Semaine de récupération post-Demi-marathon hypothermique. Et mes jambes, en particulier mes mollets, en avaient besoin, de récupérer: dimanche, j'avais envie d'émettre un petit «ow» à chaque pas quand je descendais des escaliers. J'ai donc évité les exercices pour les mollets pendant la musculation et suis allé très lentement à la course à pied, jusqu'à ce que je me sente mieux.
Dimanche: Musculation, sans exercices pour les mollets.
Lundi: Petite sortie de course lente pour aider mes mollets à récupérer tout en les ménageant. 8,2 km courus en 46:51. FCmoy=123/min, FCmax=135/min. J'avais moins mal aux mollets après qu'avant!
Mardi: Musculation, sans exercices pour les mollets. Fin de soirée: pas pu résister à l'envie de faire une autre courte sortie récupératrice. 6,3 km courus en 36:15. FCmoy=119/min, FCmax=130/min. C'était ma plus basse FCmoy pendant une sortie de course depuis que j'ai un moniteur cardiaque!
Mercredi: Autre sortie de course. Mes douleurs aux mollets ayant beaucoup diminué, je me suis permis de pousser un peu plus. 10,3 km courus en 56:29 dans des conditions quasi printanières. FCmoy=131/min, FCmax=142/min.
Jeudi: Musculation, avec exercices pour les mollets.
Vendredi: Longue sortie de course de la semaine (15,8 km), sur un parcours très côteux (je sentais que mes mollets pouvaient en prendre). Tout s'est relativement bien passé côté musculaire, mais ce fut une sortie difficile: la combinaison de la neige tombée en journée et de la température qui s'approchait de 0˚C avait rendu les rues glissantes et les trottoirs impraticables. En plus, j'ai eu droit à de bonnes rafales de vent de face sur le chemin du retour... Difficile, donc, mais excellent pour la dureté du mental (voir à 1:30 de la vidéo qui suit).
Temps: 96:16. FCmoy=127/min.
Samedi: 120 minutes de hockey cosom. Temps de jeu: environ 60 minutes. Ça aide d'avoir plus de remplaçants au banc. Moins de temps de jeu, mais des présences plus intenses. Encore une fois, mes jambes ont bien répondu.
En somme: 40,6 km de course à pied, 3 séances de musculation et environ 60 minutes de temps de jeu au cosom.
J'ai été agréablement surpris de la rapidité avec laquelle mes mollets se sont remis, compte tenu de l'état dans lequel ils étaient après le demi-marathon. Et à part quelques petites douleurs quand je me penchais un peu rapidement, mon ischio gauche s'est tenu tranquille. Et mes jambes ont bien répondu quand je les ai testées en côtes vendredi et au cosom samedi.
Tout ça me rend optimiste quant à ma possible participation à une autre course samedi prochain. Il ne reste plus qu'à confirmer demain en soumettant mes jambes au test le plus difficile: une séance d'intervalles. Si tout se passe bien, je me retrouverai au pays des la, la (avec prononciation locale) samedi prochain!
dimanche 27 février 2011
samedi 26 février 2011
Étrangetés Googliennes du samedi matin
Comme beaucoup de blogueurs, il m'arrive de me demander comment de purs étrangers aboutissent sur mon blogue, ce qui les intéresse, ce que cherchaient ceux qui sont arrivés via Google.
Dans la plupart des cas, tout se tient: on comprend ce que les gens cherchaient, et comment le Big Brother des interwebs a pu «penser» qu'ils pourraient trouver l'information qu'ils recherchaient sur notre blogue. Par exemple, plusieurs personnes qui voulaient en savoir plus sur le demi-marathon hypothermique de Montréal se sont retrouvées ici au cours du dernier mois. Ça semble logique.
Dans d'autres cas cependant, la célèbre expression papoue «WTF» nous vient en tête. Certaines recherches paraissent étranges à première vue, alors que d'autres fois on comprend mal comment notre blogue a pu se retrouver parmi les résultats de recherche. Parfois, c'est un peu l'un ET l'autre.
Cependant, quand on y pense comme il faut, tout s'explique. Voici quelques exemples:
«infructueux endolori»
C'est vrai que mon infructueux gauche est endolori depuis longtemps, et que je n'arrête pas d'écrire là-dessus. À ce sujet, si quelqu'un sait comment se débarrasser d'une blessure à l'infructueux, merci de me le faire savoir, que dis-je, de NOUS le faire savoir. Ça serait un véritable service public.
«la souffrance du marathon»
Ici, ce sont mes nombreux billets sur les non moins nombreux marathons que j'ai courus qui ont amené des gens ici. Non, en fait je comprends en partie (voir la dernière phrase de ce billet). Ce que je m'explique mal, c'est pourquoi quelqu'un lancerait une recherche avec ces mots précisément, et pourquoi Google n'a pas «pensé» qu'il y avait 1 823 674 autres sites plus pertinents qui traitent du sujet.
«ne pas oublier demi marathon hypothermique»
Tiens donc, il semble que sans le savoir j'aie installé une alarme pour le demi hypothermique dans mon blogue! J'espère qu'elle a fonctionné, et que le gars ou la fille a pu se présenter à temps sur la ligne de départ.
Voilà, c'est tout pour aujourd'hui. Il y aura peut-être un prochain épisode si d'autres perles se présentent...
Dans la plupart des cas, tout se tient: on comprend ce que les gens cherchaient, et comment le Big Brother des interwebs a pu «penser» qu'ils pourraient trouver l'information qu'ils recherchaient sur notre blogue. Par exemple, plusieurs personnes qui voulaient en savoir plus sur le demi-marathon hypothermique de Montréal se sont retrouvées ici au cours du dernier mois. Ça semble logique.
Dans d'autres cas cependant, la célèbre expression papoue «WTF» nous vient en tête. Certaines recherches paraissent étranges à première vue, alors que d'autres fois on comprend mal comment notre blogue a pu se retrouver parmi les résultats de recherche. Parfois, c'est un peu l'un ET l'autre.
Cependant, quand on y pense comme il faut, tout s'explique. Voici quelques exemples:
«infructueux endolori»
C'est vrai que mon infructueux gauche est endolori depuis longtemps, et que je n'arrête pas d'écrire là-dessus. À ce sujet, si quelqu'un sait comment se débarrasser d'une blessure à l'infructueux, merci de me le faire savoir, que dis-je, de NOUS le faire savoir. Ça serait un véritable service public.
«la souffrance du marathon»
Ici, ce sont mes nombreux billets sur les non moins nombreux marathons que j'ai courus qui ont amené des gens ici. Non, en fait je comprends en partie (voir la dernière phrase de ce billet). Ce que je m'explique mal, c'est pourquoi quelqu'un lancerait une recherche avec ces mots précisément, et pourquoi Google n'a pas «pensé» qu'il y avait 1 823 674 autres sites plus pertinents qui traitent du sujet.
«ne pas oublier demi marathon hypothermique»
Tiens donc, il semble que sans le savoir j'aie installé une alarme pour le demi hypothermique dans mon blogue! J'espère qu'elle a fonctionné, et que le gars ou la fille a pu se présenter à temps sur la ligne de départ.
