence de ma séance de musculation, j'imagine) m'a forcé à prendre quelques petites pauses et m'a empêché d'apprécier pleinement le paysage. Temps: 37:05. FCmoy=138/min, FCmax=153/min.
Mardi: Sortie de course sur la colline Westmount. L'ascension s'est bien passée, sans doute parce que j'étais plutôt lent (l'adhérence n'était pas très bonne). Rendu en haut, j'ai constaté avec bonheur qu'une partie de Summit Circle reste fermée à la circulation automobile même en hiver! Comme ce bout de rue n'est pas gratté, ça m'a permis de faire un peu de trail (sur un chemin étroit tracé par des pas dans la neige) et de passer un moment très zen seul avec mon moi-même, en communion avec le «ici» et le «maintenant»... Un moment magique qui s'est poursuivi pendant la descente, alors que je devais être prudent et rester concentré sur le trottoir devant moi pour éviter de possibles plaques de glace, et être à l'écoute des informations que me renvoyait mon corps sur le degré d'adhérence à chaque pas. C'est difficile à expliquer, mais ce fut ma sortie de course la plus agréable cette année! 13,0 km courus en 82:09 (les conditions hivernales compliquent grandement les parcours inclinés). FCmoy=131/min, FCmax=152/min.
Mercredi: Musculation, avec exercices pour les mollets.
Jeudi: Longue sortie de course, de chez moi au sommet principal du mont Royal aller-retour, avec 2 tours de la boucle du sommet. La lune gibbeuse (connaître ce terme va vous permettre de communiquer avec les geeks pendant les partys des Fêtes) éclairait le chemin de la boucle et les arbres aux branches recouvertes de neige de chaque côté. Un seul mot me venait en tête: wow! La partie «rues» de mon trajet fut cependant beaucoup moins intéressante, avec notamment des trottoirs assez glissants par endroits. J'ai pris un gel sur le chemin du retour vers le 16e km, et j'ai noté en vidant ma bouteille de Gatorade qu'une partie de ce qui restait avait commencé à geler. 20,6 km courus en 131:33 (15 minutes plus lent que la dernière fois!). FCmoy=137/min, FCmax=155/min.
Vendredi: Musculation, avec exercices pour les mollets.
Samedi: 90 minutes de hockey cosom. Temps de jeu: environ 60 minutes. Ce fut plaisant!
En somme: 52,2 km de course à pied, 3 séances de musculation et 60 minutes de temps de jeu au hockey cosom.
Mon niveau d'énergie est revenu à la normale cette semaine, ce qui est une bonne nouvelle. Ça faisait un bout que je n'avais pas fait une semaine «complète» d'entraînement.
Le hockey cosom fait relâche jusqu'au 15 janvier. D'ici là, je vais ajouter une 5e sortie de course à mes semaines d'entraînement (hé oui, le sportolique que je suis continue de s'entraîner pendant le temps des Fêtes; la musculation prend le bord à moitié, mais courir demeure assez simple, que l'on soit à Montréal, Québec ou Bujumbura). Idéalement, je conserverais cette 5e sortie quand le cosom aura recommencé. Pas sûr toutefois que mes vieilles jambes accepteront le surplus de travail, d'autant plus que le cosom durera dorénavant 2h...
Si tout va bien, je serai en mesure de faire une séance d'intervalles sur la piste du CEPSUM dans les prochains jours. Ce n'est pas trop tôt! Après les dernières semaines, j'ai hâte de me prouver que je peux encore courir vite...
mardi 14 décembre 2010
Textes intéressants + le Yéti
La blogosphère athléto-québécoise est en verve ces temps-ci. Parmi les textes récents que j'ai eu l'occasion de lire, en voici 3 qui ont particulièrement retenu mon attention:
Premièrement, ce texte de Sylvie (Maman marathonienne) sur la course à pied hivernale. Que vous n'ayez jamais couru dehors pendant l'hiver ou que vous soyez un habitué, il y a de bonnes chances que vous y trouviez un ou des éléments d'information auxquels vous n'aviez pas pensé. Et j'ajouterai, comme complément aux renseignements qu'on y trouve, un conseil destiné à mes collègues coureurs masculins: assurez vous de bien protéger toutes les parties de votre corps. Croyez-moi, ça vous évitera quelques désagréments...
