Nouveau test pour ma bandelette aujourd'hui: j'ai couru 12,1 km, le long d'un parcours que j'ai l'habitude de faire quand je suis en santé. Mes sorties les plus longues depuis le demi-marathon hypothermique et ma blessure à la bandelette avaient été jusqu'ici de 10,3 km (2 fois), sur un parcours relativement plat.
Le trajet que j'ai fait aujourd'hui comporte des dénivellations importantes, et ce sont ces dénivellations, plus que l'augmentation du kilométrage, qui me tracassaient. Monter ou descendre des côtes peut en effet contribuer au développement d'une blessure à une bandelette ilio-tibiale (à noter que dans Lore of Running, Tim Noakes mentionne seulement les pentes descendantes).
Toujours est-il que mon parcours d'aujourd'hui comportait sa part de côtes, notamment une longue montée sur Queen-Mary jusque devant l'Oratoire St-Joseph, puis la descente par Descelles, avec entre autres une pente très inclinée entre le chemin de la Côte-Ste-Catherine et la rue Linton.
Le verdict? Je me suis presque détruit les mollets pendant la montée, que j'ai également trouvée très fatigante (c'est fou comment le corps se «désentraîne» vite!), mais je n'ai ressenti aucune douleur ni sensation étrange à la bandelette avant, pendant ou après avoir couru. Et au moment d'écrire ces lignes, mes mollets vont beaucoup mieux.
Alors pour citer encore une fois le grand philosophe américain Homer Simpson: «Wouhou!»
lundi 29 mars 2010
dimanche 28 mars 2010
Bilan de la semaine du 21/03/2010
Dimanche: Musculation. Rien à signaler.
Lundi: Sortie de course de 10,3 km à un rythme facile. J'ai fait le même parcours que la semaine dernière. J'ai cru sentir quelque chose à la bandelette pendant le 1er km, mais c'est rentré dans l'ordre par la suite. Temps: 54:09. FCmoy=142/min, FCmax= 153/min.
Mardi: Musculation. J'ai donné congé à mes mollets endoloris...
Mercredi: Sortie de course à l'heure du midi, rythme facile. 6,4 km en 33:49. FCmoy=143/min, FCmax= 173/min (il s'est certainement passé quelque chose avec mon moniteur cardiaque, cette valeur n'a aucun sens). Je manquais d'énergie, mais je n'ai rien senti à la bandelette. Soirée: match de hockey cosom (44 minutes). Temps passé sur le terrain: environ 22 minutes. Niveau d'énergie: OK.
Jeudi: Musculation. Rien à signaler.
Vendredi: Séance d'intervalles dans le froid hivernal qui a fait une réapparition surprise (-16˚C avec le facteur vent!). 1 km de réchauffement, suivi de 3 intervalles de 1km séparés de 800m de course lente. Ensuite: 1km au rythme facile, suivi de 5 x (200 m au rythme R* + 200 m de marche), et d'environ 850 m au rythme facile pour finir et aller jusqu'à un arrêt d'autobus... Temps des intervalles: 4:26, 4:17, 4:16. FCmoy(/min): 151, 157, 160. FCmax(/min): 157, 162, 164. Temps des 200 m au rythme R (s): 45, 42, 42, 41, 40. J'ai senti quelque chose à la bandelette pendant mes 2 premiers intervalles R. Les valeurs de FCmoy, plus basses que la semaine dernière, sont douteuses. Mon niveau d'effort perçu semblait en effet le même que la semaine dernière. J'ai aussi été plus lent (de 7 s à 11 s au km) que la dernière fois, mais les rafales de vent et le froid y sont certainement pour quelque chose.
Samedi: 90 minutes de hockey cosom. Temps passé sur le terrain: environ 50 minutes. J'ai été agréablement surpris par mon niveau d'énergie.
En somme, 25,1 km de course à pied (incluant 3 km d'intervalles au rythme I* et 1 km au rythme R), environ 70 minutes de temps de jeu au hockey cosom, et 3 séances de musculation.
J'ai été tout particulièrement content de ne ressentir aucune douleur à la bandelette pendant ma sortie de 10,3 km de lundi. Le temps est peut-être venu de tester ma bandelette sur un parcours moins plat (descendre des côtes impose un stress supplémentaire aux bandelettes ilio-tibiales) et sur une distance un peu plus longue. Je verrai comment je me sens demain...