Voilà, c'est tout pour aujourd'hui. Il y aura peut-être un prochain épisode si d'autres perles se présentent...
jeudi 24 février 2011
Fêlure mentale
-C'est grave, docteur?
-Je ne sais pas. Racontez-moi.
-Il y a quelques années, tout allait bien. Je me contentais d'une à la fois. Je m'introduisais en elle, prenais du bon temps, et me retirais jusqu'à la fois suivante. Ce n'était pas plus compliqué que ça. Je ne ressentais pas de désir pour d'autres. Puis, le temps et l'usure faisant leur oeuvre (généralement au bout d'un an, un an et demie), il fallait passer à une autre.
-Et qu'est-ce que ça vous faisait?
-Pour être bien honnête, je voyais ça comme une corvée. Le changement, je veux dire. J'aurais bien continué avec la même, mais les choses n'étaient plus comme avant, et je me devais de protéger ma santé.
-C'était si pire que cela?
-Non, mais je sentais que ça aurait pu le devenir. Quelque chose avait changé. Je n'avais plus droit à ses faveurs. Et lorsque je m'acoquinais avec une nouvelle (toujours de la même famille), la différence me sautait au visage, heu, dans les pieds.
-Comment ça, dans les pieds?
-Qu'importe. Toujours est-il que ça a continué comme ça pendant quelque années. Jusqu'à ce que je finisse par prendre conscience qu'elles étaient toutes pareilles. De vraies Germaines!
-Qui, ça?
-Mais est-ce que vous m'écoutez? Les membres de cette famille japonaise, que diable! Dans le fond, elles étaient toutes pareilles, que je vous dis! Cumulus, Kayano, GT, peu importe, mes pieds ne pouvaient prendre le leur. Ils étaient contraints, prisonniers.
-Oh, je crois que je commence à comprendre.
-Il était temps, c'est pour ça que je vous paie!
-Passons. Continuez.
-C'est lorsque j'ai fait la rencontre de cette exquise paire américaine que j'ai pris conscience que ma relation avec les membres de cette famille avait assez duré. En quelques minutes l'après-midi du 28 août dernier, j'ai su que je pourrais enfin être moi-même avec l'Américaine. Je me sentais léger, libre. Et j'ai compris que les choses pouvaient changer, que je n'avais pas à toujours avoir mal et saigner. J'ai donc entrepris une relation en douce avec une des jumelles de l'Américaine, venue directement des États-Unis. Je la trouve tout simplement exquise. Elle a des semelles bleu fif. En passant, je n'ai rien contre les homosexuels, mais c'est juste que les mots «bleu fif» me viennent invariablement en tête quand je m'attarde à la couleur.
-Je comprends, vous n'avez pas à vous justifier. Et puis, nous sommes entre nous. Ce qui se dit dans ce bureau reste dans ce bureau.
-Vous êtes compréhensif.
-C'est mon travail de faire preuve de neutralité bienveillante. Comment les choses ont-elles évolué ensuite?
-Nous nous sommes envoyés en l'air à de multiples reprises: je ne compte plus les fois où nous avons grimpé le sommet principal du mont Royal, sans parler de la colline Westmount. Il n'y a que le sommet Outremont que nous n'ayons pas encore baptisé! Toujours est-il que je me suis épanoui en sa compagnie.
-Quel est le problème, alors?
-Hé bien, elle vieillit.
-Vous aussi!
-Vous savez très bien que ce n'est pas pareil! J'aime son teint foncé et ses rides, qui sont une manifestation tangible, un rappel du vécu que nous avons partagé et que nous partageons encore. Mais elle est usée, elle rechigne maintenant à faire des sports d'hiver. J'avais toutefois prévu le coup: je me suis assuré de faire venir deux de ses soeurs des États-Unis. Je n'ai pas encore eu de véritable contact avec l'orange, mais je fraye régulièrement avec la verte depuis quelques mois. C'est avec elle que je batifole dans la neige. Le fait qu'elle soit plus... verte, mois usée, l'aide à avoir prise sur ces conditions. Mais j'ai hâte de voir apparaître des rides sur son enveloppe. J'ai hâte qu'elle ait l'air usée!
-Bon. Il semble que vous ayez trouvé un modus operandi qui satisfait tout le monde, heu, qui vous satisfait.
-Oui, mais le problème, c'est que je suis maintenant à couteaux tirés avec cette famille, et que tôt ou tard l'usure du temps fera son oeuvre. Que ferai-je alors? Je devrai bien regarder ailleurs. En fait, j'ai déjà commencé à chercher, et je pense avoir trouvé celle qui fera battre mon coeur tout en m'apportant légèreté, confort et talons bas à prix raisonnable.
-Ah, des talons bas. Vous n'aimez pas porter des chaussures à talons haut, du genre talons aiguille, même en cachette?
-Non, pourquoi?
-Ce que vous pouvez être drabe...
-C'est pas vous qui parliez de neutralité bienveillante tout à l'heure?
-Oui... heu, je... heu, c'est malheureusement tout le temps que nous avons pour aujourd'hui!
-Mais vous n'avez pas répondu à ma question: devrais-je passer à l'action pour cette nouvelle paire? Est-ce trop tôt? Suis-je normal de déjà penser à sauter la clôture?
-Avez-vous déjà vu vos parents nu-pieds?
-Heuuuu, ça doit. Quel est le rapport?
-Je suis d'avis que votre indécision et votre propension à regarder ailleurs viennent d'un complexe podolo-oedipien refoulé, mêlé d'une angoisse de castration. Vous devriez écrire là-dessus pour mettre un peu d'ordre dans vos idées.
-Écrire? Pfffffft, ce serait bien trop long et inutile! À la semaine prochaine.
-À la semaine prochaine.
Une fois seul, le psy pousse un long soupir.
-Hostie de mongol.
-Je ne sais pas. Racontez-moi.
-Il y a quelques années, tout allait bien. Je me contentais d'une à la fois. Je m'introduisais en elle, prenais du bon temps, et me retirais jusqu'à la fois suivante. Ce n'était pas plus compliqué que ça. Je ne ressentais pas de désir pour d'autres. Puis, le temps et l'usure faisant leur oeuvre (généralement au bout d'un an, un an et demie), il fallait passer à une autre.
-Et qu'est-ce que ça vous faisait?
-Pour être bien honnête, je voyais ça comme une corvée. Le changement, je veux dire. J'aurais bien continué avec la même, mais les choses n'étaient plus comme avant, et je me devais de protéger ma santé.
-C'était si pire que cela?
-Non, mais je sentais que ça aurait pu le devenir. Quelque chose avait changé. Je n'avais plus droit à ses faveurs. Et lorsque je m'acoquinais avec une nouvelle (toujours de la même famille), la différence me sautait au visage, heu, dans les pieds.
-Comment ça, dans les pieds?
-Qu'importe. Toujours est-il que ça a continué comme ça pendant quelque années. Jusqu'à ce que je finisse par prendre conscience qu'elles étaient toutes pareilles. De vraies Germaines!
-Qui, ça?
-Mais est-ce que vous m'écoutez? Les membres de cette famille japonaise, que diable! Dans le fond, elles étaient toutes pareilles, que je vous dis! Cumulus, Kayano, GT, peu importe, mes pieds ne pouvaient prendre le leur. Ils étaient contraints, prisonniers.