Il y a aussi ce savoureux billet d'Éric (Objectif marathon) au sujet de l'amnésie dont trop de Montréalais semblent souffrir chaque année quand les premières neiges nous tombent dessus. Tellement trop vrai!
Et pour finir, une discussion fort intéressante dans le nouveau blogue Souliers magiques, écrit par une Claire à la plume claire et agile. On y apprend entre autres que les organisateurs du Marathon de Montréal planchent sur un nouveau parcours qui se terminerait au Vieux Port. Je trouve que c'est une excellente nouvelle: comme je l'avais écrit il y a quelque temps, non seulement le marathon est devenu trop gros pour une arrivée au Stade olympique, je trouve déprimant de terminer une course dans un gigantesque tombeau de béton (ou dans l'estomac d'un énorme éléphant blanc, c'est selon). À tel point que Montréal ne faisait même pas partie jusqu'à maintenant de mes choix de courses potentiels pour 2011. Si les organisateurs parviennent à s'entendre avec la Ville et à mettre en place le nouveau parcours dès l'an prochain, je vais fort probablement participer au demi-marathon ou peut-être même, si j'arrête de faire un Robert Bourassa de moi-même et prends une décision dans un sens ou dans l'autre, au marathon! Je reviendrai sur mon ambivalence face au marathon dans un prochain texte...
Dans un autre ordre d'idées, je m'en voudrais de terminer le présent texte sans revenir sur le Yéti, qui avait été aperçu dans les parages la semaine dernière. Hé bien, sachez qu'il a de nouveau été vu hier soir! Ayant à coeur le droit de la blogosphère à de l'information utile, pertinente et de qualité, j'ai pris mon courage à deux mains et photographié la bête qui, il est vrai, était moins effrayante que lors de sa précédente apparition (elle avait taillé sa pilosité faciale, la coquette). Voici ce que ça a donné:
Premièrement, ce texte de Sylvie (Maman marathonienne) sur la course à pied hivernale. Que vous n'ayez jamais couru dehors pendant l'hiver ou que vous soyez un habitué, il y a de bonnes chances que vous y trouviez un ou des éléments d'information auxquels vous n'aviez pas pensé. Et j'ajouterai, comme complément aux renseignements qu'on y trouve, un conseil destiné à mes collègues coureurs masculins: assurez vous de bien protéger toutes les parties de votre corps. Croyez-moi, ça vous évitera quelques désagréments...
Il y a aussi ce savoureux billet d'Éric (Objectif marathon) au sujet de l'amnésie dont trop de Montréalais semblent souffrir chaque année quand les premières neiges nous tombent dessus. Tellement trop vrai!
Et pour finir, une discussion fort intéressante dans le nouveau blogue Souliers magiques, écrit par une Claire à la plume claire et agile. On y apprend entre autres que les organisateurs du Marathon de Montréal planchent sur un nouveau parcours qui se terminerait au Vieux Port. Je trouve que c'est une excellente nouvelle: comme je l'avais écrit il y a quelque temps, non seulement le marathon est devenu trop gros pour une arrivée au Stade olympique, je trouve déprimant de terminer une course dans un gigantesque tombeau de béton (ou dans l'estomac d'un énorme éléphant blanc, c'est selon). À tel point que Montréal ne faisait même pas partie jusqu'à maintenant de mes choix de courses potentiels pour 2011. Si les organisateurs parviennent à s'entendre avec la Ville et à mettre en place le nouveau parcours dès l'an prochain, je vais fort probablement participer au demi-marathon ou peut-être même, si j'arrête de faire un Robert Bourassa de moi-même et prends une décision dans un sens ou dans l'autre, au marathon! Je reviendrai sur mon ambivalence face au marathon dans un prochain texte...
Dans un autre ordre d'idées, je m'en voudrais de terminer le présent texte sans revenir sur le Yéti, qui avait été aperçu dans les parages la semaine dernière. Hé bien, sachez qu'il a de nouveau été vu hier soir! Ayant à coeur le droit de la blogosphère à de l'information utile, pertinente et de qualité, j'ai pris mon courage à deux mains et photographié la bête qui, il est vrai, était moins effrayante que lors de sa précédente apparition (elle avait taillé sa pilosité faciale, la coquette). Voici ce que ça a donné:
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dimanche 12 décembre 2010
Bilan de la semaine du 05/12/2010
La semaine qui vient de finir marquait mon retour à l'entraînement après une petite pause-rhume. Le moins que l'on puisse dire, c'est que y'en aura pas de facile!
