Dimanche: Musculation, sans exercices pour les mollets. Retoour chez moi à la course, 6,5 km courus en 35:29. FCmoy=141/min, FCmax=155/min. Ensoleillé, humidex: 31. Le soleil, l'humidité, les 2h de cosom intenses de la veille et la séance de musculation juste avant ont rendu ma course fort pénible...
Lundi: Longue sortie écourtée à 12,6 km en raison de la canicule. Heureusement qu'il y avait de l'ombre à certains endroits le long du chemin Olmsted, parce que je ne crois pas que j'aurais pu tenir aussi longtemps si j'avais été exposé au soleil tout au long du parcours. J'ai d'ailleurs fait 2 ou 3 pauses pendant la descente par le cimetière sous le soleil, le temps de boire quelques gorgées. J'ai trouvé la dernière partie de la sortie (cimetière + chemin Mont-Royal) particulièrement difficile. Temps: 74:10. FCmoy=139/min, FCmax=153/min. Humidex:31.
Mardi: Musculation, avec exercices pour les mollets.
Mercredi: Pas de séances d'intervalles en raison de la température de malade (humidex de 40 et soleil qui tapait fort). Je suis plutôt allé courir vers 21h30, à la noirceur à une température d'un peu moins de 30˚C et avec des vents rafraîchissants. J'allais plus vite que d'habitude, sans forcer. Je ne sais pas si c'est parce que ma foulée s'améliore naturellement avec l'augmentation de mon volume d'entraînement, ou en raison des efforts que je fais consciemment pour la raccourcir et pour moins atterrir sur les talons, mais mon rythme de base semble avoir augmenté ces derniers temps. Tant mieux! J'ai aussi accéléré en montant les côtes, en plus de faire quelques sprints très intenses en fin de sortie. Ça m'a fait du bien de me défouler un peu. 10,4 km courus en 54:18. FCmoy=139/min, FCmax=160/min.
Jeudi: Musculation, avec exercices pour les mollets. Je crois y être allé un peu trop fort pendant ces derniers: j'avais les mollets complètement détruits après...
Vendredi: Petite sortie de course 5,2 km faite presque dans le seul but de dépasser les 50 km cette semaine. Température: 22˚C, après le coucher du soleil. J'étais bien! Je me suis beaucoup ménagé en prévision de ma longue sortie du lendemain. Temps: 28:15. FCmoy=127/min. FCmax=138/min.
Samedi: Longue sortie, de Montréal-Ouest à l'île Ste-Hélène via le canal Lachine. Un parcours exposé au soleil sur presque toute sa longueur, et une sortie commencée vers 11h30. Bra-vo Pepére (insérer ici des applaudissements sarcastiques). Heureusement que le ciel était partiellement nuageux, parce que je ne crois pas que j'aurais pu tenir jusqu'au bout à cette température si le soleil avait tapé continuellement, et ce même si je courais lentement. Il était d'ailleurs grand temps que ma sortie finisse... Décidément, je ne semble pas fait pour courir à la chaleur. L'acclimatation ne semble pas s'appliquer à moi. 17,1 km courus en 95:01 (la seconde est très importante...). FCmoy=144/min. FCmax=159/min. Humidex à 11h: 26; à 13h: 28.
En somme, 51,8 km de course à pied (dont une sortie fartlek), et 3 séances de musculation. Ce 51,8 km en une semaine est un nouveau record pour moi.
Mon corps a relativement bien accepté l'augmentation de kilométrage de cette semaine. Il faut dire que l'absence de hockey cosom dans mon horaire à partir de cette semaine m'enlève quelques kilomètres de course intenses, des kilomètres que je ne comptabilise pas dans mon volume hebdomadaire. Et la canicule, en me forçant à ralentir et à remplacer ma séance d'intervalles sur piste par une sortie fartlek, a aussi contribué à diminuer ma charge d'entraînement.
Il y a de bonnes chances que je participe cette semaine à la séance d'intervalles en côtes d'un groupe rattaché au Coin des Coureurs de Westmount. J'aime courir seul: je peux y aller quand ça fait mon affaire, au rythme que je veux, et suivre le parcours qui me tente ce jour-là. Cependant, partager ma passion pour la course avec des êtres en chair et en os une fois de temps en temps me manque. Or les amis et connaissances avec lesquels il m'arrivait parfois de courir ont tous arrêté ces dernières années et/ou demeurent loin de Montréal! Comme je ne suis pas intéressé à me faire coacher, les groupes du Coin des Coureurs m'apparaissent comme une bonne solution. D'autant plus que, fêlé comme je suis, faire des intervalles en côtes m'apparaît comme une activité trippante!
dimanche 30 mai 2010
samedi 22 mai 2010
Bilan de la semaine du 16/05/2010
Dimanche: Musculation, sans exercices pour les mollets. Retour chez moi à la course, au rythme facile, le long d'un parcours qui descend pendant un bon 2 km. 6,5 km en 33:32. FCmoy=138/min, FCmax=152/min. T=22˚C, ensoleillé.
Lundi: Sortie de course à un rythme se voulant facile, parc du Mont-Royal. Tel que mentionné dans mon bilan de la semaine dernière, j'ai voulu faire mon chemin habituel en sens inverse, question de me mesurer aux côtes du cimetière Mont-Royal. J'ai cependant fait une erreur d'aiguillage, ce qui a fait en sorte que j'ai viraillé un bon 5 minutes dans le cimetière avant de retrouver mon chemin... J'ai donc laissé tomber le tour supplémentaire de la boucle au sommet de la montagne. Monter les côtes du cimetière constitue un défi intéressant, mais j'ai trouvé la descente par le chemin Olmsted interminable et ennuyante! (J'ai toujours été comme ça, même pendant mes randonnées en montagne. J'adore l'ascension, mais une fois le sommet «conquis» et la vue savourée, la descente me paraît loooongue.) De plus, je me suis rendu compte que descendre longtemps une côte modérée était plus difficile pour les jambes que de descendre des côtes abruptes mais courtes. 15,8 km courus en 91:25. FCmoy=139/min, FCmax=157/min. T=22˚C, avec le soleil qui tapait fort. Heureusement que l'air n'était pas humide.
Mardi: Musculation, sans exercices pour les mollets.
Mercredi: Intervalles sur piste de 400 m. Je manquais d'énergie et j'avais les jambes lourdes lorsque j'essayais de pousser, un peu comme au 10 km du Défi du printemps des YMCA. 1,6 km au rythme facile (F) + 3 x (1 km I + 800 m F) + 5 x (200 m R + 200 m de marche) + 1,6 km F, avec le réchauffement et le retour au calme courus dans les rues. Total (course): 9,6 km. Temps des intervalles: 4:24, 4:24, 4:26. FCmoy(/min): 152, 161, 166. FCmax(/min): 156, 166, 168. Temps des tours rythme R (s): 45, 45, 43, 43, 43. La température de 20˚C (mince couvert nuageux, humidité de 40%) n'est pas en cause: c'est moi qui n'était pas dedans.
Jeudi: Musculation, avec exercices pour les mollets. Cette fois-ci, j'y suis allé plus en force que les dernières fois pour les exercices pour les mollets (charges plus lourdes, moins de répétitions). Je vais continuer ces exercices tant que je n'aurai pas trouvé un moyen pratique d'inclure des sprints dans des côtes dans mes sorties de course.
Vendredi: 10,3 km au rythme facile, avec 3 intervalles d'environ 1 km à 5:00/km, séparés d'environ 3 minutes. Je manquais d'énergie et sentais que ma foulée n'était pas bonne. Sans surprise, les intervalles ont été plus difficiles que la semaine dernière. Temps: 54:17. FCmoy=142/min. FCmax=155/min. Petite douleur à la bandelette droite vers la fin.
Samedi: 120 minutes de hockey cosom, pour le dernier rendez-vous de la saison. Temps passé sur le terrain: environ 90 minutes.
En somme, 42,2 km de course à pied (dont 3 km d'intervalles au rythme I, 1 km au rythme R, et 3 km à mon rythme rêvé de demi-marathon), environ 90 minutes de temps de jeu au hockey cosom, et 3 séances de musculation. Tiens donc, 42,2 km, ça fait un marathon...
Ça va me faire du bien de prendre congé du cosom pour la première fois en près de 3 ans, mais en même temps je vais perdre tout un entraînement musculaire, en sprints et en endurance! D'un autre côté, ça me laisse le champ libre pour ajouter une sortie de course par semaine à mon entraînement, ce qui va m'aider à atteindre les 50 km. Dire que dans Run Faster, Brad Hudson recommande aux coureurs DÉBUTANTS qui veulent se taper un demi-marathon de faire des semaines de 35-40 milles (56-64 km). Avec mes volumes dans les 30 km/semaine pendant mes entraînements pour mes demi-marathons précédents, j'étais loin du compte!