-Oh, je crois que je commence à comprendre.
-Il était temps, c'est pour ça que je vous paie!
-Passons. Continuez.
-C'est lorsque j'ai fait la rencontre de cette exquise paire américaine que j'ai pris conscience que ma relation avec les membres de cette famille avait assez duré. En quelques minutes l'après-midi du 28 août dernier, j'ai su que je pourrais enfin être moi-même avec l'Américaine. Je me sentais léger, libre. Et j'ai compris que les choses pouvaient changer, que je n'avais pas à toujours avoir mal et saigner. J'ai donc entrepris une relation en douce avec une des jumelles de l'Américaine, venue directement des États-Unis. Je la trouve tout simplement exquise. Elle a des semelles bleu fif. En passant, je n'ai rien contre les homosexuels, mais c'est juste que les mots «bleu fif» me viennent invariablement en tête quand je m'attarde à la couleur.
-Je comprends, vous n'avez pas à vous justifier. Et puis, nous sommes entre nous. Ce qui se dit dans ce bureau reste dans ce bureau.
-Vous êtes compréhensif.
-C'est mon travail de faire preuve de neutralité bienveillante. Comment les choses ont-elles évolué ensuite?
-Nous nous sommes envoyés en l'air à de multiples reprises: je ne compte plus les fois où nous avons grimpé le sommet principal du mont Royal, sans parler de la colline Westmount. Il n'y a que le sommet Outremont que nous n'ayons pas encore baptisé! Toujours est-il que je me suis épanoui en sa compagnie.
-Quel est le problème, alors?
-Hé bien, elle vieillit.
-Vous aussi!
-Vous savez très bien que ce n'est pas pareil! J'aime son teint foncé et ses rides, qui sont une manifestation tangible, un rappel du vécu que nous avons partagé et que nous partageons encore. Mais elle est usée, elle rechigne maintenant à faire des sports d'hiver. J'avais toutefois prévu le coup: je me suis assuré de faire venir deux de ses soeurs des États-Unis. Je n'ai pas encore eu de véritable contact avec l'orange, mais je fraye régulièrement avec la verte depuis quelques mois. C'est avec elle que je batifole dans la neige. Le fait qu'elle soit plus... verte, mois usée, l'aide à avoir prise sur ces conditions. Mais j'ai hâte de voir apparaître des rides sur son enveloppe. J'ai hâte qu'elle ait l'air usée!
-Bon. Il semble que vous ayez trouvé un modus operandi qui satisfait tout le monde, heu, qui vous satisfait.
-Oui, mais le problème, c'est que je suis maintenant à couteaux tirés avec cette famille, et que tôt ou tard l'usure du temps fera son oeuvre. Que ferai-je alors? Je devrai bien regarder ailleurs. En fait, j'ai déjà commencé à chercher, et je pense avoir trouvé celle qui fera battre mon coeur tout en m'apportant légèreté, confort et talons bas à prix raisonnable.
-Ah, des talons bas. Vous n'aimez pas porter des chaussures à talons haut, du genre talons aiguille, même en cachette?
-Non, pourquoi?
-Ce que vous pouvez être drabe...
-C'est pas vous qui parliez de neutralité bienveillante tout à l'heure?
-Oui... heu, je... heu, c'est malheureusement tout le temps que nous avons pour aujourd'hui!
-Mais vous n'avez pas répondu à ma question: devrais-je passer à l'action pour cette nouvelle paire? Est-ce trop tôt? Suis-je normal de déjà penser à sauter la clôture?
-Avez-vous déjà vu vos parents nu-pieds?
-Heuuuu, ça doit. Quel est le rapport?
-Je suis d'avis que votre indécision et votre propension à regarder ailleurs viennent d'un complexe podolo-oedipien refoulé, mêlé d'une angoisse de castration. Vous devriez écrire là-dessus pour mettre un peu d'ordre dans vos idées.
-Écrire? Pfffffft, ce serait bien trop long et inutile! À la semaine prochaine.
-À la semaine prochaine.
Une fois seul, le psy pousse un long soupir.
-Hostie de mongol.
dimanche 20 février 2011
Compte rendu du Demi-marathon hypothermique de Montréal
Le moins que l'on puisse dire, c'est que le moral des troupes («les troupes» étant ici constituées de mon moi-même) n'était pas très élevé à l'approche du Demi-marathon hypothermique de Montréal.
Tel que mentionné dans mon plus récent bilan de semaine, il y avait d'abord ce foutu malaise à l'ischio gauche qui était réapparu lundi dernier et qui était encore plus présent pendant ma dernière sortie avant le demi, mercredi. Il était possible que ce malaise m'empêche de terminer la course. Pas très motivant!
Il y avait aussi le fait qu'une gastro et le malaise à l'ischio m'avaient empêché de m'entraîner comme je l'aurais voulu ces derniers temps: mon volume hebdomadaire de course à pied dans les semaines qui ont mené au demi a été de 0, 25, 46 et 32 km. Pour un gars comme moi dont le manque d'endurance est le point faible, ce n'était pas très rassurant. Je ne pouvais qu'espérer que mes nombreuses semaines de 50 km et plus de novembre à janvier avaient laissé des traces...
De plus, je me rendais compte que je manquais de pratique sur la neige et la glace. J'ai d'ailleurs dû pousser pas mal fort mercredi pour tenir le rythme de 4:43/km, qui était mon objectif initial pour le demi-marathon.
Pour le reste, disons seulement que je semble incapable de reprendre le poids perdu pendant la gastro, que je suis particulièrement stressé depuis quelques semaines et que j'avais le moral dans les talons, d'où mon absence d'envie de pondre des billets de blogue. Le but de ce paragraphe n'est pas de me lamenter, mais de montrer que pour la première fois, je n'étais pas du tout excité ou motivé en vue d'un demi-marathon ou d'une autre course.
Est-ce une belle raison noble, émouvante et philosophiquement profonde qui a fait en sorte que je me suis levé à 5h hier matin pour me préparer en vue de la course? Pas du tout! C'est tout simplement que tant qu'à avoir payé près de 70$ pour l'inscription à une course, aussi bien y aller. Et tant qu'à y aller, aussi bien faire son possible...
C'est donc avec une application quasi religieuse que je suis allé «essayer» le parcours avant la course, question de résoudre la grande question existentielle en ce samedi matin: Yaktraxer ou ne pas Yaktraxer? Le circuit Gilles-Villeneuve était recouvert d'une fine couche de glace, en plus de plaques de neige et de glace plus épaisse à certains endroits. Comme la directrice de course nous l'avait mentionné dans un courriel envoyé la veille, pas moyen de mettre du sel ou du sable sur la piste, question de préserver la qualité de l'asphalte en vue du Grand prix de Formule 1, j'imagine.
L'opinion des quelques coureurs avec lesquels j'ai discuté était partagée: certains disaient que c'était de la folie de courir sans spikes, alors que pour d'autres il allait être possible de courir «nu semelles» puisque certaines parties de la piste étaient dégagées. J'ai finalement pris ma décision après avoir constaté que l'adhérence n'était pas meilleure avec mes Yaktrax, qui ne mordaient pas dans la mince couche de glace, laquelle n'était pas si glissante que ça de toute façon. J'allais peut-être le regretter (il y avait toujours la possibilité que les conditions soient plus difficiles du côté sud du circuit, que je n'avais pas exploré), mais j'allais courir sans Yaktrax. Et de toute façon, les conditions ne se prêtaient pas à une chasse aux records personnels: j'allais simplement courir au feeling et en faisant TRÈS attention où j'allais mettre les pieds, question d'éviter de me planter comme l'année dernière.