Dimanche: Pas de sport. Je me remettais encore de mon rhume (notamment en dormant presque tout l'après-midi...) et de mon cosom de la veille, qui avait causé une petite rechute.
Lundi: Sortie de course dans la tempête de neige (détails ici)! 10,3 km courus en 61:34. FCmoy=139/min, FCmax=147/min. Manque d'énergie en 2e moitié de parcours, mais c'était tout à fait normal dans les circonstances (tempête, fin de rhume, dé-entraînement). Pour donner une idée des conditions météo (et peut-être aussi de mon manque de forme), ça m'avait pris 6 minutes de moins pour faire le même parcours 10 jours auparavant lors de ma dernière sortie pré-rhume, alors que j'étais déjà à moitié dans les vaps...
Mardi: Première séance de musculation en 2 semaines, avec exercices pour les mollets. Comme la veille pendant la course, j'ai manqué d'énergie en 2e partie de séance. Tout à fait normal.
Mercredi: Sortie de 10,2 km sur un parcours quasi identique à celui de lundi, avec quelques modifications pour éviter certains sentiers de parcs qui ne sont pas grattés. Les conditions étaient moins pires que lundi, je portais toujours mes Yaktrax, et j'avais l'impression de pousser et d'aller presque vite, mais mon rythme fut malgré tout assez lent... Temps: 59:24. FCmoy=141/min, FCmax=156/min.
Jeudi: Musculation, sans exercices pour les mollets. Retour chez moi à la course (6,5 km). Les trottoirs, toujours enneigés, étaient glissants. Comme je n'avais pas mes Yaktrax, je courais dans les rues (sur l'asphalte) quand je le pouvais. Temps: 35:33, FCmoy=138/min, FCmax=151/min.
Vendredi: Sortie de course de 12,1 km, le long d'un parcours côteux. Compte tenu de la neige qui tombait et qui commençait à s'accumuler au sol, j'aurais probablement dû changer mes plans et me contenter de courir sur le plat, mais j'avais envie de changer de décor et de monter des côtes. Mauvaise idée: la neige, mouilleuse et collante, s'accumulait entre mes Yaktrax et mes Kinvara bien-aimées, ce qui diminuait de beaucoup l'efficacité des Yaktrax et alourdissait mes pieds. Comme j'étais loin de péter le feu en partant, la sortie fut très pénible, d'autant plus qu'un appréciable vent de face a agrémenté le tout au retour... C'était la première fois que j'en arrachais autant dans des conditions autres que la chaleur et l'humidité écrasantes. Temps: 70:19. FCmoy=132/min, FCmax=142/min (pas crédible du tout, comme données; la pile de l'émetteur de mon cardiomètre se fait vieille).
Samedi: Congé de sport. J'en avais besoin.
En somme: 2 séances de musculation et 39,1 km de course à pied.
En re-somme, ce fut une semaine d'entraînement plutôt difficile. Qu'on le veuille ou non, le corps a besoin d'une petite période d'adaptation quand les conditions météo changent drastiquement dans un court laps de temps. De plus, ce n'est jamais facile de reprendre l'entraînement après une petite pause (dans mon cas à tout le moins). Et notre état d'esprit a une influence sur notre niveau d'énergie et sur notre capacité «d'en prendre» à l'entraînement.
Mais bon, j'ai bon espoir de rebondir cette semaine...
Dimanche: Pas de sport. Je me remettais encore de mon rhume (notamment en dormant presque tout l'après-midi...) et de mon cosom de la veille, qui avait causé une petite rechute.
Lundi: Sortie de course dans la tempête de neige (détails ici)! 10,3 km courus en 61:34. FCmoy=139/min, FCmax=147/min. Manque d'énergie en 2e moitié de parcours, mais c'était tout à fait normal dans les circonstances (tempête, fin de rhume, dé-entraînement). Pour donner une idée des conditions météo (et peut-être aussi de mon manque de forme), ça m'avait pris 6 minutes de moins pour faire le même parcours 10 jours auparavant lors de ma dernière sortie pré-rhume, alors que j'étais déjà à moitié dans les vaps...