Un petit bémol à mes projets, cependant: si mon niveau d'énergie ne revient pas à la normale dans les semaines qui s'en viennent, je vais peut-être m'accorder (ou plutôt m'imposer) une semaine sans courir. C'est ce que j'avais fait pour soigner ma blessure à la bandelette après le demi-marathon hypothermique, et ça m'avait redonné beaucoup d'énergie. Sans compter qu'une semaine de repos m'aiderait sûrement à guérir quelques petits bobos au tibia droit, aux mollets et au talon gauche...
Lundi: Sortie de course à un rythme se voulant facile, parc du Mont-Royal. Tel que mentionné dans mon bilan de la semaine dernière, j'ai voulu faire mon chemin habituel en sens inverse, question de me mesurer aux côtes du cimetière Mont-Royal. J'ai cependant fait une erreur d'aiguillage, ce qui a fait en sorte que j'ai viraillé un bon 5 minutes dans le cimetière avant de retrouver mon chemin... J'ai donc laissé tomber le tour supplémentaire de la boucle au sommet de la montagne. Monter les côtes du cimetière constitue un défi intéressant, mais j'ai trouvé la descente par le chemin Olmsted interminable et ennuyante! (J'ai toujours été comme ça, même pendant mes randonnées en montagne. J'adore l'ascension, mais une fois le sommet «conquis» et la vue savourée, la descente me paraît loooongue.) De plus, je me suis rendu compte que descendre longtemps une côte modérée était plus difficile pour les jambes que de descendre des côtes abruptes mais courtes. 15,8 km courus en 91:25. FCmoy=139/min, FCmax=157/min. T=22˚C, avec le soleil qui tapait fort. Heureusement que l'air n'était pas humide.
Mardi: Musculation, sans exercices pour les mollets.
Mercredi: Intervalles sur piste de 400 m. Je manquais d'énergie et j'avais les jambes lourdes lorsque j'essayais de pousser, un peu comme au 10 km du Défi du printemps des YMCA. 1,6 km au rythme facile (F) + 3 x (1 km I + 800 m F) + 5 x (200 m R + 200 m de marche) + 1,6 km F, avec le réchauffement et le retour au calme courus dans les rues. Total (course): 9,6 km. Temps des intervalles: 4:24, 4:24, 4:26. FCmoy(/min): 152, 161, 166. FCmax(/min): 156, 166, 168. Temps des tours rythme R (s): 45, 45, 43, 43, 43. La température de 20˚C (mince couvert nuageux, humidité de 40%) n'est pas en cause: c'est moi qui n'était pas dedans.
Jeudi: Musculation, avec exercices pour les mollets. Cette fois-ci, j'y suis allé plus en force que les dernières fois pour les exercices pour les mollets (charges plus lourdes, moins de répétitions). Je vais continuer ces exercices tant que je n'aurai pas trouvé un moyen pratique d'inclure des sprints dans des côtes dans mes sorties de course.
Vendredi: 10,3 km au rythme facile, avec 3 intervalles d'environ 1 km à 5:00/km, séparés d'environ 3 minutes. Je manquais d'énergie et sentais que ma foulée n'était pas bonne. Sans surprise, les intervalles ont été plus difficiles que la semaine dernière. Temps: 54:17. FCmoy=142/min. FCmax=155/min. Petite douleur à la bandelette droite vers la fin.
Samedi: 120 minutes de hockey cosom, pour le dernier rendez-vous de la saison. Temps passé sur le terrain: environ 90 minutes.
En somme, 42,2 km de course à pied (dont 3 km d'intervalles au rythme I, 1 km au rythme R, et 3 km à mon rythme rêvé de demi-marathon), environ 90 minutes de temps de jeu au hockey cosom, et 3 séances de musculation. Tiens donc, 42,2 km, ça fait un marathon...
Ça va me faire du bien de prendre congé du cosom pour la première fois en près de 3 ans, mais en même temps je vais perdre tout un entraînement musculaire, en sprints et en endurance! D'un autre côté, ça me laisse le champ libre pour ajouter une sortie de course par semaine à mon entraînement, ce qui va m'aider à atteindre les 50 km. Dire que dans Run Faster, Brad Hudson recommande aux coureurs DÉBUTANTS qui veulent se taper un demi-marathon de faire des semaines de 35-40 milles (56-64 km). Avec mes volumes dans les 30 km/semaine pendant mes entraînements pour mes demi-marathons précédents, j'étais loin du compte!
Un petit bémol à mes projets, cependant: si mon niveau d'énergie ne revient pas à la normale dans les semaines qui s'en viennent, je vais peut-être m'accorder (ou plutôt m'imposer) une semaine sans courir. C'est ce que j'avais fait pour soigner ma blessure à la bandelette après le demi-marathon hypothermique, et ça m'avait redonné beaucoup d'énergie. Sans compter qu'une semaine de repos m'aiderait sûrement à guérir quelques petits bobos au tibia droit, aux mollets et au talon gauche...
samedi 15 mai 2010
Bilan de la semaine du 09/05/2010
Dimanche: Musculation, sans exercices pour les mollets. J'ai failli ne pas y aller, car je me sentais très fatigué et j'avais mal à la gorge et aux oreilles.
Lundi: Je me suis réveillé encore plus mal en point que la veille, et avec des douleurs aux mollets en plus! Mon système immunitaire semblait être engagé dans une lutte à finir contre une bibitte quelconque... Je suis tout de même allé courir en fin d'après-midi, un petit 6,4 km au rythme facile. J'ai eu mal aux mollets vers le milieu de la sortie, mais j'ai continué. La douleur aux mollets était partie après la course. Temps: 35:26. FCmoy=137/min, FCmax=147/min.
Mardi: Mes symptômes avaient grandement diminué. Musculation, sans exercices pour les mollets.
Mercredi: «Longue» sortie de la semaine, parc du Mont-Royal (et autour). 14,8 km en 84:54. FCmoy=138/min, FCmax=150/min. Bien que mon mal de gorge et d'oreille n'était pas complètement parti, cette sortie s'est très bien déroulée. Je me suis même pratiqué à boire en courant! (J'apporte des ravitaillements le moins souvent possible. En général, j'amène du Gatorade seulement pour les sorties de 14-15 km et plus.)
Jeudi: Musculation, sans exercices pour mes mollets fatigués de ma course de la veille.
Vendredi: Sortie de course de 10,3 km au rythme facile, avec 3 intervalles d'environ 1 km courus à environ 5:00/km (j'estime l'incertitude liée aux mesures avec mon podomètre à environ 2%). Une telle sortie convenait mieux à mon horaire qu'une séance d'intervalles sur la piste du parc Kent, et de toute façon je voulais me ménager, car encore une fois j'étais fatigué avant d'aller courir. Je me suis finalement senti très bien pendant la sortie (dont la 1ère moitié s'est déroulée sous un délicieux petit crachin), mais j'en ai arraché après... Temps: 53:11. FCmoy=142/min, FCmax=153/min.
Samedi: 120 minutes de hockey cosom. Temps passé sur le terrain: environ 60 minutes.
En somme, 31,5 km de course à pied (incluant 3 intervalles au rythme que j'espère pouvoir maintenir lors de mon prochain demi-marathon), environ 60 minutes de temps de jeu au hockey cosom, et 3 séances de musculation. Une semaine pendant laquelle j'ai ménagé la machine et récupéré.
Si mes jambes se remettent rapidement de mon cosom d'aujourd'hui, je prévois faire le trajet de retour de ma séance de musculation de demain à la course. J'aimerais aussi ajouter un tour de la boucle sur le mont Royal au trajet de ma longue sortie (ce qui le porterait à environ 17,1 km) ET faire le trajet en sens inverse. Le seul problème, c'est que la montée par le Cimetière Mont-Royal comprend des côtes tellement inclinées que j'ai peur d'émerger sur Camilien-Houde en pleurant à chaudes larmes et en demandant ma mère. Je verrai comment je me sens la journée venue...
Lundi: Je me suis réveillé encore plus mal en point que la veille, et avec des douleurs aux mollets en plus! Mon système immunitaire semblait être engagé dans une lutte à finir contre une bibitte quelconque... Je suis tout de même allé courir en fin d'après-midi, un petit 6,4 km au rythme facile. J'ai eu mal aux mollets vers le milieu de la sortie, mais j'ai continué. La douleur aux mollets était partie après la course. Temps: 35:26. FCmoy=137/min, FCmax=147/min.
Mardi: Mes symptômes avaient grandement diminué. Musculation, sans exercices pour les mollets.
Mercredi: «Longue» sortie de la semaine, parc du Mont-Royal (et autour). 14,8 km en 84:54. FCmoy=138/min, FCmax=150/min. Bien que mon mal de gorge et d'oreille n'était pas complètement parti, cette sortie s'est très bien déroulée. Je me suis même pratiqué à boire en courant! (J'apporte des ravitaillements le moins souvent possible. En général, j'amène du Gatorade seulement pour les sorties de 14-15 km et plus.)