J'ai finalement intégré le peloton de coureurs moins de 5 minutes avant le départ. Le temps d'activer le GPS de ma Garmin et que celle-ci établisse le contact avec les satellites, la course était lancée! Comme je m'étais pointé assez tard, j'étais situé environ aux deux tiers du peloton. Dès le début et pendant les 2 premiers kilomètres, j'ai donc eu à dépasser un très grand nombre de coureurs. Normalement, je peste intérieurement quand je suis englué dans un peloton au début d'une course. Hier, j'aimais ça! J'étais forcé de ne pas partir en fou et de modérer mes transports, ce qui faisait d'autant plus mon affaire que la douleur à l'ischio gauche est apparue rapidement. Ça m'aidait à me ménager.
De plus, il fallait constamment regarder où l'on mettait les pieds et être attentif au degré d'adhérence à chaque pas si on voulait éviter de se planter. Cette combinaison de cohue pendant les 2 premiers kilomètres et de surface glacée ou mouilleuse par endroits a fait en sorte que j'ai raté chacune des 3 premières bornes. Tant pis! De toute façon, je pouvais avoir une idée de mon rythme en jetant des coups d'oeil rapides à ma montre. Et la plupart du temps, j'étais sous les 5:00/km. Je me suis alors donné comme «mission» de compléter le premier tour (le parcours consistait en une boucle de 7 km que nous devions courir 3 fois) sous les 5:00/km et de décider alors si j'allais abandonner ou pas.
Comme la douleur à l'ischio n'avait pas empiré à la fin du premier tour, j'ai décidé d'en faire un deuxième et de réévaluer la situation à la fin de celui-ci. Ce 2e tour a été plus ennuyant que le premier. Pendant ce qui m'a paru être un long moment, j'étais loin derrière ceux qui me précédaient et loin devant ceux qui me suivaient. Il me semblait toutefois que la douleur à l'ischio gauche avait DIMINUÉ. Autre fait intéressant: les conditions de piste allaient en s'améliorant, probablement grâce au soleil qui plombait par moments et au passage des nombreux coureurs sur les minces plaques de glace. Le vent était toutefois nettement plus fort aux 2e et 3e tours, avec de fortes rafales dans la partie du circuit Gilles-Villeneuve située entre la montée et le pont du Cosmos, et sur le pont lui-même. À certains moments, je faisais du 5:15/km. Ailleurs, je maintenais le rythme, et j'étais toujours sous les 5:00/km en moyenne à la fin du 2e tour, à la suite duquel j'ai «oublié» de me demander si j'allais abandonner ou non: la douleur à l'ischio était partie!
Au 3e tour, j'ai augmenté la cadence dans la partie sud du circuit Gilles-Villeneuve, question de prendre un peu d'avance en prévision de la partie venteuse. À certains moments, j'étais même sous les 4:40/km, alors qu'il me semblait que j'étais dans un faux plat légèrement ascendant. La surface, qui présentait une excellente adhérence, se prêtait bien à un peu de vitesse. Dans la partie plus difficile, nous avons cependant été servis pour ce qui est des rafales de vent. Je donnais tout ce que j'avais pour atteindre mon objectif, qui était maintenant de faire sous les 1h45 et non plus seulement de maintenir une moyenne de 5:00/km, ce qui aurait donné un temps de 1:45:30. À l'approche du pont du Cosmos, je n'avais même plus la force de tourner la tête pour saluer les bénévoles et spectateurs qui nous encourageaient...
La dernière montée fut difficile. Après un dernier sursaut d'orgueil pour garder un coureur derrière moi (je m'étais déjà fait dépasser dans la côte, c'était bien assez...), c'était terminé. En regardant ma montre, j'ai eu l'agréable surprise de constater que j'étais passé sous les 1h44! Mon temps officiel: 1:43:48.
La comparaisons de temps réalisés sur des parcours différents à des époques différentes de l'année sont toujours un peu (beaucoup) boiteuses, mais il reste que j'ai battu mon ancien record de près de 6 minutes (5:55). Oui, ce record avait été réussi au Demi-marathon des deux rives par une grosse chaleur dégueulasse, sur un parcours plus difficile que celui d'hier, mais quand même: 5:55, ce n'est pas rien! Et il y avait tout de même de la glace et du vent par endroits hier sur le parcours. Les conditions n'étaient donc pas parfaites.
J'avais donc tort de m'en faire pour mon endurance, comme le montrent mes temps au tour: 34:48, 34:49, 34:13 (J'ai fini fort.)
Voici maintenant mes partiels tels qu'affichés dans mon compte Garmin Connect:
Comme on peut le constater, certaines des bornes kilométriques étaient mal placées. Mais ce qui est intéressant dans ce tableau, c'est que ma fréquence cardiaque a été assez stable du début à la fin. L'écart de fréquence cardiaque moyenne entre les premier et dernier partiels (9 battements par minute) est somme toute assez faible, signe que mon endurance est meilleure que ce que j'avais cru. Mes séances d'intervalles, pendant lesquelles je m'assure toujours de faire au moins un intervalle spécifique avec des jambes fatiguées, ont porté fruit.
En somme, cette course est vraiment satisfaisante, et je suis plus motivé que jamais de m'entraîner pour passer sous les 1h40 au 21k de Montréal.
Tel que mentionné dans mon plus récent bilan de semaine, il y avait d'abord ce foutu malaise à l'ischio gauche qui était réapparu lundi dernier et qui était encore plus présent pendant ma dernière sortie avant le demi, mercredi. Il était possible que ce malaise m'empêche de terminer la course. Pas très motivant!
Il y avait aussi le fait qu'une gastro et le malaise à l'ischio m'avaient empêché de m'entraîner comme je l'aurais voulu ces derniers temps: mon volume hebdomadaire de course à pied dans les semaines qui ont mené au demi a été de 0, 25, 46 et 32 km. Pour un gars comme moi dont le manque d'endurance est le point faible, ce n'était pas très rassurant. Je ne pouvais qu'espérer que mes nombreuses semaines de 50 km et plus de novembre à janvier avaient laissé des traces...
De plus, je me rendais compte que je manquais de pratique sur la neige et la glace. J'ai d'ailleurs dû pousser pas mal fort mercredi pour tenir le rythme de 4:43/km, qui était mon objectif initial pour le demi-marathon.
Pour le reste, disons seulement que je semble incapable de reprendre le poids perdu pendant la gastro, que je suis particulièrement stressé depuis quelques semaines et que j'avais le moral dans les talons, d'où mon absence d'envie de pondre des billets de blogue. Le but de ce paragraphe n'est pas de me lamenter, mais de montrer que pour la première fois, je n'étais pas du tout excité ou motivé en vue d'un demi-marathon ou d'une autre course.
