dimanche 13 mars 2011

Bilan de la semaine du 06/03/2011

Semaine post-Pichous, pendant laquelle j'ai récupéré et emmagasiné un peu d'énergie en vue des dernières semaines de préparation au 21k de Montréal.

Dimanche: Pas de sport.
Lundi: Sortie de course de 6,3 km à un rythme lent, question de permettre à mes ischios de se remettre du combo 15 km des Pichous/grattage de l'avant-veille. La mini-tempête avait laissé de la neige au sol et certaines rues étaient devenues plutôt étroites suite au passage de la gratte. Un vrai paysage saguenéen à Montréal! En cette fin de soirée où j'avais les rues pratiquement à moi tout seul, c'était magique. En plus, les trottoirs, qui avaient été bien grattés, étaient recouverts d'une couche de neige durcie dans laquelle mes Yaktrax mordaient très bien. J'ai aussi dû faire environ 200-300 m dans un bon 15-20 cm de neige durcie vers la fin, car le trottoir n'avait pas été gratté du tout à cet endroit. J'ai adoré! Temps: 38:14. FCmoy=123/min, FCmax=138/min.
Mardi: Musculation, avec exercices pour les mollets.
Mercredi: Sortie de course de 8,3 km avec mes toutes nouvelles Nike Free 3.0, que j'étais allé cueillir au bureau de poste la journée même! Les rues étaient un mélange d'asphalte, de neige, de slush et de glace. Première impression des Free 3.0: la semelle est nettement plus dure que celle des Kinvara, ce qui colle avec ce que j'avais lu sur les internets; à part ça, la différence n'est pas très grande. Quand j'aurai suffisamment couru avec les Free pour me faire une opinion éclairée, je vais y consacrer un billet. Malheureusement, des douleurs aux ischios ont quelque peu gâché cette première sortie, que j'ai même songé à écourter à un certain moment. Les choses sont toutefois rentrées dans l'ordre pendant les derniers kilomètres. Temps: 48:47. FCmoy=130/min, FCmax=148/min.
Jeudi: Musculation, sans exercices pour les mollets. Retour chez moi à la course. Comme la température des 24 heures précédentes (accumulation de neige, suivie de plusieurs heures de pluie) avait rendu la ville, disons, très mouilleuse, j'avais une bonne excuse raison pour mettre mes Free au lieu de mes GT-2150: comme je n'allais pas manquer d'avoir les pieds mouillés pendant tout le trajet, c'était beaucoup plus avantageux de mettre une chaussure légère qui ne prendrait pas trop de poids lorsque trempée. Un autre avantage du minimalisme! Le mot «ridicule» m'est cependant rapidement venu en tête quand j'ai commencé à courir: les trottoirs étaient à la fois glacés et recouverts d'une quantité d'eau non négligeable, et de véritables lacs attendaient les malheureux piétons aux intersections. Bref, c'était la flotte ET la patinoire. J'ai pensé à changer mes plans et prendre le métro, mais ça ne me tentait pas d'aller m'emmerder à attendre, et j'avais envie de jouer dehors... J'ai donc continué, allant parfois à un rythme à peine plus rapide que la marche, un pied partant dangereusement en dérapage à 2 ou 3 reprises, passant régulièrement dans de petites mares d'eau glaciale. J'ai particulièrement aimé le moment où, posant le pied devant un des lacs mentionnés plus haut, je me suis dit: «OK, pas assez d'adhérence, soit que je me plante, soit que je passe dans la flaque d'eau géante». Comme ailleurs, l'eau de ladite flaque était frette en tabar... Heureusement, j'ai pu commencer à courir dans les rues à l'ouest du chemin Côte-des-Neiges. Quand je ne croisais pas de voiture et que la densité surfacique de nids-de-poules demeurait raisonnable, tout allait bien. Bref, ce fut une sortie mémorable, la plus ridicule de mes presque 3 hivers de course à l'extérieur... Ce fut également intéressant, mais la question se pose: mais qu'est-ce qui m'a pris de courir dans de telles conditions? 6,5 km courus en 40:00. FCmoy=127/min, FCmax=141/min.
Vendredi: Sortie de course de 12,1 km sous une pluie d'intensité variable (assez forte au début, un petit crachin vers la fin). Cette fois, les conditions étaient presque printanières: la neige avait fondu des trottoirs, les lacs étaient beaucoup moins nombreux, et j'ai couru en shorts! Seuls mes gants et mon haut d'hiver me rappelaient que l'hiver n'est pas encore terminé. Je ne sais pas si c'est la semaine d'entraînement réduit qui m'a fait du bien, ou encore le quasi printemps, ou encore le fait d'avoir enfin les pieds ancrés solidement au sol à chaque pas, toujours est-il que je débordais d'énergie. Sans même que j'essaie de pousser, mon rythme se rapprochait du 5:00/km sur le plat. En fin de parcours, je me suis même tapé un intervalle d'un peu plus de 2 km à mon rythme du demi-marathon. En fait, je suis allé un peu plus vite (4:37/km vs 4:43/km), tout en maintenant une FCmoy de 147/min sur une section de parcours légèrement descendante (perte d'altitude de 8 m sur 2 km). Ça donne un nombre de battements par km de 678, le plus bas depuis que j'ai commencé à faire ce genre de calcul. C'était la première fois depuis longtemps que j'avais autant d'énergie pendant une sortie de course. Temps: 65:42 (dont près de 2 minutes d'attente aux intersections). FCmoy=135/min, FCmax=155/min.
Samedi: 120 minutes de hockey cosom. Temps de jeu: environ 80 minutes. J'avais beaucoup d'énergie en dépit d'une nuit de sommeil trop courte, mais je suis ressorti de là avec des douleurs aux ischios et au bas du mollet droit, ainsi qu'une bosse au-dessus du 1er métatarsien du pied droit. Bref, la routine...