Autre événement d'importance capitale: j'ai trouvé comment écrire le symbole des degrés (˚) avec mon MacBook. I'm on a roll, baby!
*J'utilise les définitions données par Jack Daniels dans Daniel's Running Formula. En gros, les intervalles R, courus à vitesse maximale et avec récupération complète entre les répétitions, permettent d'augmenter la rapidité et l'efficacité de la foulée (Daniels emploie le terme running economy). Pour les intervalles I, qui sont plus longs, le temps de récupération doit être à peu près égal ou légèrement inférieur au temps d'un intervalle. Les séances au rythme I font travailler le VO2max du coureur.
Lundi: Sortie de course de 10,3 km à un rythme facile. J'ai fait le même parcours que la semaine dernière. J'ai cru sentir quelque chose à la bandelette pendant le 1er km, mais c'est rentré dans l'ordre par la suite. Temps: 54:09. FCmoy=142/min, FCmax= 153/min.
Mardi: Musculation. J'ai donné congé à mes mollets endoloris...
Mercredi: Sortie de course à l'heure du midi, rythme facile. 6,4 km en 33:49. FCmoy=143/min, FCmax= 173/min (il s'est certainement passé quelque chose avec mon moniteur cardiaque, cette valeur n'a aucun sens). Je manquais d'énergie, mais je n'ai rien senti à la bandelette. Soirée: match de hockey cosom (44 minutes). Temps passé sur le terrain: environ 22 minutes. Niveau d'énergie: OK.
Jeudi: Musculation. Rien à signaler.
Vendredi: Séance d'intervalles dans le froid hivernal qui a fait une réapparition surprise (-16˚C avec le facteur vent!). 1 km de réchauffement, suivi de 3 intervalles de 1km séparés de 800m de course lente. Ensuite: 1km au rythme facile, suivi de 5 x (200 m au rythme R* + 200 m de marche), et d'environ 850 m au rythme facile pour finir et aller jusqu'à un arrêt d'autobus... Temps des intervalles: 4:26, 4:17, 4:16. FCmoy(/min): 151, 157, 160. FCmax(/min): 157, 162, 164. Temps des 200 m au rythme R (s): 45, 42, 42, 41, 40. J'ai senti quelque chose à la bandelette pendant mes 2 premiers intervalles R. Les valeurs de FCmoy, plus basses que la semaine dernière, sont douteuses. Mon niveau d'effort perçu semblait en effet le même que la semaine dernière. J'ai aussi été plus lent (de 7 s à 11 s au km) que la dernière fois, mais les rafales de vent et le froid y sont certainement pour quelque chose.
Samedi: 90 minutes de hockey cosom. Temps passé sur le terrain: environ 50 minutes. J'ai été agréablement surpris par mon niveau d'énergie.
En somme, 25,1 km de course à pied (incluant 3 km d'intervalles au rythme I* et 1 km au rythme R), environ 70 minutes de temps de jeu au hockey cosom, et 3 séances de musculation.
J'ai été tout particulièrement content de ne ressentir aucune douleur à la bandelette pendant ma sortie de 10,3 km de lundi. Le temps est peut-être venu de tester ma bandelette sur un parcours moins plat (descendre des côtes impose un stress supplémentaire aux bandelettes ilio-tibiales) et sur une distance un peu plus longue. Je verrai comment je me sens demain...
Autre événement d'importance capitale: j'ai trouvé comment écrire le symbole des degrés (˚) avec mon MacBook. I'm on a roll, baby!
*J'utilise les définitions données par Jack Daniels dans Daniel's Running Formula. En gros, les intervalles R, courus à vitesse maximale et avec récupération complète entre les répétitions, permettent d'augmenter la rapidité et l'efficacité de la foulée (Daniels emploie le terme running economy). Pour les intervalles I, qui sont plus longs, le temps de récupération doit être à peu près égal ou légèrement inférieur au temps d'un intervalle. Les séances au rythme I font travailler le VO2max du coureur.
jeudi 25 mars 2010
Je branle dans le manche
Je ne me suis pas encore décidé pour le 5 km de Lasalle. Une participation à cette course serait un bon test pour ma bandelette, qui pourrait probablement le prendre. Mes 2 dernières sorties (10,3 km et 6,4 km) se sont en effet déroulées sans la moindre anicroche.