Est-ce une belle raison noble, émouvante et philosophiquement profonde qui a fait en sorte que je me suis levé à 5h hier matin pour me préparer en vue de la course? Pas du tout! C'est tout simplement que tant qu'à avoir payé près de 70$ pour l'inscription à une course, aussi bien y aller. Et tant qu'à y aller, aussi bien faire son possible...
C'est donc avec une application quasi religieuse que je suis allé «essayer» le parcours avant la course, question de résoudre la grande question existentielle en ce samedi matin: Yaktraxer ou ne pas Yaktraxer? Le circuit Gilles-Villeneuve était recouvert d'une fine couche de glace, en plus de plaques de neige et de glace plus épaisse à certains endroits. Comme la directrice de course nous l'avait mentionné dans un courriel envoyé la veille, pas moyen de mettre du sel ou du sable sur la piste, question de préserver la qualité de l'asphalte en vue du Grand prix de Formule 1, j'imagine.
L'opinion des quelques coureurs avec lesquels j'ai discuté était partagée: certains disaient que c'était de la folie de courir sans spikes, alors que pour d'autres il allait être possible de courir «nu semelles» puisque certaines parties de la piste étaient dégagées. J'ai finalement pris ma décision après avoir constaté que l'adhérence n'était pas meilleure avec mes Yaktrax, qui ne mordaient pas dans la mince couche de glace, laquelle n'était pas si glissante que ça de toute façon. J'allais peut-être le regretter (il y avait toujours la possibilité que les conditions soient plus difficiles du côté sud du circuit, que je n'avais pas exploré), mais j'allais courir sans Yaktrax. Et de toute façon, les conditions ne se prêtaient pas à une chasse aux records personnels: j'allais simplement courir au feeling et en faisant TRÈS attention où j'allais mettre les pieds, question d'éviter de me planter comme l'année dernière.
J'ai finalement intégré le peloton de coureurs moins de 5 minutes avant le départ. Le temps d'activer le GPS de ma Garmin et que celle-ci établisse le contact avec les satellites, la course était lancée! Comme je m'étais pointé assez tard, j'étais situé environ aux deux tiers du peloton. Dès le début et pendant les 2 premiers kilomètres, j'ai donc eu à dépasser un très grand nombre de coureurs. Normalement, je peste intérieurement quand je suis englué dans un peloton au début d'une course. Hier, j'aimais ça! J'étais forcé de ne pas partir en fou et de modérer mes transports, ce qui faisait d'autant plus mon affaire que la douleur à l'ischio gauche est apparue rapidement. Ça m'aidait à me ménager.
De plus, il fallait constamment regarder où l'on mettait les pieds et être attentif au degré d'adhérence à chaque pas si on voulait éviter de se planter. Cette combinaison de cohue pendant les 2 premiers kilomètres et de surface glacée ou mouilleuse par endroits a fait en sorte que j'ai raté chacune des 3 premières bornes. Tant pis! De toute façon, je pouvais avoir une idée de mon rythme en jetant des coups d'oeil rapides à ma montre. Et la plupart du temps, j'étais sous les 5:00/km. Je me suis alors donné comme «mission» de compléter le premier tour (le parcours consistait en une boucle de 7 km que nous devions courir 3 fois) sous les 5:00/km et de décider alors si j'allais abandonner ou pas.
Comme la douleur à l'ischio n'avait pas empiré à la fin du premier tour, j'ai décidé d'en faire un deuxième et de réévaluer la situation à la fin de celui-ci. Ce 2e tour a été plus ennuyant que le premier. Pendant ce qui m'a paru être un long moment, j'étais loin derrière ceux qui me précédaient et loin devant ceux qui me suivaient. Il me semblait toutefois que la douleur à l'ischio gauche avait DIMINUÉ. Autre fait intéressant: les conditions de piste allaient en s'améliorant, probablement grâce au soleil qui plombait par moments et au passage des nombreux coureurs sur les minces plaques de glace. Le vent était toutefois nettement plus fort aux 2e et 3e tours, avec de fortes rafales dans la partie du circuit Gilles-Villeneuve située entre la montée et le pont du Cosmos, et sur le pont lui-même. À certains moments, je faisais du 5:15/km. Ailleurs, je maintenais le rythme, et j'étais toujours sous les 5:00/km en moyenne à la fin du 2e tour, à la suite duquel j'ai «oublié» de me demander si j'allais abandonner ou non: la douleur à l'ischio était partie!
Au 3e tour, j'ai augmenté la cadence dans la partie sud du circuit Gilles-Villeneuve, question de prendre un peu d'avance en prévision de la partie venteuse. À certains moments, j'étais même sous les 4:40/km, alors qu'il me semblait que j'étais dans un faux plat légèrement ascendant. La surface, qui présentait une excellente adhérence, se prêtait bien à un peu de vitesse. Dans la partie plus difficile, nous avons cependant été servis pour ce qui est des rafales de vent. Je donnais tout ce que j'avais pour atteindre mon objectif, qui était maintenant de faire sous les 1h45 et non plus seulement de maintenir une moyenne de 5:00/km, ce qui aurait donné un temps de 1:45:30. À l'approche du pont du Cosmos, je n'avais même plus la force de tourner la tête pour saluer les bénévoles et spectateurs qui nous encourageaient...
La dernière montée fut difficile. Après un dernier sursaut d'orgueil pour garder un coureur derrière moi (je m'étais déjà fait dépasser dans la côte, c'était bien assez...), c'était terminé. En regardant ma montre, j'ai eu l'agréable surprise de constater que j'étais passé sous les 1h44! Mon temps officiel: 1:43:48.
La comparaisons de temps réalisés sur des parcours différents à des époques différentes de l'année sont toujours un peu (beaucoup) boiteuses, mais il reste que j'ai battu mon ancien record de près de 6 minutes (5:55). Oui, ce record avait été réussi au Demi-marathon des deux rives par une grosse chaleur dégueulasse, sur un parcours plus difficile que celui d'hier, mais quand même: 5:55, ce n'est pas rien! Et il y avait tout de même de la glace et du vent par endroits hier sur le parcours. Les conditions n'étaient donc pas parfaites.
J'avais donc tort de m'en faire pour mon endurance, comme le montrent mes temps au tour: 34:48, 34:49, 34:13 (J'ai fini fort.)
Voici maintenant mes partiels tels qu'affichés dans mon compte Garmin Connect:
Comme on peut le constater, certaines des bornes kilométriques étaient mal placées. Mais ce qui est intéressant dans ce tableau, c'est que ma fréquence cardiaque a été assez stable du début à la fin. L'écart de fréquence cardiaque moyenne entre les premier et dernier partiels (9 battements par minute) est somme toute assez faible, signe que mon endurance est meilleure que ce que j'avais cru. Mes séances d'intervalles, pendant lesquelles je m'assure toujours de faire au moins un intervalle spécifique avec des jambes fatiguées, ont porté fruit.
En somme, cette course est vraiment satisfaisante, et je suis plus motivé que jamais de m'entraîner pour passer sous les 1h40 au 21k de Montréal.
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samedi 19 février 2011
Bilan de la semaine du 13/02/2011
Difficile de trouver un qualificatif qui pourrait résumer l'ensemble de ma dernière semaine sportive. Le mot «encourageant» s'appliquerait à mon niveau d'énergie pendant les séances de musculation, qui est revenu à la normale. «Frustrant» et «déprimant» décriraient bien le retour de mon bobo à l'ischio gauche et mon poids qui ne semble plus vouloir remonter. Pour ce qui est de la journée de samedi, j'utiliserais plutôt le mot «wouhou!».