Mardi: Première séance de musculation en 2 semaines, avec exercices pour les mollets. Comme la veille pendant la course, j'ai manqué d'énergie en 2e partie de séance. Tout à fait normal.
Mercredi: Sortie de 10,2 km sur un parcours quasi identique à celui de lundi, avec quelques modifications pour éviter certains sentiers de parcs qui ne sont pas grattés. Les conditions étaient moins pires que lundi, je portais toujours mes Yaktrax, et j'avais l'impression de pousser et d'aller presque vite, mais mon rythme fut malgré tout assez lent... Temps: 59:24. FCmoy=141/min, FCmax=156/min.
Jeudi: Musculation, sans exercices pour les mollets. Retour chez moi à la course (6,5 km). Les trottoirs, toujours enneigés, étaient glissants. Comme je n'avais pas mes Yaktrax, je courais dans les rues (sur l'asphalte) quand je le pouvais. Temps: 35:33, FCmoy=138/min, FCmax=151/min.
Vendredi: Sortie de course de 12,1 km, le long d'un parcours côteux. Compte tenu de la neige qui tombait et qui commençait à s'accumuler au sol, j'aurais probablement dû changer mes plans et me contenter de courir sur le plat, mais j'avais envie de changer de décor et de monter des côtes. Mauvaise idée: la neige, mouilleuse et collante, s'accumulait entre mes Yaktrax et mes Kinvara bien-aimées, ce qui diminuait de beaucoup l'efficacité des Yaktrax et alourdissait mes pieds. Comme j'étais loin de péter le feu en partant, la sortie fut très pénible, d'autant plus qu'un appréciable vent de face a agrémenté le tout au retour... C'était la première fois que j'en arrachais autant dans des conditions autres que la chaleur et l'humidité écrasantes. Temps: 70:19. FCmoy=132/min, FCmax=142/min (pas crédible du tout, comme données; la pile de l'émetteur de mon cardiomètre se fait vieille).
Samedi: Congé de sport. J'en avais besoin.
En somme: 2 séances de musculation et 39,1 km de course à pied.
En re-somme, ce fut une semaine d'entraînement plutôt difficile. Qu'on le veuille ou non, le corps a besoin d'une petite période d'adaptation quand les conditions météo changent drastiquement dans un court laps de temps. De plus, ce n'est jamais facile de reprendre l'entraînement après une petite pause (dans mon cas à tout le moins). Et notre état d'esprit a une influence sur notre niveau d'énergie et sur notre capacité «d'en prendre» à l'entraînement.
Mais bon, j'ai bon espoir de rebondir cette semaine...
lundi 6 décembre 2010
Wouhou!
Si la pile de ma caméra ne se déchargeait pas quand celle-ci n'est pas utilisée pendant une longue période, une photo du yéti coifferait le présent texte. Bon, enfin, pas le vrai yéti, qui se trouve sans doute aux alentours du pôle Nord en train d'aider le vrai Père Noël à préparer ses cadeaux, mais plutôt Pepére-ressemblant-au-yéti-car-il-revient-de-courir-dans-la-première-tempête-de-neige-de-la-saison-et-que-des-glaçons-se-sont-formés-dans-sa-barbe-et-dans-ses-cils-et-sourcils. C'était quelque chose à voir, et aussi à vivre (courir dans la tempête).
Je suis triplement content de cette sortie de course dans la belle neige parce que:
1) Deux bonnes nuits (plus un dimanche après-midi) de sommeil ont aidé à chasser le gros de ce qui restait de mon rhume: presque envolés, la congestion nasale, la sensation de pression dans les tempes, les maux de tête, et la fatigue générale. Seule la toux demeure. Ça faisait presque 2 semaines que je ne m'étais pas senti en pleine forme pour aller courir. La première tempête de neige a probablement aussi aidé à me motiver...
2) Hé oui, je ne le dirai pas trop fort, mais ça faisait quelques semaines que j'avais hâte d'aller courir dans la neige. Une fois les arbres dénudés et les couleurs parties, je trouve que ça manque de blanc. Et depuis que j'ai découvert la course hivernale il y a 2 ans, je suis accro.