En somme: 33,2 km de course à pied, 2 séances de musculation et environ 80 minutes de temps de jeu au cosom.

En re-somme, pendant ma première sortie de course de la semaine j'ai eu l'occasion de vivre le côté zen de la course hivernale. Un peu plus et je m'imaginais en Anton Krupicka, montagnes et talent pour la course en moins:



(Au risque de me faire lancer des tomates, cette vidéo et une sortie comme celle de lundi dernier me font presque regretter l'hiver qui s'achève...)

Par la suite, j'ai dû me dépêtrer dans le pire de ce que l'hiver en ville a à offrir: glace, slush, flaques d'eau géantes, nids-de-poule, etc. Et pour terminer ma semaine coursienne, je me suis tapé une petite sortie dans des conditions quasi-printanières. Bref, cette semaine de repos/récupération m'a fait passer par toute la gamme des conditions.

Maintenant, c'est le temps de reprendre les intervalles, les longues sorties et les semaines de 50 km et plus, question d'être fin prêt pour le demi-marathon du mois prochain...

5 commentaires:

  1. Je te pitche des tomates (pour l'hiver que tu vas regretter)!!! Mais j'ai bien hâte de lire ton billet sur tes nouveaux Nike Free! My God, je n'étais pas au courant pour les Saucony Kinvara: une chance que j'en avais acheté 2 paires en spécial sur Eastbay!

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  2. Tu pourras toujours te reprendre l'an prochain avec l'hiver. C'est comme l'impôt, à chaque année. Bonne reprise des intervalles, le beau temps sera bientôt là.

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  3. Trigirl: Finalement, ça me fait rien de me faire lancer des tomates. C'est bon au goût et bon pour la santé, des tomates!

    Pour ce qui est des Kinvara, tu les avais achetées en début d'année, si ma mémoire est bonne. Tu as dû être parmi les dernières à pouvoir commander aux USA avant que Saucony «ferme» la frontière!

    Luc: L'hiver comme les impôts? Hahaha, elle est bonne!

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  4. En tout cas, moi je ne te lancerai pas de tomates, car je trouve l'hiver beau jusqu'au dernier flocon!

    Cela dit, je découvre ton blogue et suis bien ravie. J'aime ton style et en plus, l'expression de lançage de tomate m'appartient tellement je l'ai usée. Mais bon, je te la prête bien sûr. ;)

    Sur ce, je vais tenter de relire tes billets un peu en arrière pour mieux comprendre ce qu'il y a devant.

    Au plaisir!

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  5. Bonjour Pascale,

    Bienvenue dans mon petit coin des interwebs, et merci pour les bon mots. Merci aussi de me prêter ton expression. ;-)

    Au plaisir!

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