dimanche 17 avril 2011

Bilan de la semaine du 10/04/2011 et bulletin de santé

Mon bilan de la semaine est assez mince merci. Dès dimanche après-midi, j'ai commencé à me sentir dans les vaps: un rhume (ou une grippe?) se préparait... De plus, suite au cosom de la veille, j'avais trop mal au pied et à la cheville pour courir. J'ai pris rendez-vous avec une podiatre pour mardi soir. Suite à cette consultation, j'ai commencé à prendre les anti-inflammatoires qui m'avaient été prescrits, et les choses se présentaient relativement bien: le volume de ma bosse semblait avoir diminué, et elle ne faisait presque plus mal quand on appuyait dessus. De plus, la douleur au pied et à la cheville diminuait lentement mais sûrement depuis le samedi. C'était comme si une partie du kyste avait «éclaté» samedi, et les choses semblaient être sur la bonne voie. Malheureusement, ça n'allait pas durer.

Mardi: Musculation, sans exercices pour les mollets.
Mercredi: Sortie de course de 8,3 km, la première depuis le vendredi précédent. Même si j'étais un peu congestionné et que j'étais dans les vaps, ma fréquence cardiaque au repos était à son plus bas en environ 2 semaines, en plus d'être relativement peu élevée pendant la course. Le repos de quelques jours m'avait donc fait du bien (j'avais d'ailleurs ressenti une certaine fatigue ces derniers temps). Mon pied a toutefois commencé à faire un peu mal au bout de quelques centaines de mètres, et la douleur a augmenté lentement pendant les 3-4 premiers km. J'ai néanmoins continué, et la douleur est partie pendant la 2e moitié de ma sortie. Je me suis tapé un intervalle de 1,3 km à mon rythme du demi-marathon aux km 6 et 7. FCmoy=129/min, FCmax=143/min. Une bonne sortie, mais dans les heures qui ont suivi je me suis mis à avoir mal dans le haut du pied et dans la cheville quand je marchais. En fait, c'était peut-être plus un inconfort, la sensation que quelque chose était tendu, n'était pas tout à fait à sa place. Cette sensation ne m'a quitté que samedi.

L'image qui suit illustre assez bien la région qui me pose problème depuis quelque temps. Dans les jours qui ont suivi ma course de mercredi, la sensation de douleur/inconfort était surtout concentrée dans la cheville et remontait un peu plus haut que ce qui est indiqué sur le dessin:




À partir de jeudi, le rhume m'est vraiment tombé dessus, et je ne me suis plus entraîné de la semaine. C'est une bonne chose que je n'aie pas refait de course à pied, car ce qui se passe avec mon pied et ma cheville commence à être inquiétant: un tendon semble atteint, ce qui peut être très long à guérir, surtout quand on s'obstine à courir malgré un début de blessure.

Autre détail un peu inquiétant: la bosse que j'ai sur le pied, à la base de la cheville, est composée principalement de cellules osseuses. La raison pour laquelle la petite bosse que nous avons naturellement à cet endroit du pied s'est mise à grossir demeure pour l'instant mystérieuse.

Je vais prendre rendez-vous cette semaine pour une échographie qui permettra d'observer les tissus mous à cet endroit. Comme l'a écrit la podiatre, il y a possibilité d'un «fibrome sur le tendon fibulaire court». Toujours est-il qu'il y a un problème à l'un des points d'ancrage de ce tendon, et que ça semble maintenant se répercuter plus haut sur le tendon.

Si je suis chanceux, il n'y a rien de déchiré et seulement un peu d'inflammation, et tout rentrera dans l'ordre avec un peu de repos.

samedi 16 avril 2011

Un debi-baradhon? Don berci.

À moins d'une amélioration miraculeuse et fulgurante de mon état de santé au cours des prochaines heures, je ne ferai pas partie de l'imposant peloton de gens nerveux, fébriles et heureux qui s'assembleront près du phare de l'île Ste-Hélène peu avant 10h demain matin en prévision du départ du 21k de Montréal.