3) Après ma première sortie avec les Kinvara, j'avais exprimé des doutes sur la compatibilité de mes pantoufles préférées avec notre hiver québécois et avec les Yaktrax Pro (voir le point 10 de ce billet). La journée d'aujourd'hui se prêtait donc à une petite mise à l'épreuve des Kinvara. Étant donné que l'empeigne des Kinvara est on ne peut plus minimaliste, je craignais de sentir les lanières de caoutchouc des Yaktrax sur les dessus de pied, à l'avant, ainsi que sur les côtés des pieds. Verdict: je n'ai pas plus senti les Yaktrax avec les Kinvara que je ne les sentais avec les GT-2140. Une question de réglée!
Et pour ce qui est de la faible capacité des Kinvara à conserver la chaleur, ça n'a aucunement été un problème aujourd'hui. Ce sera peut-être une autre histoire au cours d'une longue sortie de 2h-2h30 à -20˚C, mais je n'ai pas du tout gelé des pieds pendant ma sortie d'environ 1h, et il faisait -4˚C. Et comme je doute fortement que l'empeigne des Kinvara coupe le vent, je crois que le facteur vent est important. Conclusion d'aujourd'hui: aucune sensation de froid aux pieds avec un facteur vent de -12˚C. Pas de problème non plus avec la petite couche de neige qui s'est accumulée sur mes chaussures pendant que je courais. Bref, c'est très encourageant, d'autant plus que je ne portais pas de bas adaptés à l'hiver.
Même si j'étais fatigué après environ 5 km (comme il fallait s'y attendre: je relève d'un vilain rhume, je n'avais pas couru plus de 5 km depuis 10 jours, et les premières courses dans la neige sont toujours difficiles puisque certains muscles stabilisateurs ne sont pas habitués de travailler autant), ça n'a pas gâché mon plaisir: la seule vue de toute cette blancheur qui recouvrait le sol et qui tombait dans la lumière des lampadaires valait la peine.
Et je dis, sans la moindre trace de sarcasme: vive l'hiver québécois!
Je suis triplement content de cette sortie de course dans la belle neige parce que:
1) Deux bonnes nuits (plus un dimanche après-midi) de sommeil ont aidé à chasser le gros de ce qui restait de mon rhume: presque envolés, la congestion nasale, la sensation de pression dans les tempes, les maux de tête, et la fatigue générale. Seule la toux demeure. Ça faisait presque 2 semaines que je ne m'étais pas senti en pleine forme pour aller courir. La première tempête de neige a probablement aussi aidé à me motiver...
2) Hé oui, je ne le dirai pas trop fort, mais ça faisait quelques semaines que j'avais hâte d'aller courir dans la neige. Une fois les arbres dénudés et les couleurs parties, je trouve que ça manque de blanc. Et depuis que j'ai découvert la course hivernale il y a 2 ans, je suis accro.
3) Après ma première sortie avec les Kinvara, j'avais exprimé des doutes sur la compatibilité de mes pantoufles préférées avec notre hiver québécois et avec les Yaktrax Pro (voir le point 10 de ce billet). La journée d'aujourd'hui se prêtait donc à une petite mise à l'épreuve des Kinvara. Étant donné que l'empeigne des Kinvara est on ne peut plus minimaliste, je craignais de sentir les lanières de caoutchouc des Yaktrax sur les dessus de pied, à l'avant, ainsi que sur les côtés des pieds. Verdict: je n'ai pas plus senti les Yaktrax avec les Kinvara que je ne les sentais avec les GT-2140. Une question de réglée!
Et pour ce qui est de la faible capacité des Kinvara à conserver la chaleur, ça n'a aucunement été un problème aujourd'hui. Ce sera peut-être une autre histoire au cours d'une longue sortie de 2h-2h30 à -20˚C, mais je n'ai pas du tout gelé des pieds pendant ma sortie d'environ 1h, et il faisait -4˚C. Et comme je doute fortement que l'empeigne des Kinvara coupe le vent, je crois que le facteur vent est important. Conclusion d'aujourd'hui: aucune sensation de froid aux pieds avec un facteur vent de -12˚C. Pas de problème non plus avec la petite couche de neige qui s'est accumulée sur mes chaussures pendant que je courais. Bref, c'est très encourageant, d'autant plus que je ne portais pas de bas adaptés à l'hiver.