Jeudi: Musculation, sans exercices pour mes mollets fatigués de ma course de la veille.
Vendredi: Sortie de course de 10,3 km au rythme facile, avec 3 intervalles d'environ 1 km courus à environ 5:00/km (j'estime l'incertitude liée aux mesures avec mon podomètre à environ 2%). Une telle sortie convenait mieux à mon horaire qu'une séance d'intervalles sur la piste du parc Kent, et de toute façon je voulais me ménager, car encore une fois j'étais fatigué avant d'aller courir. Je me suis finalement senti très bien pendant la sortie (dont la 1ère moitié s'est déroulée sous un délicieux petit crachin), mais j'en ai arraché après... Temps: 53:11. FCmoy=142/min, FCmax=153/min.
Samedi: 120 minutes de hockey cosom. Temps passé sur le terrain: environ 60 minutes.
En somme, 31,5 km de course à pied (incluant 3 intervalles au rythme que j'espère pouvoir maintenir lors de mon prochain demi-marathon), environ 60 minutes de temps de jeu au hockey cosom, et 3 séances de musculation. Une semaine pendant laquelle j'ai ménagé la machine et récupéré.
Si mes jambes se remettent rapidement de mon cosom d'aujourd'hui, je prévois faire le trajet de retour de ma séance de musculation de demain à la course. J'aimerais aussi ajouter un tour de la boucle sur le mont Royal au trajet de ma longue sortie (ce qui le porterait à environ 17,1 km) ET faire le trajet en sens inverse. Le seul problème, c'est que la montée par le Cimetière Mont-Royal comprend des côtes tellement inclinées que j'ai peur d'émerger sur Camilien-Houde en pleurant à chaudes larmes et en demandant ma mère. Je verrai comment je me sens la journée venue...
vendredi 14 mai 2010
Absurde
Je ne sais pas si c'est parce que j'ai côtoyé des triathlètes de près pendant mes années à l'université. Ou si c'est parce qu'à échelle réduite, je pratique, tout comme ces femmes le faisaient, une discipline sportive avec passion, avec tout ce que ça implique: entraînement, projets, espoirs, dépassement de soi, succès, déceptions, camaraderie, etc. Ou peut-être est-ce simplement le fait qu'elles étaient jeunes, en pleine santé et passionnées. Toujours est-il que, comme beaucoup d'autres, j'ai été touché par cette tragédie impliquant des gens que je ne connaissais pas et que je n'avais jamais rencontrés.
On se lève un matin, tout enthousiaste à l'idée de partir à l'aventure une fin de semaine pour pratiquer une activité qui nous passionne en compagnie de gens qui partagent notre passion. C'est la concrétisation d'un projet longtemps planifié et attendu. On s'en va rejoindre des amis, on baigne dans l'esprit d'équipe et dans le plaisir de pratiquer une activité qu'on aime et puis, tout à coup, pour une raison complètement hors de notre contrôle, c'est terminé. On n'est pas blessé, on n'est pas sur le carreau pour 3 jours, 1 mois, 1 an, on n'est même pas mis devant la possibilité d'une longue et difficile période de réhabilitation qui ferait en sorte qu'un jour, après maints efforts, on aurait la chance de retrouver ses moyens. Non. On est mort. Pour toujours. Vite comme ça. Par un accident bête survenu en un instant, tout est fini.
Des tragédies comme celles-là nous rappellent à quel point le monde est absurde.
P. S. Comme courir au bord des rues comporte aussi sa part de risques, j'ai le goût d'y aller de quelques conseils paternalistes pour les néophytes qui tomberaient sur cette page. Même si on ne contrôle pas tout, mieux vaut mettre les chances de son côté:
- Laissez votre iPod à la maison. Ça vous permettra d'entendre ce qui se passe autour de vous, et de réagir plus rapidement en cas de danger.
- Autant que possible, courez dans des parcs ou dans des sentiers
- Si vous devez courir au bord des rues, allez-y en sens contraire à la circulation
- Faites toujours comme si le conducteur d'une voiture que vous croisez ne vous avait pas vu, à moins que vous ne réussissiez à établir un contact visuel avec lui ou elle
- Si vous courez à la noirceur, portez des vêtements de couleur pâle. Des bandes réfléchissantes ne font pas de tort.
- En ville, respectez les feux de circulation
- Une règle qui englobe toutes les autres: soyez toujours alerte et attentif à ce qui se passe autour de vous
On se lève un matin, tout enthousiaste à l'idée de partir à l'aventure une fin de semaine pour pratiquer une activité qui nous passionne en compagnie de gens qui partagent notre passion. C'est la concrétisation d'un projet longtemps planifié et attendu. On s'en va rejoindre des amis, on baigne dans l'esprit d'équipe et dans le plaisir de pratiquer une activité qu'on aime et puis, tout à coup, pour une raison complètement hors de notre contrôle, c'est terminé. On n'est pas blessé, on n'est pas sur le carreau pour 3 jours, 1 mois, 1 an, on n'est même pas mis devant la possibilité d'une longue et difficile période de réhabilitation qui ferait en sorte qu'un jour, après maints efforts, on aurait la chance de retrouver ses moyens. Non. On est mort. Pour toujours. Vite comme ça. Par un accident bête survenu en un instant, tout est fini.
Des tragédies comme celles-là nous rappellent à quel point le monde est absurde.
P. S. Comme courir au bord des rues comporte aussi sa part de risques, j'ai le goût d'y aller de quelques conseils paternalistes pour les néophytes qui tomberaient sur cette page. Même si on ne contrôle pas tout, mieux vaut mettre les chances de son côté:
- Laissez votre iPod à la maison. Ça vous permettra d'entendre ce qui se passe autour de vous, et de réagir plus rapidement en cas de danger.
- Autant que possible, courez dans des parcs ou dans des sentiers
- Si vous devez courir au bord des rues, allez-y en sens contraire à la circulation
- Faites toujours comme si le conducteur d'une voiture que vous croisez ne vous avait pas vu, à moins que vous ne réussissiez à établir un contact visuel avec lui ou elle
- Si vous courez à la noirceur, portez des vêtements de couleur pâle. Des bandes réfléchissantes ne font pas de tort.
- En ville, respectez les feux de circulation
- Une règle qui englobe toutes les autres: soyez toujours alerte et attentif à ce qui se passe autour de vous
dimanche 9 mai 2010
Objectifs pour cet été
Pour reprendre une expression de Julie Threlkeld, coureuse et blogueuse new-yorkaise qui manie le sarcasme de façon superbement divertissante, la chaleur et l'humidité sont ma kryptonite.
Note: Pour le bénéfice des lecteurs qui ne sont pas des geeks d'un certain âge, la kryptonite est une substance capable de neutraliser Superman. Elle est sa vulnérabilité, l'équivalent moderne du talon d'Achille. (Je vous laisse aller jeter un oeil sur la page anglophone de Wikipedia consacrée à la kryptonite, pour que vous puissiez vous émerveiller du fait que des gens aient consacré temps et énergie à pondre une page aussi longue et détaillée sur une substance qui n'existe que dans les comic books.)
Une formulation moins charitable envers moi-même serait de dire que je deviens moumoune quand il fait chaud, et c'est un peu vrai. En fait, j'aime beaucoup mieux courir dehors pendant une tempête de neige que pendant l'été à Montréal quand il fait chaud et, surtout, il y a beaucoup d'humidité dans l'air. Je me souviens d'avoir participé à un 10 km en plein mois de juin au Parc Jean-Drapeau il y a quelques années. Le soleil, la chaleur et l'humidité étaient au rendez-vous, et c'est péniblement que j'avais réussi à terminer sous les 50 minutes. Et chaque été, invariablement, j'ai l'impression de perdre la forme, parce que mes fréquences cardiaques augmentent de 10-15 battements/minutes pour une même vitesse.
Cet été, j'ai l'intention d'inverser cette tendance en courant tôt le matin, genre à 5h s'il le faut. Et si les choses ne changent pas, si je passe encore une fois une bonne partie de l'été à me sentir faible et à éternuer, ce sera assez pour que je songe sérieusement à quitter Montréal (la région de Québec -libartooéééé- est attrayante pour quelqu'un qui est spécialisé dans mon domaine).
Tout ça pour dire que pour l'instant, je ne prévois pas participer à des courses cet été. Je vais certainement me tester à quelques reprises sur 5 km seul en piste, mais ça risque d'être tout.
J'ai plutôt l'oeil sur un demi-marathon cet automne. Lequel? Je ne sais pas encore! Cette année, le marathon de Montréal aura lieu une semaine plus tôt que d'habitude, et le demi-marathon commencera à 10h15, au lieu de 8h45. Tout ça ne me dit rien de bon...