Dimanche: Musculation, avec exercices pour les mollets.
Lundi: Séance d'intervalles sur la piste du CEPSUM, la dernière avant le Demi-marathon hypothermique. J'ai donc mis l'accent sur les intervalles au rythme du demi-marathon (DM), en gardant néanmoins les intervalles 5-k en milieu de séance afin d'avoir les jambes fatiguées pour le dernier bloc de 3 km DM. Ça a donné ceci:
Avec les 3 tours lents entre les intervalles et les 6 tours de réchauffement et de retour au calme, j'ai couru 60 tours, pour une distance d'environ 11,0 km. Même si j'ai atteint tous mes objectifs de temps, je n'étais pas trop optimiste à la fin de cette séance: pendant les 5 derniers tours du 2e intervalle DM, j'ai senti une légère douleur à l'ischio gauche, celui qui m'avait causé des problèmes ces dernières semaines. Raison de plus pour revoir à la baisse mes objectifs en vue du demi hypothermique...
Mardi: Musculation, avec exercices pour les mollets.
Mercredi: Sortie de course à pied de 10,3 km sur un parcours plat, avec des intervalles de 2,76 km et 1,21 km au soi-disant rythme du demi-marathon. Ce ne fut pas facile de tenir le rythme sur la chaussée variable (ça allait de l'asphalte à la neige en passant par la slush). Je devais au départ faire 3 intervalles DM, mais j'ai changé mes plans en raison de la douleur à l'ischio gauche, apparue cette fois dès le premier km (couru à un rythme très lent dans la neige mouilleuse) et plus forte que lundi. Bref, mon enthousiaste de coureur en a une fois de plus pris pour son rhume... Temps total: 55:28. FCmoy=141/min, FCmax=161/min.
Jeudi: Musculation, sans exercices pour les mollets.
Vendredi: Pas de sport.
Samedi: Demi-marathon hypothermique! Contre toute attente, j'ai fait une bonne course ! Plus de détails à venir... Avec le réchauffement/exploration du parcours, on va dire que j'ai couru environ 22 km.
En somme: environ 43,3 km de course à pied et 3 séances de musculation.
À bien y penser, le qualificatif «schizophrénique» est peut-être celui qui décrirait le mieux ma semaine pseudo-athlétique...
Dimanche: Musculation, avec exercices pour les mollets.
Lundi: Séance d'intervalles sur la piste du CEPSUM, la dernière avant le Demi-marathon hypothermique. J'ai donc mis l'accent sur les intervalles au rythme du demi-marathon (DM), en gardant néanmoins les intervalles 5-k en milieu de séance afin d'avoir les jambes fatiguées pour le dernier bloc de 3 km DM. Ça a donné ceci:
Avec les 3 tours lents entre les intervalles et les 6 tours de réchauffement et de retour au calme, j'ai couru 60 tours, pour une distance d'environ 11,0 km. Même si j'ai atteint tous mes objectifs de temps, je n'étais pas trop optimiste à la fin de cette séance: pendant les 5 derniers tours du 2e intervalle DM, j'ai senti une légère douleur à l'ischio gauche, celui qui m'avait causé des problèmes ces dernières semaines. Raison de plus pour revoir à la baisse mes objectifs en vue du demi hypothermique...
Mardi: Musculation, avec exercices pour les mollets.
Mercredi: Sortie de course à pied de 10,3 km sur un parcours plat, avec des intervalles de 2,76 km et 1,21 km au soi-disant rythme du demi-marathon. Ce ne fut pas facile de tenir le rythme sur la chaussée variable (ça allait de l'asphalte à la neige en passant par la slush). Je devais au départ faire 3 intervalles DM, mais j'ai changé mes plans en raison de la douleur à l'ischio gauche, apparue cette fois dès le premier km (couru à un rythme très lent dans la neige mouilleuse) et plus forte que lundi. Bref, mon enthousiaste de coureur en a une fois de plus pris pour son rhume... Temps total: 55:28. FCmoy=141/min, FCmax=161/min.
Jeudi: Musculation, sans exercices pour les mollets.
Vendredi: Pas de sport.
Samedi: Demi-marathon hypothermique! Contre toute attente, j'ai fait une bonne course ! Plus de détails à venir... Avec le réchauffement/exploration du parcours, on va dire que j'ai couru environ 22 km.
En somme: environ 43,3 km de course à pied et 3 séances de musculation.
À bien y penser, le qualificatif «schizophrénique» est peut-être celui qui décrirait le mieux ma semaine pseudo-athlétique...
dimanche 13 février 2011
Bilan de la semaine du 06/02/2011
Mon niveau d'énergie s'améliore! En espérant que les choses continuent ainsi...
Dimanche: Musculation, avec exercices pour les mollets.
Lundi: Pas de sport.
Mardi: Musculation, avec exercices pour les mollets.
Mercredi: J'ai testé mon ischio en grande avec une longue sortie de course aller-retour au mont Royal (20,7 km). Les trottoirs, recouverts d'une couche de neige mouilleuse, étaient passablement glissants. Je courais donc sur l'asphalte des rues quand je le pouvais. Sur le mont Royal, ce fut encore une fois un charme: les chemins principaux sont bien grattés et l'adhérence y est bonne. Et courir dans la boucle du sommet alors qu'elle est à peu près déserte, loin des voitures, des piétons, des feux de circulation et des méga flaques d'eau, est VRAIMENT apaisant. Il suffit alors d'une petite neige qu'on ne peut voir tomber autour de soi dans la demi-obscurité, mais qu'on peut sentir sur son visage et dont on peut voir qu'elle cache certains éléments du paysage de la ville plus bas, pour déclencher un trip d'endorphines... Pour couronner le tout, mon ischio gauche n'a pas du tout protesté. Ironiquement, c'est mon quadriceps gauche qui est devenu tendu et légèrement douloureux aux alentours du lac des Castors, mais j'ai pu courir jusqu'à chez moi sans que ça dégénère. Bref, une belle longue sortie, pendant laquelle je me suis senti l'énergie de pousser un peu. Temps: 126:28. FCmoy=139/min, FCmax=154/min.
Jeudi: Musculation, sans exercices pour les mollets.
Vendredi: Séance d'intervalles sur la piste de 184 m du CEPSUM. J'ai suivi le même programme que la semaine dernière, sauf que j'ai ajouté 5 tours au 2e intervalle au rythme du demi-marathon, question de voir comment je pouvais tenir le rythme sur 2 km avec des jambes fatiguées. Ça a donc donné ceci:
Verdict: ça va relativement bien lorsque je cours sur une piste intérieure en étant habillé de vêtements légers. Le problème, c'est que le Demi-marathon hypothermique n'aura pas lieu dans ces conditions... Au moins, mon ischio s'est encore une fois tenu tranquille, et mon quadriceps gauche, qui était tendu pendant les premiers tours, s'est «calmé» une fois réchauffé. Distance totale courue, avec les 6 tours de réchauffement et de retour au calme et les séries de 3 tours lents entre chacun des intervalles rapides: environ 12,0 km.