Comme le titre du présent billet le laisse deviner, je suis aux prises depuis le début de la semaine avec un vilain rhume de cerveau (ou serait-ce une grippe?). Depuis jeudi, je suis dans le creux de la vague: congestion nasale totale, nez qui coule, maux de gorge et d'oreilles, et léguminosité avancée. Comme mon état empire quand je passe trop de temps à l'horizontale, je vais essayer de dormir assis la nuit prochaine. Mais il reste qu'étant donné que les choses n'ont presque pas bougé depuis avant-hier, je doute que mon état va s'améliorer de façon significative pendant la nuit.

Bien entendu, j'ai passé par une phase Caliméro aigüe: je considère que dans le sud du Québec, 2 fenêtres de quelques semaines (une au printemps et l'autre à l'automne) offrent des températures qui permettent de réussir les meilleurs temps dont nous sommes capables, et voilà qu'un rhume me tombe dessus au beau milieu de l'une d'elles et m'empêche de participer à ce qui devait être ma principale course printanière! C'est vraiment trop inzuste! Mais à quoi bon se plaindre de choses sur lesquelles on n'a aucune prise? Aussi bien les accepter.

Également, ce repos forcé de la course est un mal pour un bien. Sans entrer dans les détails (j'y reviendrai dans un prochain billet, quand mon cerveau sera de nouveau pleinement opérationnel et que j'aurai plus d'information), certains signes laissent croire qu'il se passe des choses pas le fun avec mon tendon fibulaire court (peroneus brevis). Si je participais au demi demain matin, est-ce que j'aurais assez de maturité, dans le feu de l'action, pour abandonner la course quand la douleur deviendrait trop présente? Il ne faut pas niaiser avec les tendons et les ligaments, surtout quand: 1) on est accro à la course à pied et une inactivité forcée de plusieurs mois entamerait fortement notre moral ; et 2) les fonds nécessaires pour défrayer les coûts exorbitants de physio et de médecine sportive nécessaires à notre guérison proviendraient de notre propre poche, et non des coffres imposants d'une compagnie d'assurance.




Pour l'instant, je prends des anti-inflammatoires et je laisse passer mon rhume en touchant du bois pour qu'une période de repos d'une dizaine de jours suffise à régler le problème. D'ailleurs, aujourd'hui, pour la première fois depuis ma seule sortie de course de la semaine (mercredi), je n'ai ressenti aucun inconfort ni douleur à l'extérieur de la cheville et du bas de la jambe en marchant. C'est encourageant.

Il reste que j'aimerais ça que les symptômes de mon rhume soient presque partis quand je me réveillerai demain matin. Je me préparerais pour la course, prendrais le métro jusqu'à l'île Ste-Hélène et irais profiter de la formidable ambiance qui régnera avant le départ et pendant la course. Je me placerais à l'arrière du peloton, et je courrais tant que la douleur serait absente ou faible. Ces quelques minutes passées à partager ma passion avec plus de deux mille autres mordus seraient fort appréciées. Mais bon, au rythme où mon état évolue, je serai probablement toujours KO demain...

À tous ceux qui participeront au demi-marathon ou au 5 km demain matin, je sais qu'on annonce du temps frais et venteux, mais je vous souhaite une bonne course et surtout de savourer le moment!

dimanche 10 avril 2011

Bilan de la semaine du 03/04/2011

Après avoir fait une bonne séance d'intervalles sur piste lundi soir, j'en ai arraché pendant le reste de cette semaine qui a fini en queue de poisson.

Dimanche: Musculation, sans exercices pour les mollets. Retour chez moi à la course (6,5 km). Je commence à m'habituer aux Free 3.0. Longue attente aux intersections. Temps: 35:10. FCmoy=132/min, FCmax=143/min.
Lundi: Séance d'intervalles sur la piste du CEPSUM. J'ai suivi mes nouveaux rythmes du demi-marathon (DM), du 10 km et du 5 km tels que calculés par le McMillan Running Calculator à partir de mon temps au 5 km de LaSalle. J'ai fait les intervalles suivants:


Avec les 3 tours de récupération entre les intervalles et les 6 tours de réchauffement et de retour au calme, ça a donné 71 tours, pour environ 13,1 km. Les intervalles au rythmes 5-k et 10-k furent difficiles. Côté intervalles DM, le premier a été d'une facilité déconcertante et le dernier fut modérément difficile. Temps total: 63:29. FCmoy=147/min, FCmax=165/min.
Mardi: Musculation, avec exercices pour les mollets.
Mercredi: Longue sortie de course de la semaine, aller-retour au parc René-Lévesque pour la 3e semaine consécutive, avec tour supplémentaire de la presqu'île. Manque d'énergie et fréquence cardiaque élevée. Le fort vent de face à l'aller n'a pas aidé. J'ai fait 2 intervalles DM: un tour de la presqu'île (2,0 km, dont la 2e partie a été rendue aussi difficile qu'un intervalle 5-k par le vent de face) et 1,75 km vers la fin. Longues attentes au passage à niveau du train de banlieue, particulièrement au retour (2-3 minutes). En tout, 21,5 km courus en 122:01. FCmoy=136/min, FCmax=160/min.
Jeudi: Musculation, avec exercices pour les mollets.
Vendredi: J'ai renoué avec mon parcours préféré: CEPSUM-Statue Georges-Étienne Cartier-Chemin Olmsted-Cimetière Mont-Royal-CEPSUM (12,7 km). J'ai été plus lent que mes temps typiques de l'automne dernier, mais mes fréquences cardiaques étaient beaucoup plus basses. Avec la fatigue qui m'affectait et une douleur au quadriceps droit, je me suis ménagé. Ça ne m'a pas empêché de faire le dernier 1,3 km au rythme DM. La fin de cette sortie a été magique, avec mes Free 3.0. Temps total: 71:09. FCmoy=130/min, FCmax=150/min.
Samedi: Séance écourtée de hockey cosom: environ 40 minutes, avec environ 25 minutes de temps de jeu. Je l'ai déjà écrit et je l'écris encore: tabarnak.

En somme: 53,8 km de course à pied, 3 séances de musculation et environ 25 minutes de temps de jeu au cosom.

En raison de la fatigue et de la nécessité de faire un petit taper, j'avais déjà prévu ne pas dépasser 35 km de volume de course à pied cette semaine. Disons que mon kyste et ses conséquences vont m'aider à atteindre cet objectif...

Incertitude

Présentement, c'est l'incertitude au sujet de mes plans à court terme de course à pied. Même ma participation au 21k de Montréal, qui aura lieu dimanche prochain, est remise en question. Tabarnak.

Il y a quelque temps, j'avais consacré un billet à mon kyste au pied gauche. Heureusement pour moi, les choses s'étaient tassées dans les jours et les semaines qui avaient suivi. Je ressentais des douleurs près du kyste quand je faisais mes exercices pour les mollets, mais ce n'était rien de bien grave. De petites douleurs passagères se faisaient parfois sentir quand je marchais, mais encore là, ce n'était rien pour me faire grimper dans les rideaux (ou plutôt, dans les stores). Et même si ça faisait parfois très mal au moment où je retirais ma chaussure gauche après avoir couru, ça ne durait qu'une fraction de seconde, le temps que la chaussure frotte sur le kyste. La semaine dernière, j'avais même réussi à jouer au hockey cosom pendant 2 heures sans problème.

Étant donné que les choses s'étaient améliorées et stabilisées, j'avais remis mes démarches pour voir un podiatre à la semaine post demi-marathon, en étant à peu près certain que tout allait tenir jusque là. Bref, tout était au beau fixe. Jusqu'à mon cosom d'hier.

Quand nous avons commencé à jouer, j'ai noté que la douleur était plus forte que la dernière fois. Comme les chaussures avec lesquelles je joue (une vieille paire de GT-2140, de Asics) emprisonnent les chevilles et exercent par le fait même une pression sur lesdites chevilles (et donc sur mon kyste), je me suis dit que c'était normal et n'en ai pas fait trop de cas. Au pire, j'allais arrêter si ça empirait.