Toujours est-il que cet été je veux:
1) Augmenter mon kilométrage hebdomadaire jusqu'à 50 km. En ce moment, je suis à 30-35 km, et ce n'est pas assez. Je tolère maintenant très bien les semaines 35 km avec des intervalles et des côtes, et j'ai fait quelques semaines de 40-45 km fin 2009 et début 2010, et ça s'est somme toute bien déroulé.
2) Augmenter graduellement mes longues sorties jusqu'à 25 km, et même un peu plus si tout se passe bien. Mon manque d'endurance est ma grosse faiblesse, et je dois travailler ça.
3) Inclure des intervalles courus à 5:00/km pendant mes moyennes et longues sorties, question d'améliorer mon endurance spécifique et de pratiquer mon rythme de course. Hé oui, je caresse l'objectif de courir un demi-marathon en 1h45, même si c'est quand même un bon pas par rapport à mon meilleur temps de 1h51! Objectif ambitieux, mais pas tant que ça: selon le McMillan Running Calculator, une performance de demi-marathon équivalente à mon 46:28 d'il y a 2 semaines au 10 km de St-Laurent se situe dans les 1h43.
4) Ajouter graduellement des sprints dans des côtes à mon entraînement. Dans Run Faster, que je viens de commencer à lire, Brad Hudson, entraîneur de course américain qui connaît beaucoup de succès, prétend que les blessures fréquentes qui se produisent chez certains athlètes sont causées par un manque de force musculaire, et que le meilleur moyen pour renforcer les muscles qui sont sollicités pendant la course, c'est de faire des sprints dans des côtes très inclinées. Hudson ajoute que les seuls exercices en gymnase qu'il prescrit à ses athlètes sont ceux qui renforcent le tronc. Mes exercices en gymnase pour les mollets ayant été plus ou moins concluants jusqu'à maintenant, ça vaut la peine d'essayer autre chose. Sans compter que ça pourrait aussi aider pour ma bandelette...
5) Faire 4 ou 5 sorties de course par semaine, au lieu de 3. Dès la semaine prochaine, je vais rajouter une 4e sortie. Je prévois aussi, pour la première fois en 2 ans, prendre un break du cosom cet été. Ça va faire du bien d'arrêter un peu (je disais ça l'an dernier avant d'accepter d'embarquer dans une équipe d'amis et d'apprécier ma saison, mais là je pense que je vais arrêter pour vrai...). Idéalement, je ferais chaque semaine:
-une séance d'intervalles rapides
-une longue sortie, avec intervalles au rythme du demi-marathon une semaine sur 2
-une sortie tempo de 20 à 60 minutes
-1 ou 2 sorties lentes (parfois avec de courts intervalles au rythme du demi-marathon), probablement du CEPSUM à chez moi (6,5 km)
Voila. En gros, je veux courir un demi-marathon après m'être vraiment entraîné pour courir un demi-marathon. Ça serait une première.
Note: Pour le bénéfice des lecteurs qui ne sont pas des geeks d'un certain âge, la kryptonite est une substance capable de neutraliser Superman. Elle est sa vulnérabilité, l'équivalent moderne du talon d'Achille. (Je vous laisse aller jeter un oeil sur la page anglophone de Wikipedia consacrée à la kryptonite, pour que vous puissiez vous émerveiller du fait que des gens aient consacré temps et énergie à pondre une page aussi longue et détaillée sur une substance qui n'existe que dans les comic books.)
Une formulation moins charitable envers moi-même serait de dire que je deviens moumoune quand il fait chaud, et c'est un peu vrai. En fait, j'aime beaucoup mieux courir dehors pendant une tempête de neige que pendant l'été à Montréal quand il fait chaud et, surtout, il y a beaucoup d'humidité dans l'air. Je me souviens d'avoir participé à un 10 km en plein mois de juin au Parc Jean-Drapeau il y a quelques années. Le soleil, la chaleur et l'humidité étaient au rendez-vous, et c'est péniblement que j'avais réussi à terminer sous les 50 minutes. Et chaque été, invariablement, j'ai l'impression de perdre la forme, parce que mes fréquences cardiaques augmentent de 10-15 battements/minutes pour une même vitesse.
Cet été, j'ai l'intention d'inverser cette tendance en courant tôt le matin, genre à 5h s'il le faut. Et si les choses ne changent pas, si je passe encore une fois une bonne partie de l'été à me sentir faible et à éternuer, ce sera assez pour que je songe sérieusement à quitter Montréal (la région de Québec -libartooéééé- est attrayante pour quelqu'un qui est spécialisé dans mon domaine).
Tout ça pour dire que pour l'instant, je ne prévois pas participer à des courses cet été. Je vais certainement me tester à quelques reprises sur 5 km seul en piste, mais ça risque d'être tout.
J'ai plutôt l'oeil sur un demi-marathon cet automne. Lequel? Je ne sais pas encore! Cette année, le marathon de Montréal aura lieu une semaine plus tôt que d'habitude, et le demi-marathon commencera à 10h15, au lieu de 8h45. Tout ça ne me dit rien de bon...
Toujours est-il que cet été je veux:
1) Augmenter mon kilométrage hebdomadaire jusqu'à 50 km. En ce moment, je suis à 30-35 km, et ce n'est pas assez. Je tolère maintenant très bien les semaines 35 km avec des intervalles et des côtes, et j'ai fait quelques semaines de 40-45 km fin 2009 et début 2010, et ça s'est somme toute bien déroulé.
2) Augmenter graduellement mes longues sorties jusqu'à 25 km, et même un peu plus si tout se passe bien. Mon manque d'endurance est ma grosse faiblesse, et je dois travailler ça.
3) Inclure des intervalles courus à 5:00/km pendant mes moyennes et longues sorties, question d'améliorer mon endurance spécifique et de pratiquer mon rythme de course. Hé oui, je caresse l'objectif de courir un demi-marathon en 1h45, même si c'est quand même un bon pas par rapport à mon meilleur temps de 1h51! Objectif ambitieux, mais pas tant que ça: selon le McMillan Running Calculator, une performance de demi-marathon équivalente à mon 46:28 d'il y a 2 semaines au 10 km de St-Laurent se situe dans les 1h43.
4) Ajouter graduellement des sprints dans des côtes à mon entraînement. Dans Run Faster, que je viens de commencer à lire, Brad Hudson, entraîneur de course américain qui connaît beaucoup de succès, prétend que les blessures fréquentes qui se produisent chez certains athlètes sont causées par un manque de force musculaire, et que le meilleur moyen pour renforcer les muscles qui sont sollicités pendant la course, c'est de faire des sprints dans des côtes très inclinées. Hudson ajoute que les seuls exercices en gymnase qu'il prescrit à ses athlètes sont ceux qui renforcent le tronc. Mes exercices en gymnase pour les mollets ayant été plus ou moins concluants jusqu'à maintenant, ça vaut la peine d'essayer autre chose. Sans compter que ça pourrait aussi aider pour ma bandelette...
5) Faire 4 ou 5 sorties de course par semaine, au lieu de 3. Dès la semaine prochaine, je vais rajouter une 4e sortie. Je prévois aussi, pour la première fois en 2 ans, prendre un break du cosom cet été. Ça va faire du bien d'arrêter un peu (je disais ça l'an dernier avant d'accepter d'embarquer dans une équipe d'amis et d'apprécier ma saison, mais là je pense que je vais arrêter pour vrai...). Idéalement, je ferais chaque semaine:
-une séance d'intervalles rapides
-une longue sortie, avec intervalles au rythme du demi-marathon une semaine sur 2
-une sortie tempo de 20 à 60 minutes
-1 ou 2 sorties lentes (parfois avec de courts intervalles au rythme du demi-marathon), probablement du CEPSUM à chez moi (6,5 km)
Voila. En gros, je veux courir un demi-marathon après m'être vraiment entraîné pour courir un demi-marathon. Ça serait une première.
Bilan de la semaine du 02/05/2010
Dimanche: Musculation, sans exercices pour les mollets.
Lundi: Intervalles sur la piste intérieure du CEPSUM (184 m). 6 tours au rythme facile (F) + 5 x (5 tours I + 4 tours F) + 5 x (1 tour R + 1 tour de marche) + 6 tours F. Total (course): 62 tours, soit environ 11,4 km. Temps des intervalles: 4:05, 4:04, 4:00, 3:59, 3:59. FCmoy(/min): 149, 153, 159, 162, 163. FCmax(/min): 154, 158, 163, 166, 167. Temps des tours rythme R (s): 41, 40, 40, 39, 39. Pour un effort qui me semblait équivalent à ce que je fais habituellement, j'ai été plus lent dès le réchauffement du début. J'ai raté mon objectif de faire sous les 4 minutes pour les 3 premiers intervalles. J'ai été plus rapide vers la fin, mais j'ai «triché» en faisant mes 4 tours de récupération entre les séries de façon anormalement lente, pour un effort qui me semblait équivalent. Pourtant, mes fréquences cardiaques étaient nettement plus basses que normalement. C'était soit mon corps qui se protégeait de la chaleur, soit mon moniteur cardiaque qui commence à se faire vieux...
