mardi 15 mars 2011

Ma prochaine course ou De l'utilité des blogues, 823e partie

Hé oui, c'est à cause de mon blogue que je vais participer à une course avant le 21k de Montréal, encore une autre! Voici en gros comment ça s'est passé, plus quelques divagations au sujet de mon entraînement.

J'avais décidé de ne pas participer au 10 km course de la Course et marche populaires de LaSalle, qui aura lieu 3 semaines avant le 21k, soit le 27 mars. Pas question de perturber ma préparation pour le demi-marathon en mettant l'accent sur des intervalles au rythme du 10 km pendant quelques semaines! L'alternative, qui consistait à courir le 10 km sans vraiment m'entraîner pour un 10 km et à faire une petite course... pépère, ne m'attirait aucunement. Ma prochaine «compétition» allait donc être le 21k le 17 avril.

Or, voilà-t-y pas qu'un commentaire de Mathieu suite à ce billet, dans lequel il mentionnait comme ça, en passant, hésiter entre courir le 5 km et le 10 km à LaSalle, a déclenché un processus de réflexion et macération d'une ou deux journées qu'on pourrait résumer ainsi: «Heille, courir le 5 km, j'y avais pas pensé! Ça serait pas compliqué comme entraînement, 4 ou 5 intervalles spécifiques par séance pendant 2-3 séances, le tour est joué, je pourrais faire mes intervalles DM quand même. Ouais, mais payer pour un 5 km, alors que je peux très bien en courir un tout seul sur une piste comme je l'ai fait si souvent, qu'ossa donne? Hhhmmm, c'est vrai que je serais entouré de coureurs, qu'il y aurait l'adrénaline de la course, j'aurais p'têt' même des chances de battre mon record en compétition, j'aurais juste à gagner 9 secondes sur 5 km par rapport au rythme que je pratique tout le temps, ... oups, d'après Sportstats, c'est plutôt 11 secondes, en plus y'aura pas de tapis au départ, donc pas de chip time. Pas grave, l'adrénaline ça fait aller plus vite, des fois, pense au Parc Lafontaine l'année passée. Pis même si tu bats pas ton record, tu pourrais quand même faire ton meilleur temps depuis longtemps, pis un 5k c'est un beau défi, en plus ça défoule, pense à ton 3k de l'été passé. OK, vendu!»

Après m'être inscrit en fin de semaine dernière, j'ai donc modifié quelque peu ma séance d'intervalle d'hier pour tenir compte du fait que je vais participer à une course de 5 km dans moins de 2 semaines. Entre 2 intervalles au rythme du demi-marathon (DM), j'ai donc fait, sur la piste de 184 m du CEPSUM, ce qui se rapproche le plus d'une série de 4 X 1 km à mon rythme du 5 km (4:18/km), celui que je pratique depuis octobre dernier.

Comme je courais 4 intervalles 5-k au lieu de mon habituel 2 intervalles 10-k séparés par 2 intervalles 5-k, les pensées, sensations et émotions qui cohabitent habituellement en moi pendant ces séances ont été plus virulentes hier. Au 2e intervalle de 5 tours (920 m), un sentiment de détresse, teinté d'une très légère panique, a fait son apparition: «Ch'rai pas capable de faire les 4 intervalles. Les 2 derniers sont censés être de 6 tours, en plus!» En même temps, une joie animale, primitive, une sensation d'être vivant comme jamais, se pointait le bout du nez. J'adore courir à ce rythme! Et comme d'habitude, la sensation de détresse a faibli à mesure que les intervalles ont passé, alors que le plaisir primitif allait en grandissant.

En prime, j'ai conclu cette séance avec un intervalle d'un peu plus de 2 km à mon rythme DM avec des jambes encore plus fatiguées que normalement, ce qui m'est très utile dans ma préparation pour le 21k de Montréal. De plus, en regardant mes fréquences cardiaques et mon nombre de battements cardiaques/km par la suite, j'ai noté que je suis en forme comme jamais. Et pour couronner le tout, cette séance a eu un effet calmant sur mon ischio et mon mollet droits, qui étaient douloureux pendant la premiers tours, à tel point que j'avais songé à mettre fin à cette séance avant qu'elle ait commencé pour vrai.

Comme coureur, j'en suis donc encore à apprendre à différencier les douleurs «normales» de celles qui représentent un avertissement qu'une blessure pourrait se développer si je ne relâche pas un peu l'accélérateur. C'est un savoir qui peut être très utile...

3 commentaires:

  1. Merde, je viens de perdre le long commentaire que je venais d'écrire. Pour faire plus court, je suis bien content de voir que mon intérêt pour la course de LaSalle a réussi à contaminer tes réflexions pépériennes! Pour ma part, ce sera le 5 km aussi, car je trouve le départ du 10 trop tard. En faisant le 5, cela nous laissera le temps, à moi et à ma petite famille, d'aller se baigner après à l'Aquadôme qui est juste à côté, pour une belle matinée de sport en famille. Je ne vise pas de record personnel au 5 km, je compte simplement me laisser emporter par l'adrénaline de la course et voir où j'en suis côté vitesse et remise en forme. Tu avais raison, depuis que les trottoirs sont secs, j'ai repris beaucoup de vitesse, ça fait du bien au moral!

    Voici une autre course à méditer afin d'intoxiquer davantage tes pensées avec mes idées farfelues: la course des spartiates fin mai à Tremblant. J'ai l'impression que je m'y amuserais comme un petit fou! Un peu cher par contre, j'hésite. Voir leur site (http://www.spartanrace.com/) et cette photo inspirante (http://www.pointdevuemonttremblant.com/Slideshow/2535/La-course-des-Spartiates-Titanesque/6)

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  2. On risque de se croiser au 5 km de LaSalle, alors.

    La course des spartiates a l'air d'être quelque chose. C'est cher en effet pour une épreuve d'environ 5 km, quoique ça doit prendre pas mal de temps à faire avec tous ces obstacles. Pour cette course-là par contre je ne suis pas intéressé, même si les organisateurs ont visiblement à coeur la sécurité des participants. À preuve, ils se sont assurés d'avoir une importante quantité de coussinage à l'arrivée pour amortir d'éventuelles chutes de coureurs épuisés...

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  3. Si vous trouvez que mon commentaire ci-haut n'a pas de classe, vous avez tout à fait raison ;-)

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