jeudi 26 août 2010

Mon objectif pour le demi-marathon de Québec

Dans mon message précédent en forme de bilan de mon entraînement de cet été, je me demandais si mon objectif initial de 1h45 tenait toujours. Force est d'admettre que la réponse est un gros NON.

Si la course avait lieu sur une piste intérieure comme celle du CEPSUM, mon objectif, bien qu'ambitieux compte tenu de mon niveau de forme actuel, serait réaliste et potentiellement atteignable. Pendant mes nombreux intervalles «demi-marathon» sur la piste du CEPSUM, j'ai expérimenté à quelques reprises la sensation de courir à 5:00/km avec des jambes fraîches (en début de séance) et avec des jambes à moitié détruites (après des intervalles I). Verdict: je crois que 1h45 serait faisable dans des conditions équivalentes. À tout le moins, j'aurais des chances.

Le problème, c'est que la course n'aura pas lieu dans des conditions idéales, i.e. sur un parcours plat et totalement à l'abri du soleil et du vent. À des températures comme celles que nous avons à Montréal depuis la semaine dernière, je croirais encore en mes chances. Mais Météomédia prévoit un humidex maximal de 34 dimanche à Québec. Avec un mimimum de 18˚C, la température devrait se situer entre 20˚C et 25˚C pendant la course, et l'humidex devrait se rapprocher de 30. Pendant la presque totalité des 12 derniers km du parcours, nous allons courir sur une route en asphalte totalement exposée au soleil, qui sera face à nous. Inutile de compter sur le vent pour nous rafraîchir: le vent, assez faible (15 km/h), sera de dos.

Compte tenu des problèmes que j'ai rencontrés il n'y a pas si longtemps encore en courant au soleil et à la chaleur (et ce à un rythme soi-disant facile), mieux vaut oublier mes objectifs de temps et me concentrer à finir la course. Je vais essayer de pousser plus que pendant mes longues sorties du samedi en espérant m'être acclimaté un peu depuis le début de l'été, mais si je vois que ma fréquence cardiaque s'emballe ou que je commence à me sentir faible et/ou confus, je relâcherai très vite l'accélérateur. C'est décevant que ça en vienne là après presque 3 mois à anticiper cette course, mais je pourrai au moins m'encourager en me disant que mon temps poche aurait été encore plus poche si je ne m'étais pas entraîné autant.

Ça m'apprendra à m'inscrire à des demi-marathons qui se courent l'été!

2 commentaires:

  1. Salut Pepére!

    Ça fait longtemps que je ne t'ai pas laissé de commentaire, mais sache que je te lis toujours. J'ai juste jamais le temps de laisser des commentaires... Bref, bonne chance à Québec dimanche! Effectivement, tu ne l'auras pas facile, mais bon, t'as couru un peu après! S'inscrire à un demi en plein été, faut être fou! ;-) Dis-toi que, côté vitesse, tu pourras toujours te rattraper au demi de Granby le 3 octobre ou le demi d'Oka le 6 novembre.

    P.-S.: La prochaine fois que tu t'achèteras des nouveaux souliers de course, sache que tu dois les étrenner graduellement, donc faire quelques petites sorties avec avant d'en faire une longue. Ce ne sont pas tes GT-2150 qui t'ont fait une ampoule monstre, mais le fait de ne pas les avoir étrennés avant une longue sortie. Ça m'est souvent arrivé par le passé et je porte exactement les mêmes souliers que toi! Aussi, la durée de vie d'un soulier de course n'est que de 800 km environ (500 miles selon les Américains). Bref, après 800 km, même si tes souliers ont l'air encore neufs, ils n'absorbent plus les chocs correctement à chaque foulée et c'est à ce moment que les blessures aux articulations surviennent. Mon conseil: si tu en as la chance, va aux États-Unis (comme aller courir un marathon à Burlington) acheter tes souliers. J'ai acheté mes GT-2150 neufs de l'année à 85 $ pas de taxes. S'il avait resté ma pointure pour les GT-2140, j'aurais payé 70 $ je crois. Bref, on se fait royalement avoir en achetant au Québec les mêmes souliers...

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  2. Salut Mathieu!

    Bien content de savoir que j'ai toujours un lecteur! En passant, ça ne fait pas tellement longtemps que j'ai allumé que c'était toi le Mathieu qui écrit pour courir.org. Tu fais de bons compte-rendus!

    Tu as bien raison: il faut être un peu fou pour s'inscrire à un demi-marathon ou à une course de 20 km en plein été ;-) Pour être sûr de ne pas souffrir de la chaleur, je crois que je vais me limiter au demi-marathon hypothermique à l'avenir... à moins que je décide de m'entraîner comme Chris Chelios:
    http://www.usatoday.com/sports/hockey/nhl/wings/2007-05-01-chelios_N.htm

    Non, en fait, ce serait peut-être une bonne idée pour moi de courir le demi d'Oka en novembre.

    Je suis bien d'accord avec ce que tu mentionnes au sujet des souliers de course. J'ai malheureusement attendu d'avoir de petites douleurs à la bandelette avant de mettre mes GT-2140 à la retraite, ce qui a fait en sorte que j'ai précipité l'utilisation de mes nouvelles 2150, d'autant plus que je faisais souvent des parcours très côteux (les descentes de côtes sont difficiles pour les bandelettes!). Si on ne se faisait pas voler lorsqu'on achète nos espadrilles au Canada, je serais probablement enclin à changer plus souvent. Si ça continue comme ça, il va falloir mettre Claude Poirier sur la piste des 'dividus qui sont à l'origine de ce racket...

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