Mardi: Musculation, sans exercices pour les mollets.
Mercredi: Sortie de course le long du canal Lachine, de Lachine au Vieux Port, puis sur l'île Ste-Hélène. Tel que mentionné ici, j'ai adopté un rythme un peu trop rapide. 15,1 km en 82:o5. FCmoy=141/min, FCmax=158/min.
Jeudi: Musculation, avec exercices pour les mollets.
Vendredi: Congé de sport. Repos pré-course!
Samedi: 10 km du Défi du printemps des YMCA du Québec, raconté ici. Ma performance lors de cette course m'a donné l'occasion d'utiliser le mot «marde» à profusion.
En somme, 36,5 km de course à pied (dont 4,6 km d'intervalles au rythme I et 1 km d'intervalles au rythme R, plus une course de 10 km) et 3 séances de musculation.
Même si ma performance d'hier est décevante, je ne sens pas le besoin de faire une autre course pour la «réparer». Mon temps au 10 km de St-Laurent il y a 2 semaines m'a en effet montré que j'avais réussi à regagner une partie de ma vitesse passée. Pour le moment, je ne prévois pas participer à des courses cet été: la chaleur et l'humidité peuvent gâcher la course la mieux préparée, et foutre en l'air tous les objectifs e termes de temps.
J'ai d'autres objectifs pour cet été, et tiens, pourquoi pas y consacrer un post?
Lundi: Intervalles sur la piste intérieure du CEPSUM (184 m). 6 tours au rythme facile (F) + 5 x (5 tours I + 4 tours F) + 5 x (1 tour R + 1 tour de marche) + 6 tours F. Total (course): 62 tours, soit environ 11,4 km. Temps des intervalles: 4:05, 4:04, 4:00, 3:59, 3:59. FCmoy(/min): 149, 153, 159, 162, 163. FCmax(/min): 154, 158, 163, 166, 167. Temps des tours rythme R (s): 41, 40, 40, 39, 39. Pour un effort qui me semblait équivalent à ce que je fais habituellement, j'ai été plus lent dès le réchauffement du début. J'ai raté mon objectif de faire sous les 4 minutes pour les 3 premiers intervalles. J'ai été plus rapide vers la fin, mais j'ai «triché» en faisant mes 4 tours de récupération entre les séries de façon anormalement lente, pour un effort qui me semblait équivalent. Pourtant, mes fréquences cardiaques étaient nettement plus basses que normalement. C'était soit mon corps qui se protégeait de la chaleur, soit mon moniteur cardiaque qui commence à se faire vieux...
Mardi: Musculation, sans exercices pour les mollets.
Mercredi: Sortie de course le long du canal Lachine, de Lachine au Vieux Port, puis sur l'île Ste-Hélène. Tel que mentionné ici, j'ai adopté un rythme un peu trop rapide. 15,1 km en 82:o5. FCmoy=141/min, FCmax=158/min.
Jeudi: Musculation, avec exercices pour les mollets.
Vendredi: Congé de sport. Repos pré-course!
Samedi: 10 km du Défi du printemps des YMCA du Québec, raconté ici. Ma performance lors de cette course m'a donné l'occasion d'utiliser le mot «marde» à profusion.
En somme, 36,5 km de course à pied (dont 4,6 km d'intervalles au rythme I et 1 km d'intervalles au rythme R, plus une course de 10 km) et 3 séances de musculation.
Même si ma performance d'hier est décevante, je ne sens pas le besoin de faire une autre course pour la «réparer». Mon temps au 10 km de St-Laurent il y a 2 semaines m'a en effet montré que j'avais réussi à regagner une partie de ma vitesse passée. Pour le moment, je ne prévois pas participer à des courses cet été: la chaleur et l'humidité peuvent gâcher la course la mieux préparée, et foutre en l'air tous les objectifs e termes de temps.
J'ai d'autres objectifs pour cet été, et tiens, pourquoi pas y consacrer un post?
samedi 8 mai 2010
10 km du Défi du printemps des YMCA, ou «La fois où j'ai couru comme d'la marde»
Hé oui, tout est dans le titre, ou encore dans la phrase suivante: j'ai fait une course de marde. Je n'avais rien dans les jambes. Je poussais, mais je n'avançais pas et j'avais les jambes lourdes.
À quoi attribuer cette contre-performance? Difficile à dire. C'était peut-être simplement une de ces journées où le corps répond moins bien, comme ça arrive à tout le monde. Mais je crois que certaines choses (qui dépassent le cadre de ce blogue) travaillent beaucoup Pepére-qui-ne-court-pas ces temps-ci. Veut veut pas, ça finit par se répercuter sur Pepére-qui-court. Les différentes composantes de notre vie ne sont pas isolées les unes des autres. Ce matin, par exemple, réveillé à 5h après une courte nuit de sommeil (une autre), frappé de plein fouet par une vérité qui lui est apparue tout d'un coup alors que son esprit à moitié endormi avait baissé sa garde, Pepére a fini par comprendre qu'il ne se rendormirait pas. Pepére a alors songé à la possibilité de ne pas participer à la course, et d'aller à la place à son hockey cosom cet après-midi, car il savait que sa course risquait de ne pas bien se passer. Mais bon, il s'est dit qu'il avait payé son inscription pour cette course, et que l'adrénaline fait souvent des miracles, ce qui est on ne peut plus vrai.
Bon, retour à la course et à la première personne du singulier. (Parler de soi-même à la 3e personne n'est pas un signe de bonne santé mentale. Un peu plus haut dans l'échelle de la folie, il y a parler aux murs. Encore plus haut, s'imaginer que ceux-ci nous répondent, ou que Jean Charest est un politicien honnête.) Le temps de marcher de la station Viau au chalet du parc Maisonneuve, j'étais trempé! La pluie tombait fort.
Après avoir récupéré mon dossard et ma puce, j'ai fait ce qui s'apparentait vaguement à un réchauffement le long du mur «rue Sherbrooke» du chalet, à l'abri de la pluie et de la foule de coureurs qui attendaient le début de la course de l'autre côté du chalet. Je pouvais courir une quinzaine de mètres en ligne droite. C'était déjà ça de gagné...
Le départ de la course a été moins chaotique que j'aurais pensé. Oui, le peloton était dense, oui, il fallait zigzaguer pour dépasser et éviter les flaques d'eau, mais il régnait une charmante ambiance bon enfant dans mon coin de peloton, en partie grâce au soleil qui a fait une courte apparition au moment où la course était lancée.
C'est à la fin du 3e km que j'ai compris que quelque chose clochait vraiment, que je ne faisais pas juste m'imaginer que mes jambes étaient lourdes et que je n'avançais pas vite. Temps de 4:48 lors de ce kilomètre. La fin du premier tour (nous devions faire 2 fois un parcours de 5 km) a été pénible. Personne devant, personne derrière, j'étais pratiquement seul dans mon monde, et j'en arrachais vraiment. Mes 4e et 5e km ont d'ailleurs été les plus lents.
Quand j'ai vu sur le cadran, en complétant le premier tour, que le chrono était dans les 24:10, j'ai compris que ça allait vraiment de mal en pis, et que je me dirigeais vers mon pire 10 km depuis un bon bout de temps. Et les coureurs devant étaient tellement loin au début du 2e tour que je me serais probablement trompé de chemin, n'eut été des gentils et efficaces bénévoles.
Bref, rien pour me motiver. Je souffrais, je n'avançais pas, et je me demandais pourquoi je continuais cette course, puisque de toute façon j'allais faire un temps de marde. D'autres pensées qui me sont venues en alternance et à répétition pendant la course: «il faut que tu acceptes que c'est comme ça aujourd'hui, que c'est tout ce que ton corps est capable de donner»; «j'cours comme d'la marde», avec une pointe d'amusement; «c'est pas vrai que je vais faire au-dessus de 48 minutes!» C'est cette dernière pensée qui m'a donné la force de pousser plus au 2e tour, même si ça ne paraît pas tellement dans mes temps, à part celui du dernier km (voir le tableau plus bas).
Petite victoire: j'ai fini par rejoindre et dépasser les coureurs qui paraissaient si loin devant moi au début du 2e tour, et encore d'autres par la suite. Ma 2e partie de course, même si elle fut elle aussi relativement lente, fut plus rapide que la première.
Au dernier km, j'ai vraiment donné tout ce que j'avais, à tel point que j'ai combattu un peu la nausée. Quelques centaines de mètres avant l'arrivée, j'ai entendu avec surprise un «let's go Pepére!» J'ai maintenant la confirmation que c'était Mathieu! (Au fait Mathieu, quand est-ce que tu crées ton propre blogue? Un ou 2 messages par semaine, ça ne demande pas beaucoup de temps, et je serais curieux de savoir ce que tu fais comme entraînement: volume, type, rythme, etc. Et je suis sûr que je ne serais pas le seul que ça intéresserait!)