Samedi: 120 minutes de hockey cosom. Temps de jeu: environ 80 minutes. Je ne débordais pas d'énergie, mais c'est compréhensible, compte tenu que j'avais fait une séance d'intervalle moins de 24 heures plus tôt. Et à part une légère douleur au mollet droit, mes muscles ne se sont pas plaint!
En somme: 32,7 km de course à pied, environ 80 minutes de temps de jeu au cosom et 3 séances de musculation.
Une semaine positive, donc: j'en arrache de moins en moins pendant les séances de musculation, et, surtout, le congé de course de 3 jours a guéri le petit bobo à mon ischio gauche qui était en train de dégénérer en blessure. Et autant je n'ai ressenti aucune envie de courir pendant ces 3 jours, autant j'avais hâte de recommencer pendant la journée de mercredi. Bref, cette petite période de repos m'a aussi aidé à recharger mes batteries...
Tout ça est de bon augure en vue du demi hypothermique, qui aura lieu dans 6 jours. Ceci dit, je vais revoir mes objectifs à la baisse pour cette course, comme je l'expliquerai dans un prochain billet cette semaine.
Dimanche: Musculation, avec exercices pour les mollets.
Lundi: Pas de sport.
Mardi: Musculation, avec exercices pour les mollets.
Mercredi: J'ai testé mon ischio en grande avec une longue sortie de course aller-retour au mont Royal (20,7 km). Les trottoirs, recouverts d'une couche de neige mouilleuse, étaient passablement glissants. Je courais donc sur l'asphalte des rues quand je le pouvais. Sur le mont Royal, ce fut encore une fois un charme: les chemins principaux sont bien grattés et l'adhérence y est bonne. Et courir dans la boucle du sommet alors qu'elle est à peu près déserte, loin des voitures, des piétons, des feux de circulation et des méga flaques d'eau, est VRAIMENT apaisant. Il suffit alors d'une petite neige qu'on ne peut voir tomber autour de soi dans la demi-obscurité, mais qu'on peut sentir sur son visage et dont on peut voir qu'elle cache certains éléments du paysage de la ville plus bas, pour déclencher un trip d'endorphines... Pour couronner le tout, mon ischio gauche n'a pas du tout protesté. Ironiquement, c'est mon quadriceps gauche qui est devenu tendu et légèrement douloureux aux alentours du lac des Castors, mais j'ai pu courir jusqu'à chez moi sans que ça dégénère. Bref, une belle longue sortie, pendant laquelle je me suis senti l'énergie de pousser un peu. Temps: 126:28. FCmoy=139/min, FCmax=154/min.
Jeudi: Musculation, sans exercices pour les mollets.
Vendredi: Séance d'intervalles sur la piste de 184 m du CEPSUM. J'ai suivi le même programme que la semaine dernière, sauf que j'ai ajouté 5 tours au 2e intervalle au rythme du demi-marathon, question de voir comment je pouvais tenir le rythme sur 2 km avec des jambes fatiguées. Ça a donc donné ceci:
Verdict: ça va relativement bien lorsque je cours sur une piste intérieure en étant habillé de vêtements légers. Le problème, c'est que le Demi-marathon hypothermique n'aura pas lieu dans ces conditions... Au moins, mon ischio s'est encore une fois tenu tranquille, et mon quadriceps gauche, qui était tendu pendant les premiers tours, s'est «calmé» une fois réchauffé. Distance totale courue, avec les 6 tours de réchauffement et de retour au calme et les séries de 3 tours lents entre chacun des intervalles rapides: environ 12,0 km.
Samedi: 120 minutes de hockey cosom. Temps de jeu: environ 80 minutes. Je ne débordais pas d'énergie, mais c'est compréhensible, compte tenu que j'avais fait une séance d'intervalle moins de 24 heures plus tôt. Et à part une légère douleur au mollet droit, mes muscles ne se sont pas plaint!
En somme: 32,7 km de course à pied, environ 80 minutes de temps de jeu au cosom et 3 séances de musculation.
Une semaine positive, donc: j'en arrache de moins en moins pendant les séances de musculation, et, surtout, le congé de course de 3 jours a guéri le petit bobo à mon ischio gauche qui était en train de dégénérer en blessure. Et autant je n'ai ressenti aucune envie de courir pendant ces 3 jours, autant j'avais hâte de recommencer pendant la journée de mercredi. Bref, cette petite période de repos m'a aussi aidé à recharger mes batteries...
Tout ça est de bon augure en vue du demi hypothermique, qui aura lieu dans 6 jours. Ceci dit, je vais revoir mes objectifs à la baisse pour cette course, comme je l'expliquerai dans un prochain billet cette semaine.
mardi 8 février 2011
Bilan de la semaine du 30/01/2011
Voici, avec quelques jours de retard, mon bilan d'entraînement de la semaine dernière. Une semaine au cours de laquelle j'ai vécu le pire comme le meilleur en plus d'avoir à gérer un début de blessure...
Dimanche: Musculation, avec exercices pour les mollets. Manque de force. Tel que mentionné la semaine dernière, la reprise post-gastro est difficile...
Lundi: Séance d'intervalles sur la piste de 184 m du CEPSUM. Dès le début, j'ai senti une petite douleur à l'ischio gauche, douleur que je traînais depuis quelques jours mais qui heureusement n'a pas empiré quand j'ai fait mes intervalles rapides. Question de ne pas jouer avec le feu, j'ai cependant décidé de ne pas faire les quelques tours à fond qui figuraient au programme de ma séance. J'ai donc fait les intervalles suivants:
Avec les 3 tours lents entre chacun des intervalles et les 6 tours de réchauffement et de retour au calme, ça fait un total de 60 tours, pour environ 11,0 km. Malgré des douleurs au quadriceps gauche et au mollet et tendon d'Achille droits en fin de séance, la joie de pousser un peu m'a aidé à retrouver le plaisir de courir pour la première fois depuis ma gastro! Avec ça, j'en ai même oublié la crampe au cerveau qui m'a fait faire une erreur de calcul de temps au tour pendant le 1er intervalle, ce qui a fait en sorte que j'ai couru un peu trop lentement...
Mardi: Musculation, avec exercices pour les mollets. Encore une fois, manque de force et d'énergie.
Mercredi: Mon programme initial, qui consistait à faire une longue sortie de course, a été modifié 2 fois: en raison de la tempête qui s'est abattue sur Montréal (et sur tout l'est du Canada), j'ai d'abord décidé de me limiter à une douzaine de km; par la suite, devant mon manque total d'énergie, mon inconfort gastrique et les conditions routières à chier, j'ai décidé d'abréger ma sortie. 8,3 km courus en 48:19. FCmoy=135/min, FCmax=146/min. Au moins, mon ischio gauche s'est à peine fait sentir.
Jeudi: Musculation, sans exercices pour les mollets. Niveau d'énergie: moyen. Retour chez moi à la course (6,5 km). Manque d'énergie encore une fois, fréquence cardiaque élevée. Point positif: aucune douleur à l'ischio gauche. Temps: 36:09. FCmoy=141/min, FCmax=152/min.