Dans les minutes qui ont suivi, tout s'est passé sans anicroche: sprints, changements rapides de direction, etc. Aucun problème! Puis, après environ 40 minutes de jeu, alors que je TROTTINAIS (oui, oui, «courir» ne s'applique même pas au rythme auquel j'avançais quand c'est arrivé) une douleur très forte s'est soudainement fait sentir au moment où j'atterrissais sur mon pied gauche. Partant de sous le kyste, elle remontait dans la cheville et sur le côté de la jambe et irradiait aussi un peu sur le dessus du pied. J'avais déjà ressenti des inconforts à ces endroits, mais c'était la première fois que ça faisait mal au point que je boite. Inutile de dire que ça a mis fin à mon match.

Ce matin, environ 24 heures plus tard, je ne boite plus en marchant, mais ça fait tout de même mal, et des douleurs plus aigües se font parfois sentir quand je fais des mouvements de côté qui impliquent une rotation du pied dans un plan horizontal. Et contrairement à hier, ça ne fait presque plus mal quand je plie mes orteils vers le bas.

Dans le meilleur des cas, c'est seulement un nerf qui s'est déplacé ou fait «pincer» d'une quelconque façon à cause de la pression exercée par la chaussure sur le kyste, ce qui voudrait dire que je n'aurais pas ce problème avec des Kinvara ou des Free 3.0, qui sont de véritables pantoufles. Avec un peu de chance (et de repos), l'inflammation (je fais l'hypothèse qu'il y a inflammation, puisque ça fait encore mal, mais que la douleur tend à diminuer avec le temps) diminuera suffisamment pour que je sois en mesure de courir samedi prochain. Avec beaucoup de chance, je courrai alors sans faire de mouvements qui pincent le nerf.

Ça peut paraître cave, mais je vais me tester dès que je sentirai que la douleur a assez baissé pour que je puisse me risquer à courir. Autant être fixé le plus tôt possible sur ma participation au demi de dimanche prochain! Mais pour l'instant, je n'en suis pas là: la douleur est très présente quand je fais quelques pas de course dans mon salon.

Je vais aussi essayer de voir un podiatre cette semaine. Avec un peu de chance, ça ne fera pas de tort...

Pour l'instant, j'essaie de ne pas trop m'apesantir sur une possible non-participation au demi de dimanche prochain, qui était ma course principale de ce début d'année, et probablement ma dernière avant quelques mois. Avec beaucoup de chance, la situation va évoluer dans le même sens qu'il y a 3 semaines. Bref, j'essaie de rester optimiste et de ne pas anticiper des malheurs pseudo-athlétiques qui ne se produiront peut-être pas. Comme dirait probablement Jean Perron: on traversera l'Enfer du Mal quand on sera rendu à la rivière!


jeudi 7 avril 2011

Étrangetés googliennes du jeudi soir

«une semaine poue me remettr d'une gastro»
À en juger par la façon dont la personne a écrit, sa gastro était commencée depuis moins d'une semaine.

«petite devinette hopital»
Je ne me souviens pas d'avoir utilisé le mot «hôpital» dans mon blogue. Ce résultat de recherche est donc peut-être prémonitoire, ce qui voudrait dire que je vais me ramasser à l'hôpital après mon marathon en septembre, ou encore que je vais rater le 1h40 au demi de Montréal, être tellement déçu que je vais faire une dépression qui va m'affecter le cerveau au point que je vais devenir créationniste comme le ministre des Sciences du Canada Gary Goodyear pour finalement aboutir à l'hôpital Robert-Giffard en attendant la fin du monde en 2012 telle que prédite par le calendrier Maya. C'est une hypothèse comme une autre.

«la pine de pepere»
J'aime mieux ne pas trop réfléchir à la signification de celle-là...

Et la dernière, mais vraiment pas la moindre:

«jean-françcois lisée pectoraux masculins»
Jean-François Lisée, entre autres faits d'armes, a été conseiller politique des premiers ministres québécois Parizeau et Bouchard, a écrit de nombreux livres, et est directeur exécutif du CÉRIUM. Il est également chroniqueur à L'actualité, en plus d'y animer un blogue, qui figure dans ma liste «autres blogues» dans la partie droite de la page que vous êtes en train de lire. J'ignorais par contre qu'il avait aussi été culturiste.