À la fin du 9e km, j'ai compris que je n'avais presque aucune chance de finir sous les 48 minutes. Cependant, en voyant le tableau indicateur, j'ai recommencé à y croire, et j'ai encore augmenté la vitesse. Trop peu trop tard cependant, et j'ai croisé la ligne d'arrivée en 48:03, soit 1:35 plus lent que mon temps au 10 km de la Course St-Laurent il y a 2 semaines! Une course de marde, comme je disais au début.
Mais bon, il y a tout de même des points positifs:
1) Je me suis pointé la bonne journée sur le site de la course
2) J'ai continué de pousser en dépit de l'inconfort physique et du fait que je savais que j'étais en train de faire une contre-performance
3) Mon 2e tour a été plus rapide que le 1er, et j'ai dépassé plusieurs coureurs
4) J'ai donné tout ce que j'avais. C'est ce que je pouvais faire de mieux aujourd'hui
Voici la preuve du point 4:
Tableau 1: Temps et fréquences cardiaques de Pepére par km lors de la Course de St-Laurent
Tableau 2: Temps et fréquences cardiaques de Pepére au km lors du Défi du printemps des YMCA
On voit que bien que si mes temps sont plus lents, mes fréquences cardiaques (l'effort) sont plus élevée.
Il reste tout de même que c'est le signe que mes efforts étaient tout croches aujourd'hui, et que c'est une course à oublier. Ce qui ne m'a pas empêché de retourner chez moi avec le sourire aux lèvres: il y a quelque chose de comique dans le fait de se lever à 7h un samedi matin pour aller se faire souffrir pendant une course, et de se planter de cette façon. Oui, comique avec une forte saveur douce-amère.
À quoi attribuer cette contre-performance? Difficile à dire. C'était peut-être simplement une de ces journées où le corps répond moins bien, comme ça arrive à tout le monde. Mais je crois que certaines choses (qui dépassent le cadre de ce blogue) travaillent beaucoup Pepére-qui-ne-court-pas ces temps-ci. Veut veut pas, ça finit par se répercuter sur Pepére-qui-court. Les différentes composantes de notre vie ne sont pas isolées les unes des autres. Ce matin, par exemple, réveillé à 5h après une courte nuit de sommeil (une autre), frappé de plein fouet par une vérité qui lui est apparue tout d'un coup alors que son esprit à moitié endormi avait baissé sa garde, Pepére a fini par comprendre qu'il ne se rendormirait pas. Pepére a alors songé à la possibilité de ne pas participer à la course, et d'aller à la place à son hockey cosom cet après-midi, car il savait que sa course risquait de ne pas bien se passer. Mais bon, il s'est dit qu'il avait payé son inscription pour cette course, et que l'adrénaline fait souvent des miracles, ce qui est on ne peut plus vrai.
Bon, retour à la course et à la première personne du singulier. (Parler de soi-même à la 3e personne n'est pas un signe de bonne santé mentale. Un peu plus haut dans l'échelle de la folie, il y a parler aux murs. Encore plus haut, s'imaginer que ceux-ci nous répondent, ou que Jean Charest est un politicien honnête.) Le temps de marcher de la station Viau au chalet du parc Maisonneuve, j'étais trempé! La pluie tombait fort.
Après avoir récupéré mon dossard et ma puce, j'ai fait ce qui s'apparentait vaguement à un réchauffement le long du mur «rue Sherbrooke» du chalet, à l'abri de la pluie et de la foule de coureurs qui attendaient le début de la course de l'autre côté du chalet. Je pouvais courir une quinzaine de mètres en ligne droite. C'était déjà ça de gagné...
Le départ de la course a été moins chaotique que j'aurais pensé. Oui, le peloton était dense, oui, il fallait zigzaguer pour dépasser et éviter les flaques d'eau, mais il régnait une charmante ambiance bon enfant dans mon coin de peloton, en partie grâce au soleil qui a fait une courte apparition au moment où la course était lancée.
C'est à la fin du 3e km que j'ai compris que quelque chose clochait vraiment, que je ne faisais pas juste m'imaginer que mes jambes étaient lourdes et que je n'avançais pas vite. Temps de 4:48 lors de ce kilomètre. La fin du premier tour (nous devions faire 2 fois un parcours de 5 km) a été pénible. Personne devant, personne derrière, j'étais pratiquement seul dans mon monde, et j'en arrachais vraiment. Mes 4e et 5e km ont d'ailleurs été les plus lents.
Quand j'ai vu sur le cadran, en complétant le premier tour, que le chrono était dans les 24:10, j'ai compris que ça allait vraiment de mal en pis, et que je me dirigeais vers mon pire 10 km depuis un bon bout de temps. Et les coureurs devant étaient tellement loin au début du 2e tour que je me serais probablement trompé de chemin, n'eut été des gentils et efficaces bénévoles.
Bref, rien pour me motiver. Je souffrais, je n'avançais pas, et je me demandais pourquoi je continuais cette course, puisque de toute façon j'allais faire un temps de marde. D'autres pensées qui me sont venues en alternance et à répétition pendant la course: «il faut que tu acceptes que c'est comme ça aujourd'hui, que c'est tout ce que ton corps est capable de donner»; «j'cours comme d'la marde», avec une pointe d'amusement; «c'est pas vrai que je vais faire au-dessus de 48 minutes!» C'est cette dernière pensée qui m'a donné la force de pousser plus au 2e tour, même si ça ne paraît pas tellement dans mes temps, à part celui du dernier km (voir le tableau plus bas).
Petite victoire: j'ai fini par rejoindre et dépasser les coureurs qui paraissaient si loin devant moi au début du 2e tour, et encore d'autres par la suite. Ma 2e partie de course, même si elle fut elle aussi relativement lente, fut plus rapide que la première.
Au dernier km, j'ai vraiment donné tout ce que j'avais, à tel point que j'ai combattu un peu la nausée. Quelques centaines de mètres avant l'arrivée, j'ai entendu avec surprise un «let's go Pepére!» J'ai maintenant la confirmation que c'était Mathieu! (Au fait Mathieu, quand est-ce que tu crées ton propre blogue? Un ou 2 messages par semaine, ça ne demande pas beaucoup de temps, et je serais curieux de savoir ce que tu fais comme entraînement: volume, type, rythme, etc. Et je suis sûr que je ne serais pas le seul que ça intéresserait!)
À la fin du 9e km, j'ai compris que je n'avais presque aucune chance de finir sous les 48 minutes. Cependant, en voyant le tableau indicateur, j'ai recommencé à y croire, et j'ai encore augmenté la vitesse. Trop peu trop tard cependant, et j'ai croisé la ligne d'arrivée en 48:03, soit 1:35 plus lent que mon temps au 10 km de la Course St-Laurent il y a 2 semaines! Une course de marde, comme je disais au début.
Mais bon, il y a tout de même des points positifs:
1) Je me suis pointé la bonne journée sur le site de la course
2) J'ai continué de pousser en dépit de l'inconfort physique et du fait que je savais que j'étais en train de faire une contre-performance
3) Mon 2e tour a été plus rapide que le 1er, et j'ai dépassé plusieurs coureurs
4) J'ai donné tout ce que j'avais. C'est ce que je pouvais faire de mieux aujourd'hui
Voici la preuve du point 4:
Tableau 1: Temps et fréquences cardiaques de Pepére par km lors de la Course de St-Laurent
Tableau 2: Temps et fréquences cardiaques de Pepére au km lors du Défi du printemps des YMCA
On voit que bien que si mes temps sont plus lents, mes fréquences cardiaques (l'effort) sont plus élevée.
Il reste tout de même que c'est le signe que mes efforts étaient tout croches aujourd'hui, et que c'est une course à oublier. Ce qui ne m'a pas empêché de retourner chez moi avec le sourire aux lèvres: il y a quelque chose de comique dans le fait de se lever à 7h un samedi matin pour aller se faire souffrir pendant une course, et de se planter de cette façon. Oui, comique avec une forte saveur douce-amère.
vendredi 7 mai 2010
Réflexions de veille de course
- Je ne sais pas si je suis prêt pour cette course. Lundi, j'ai fait une séance d'intervalles qui a été très ordinaire. J'étais lent, autant pendant mes premiers intervalles que pendant le réchauffement et les récupérations. Ma seule consolation, c'est que j'ai fini fort en atteignant mes cibles dans les 2 derniers intervalles (sur 5). Curieusement, mes fréquences cardiaques étaient plus basses que d'ordinaire. C'est comme si mon corps s'était protégé de la chaleur en ralentissant le rythme.