Vendredi: Reprise de la longue sortie que je n'avais pas faite mercredi. Un petit 5 à 7 de course de chez moi au mont Royal aller-retour, avec 2 tours de la boucle du sommet (20,7 km). Les trottoirs glissants et la circulation ont fait en sorte que je suis allé lentement, ce qui m'a aidé à ménager mon ischio gauche. La partie sur le mont Royal, courue sur des sentiers bien grattés recouverts de neige durcie, a été thérapeutique après quelques journées stressantes au cours desquelles j'en avais particulièrement arraché. Après environ 16 km, mon ischio a toutefois commencé à faire des siennes, et à 2 ou 3 km de la fin ça commençait à être inconfortable. Avoir été sage, j'aurais fait le reste en autobus, mais comme ma dernière longue sortie remontait à 3 semaines, que le Demi-marathon hypothermique approche à grands pas, et que l'endurance est mon talon d'Achille, j'ai continué jusqu'au bout. Temps: 131:55. FCmoy=130/min, FCmax=145/min.
Samedi: 120 minutes de hockey cosom. Temps de jeu: environ 80 minutes. Après environ 1h15 de jeu, mon ischio a commencé être un peu douloureux. Encore une fois, ma tête de cochon m'a poussé à finir le match. Dans les heures qui ont suivi, la douleur a été plus forte que jamais, et j'ai compris que je devrais arrêter la course pendant au moins quelques jours si je ne voulais pas me retrouver avec une blessure qui me forcerait à l'inactivité.
Compte tenu du petit bobo que je continue de traîner, ce n'était pas très intelligent de ma part de me taper un combo longue sortie/cosom en moins de 24 heures... Je dois apprendre à modérer mes ardeurs, surtout avec le demi hypothermique qui aura lieu dans moins de 2 semaines.
Suite au cosom de samedi, la douleur me faisait même douter de ma participation au demi. Heureusement, après quelques jours de repos, ça va beaucoup mieux. Également, la douleur aux aines que je ressentais depuis la reprise post-gastro est presque entièrement disparue, ce qui m'amène à être optimiste. Le vrai test aura cependant lieu demain, quand je courrai pour la première fois depuis le cosom.
Il y a toutefois ma fatigue des derniers temps qui commence presque à devenir préoccupante. J'étais complètement KO certains soirs de la semaine dernière, et il semble que je sois incapable de reprendre le poids perdu pendant ma gastro. Le stress joue certainement un rôle, mais je soupçonne aussi ma thyroïde d'être en phase «hyper». Mon rendez-vous du mois prochain avec ma nouvelle endocrinologue (l'ancien est décédé) devrait aider à éclaircir les choses.
Dimanche: Musculation, avec exercices pour les mollets. Manque de force. Tel que mentionné la semaine dernière, la reprise post-gastro est difficile...
Lundi: Séance d'intervalles sur la piste de 184 m du CEPSUM. Dès le début, j'ai senti une petite douleur à l'ischio gauche, douleur que je traînais depuis quelques jours mais qui heureusement n'a pas empiré quand j'ai fait mes intervalles rapides. Question de ne pas jouer avec le feu, j'ai cependant décidé de ne pas faire les quelques tours à fond qui figuraient au programme de ma séance. J'ai donc fait les intervalles suivants:
Avec les 3 tours lents entre chacun des intervalles et les 6 tours de réchauffement et de retour au calme, ça fait un total de 60 tours, pour environ 11,0 km. Malgré des douleurs au quadriceps gauche et au mollet et tendon d'Achille droits en fin de séance, la joie de pousser un peu m'a aidé à retrouver le plaisir de courir pour la première fois depuis ma gastro! Avec ça, j'en ai même oublié la crampe au cerveau qui m'a fait faire une erreur de calcul de temps au tour pendant le 1er intervalle, ce qui a fait en sorte que j'ai couru un peu trop lentement...
Mardi: Musculation, avec exercices pour les mollets. Encore une fois, manque de force et d'énergie.
Mercredi: Mon programme initial, qui consistait à faire une longue sortie de course, a été modifié 2 fois: en raison de la tempête qui s'est abattue sur Montréal (et sur tout l'est du Canada), j'ai d'abord décidé de me limiter à une douzaine de km; par la suite, devant mon manque total d'énergie, mon inconfort gastrique et les conditions routières à chier, j'ai décidé d'abréger ma sortie. 8,3 km courus en 48:19. FCmoy=135/min, FCmax=146/min. Au moins, mon ischio gauche s'est à peine fait sentir.
Jeudi: Musculation, sans exercices pour les mollets. Niveau d'énergie: moyen. Retour chez moi à la course (6,5 km). Manque d'énergie encore une fois, fréquence cardiaque élevée. Point positif: aucune douleur à l'ischio gauche. Temps: 36:09. FCmoy=141/min, FCmax=152/min.
Vendredi: Reprise de la longue sortie que je n'avais pas faite mercredi. Un petit 5 à 7 de course de chez moi au mont Royal aller-retour, avec 2 tours de la boucle du sommet (20,7 km). Les trottoirs glissants et la circulation ont fait en sorte que je suis allé lentement, ce qui m'a aidé à ménager mon ischio gauche. La partie sur le mont Royal, courue sur des sentiers bien grattés recouverts de neige durcie, a été thérapeutique après quelques journées stressantes au cours desquelles j'en avais particulièrement arraché. Après environ 16 km, mon ischio a toutefois commencé à faire des siennes, et à 2 ou 3 km de la fin ça commençait à être inconfortable. Avoir été sage, j'aurais fait le reste en autobus, mais comme ma dernière longue sortie remontait à 3 semaines, que le Demi-marathon hypothermique approche à grands pas, et que l'endurance est mon talon d'Achille, j'ai continué jusqu'au bout. Temps: 131:55. FCmoy=130/min, FCmax=145/min.
Samedi: 120 minutes de hockey cosom. Temps de jeu: environ 80 minutes. Après environ 1h15 de jeu, mon ischio a commencé être un peu douloureux. Encore une fois, ma tête de cochon m'a poussé à finir le match. Dans les heures qui ont suivi, la douleur a été plus forte que jamais, et j'ai compris que je devrais arrêter la course pendant au moins quelques jours si je ne voulais pas me retrouver avec une blessure qui me forcerait à l'inactivité.
Compte tenu du petit bobo que je continue de traîner, ce n'était pas très intelligent de ma part de me taper un combo longue sortie/cosom en moins de 24 heures... Je dois apprendre à modérer mes ardeurs, surtout avec le demi hypothermique qui aura lieu dans moins de 2 semaines.
Suite au cosom de samedi, la douleur me faisait même douter de ma participation au demi. Heureusement, après quelques jours de repos, ça va beaucoup mieux. Également, la douleur aux aines que je ressentais depuis la reprise post-gastro est presque entièrement disparue, ce qui m'amène à être optimiste. Le vrai test aura cependant lieu demain, quand je courrai pour la première fois depuis le cosom.
Il y a toutefois ma fatigue des derniers temps qui commence presque à devenir préoccupante. J'étais complètement KO certains soirs de la semaine dernière, et il semble que je sois incapable de reprendre le poids perdu pendant ma gastro. Le stress joue certainement un rôle, mais je soupçonne aussi ma thyroïde d'être en phase «hyper». Mon rendez-vous du mois prochain avec ma nouvelle endocrinologue (l'ancien est décédé) devrait aider à éclaircir les choses.
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