C'est tout pour l'instant, et c'est bien assez...

mardi 5 avril 2011

Bilan de la semaine du 27/03/2011

Bon, il est plus de temps que j'y vienne, à ce bilan!

Dimanche: 5 km de LaSalle, raconté ici. Avec le réchauffement et l'après-course, j'ai couru environ 6,4 km.
Lundi: Jugeant avoir couru la veille assez d'intervalles 5-k pour la semaine (5 X 1 km avec 0 s de récupération entre les intervalles...), j'ai décidé de faire une sortie dans les rues au lieu d'une séance d'intervalles sur piste. Ce fut ma sortie de course la plus pénible depuis un bon moment: par moments, j'avais envie de me coucher au bord du chemin! C'était peut-être à cause du 5 km de la veille... Pensant que ça pourrait me réveiller et voulant arriver chez moi le plus vite possible, j'ai tout de même essayé de faire l'intervalle au rythme du demi-marathon (DM) initialement prévu. Résultat: pas capable de faire mieux que 4:48/km, alors que je voulais faire entre 4:43 et 4:37/km. Il y a des jours comme ça! 12,1 km courus en 68:44. FCmoy=138/min, FCmax=155/min.
Mardi: Musculation, sans exercices pour les mollets.
Mercredi: Longue sortie de course de la semaine, aller-retour au parc René-Lévesque comme la semaine dernière, avec tour supplémentaire de la presqu'île encore une fois. Comme lundi, je n'avais aucune énergie en commençant. Arrivé au bout de la presqu'île, j'ai tout de même décidé de faire un tour supplémentaire au rythme DM, en espérant que ça me réveille et que ça brise la monotonie de la sortie (courir longtemps au même rythme peut devenir lassant). Cette fois-ci, ça a fonctionné! Même si je ne pétais pas le feu, ça s'est beaucoup mieux passé au retour, et je me suis permis un 2e intervalle DM (1,75 km, après le 2 km du tour de la presqu'île) vers la fin. En tout, 21,5 km courus en 118:27 (pas d'attente au passage à niveau du train de banlieue, cette fois-ci). FCmoy=136/min, FCmax=156/min.
Jeudi: Musculation, avec exercices pour les mollets.
Vendredi: Sortie de course de 10,3 km sur un parcours plat. Je me suis tapé des intervalles DM (880 m, 1,15 km et 2,7 km) à certains endroits où l'absence de circulation le permettait. Le 3e, fait avec un vent de face sur environ 75% de la distance (rafales à 30km/h), a été assez difficile. Temps total: 53:28. FCmoy=140/min, FCmax=158/min.
Samedi: 120 minutes de hockey cosom. Temps de jeu: environ 80 minutes.

En somme: 50,3 km de course à pied, 2 séances de musculation et environ 80 minutes de temps de jeu au cosom.

Autant je me sentais invincible après le 5 km de dimanche, autant mon incapacité à maintenir le rythme DM pendant ma sortie de lundi et mes difficultés avec un vent de face vendredi m'ont ramené les pieds sur Terre. Contrairement à ce que j'avais pu penser suite à certaines bonnes sorties effectuées après la fonte des neiges, le 1h39 et quelque au demi-marathon de Montréal est loin d'être acquis. Le doute qui s'est installé (à juste titre) dans ma tête est une bonne chose, car il m'incite à faire plus d'intervalles DM cette semaine que ce que j'avais initialement prévu. Je n'en serai que mieux préparé pour la course...

vendredi 1 avril 2011

Encore des nouvelles chaussures de course...