Ma «longue sortie» de 15,1 km de mercredi a été plus ou moins concluante, avec une fréquence cardiaque élevée et des jambes lourdes pendant les 8-9 premiers km. Je me suis fait plaisir en poussant dans la montée vers et sur le pont de la Concorde (rythme entre 4:45 et 5:00 au km pendant environ 4 minutes), avant de faire mes étirements d'après-course au parc Jean-Drapeau sous le regard extrêmement intéressé d'une marmotte (!!!) qui se trouvait près de sa tanière à quelques mètres de moi! Je me suis rendu compte après coup que mon podomètre était déréglé, et que j'avais couru un peu trop vite pendant cette sortie.
Bref, des sorties plus ou moins concluantes cette semaine. J'entretiens cependant un petit espoir que mon 10 km à St-Laurent il y a 2 semaines aura quelque peu «entraîné» mon corps à courser cette distance.
- Prêt ou pas cependant, le vent risque de mettre des bâtons dans les roues de l'auteur de ces lignes et dans celles de tous les autres participants. À 21h35 en ce vendredi soir, le service météo d'Environnement Canada prévoit pour demain samedi des «vents d'est de 30 km/h avec rafales à 50 devenant légers tard le matin.» Euh, j'espère que pour eux «tard le matin» veut dire à partir de 10h, parce que des rafales de vent à 50 km/h, ça va ralentir bien du monde, surtout au 2e tour, pendant lequel le peloton sera plus dispersé.
- Parlant de peloton, ça devrait être le bordel au départ, avec une piste pas très large et probablement aux alentours de 200 coureurs...
Bon ben c'est ça qui est ça. S'il vente trop fort, les objectifs en temps vont prendre le bord. Mais de toute façon, vent ou pas vent c'est la façon dont je me vais me sentir pendant la course qui va déterminer en grande partie mon rythme.
Ma «longue sortie» de 15,1 km de mercredi a été plus ou moins concluante, avec une fréquence cardiaque élevée et des jambes lourdes pendant les 8-9 premiers km. Je me suis fait plaisir en poussant dans la montée vers et sur le pont de la Concorde (rythme entre 4:45 et 5:00 au km pendant environ 4 minutes), avant de faire mes étirements d'après-course au parc Jean-Drapeau sous le regard extrêmement intéressé d'une marmotte (!!!) qui se trouvait près de sa tanière à quelques mètres de moi! Je me suis rendu compte après coup que mon podomètre était déréglé, et que j'avais couru un peu trop vite pendant cette sortie.
Bref, des sorties plus ou moins concluantes cette semaine. J'entretiens cependant un petit espoir que mon 10 km à St-Laurent il y a 2 semaines aura quelque peu «entraîné» mon corps à courser cette distance.
- Prêt ou pas cependant, le vent risque de mettre des bâtons dans les roues de l'auteur de ces lignes et dans celles de tous les autres participants. À 21h35 en ce vendredi soir, le service météo d'Environnement Canada prévoit pour demain samedi des «vents d'est de 30 km/h avec rafales à 50 devenant légers tard le matin.» Euh, j'espère que pour eux «tard le matin» veut dire à partir de 10h, parce que des rafales de vent à 50 km/h, ça va ralentir bien du monde, surtout au 2e tour, pendant lequel le peloton sera plus dispersé.
- Parlant de peloton, ça devrait être le bordel au départ, avec une piste pas très large et probablement aux alentours de 200 coureurs...
Bon ben c'est ça qui est ça. S'il vente trop fort, les objectifs en temps vont prendre le bord. Mais de toute façon, vent ou pas vent c'est la façon dont je me vais me sentir pendant la course qui va déterminer en grande partie mon rythme.
lundi 3 mai 2010
La fois (reliée à la course) où j'ai eu l'air le plus fou
Ça m'est revenu quelques fois à l'esprit ces derniers jours. Et j'essaie de le garder en tête.
L'histoire commence le vendredi 13 ou le samedi 14 juin 2008, je ne sais plus trop. Disons le vendredi 13, parce que c'est censé porter malheur...
Je me décide sur le tard à participer à l'édition 2008 de la course de 10 km «Grands pas pour les enfants», qui a lieu le week-end même au parc Jean-Drapeau. Cette course, organisée par une compagnie d'assurances, sert aussi de levée de fonds pour la recherche sur les maladies infantiles. J'y ai participé l'année précédente, après avoir soutiré de l'argent à mon entourage. Pas grave, c'était pour une bonne cause, d'autant plus que mon employeur de l'époque, si je me souviens bien, avait remis une somme égale au montant total recueilli par les employés.
En cette année 2008 par contre, il n'y aura pas de levée de fonds de ma part. Je me suis décidé trop tard. Quelque temps auparavant, mon poste a fait partie de ceux qui ont été emportés par la vague planétaire déclenchée par les gros bonnets de notre compagnie pour faire plaisir aux actionnaires et recevoir leurs bonis mirobolants à la fin de l'année. En plus, dans les 2 mois précédents, j'ai dû faire 1 ou 2 séances d'intervalles tout au plus, occupé que j'étais à augmenter mon kilométrage pour être en mesure de participer sans trop risquer de me blesser à mon 1er demi-marathon, qui a eu lieu le dernière fin de semaine de mai.
Toujours est-il que je décide à la dernière minute de participer au 10 km en question. Je lis sur le site internet de la course qu'on peut s'inscrire le matin de la course en présentant un formulaire rempli et en remettant le montant requis pour participer.
Samedi le 14, au coucher du soleil, je vais courir une mini-séance d'intervalles de 10-15 minutes, question de voir où j'en suis côté rapidité. Finalement, ce n'est pas si pire, même si je sais bien que mon endurance n'est probablement pas très bonne en ce moment, et que je risque d'en souffrir le lendemain.
Plus tard en soirée, j'imprime un formulaire, m'assure d'avoir l'argent nécessaire et prépare mon kit de course pour le lendemain. J'ai hâte au lendemain, hâte de me mettre au défi, hâte de vivre l'ambiance de la course, hâte d'aller faire un tour à la tente de mon ancien employeur pour piquer un brin de jasette avec mes ex-collègues coureurs d'autres départements, des gens dont j'avais justement fait la connaissance à l'occasion de courses organisées.
Dimanche le 15, je me lève tôt et me prépare avec fébrilité et une petite nervosité. Dans le métro, j'essaie de me préparer mentalement pour la course, au fait que dans environ 1 heure, je serai en train de donner tout ce que j'ai.
Arrivé au parc Jean-Drapeau, je vais au chalet pour aller remettre mon formulaire. Pas de kiosque à l'intérieur. Je me dirige vers l'endroit où était située la consigne des sacs l'année précédente. Pas de kiosque non plus. Je décide donc d'aller vers la clairière, là où sont situées les tentes des compagnies. Je sais que mon ancien employeur aura encore une fois une tente.
Les tentes sont là, disposées en un grand cercle comme l'année précédente, et il y a des gens qui s'affairent à finir d'en monter certaines, mais je ne trouve pas celle de mon ancienne compagnie. Je fais 2 ou 3 «tournées visuelles» des tentes, lisant attentivement les noms sur chacune d'entre elles, mais aucune ne porte le logo de mon ancien employeur.
Et je trouve qu'il n'y a pas grand monde autour. Le tentes sont là, le podium de l'annonceur est là, mais il ne semble y avoir personne d'autre que les monteurs de tente. De toute évidence, le quartier général de la course a été déplacé.
Je demande à un monteur de tente où se trouve l'endroit où l'on peut s'inscrire à «Grands pas pour les enfants», mais il ne le sait pas. Je retourne vers le chalet, demandant la même chose en chemin à une ou deux autres personnes, qui ne sont pas plus au courant.
Je viraille quelques minutes de plus, et décide finalement de retourner une dernière fois à la clairière, voir si je n'apercevrais pas quelqu'un que je connais. Il n'y a personne que je connais, mais je croise un groupe de 3-4 personnes, dont une femme qui transporte un bloc-notes et semble être une organisatrice. Enfin quelqu'un qui pourra me renseigner! Je pose donc encore une fois la même question.
-«La course Grand pas pour les enfants a eu lieu hier», me répond-elle, ajoutant avec un sourire en coin: «ce matin il y a la marche contre le cancer de la prostate, si ça vous intéresse.»
-«Euh.... merci pour les informations, mais je pense que je vais laisser faire. Bonne journée», dis-je en tournant les talons et en me désolant de ne pas être une marmotte et de ne pas pouvoir me sauver par un trou dans le sol.
J'étais tellement habitué à participer à des courses le dimanche que mon cerveau n'avait pas traité ni emmagasiné l'information qui figurait pourtant bien en vue sur le site de la course et probablement aussi sur le formulaire d'inscription que j'avais imprimé et apporté avec moi: la course se déroulait le samedi 14 juin.
Retour en 2010. Voici mon mantra pour le Défi du printemps des YMCA: «la course a lieu samedi, la course a lieu samedi, la course a...»