Cependant je trouve que le nouveau parcours, adopté en catastrophe par les organisateurs en raison des moyens de pression des cols bleus de Montréal, a l'air profondément ennuyant. Tant qu'à faire 3 fois un carré de 1,6 km, pourquoi je n'irais pas plutôt faire 12 tours et demie sur une piste de 400 m? Le défi serait le même, et j'aurais en plus des renseignements sur mon rythme à tous les 200 m au lieu d'à tous les 1600 m (je doute qu'on installe des bornes à tous les kilomètres sur le nouveau parcours à Lasalle). Je pourrais en plus le relever au moment qui me conviendrait le mieux, et ça serait gratuit...
Sauf que:
- C'est toujours motivant de participer à une course organisée, «officielle», en compagnie de dizaines ou de centaines d'autres coureurs. Ça fait monter l'adrénaline, ça ajoute au défi (prêt ou pas prêt, il faut performer ici et maintenant), et l'ambiance qui entoure ce genre d'événement est généralement très bonne.
- Rien ne dit que les prochaines courses auxquelles je prévois participer ne seront pas perturbées elles aussi. Alors aussi bien «faire avec», comme on dit.
- Participer à une course permet toujours d'apprendre quelque chose et de tirer des conclusions au sujet de notre performance en fonction de différents paramètres: entraînement pendant la semaine qui mène à l'épreuve, nombre d'heures de sommeil dans la nuit précédant la course, quand et quoi manger (et en quelle quantité), façon de se réchauffer, etc. On peut également observer la façon dont on réagit lorsque l'on court dans un peloton. Bref, il y a toujours des conclusions à tirer, des choses à surveiller, pour les courses futures.
Mais bon, ce qui risque d'arriver, c'est que d'autres vont décider pour moi pour la course de Lasalle: le 5 km masculin affichera complet avant que j'aie fini de faire un Robert Bourassa de moi-même. Tant pis!
Cependant je trouve que le nouveau parcours, adopté en catastrophe par les organisateurs en raison des moyens de pression des cols bleus de Montréal, a l'air profondément ennuyant. Tant qu'à faire 3 fois un carré de 1,6 km, pourquoi je n'irais pas plutôt faire 12 tours et demie sur une piste de 400 m? Le défi serait le même, et j'aurais en plus des renseignements sur mon rythme à tous les 200 m au lieu d'à tous les 1600 m (je doute qu'on installe des bornes à tous les kilomètres sur le nouveau parcours à Lasalle). Je pourrais en plus le relever au moment qui me conviendrait le mieux, et ça serait gratuit...
Sauf que:
- C'est toujours motivant de participer à une course organisée, «officielle», en compagnie de dizaines ou de centaines d'autres coureurs. Ça fait monter l'adrénaline, ça ajoute au défi (prêt ou pas prêt, il faut performer ici et maintenant), et l'ambiance qui entoure ce genre d'événement est généralement très bonne.
- Rien ne dit que les prochaines courses auxquelles je prévois participer ne seront pas perturbées elles aussi. Alors aussi bien «faire avec», comme on dit.
- Participer à une course permet toujours d'apprendre quelque chose et de tirer des conclusions au sujet de notre performance en fonction de différents paramètres: entraînement pendant la semaine qui mène à l'épreuve, nombre d'heures de sommeil dans la nuit précédant la course, quand et quoi manger (et en quelle quantité), façon de se réchauffer, etc. On peut également observer la façon dont on réagit lorsque l'on court dans un peloton. Bref, il y a toujours des conclusions à tirer, des choses à surveiller, pour les courses futures.
Mais bon, ce qui risque d'arriver, c'est que d'autres vont décider pour moi pour la course de Lasalle: le 5 km masculin affichera complet avant que j'aie fini de faire un Robert Bourassa de moi-même. Tant pis!
mercredi 24 mars 2010
Les coureurs montréalais sont des criminels
La chronique d'Yves Boisvert de mercredi matin, au sujet de cette histoire tout à fait surréaliste d'un père de famille de Dollard-des-Ormeaux qui a reçu une contravention de 75$ pour avoir joué au hockey dans la rue en compagnie d'un groupe d'enfants et de parents du voisinage, est un véritable bijou.