Ça commence à devenir gênant. Ceux qui suivent ce blogue depuis au moins quelques mois savent que les chaussures de course occupent une part importante de mes pensées coursiennes. Depuis l'automne dernier, je me suis acheté 3 paires de Kinvara et une paire de Nike Free 3.0. Comme si ce n'était pas assez, de nouvelles chaussures ont fait leur entrée il y a quelques semaines dans ma rotation! Jusqu'à aujourd'hui, la gêne m'avait empêché d'en glisser un mot dans mon blogue. Mais bon, puisque ces nouvelles chaussures feront partie de ma rotation de façon permanente, aussi bien en parler. Et il y a tout de même un facteur atténuant: je n'ai rien déboursé pour commencer à les utiliser! Explications ici-bas.

En tant qu'adepte (non fanatique) du mouvement minimaliste en course à pied, je suis à la recherche de chaussures qui, en plus d'être légères, souples et d'avoir le talon le moins surélevé possible, permettent au pied de respirer convenablement. Cette dernière caractéristique va prendre encore plus d'importance au cours des chaleurs de la saison estivale qui s'amène à grands pas. Dernièrement, alors que je mettais un peu d'ordre dans mon garde-robe d'entrée, je suis tombé sur mes sandales Merrell et une idée saugrenue m'est venue: pourquoi je n'essaierais pas de courir avec elles? Bien que cette idée puisse paraître ridicule à première vue, je me souvenais des quelques fois où j'avais dû courir pour attraper un métro avec ces sandales l'an dernier. J'avais alors été surpris de voir que ça courait somme toute pas si mal.

Cependant, le fait que les Merrell permettaient de sprinter de façon potable ne permettait pas de conclure qu'elles feraient l'affaire sur des distances moyennes ou longues. Il y avait notamment la question des ampoules, qui peuvent mener à des blessures assez emmerdantes quand on ne fait pas attention (ou qu'on fait preuve, comme moi l'été dernier, d'une relative stupidité).

Toujours est-il qu'il y a environ 3 semaines, j'ai profité du redoux pour aller essayer les Merrell dans une boucle de 2 km dans les rues de mon quartier. Pas d'irritation à signaler, à part une petite rougeur au gros orteil. J'ai néanmoins décidé de compléter ma sortie avec une de mes paires de Kinvara, question de ne pas trop pousser ma chance.

Le seul hic avec ce premier essai, c'est que la température était encore un peu froide pour se promener les pieds à l'air. En plus, je ne souhaitais pas que les restes de neige entrent directement en contact avec ma peau. J'ai donc dû appeler une paire de bas de laine en renfort pour les sorties subséquentes:


Au cours des deux dernières semaines, j'ai graduellement augmenté la portion «Merrell» de mes sorties, allant jusqu'à me taper un 10 km vendredi dernier. Verdict? À part quelques petites rougeurs aux deux pieds, il n'y a rien à signaler. Ça va bien, il n'y a aucune ampoule en vue.

Côté performance, les Merrell sont tout à fait surprenantes. Les quelques intervalles demi-marathon que j'ai faits se sont bien déroulés. J'ai atteint les rythmes facilement, et les Merrell collent bien au pied même quand on court vite. Il me reste à les tester aux rythmes du 10 km et du 5 km, mais c'est très prometteur. Leur poids se compare par ailleurs à celui des Kinvara et des Free 3.0.

Pour ce qui qui est de l'adhérence, les Merrell se tirent très bien d'affaire. Après les avoir essayées sur la neige et la glace, je peux affirmer qu'elles sont plus adhérentes que les Kinvara, et qu'elles «collent» à la neige aussi bien que les GT-2150 de Asics!

En résumé, les Merrell sont légères, rapides, et respirent très bien. Si leur semelle est moins souple que celles des Kinvara et des Free, elles permettent tout de même de bien naviguer sur toutes sortes de surfaces comme la neige, la glace, la slush, la boue et même... l'asphalte. En fait, je les aime tellement que je prévois continuer de les utiliser abondamment dans l'avenir, notamment pendant les courses. Si tout se passe bien au cours des prochaines semaines, je chausserai les Merrell dans ma tentative de passer sous les 1h40 au Demi-marathon de Montréal, le 17 avril.

C'est tout à l'honneur de Merrell d'avoir conçu et fabriqué des chaussures aussi polyvalentes qui peuvent être utilisées autant pour la marche que la course ou la pêche.