(Ouf! Heureusement qu'à peu près personne d'autre que moi ne lit ce blogue...)
L'histoire commence le vendredi 13 ou le samedi 14 juin 2008, je ne sais plus trop. Disons le vendredi 13, parce que c'est censé porter malheur...
Je me décide sur le tard à participer à l'édition 2008 de la course de 10 km «Grands pas pour les enfants», qui a lieu le week-end même au parc Jean-Drapeau. Cette course, organisée par une compagnie d'assurances, sert aussi de levée de fonds pour la recherche sur les maladies infantiles. J'y ai participé l'année précédente, après avoir soutiré de l'argent à mon entourage. Pas grave, c'était pour une bonne cause, d'autant plus que mon employeur de l'époque, si je me souviens bien, avait remis une somme égale au montant total recueilli par les employés.
En cette année 2008 par contre, il n'y aura pas de levée de fonds de ma part. Je me suis décidé trop tard. Quelque temps auparavant, mon poste a fait partie de ceux qui ont été emportés par la vague planétaire déclenchée par les gros bonnets de notre compagnie pour faire plaisir aux actionnaires et recevoir leurs bonis mirobolants à la fin de l'année. En plus, dans les 2 mois précédents, j'ai dû faire 1 ou 2 séances d'intervalles tout au plus, occupé que j'étais à augmenter mon kilométrage pour être en mesure de participer sans trop risquer de me blesser à mon 1er demi-marathon, qui a eu lieu le dernière fin de semaine de mai.
Toujours est-il que je décide à la dernière minute de participer au 10 km en question. Je lis sur le site internet de la course qu'on peut s'inscrire le matin de la course en présentant un formulaire rempli et en remettant le montant requis pour participer.
Samedi le 14, au coucher du soleil, je vais courir une mini-séance d'intervalles de 10-15 minutes, question de voir où j'en suis côté rapidité. Finalement, ce n'est pas si pire, même si je sais bien que mon endurance n'est probablement pas très bonne en ce moment, et que je risque d'en souffrir le lendemain.
Plus tard en soirée, j'imprime un formulaire, m'assure d'avoir l'argent nécessaire et prépare mon kit de course pour le lendemain. J'ai hâte au lendemain, hâte de me mettre au défi, hâte de vivre l'ambiance de la course, hâte d'aller faire un tour à la tente de mon ancien employeur pour piquer un brin de jasette avec mes ex-collègues coureurs d'autres départements, des gens dont j'avais justement fait la connaissance à l'occasion de courses organisées.
Dimanche le 15, je me lève tôt et me prépare avec fébrilité et une petite nervosité. Dans le métro, j'essaie de me préparer mentalement pour la course, au fait que dans environ 1 heure, je serai en train de donner tout ce que j'ai.
Arrivé au parc Jean-Drapeau, je vais au chalet pour aller remettre mon formulaire. Pas de kiosque à l'intérieur. Je me dirige vers l'endroit où était située la consigne des sacs l'année précédente. Pas de kiosque non plus. Je décide donc d'aller vers la clairière, là où sont situées les tentes des compagnies. Je sais que mon ancien employeur aura encore une fois une tente.
Les tentes sont là, disposées en un grand cercle comme l'année précédente, et il y a des gens qui s'affairent à finir d'en monter certaines, mais je ne trouve pas celle de mon ancienne compagnie. Je fais 2 ou 3 «tournées visuelles» des tentes, lisant attentivement les noms sur chacune d'entre elles, mais aucune ne porte le logo de mon ancien employeur.
Et je trouve qu'il n'y a pas grand monde autour. Le tentes sont là, le podium de l'annonceur est là, mais il ne semble y avoir personne d'autre que les monteurs de tente. De toute évidence, le quartier général de la course a été déplacé.
Je demande à un monteur de tente où se trouve l'endroit où l'on peut s'inscrire à «Grands pas pour les enfants», mais il ne le sait pas. Je retourne vers le chalet, demandant la même chose en chemin à une ou deux autres personnes, qui ne sont pas plus au courant.
Je viraille quelques minutes de plus, et décide finalement de retourner une dernière fois à la clairière, voir si je n'apercevrais pas quelqu'un que je connais. Il n'y a personne que je connais, mais je croise un groupe de 3-4 personnes, dont une femme qui transporte un bloc-notes et semble être une organisatrice. Enfin quelqu'un qui pourra me renseigner! Je pose donc encore une fois la même question.
-«La course Grand pas pour les enfants a eu lieu hier», me répond-elle, ajoutant avec un sourire en coin: «ce matin il y a la marche contre le cancer de la prostate, si ça vous intéresse.»
-«Euh.... merci pour les informations, mais je pense que je vais laisser faire. Bonne journée», dis-je en tournant les talons et en me désolant de ne pas être une marmotte et de ne pas pouvoir me sauver par un trou dans le sol.
J'étais tellement habitué à participer à des courses le dimanche que mon cerveau n'avait pas traité ni emmagasiné l'information qui figurait pourtant bien en vue sur le site de la course et probablement aussi sur le formulaire d'inscription que j'avais imprimé et apporté avec moi: la course se déroulait le samedi 14 juin.
Retour en 2010. Voici mon mantra pour le Défi du printemps des YMCA: «la course a lieu samedi, la course a lieu samedi, la course a...»
(Ouf! Heureusement qu'à peu près personne d'autre que moi ne lit ce blogue...)
samedi 1 mai 2010
Bilan de la semaine du 25/04/2010
Dimanche: 10 km de la Course St-Laurent, raconté (longuement) ici.
Lundi: Congé de sports! Je me sentais tout croche, comme pendant les derniers jours de la semaine précédente, d'ailleurs. Décidément, c'est une heureuse surprise que j'aie bien couru dimanche...
Mardi: Sortie de course au rythme facile dans la neige et le vent, agrémentée d'une chute! 15,2 km en 84:20. FCmoy=132/min, FCmax=150/min.
Mercredi: Musculation, sans exercices pour les mollets.
Jeudi: Pas d'intervalles cette semaine. Mes jambes n'étaient pas encore remises de la course de dimanche (ça doit être ça, vieillir). J'ai plutôt fait une sortie pseudo-fartlek: rythme entre le facile et le tempo, avec des intervalles plus rapides. 10,3 km en 54:05. FCmoy=140/min, FCmax=154/min.
Vendredi: Musculation, avec exercices pour les mollets.
Samedi: 120 minutes de hockey cosom. Temps passé sur le terrain: environ 80 minutes. Ayoye!
En somme, 35,5 km de course à pied (incluant une course de 10 km et une sortie à peu près fartlek), environ 80 minutes de temps de jeu au hockey cosom, et 2 séances de musculation.
Ça fait du bien de ne plus avoir de cosom le mercredi. Par contre, jouer maintenant 2 heures le samedi, avec moins de joueurs au banc en plus, c'est exigeant en ti-péché! Je me laisse prendre au jeu (c'est le cas de le dire) sur le coup, mais après il m'arrive d'être KO pour le reste de la journée, c'est-à-dire la soirée. Quand j'avais 20 ans, j'avais souvent des gueules de bois de boisson. Aujourd'hui, ce sont plutôt des gueules de bois de sport...
Lundi: Congé de sports! Je me sentais tout croche, comme pendant les derniers jours de la semaine précédente, d'ailleurs. Décidément, c'est une heureuse surprise que j'aie bien couru dimanche...
Mardi: Sortie de course au rythme facile dans la neige et le vent, agrémentée d'une chute! 15,2 km en 84:20. FCmoy=132/min, FCmax=150/min.
Mercredi: Musculation, sans exercices pour les mollets.
Jeudi: Pas d'intervalles cette semaine. Mes jambes n'étaient pas encore remises de la course de dimanche (ça doit être ça, vieillir). J'ai plutôt fait une sortie pseudo-fartlek: rythme entre le facile et le tempo, avec des intervalles plus rapides. 10,3 km en 54:05. FCmoy=140/min, FCmax=154/min.
Vendredi: Musculation, avec exercices pour les mollets.
Samedi: 120 minutes de hockey cosom. Temps passé sur le terrain: environ 80 minutes. Ayoye!
En somme, 35,5 km de course à pied (incluant une course de 10 km et une sortie à peu près fartlek), environ 80 minutes de temps de jeu au hockey cosom, et 2 séances de musculation.
Ça fait du bien de ne plus avoir de cosom le mercredi. Par contre, jouer maintenant 2 heures le samedi, avec moins de joueurs au banc en plus, c'est exigeant en ti-péché! Je me laisse prendre au jeu (c'est le cas de le dire) sur le coup, mais après il m'arrive d'être KO pour le reste de la journée, c'est-à-dire la soirée. Quand j'avais 20 ans, j'avais souvent des gueules de bois de boisson. Aujourd'hui, ce sont plutôt des gueules de bois de sport...
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