Même si j'étais fatigué après environ 5 km (comme il fallait s'y attendre: je relève d'un vilain rhume, je n'avais pas couru plus de 5 km depuis 10 jours, et les premières courses dans la neige sont toujours difficiles puisque certains muscles stabilisateurs ne sont pas habitués de travailler autant), ça n'a pas gâché mon plaisir: la seule vue de toute cette blancheur qui recouvrait le sol et qui tombait dans la lumière des lampadaires valait la peine.
Et je dis, sans la moindre trace de sarcasme: vive l'hiver québécois!
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dimanche 5 décembre 2010
Bilan de la semaine du 28/11/2010
Malheureusement pour moi, le compte rendu de ma semaine sportive est assez court, en raison d'un rhume qui n'en finit plus de finir. Alors que la semaine progressait, je continuais de me sentir trop faible pour m'entraîner, au point que je me suis mis à penser qu'une forme de paresse était peut-être en train de s'installer (c'est toujours un peu difficile de se décider à reprendre l'entraînement après une période d'inactivité). Je me disais aussi que le sportolique en moi était en état de manque, ce qui affectait son moral et son niveau d'énergie, et qu'un peu de sport le remettrait peut-être sur pied. J'ai cependant eu ma réponse samedi, la seule fois de la semaine où je me suis vraiment testé...
Dimanche à jeudi: pas de sport.
Vendredi: Sortie de course tranquille de 5,0 km. Temps: 27:42. FCmoy=132/min, FCmax non disponible (il va falloir que je remplace la pile du transmetteur de mon moniteur cardiaque ou que je m'en achète un nouveau [Garmin?]). Niveau d'énergie assez bas. À l'arrivée, je me suis mis à tousser comme un fumeur souffrant d'emphysème...
Samedi: 90 minutes de hockey cosom. Temps de jeu: environ 60 minutes. Je ne pense pas en avoir déjà arraché autant au cosom auparavant. Manque total d'énergie. Mon reste de congestion nasale a nettement empiré après que j'aie joué, et mon état général n'est pas encore revenu à son niveau pré-cosom.
En somme: 5 km de course à pied et 60 minutes de temps de jeu au hockey cosom.
J'en suis venu à la conclusion que j'ai un rhume et non pas une grippe en lisant qu'un rhume peut aussi être accompagné de fièvre (alors que je croyais que c'était l'apanage de la grippe). J'en ai beaucoup arraché en fin de semaine dernière, mais les symptômes d'une grippe auraient été encore pires et auraient duré plus longtemps. Ce que je traîne depuis une semaine, c'est un reste de rhume qui ne veut pas s'en aller. Bref, je suis aux prises avec un rhume Tanguy:
Dimanche à jeudi: pas de sport.
Vendredi: Sortie de course tranquille de 5,0 km. Temps: 27:42. FCmoy=132/min, FCmax non disponible (il va falloir que je remplace la pile du transmetteur de mon moniteur cardiaque ou que je m'en achète un nouveau [Garmin?]). Niveau d'énergie assez bas. À l'arrivée, je me suis mis à tousser comme un fumeur souffrant d'emphysème...
Samedi: 90 minutes de hockey cosom. Temps de jeu: environ 60 minutes. Je ne pense pas en avoir déjà arraché autant au cosom auparavant. Manque total d'énergie. Mon reste de congestion nasale a nettement empiré après que j'aie joué, et mon état général n'est pas encore revenu à son niveau pré-cosom.
En somme: 5 km de course à pied et 60 minutes de temps de jeu au hockey cosom.
J'en suis venu à la conclusion que j'ai un rhume et non pas une grippe en lisant qu'un rhume peut aussi être accompagné de fièvre (alors que je croyais que c'était l'apanage de la grippe). J'en ai beaucoup arraché en fin de semaine dernière, mais les symptômes d'une grippe auraient été encore pires et auraient duré plus longtemps. Ce que je traîne depuis une semaine, c'est un reste de rhume qui ne veut pas s'en aller. Bref, je suis aux prises avec un rhume Tanguy:
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