M. Boisvert en profite pour nous donner un échantillon des règlements étranges, byzantins, ou ridicules en vigueur dans certaines municipalités de l'île de Montréal. Des règlements qui, grâce au bon jugement des forces policières, ne sont pas ou plus appliqués et ont sombré dans l'oubli. Un passage de la chronique est particulièrement intéressant pour les coureurs montréalais:
Qu'entend-on par «nul ne peut se livrer à une course sur la chaussée ou le trottoir»? Veut-on dire que l'on ne peut courir tout court, ou que l'on ne peut courser contre quelqu'un d'autre? Dans le premier cas, tous les coureurs montréalais qui courent dehors en ville sont des hors-la-loi, à moins de se limiter aux parcs. Et à bien y penser, quiconque a un jour couru sur un trottoir pour attraper un autobus ou un taxi a aussi enfreint la loi. Ça commence à faire pas mal de criminels à Montréal... Dans le deuxième cas, est-ce qu'on peut considérer qu'un groupe de coureurs qui s'entraînent ensemble et qui, grâce à l'effet d'entraînement amené par le groupe, courent plus vite que s'ils avaient été seuls, coursent les uns contre les autres? Ou encore si vous courez à deux et que l'orgueil vous pousse à aller plus vite que vous n'iriez normalement, afin de suivre le rythme de la personne avec laquelle vous courez, est-ce qu'on peut conclure que vous coursez?
Mais ces considérations sont secondaires. En effet, quel coureur montréalais n'a pas, un jour ou l'autre, couru sur la chaussée, question d'éviter les nombreuses montées et descentes d'un trottoir avant et après les entrées de maison, ou pour dépasser des marcheurs, contourner des bancs de neige, ou simplement ménager un peu ses articulations?
J'ai une confession à faire: lors de CHACUNE de mes sorties de course sur route, je cours à un moment ou à un autre sur la chaussée. En fait, je cours presque toujours dans la rue (le plus souvent face à la circulation), question de ménager un peu mes articulations. Et je fais même exprès d'emprunter de nombreuses rues à sens unique, dans le sens contraire à la circulation en plus, pour pouvoir courir EN PLEIN MILIEU DE LA RUE, là où la chaussée est la plus droite, dans le but d'éviter autant que possible de créer des déséquilibres dans mon corps (qui en a bien déjà assez comme ça, il faut bien l'avouer).
Bref, comme tous les coureurs, il ne me reste qu'à me livrer à la police. Mais la police de quelle ville? Car voyez-vous, j'ai passé une bonne partie de mon enfance et de mon adolescence à jouer au hockey dans les rues de mon patelin natal au Saguenay, ce qui contrevenait fort probablement à un règlement quelconque. Ça devient compliqué tout ça. Je pense que je devrais demander à Claude Poirier d'éclairer le «dividu» mêlé que je suis...
M. Boisvert en profite pour nous donner un échantillon des règlements étranges, byzantins, ou ridicules en vigueur dans certaines municipalités de l'île de Montréal. Des règlements qui, grâce au bon jugement des forces policières, ne sont pas ou plus appliqués et ont sombré dans l'oubli. Un passage de la chronique est particulièrement intéressant pour les coureurs montréalais:
«Avis soit donné aux amateurs de course à pied : «Nul ne peut se livrer à une course sur la chaussée ou le trottoir», sauf autorisation, nous dit un règlement de la Ville de Montréal. Le Code de la sécurité routière précise que, lorsqu'il y a un trottoir, les piétons n'ont pas le droit de circuler sur la chaussée. Théoriquement, on peut donc vous arrêter et vous donner une contravention pour jogging sur la voie publique.»
Qu'entend-on par «nul ne peut se livrer à une course sur la chaussée ou le trottoir»? Veut-on dire que l'on ne peut courir tout court, ou que l'on ne peut courser contre quelqu'un d'autre? Dans le premier cas, tous les coureurs montréalais qui courent dehors en ville sont des hors-la-loi, à moins de se limiter aux parcs. Et à bien y penser, quiconque a un jour couru sur un trottoir pour attraper un autobus ou un taxi a aussi enfreint la loi. Ça commence à faire pas mal de criminels à Montréal... Dans le deuxième cas, est-ce qu'on peut considérer qu'un groupe de coureurs qui s'entraînent ensemble et qui, grâce à l'effet d'entraînement amené par le groupe, courent plus vite que s'ils avaient été seuls, coursent les uns contre les autres? Ou encore si vous courez à deux et que l'orgueil vous pousse à aller plus vite que vous n'iriez normalement, afin de suivre le rythme de la personne avec laquelle vous courez, est-ce qu'on peut conclure que vous coursez?
Mais ces considérations sont secondaires. En effet, quel coureur montréalais n'a pas, un jour ou l'autre, couru sur la chaussée, question d'éviter les nombreuses montées et descentes d'un trottoir avant et après les entrées de maison, ou pour dépasser des marcheurs, contourner des bancs de neige, ou simplement ménager un peu ses articulations?
J'ai une confession à faire: lors de CHACUNE de mes sorties de course sur route, je cours à un moment ou à un autre sur la chaussée. En fait, je cours presque toujours dans la rue (le plus souvent face à la circulation), question de ménager un peu mes articulations. Et je fais même exprès d'emprunter de nombreuses rues à sens unique, dans le sens contraire à la circulation en plus, pour pouvoir courir EN PLEIN MILIEU DE LA RUE, là où la chaussée est la plus droite, dans le but d'éviter autant que possible de créer des déséquilibres dans mon corps (qui en a bien déjà assez comme ça, il faut bien l'avouer).
Bref, comme tous les coureurs, il ne me reste qu'à me livrer à la police. Mais la police de quelle ville? Car voyez-vous, j'ai passé une bonne partie de mon enfance et de mon adolescence à jouer au hockey dans les rues de mon patelin natal au Saguenay, ce qui contrevenait fort probablement à un règlement quelconque. Ça devient compliqué tout ça. Je pense que je devrais demander à Claude Poirier d'éclairer le «dividu» mêlé que je suis...
dimanche 21 mars 2010
Hypothèses et plan de match
Je suis toujours perplexe devant la rapidité (relative) dont j'ai fait preuve lors de ma séance d'intervalles de vendredi, la première en plus d'un mois. Comme je n'ai pas beaucoup couru depuis ce demi-marathon hypothermique fatidique et que mon problème de bandelette ilio-tibiale n'est toujours pas réglé, mon principal objectif lors de cette séance était de tester ma bandelette, question de déterminer si elle pouvait «prendre» une sortie de quelques kilomètres comprenant des intervalles intenses. Je me disais donc que j'allais être satisfait si j'étais en mesure de terminer cette sortie de 6,6 km. Je me disais aussi qu'il était temps que je recommence à faire des intervalles pour rendre le hockey cosom moins difficile, car la même chose finit toujours par arriver quand je cours uniquement au rythme facile pendant quelques semaines consécutives: je joue comme un joueur de mon âge, c'est-à-dire que quelques sprints sur le terrain me mettent complètement à plat. Je passe alors le reste du match à jouer comme un pied.
Et là, lors de cette fameuse sortie de vendredi dernier, j'ai fait mes meilleurs temps sur des intervalles de 1 km depuis que j'ai ajouté des intervalles à mon régime de course il y a près de 2 ans (auparavant, je courais pratiquement toujours 5 km, en essayant de battre mon meilleur temps à chaque fois). J'ai même été plus rapide d'environ 15 s/km que lors de ma 2e meilleure séance sur cette même piste, l'automne dernier, à des fréquences cardiaques comparables. J'aurais presque envie de dire que c'est énorme... Et si je compare au rythme de ma meilleure séance d'intervalles de 920 m courue sur la piste du CEPSUM (dont le couloir extérieur fait 184 m) à la fin de 2009, j'aurais été environ 5 secondes plus rapide sur 920 m vendredi.
Voici quelques explications possibles à cet étrange phénomène:
1) La semaine de repos forcé suite à ma blessure à la bandelette a permis à mon organisme de complètement récupérer de la gastro qui m'a si gentiment accompagné au jour de l'an, tel que discuté dans les 3 derniers paragraphes de ce billet. Mes fréquences cardiaques élevées, autant au repos que pendant mes sorties de course, suite à ma gastro et avant mon arrêt forcé, vont dans ce sens. J'aurais donc seulement retrouvé ma forme d'avant les Fêtes. Les 5 secondes de différence sur 920 m sont d'ailleurs peu significatifs, surtout si l'on tient compte du fait qu'il est plus difficile de négocier 10 virages serrés sur une petite piste de 184 m que 5 virages plus larges sur une piste de 400 m.
2) Mes exercices pour les abdominaux plus exigeants (commencés il y a plusieurs mois), et mes nouveaux exercices pour les mollets portent fruit. Mon corps a d'ailleurs déjà commencé à s'adapter aux exercices pour les mollets (je peux faire plus de répétitions plus facilement que quand j'ai commencé il y a environ 2 semaines). Il semble évident qu'un tronc plus stable peut aider à courir plus vite. Reste à savoir si des mollets plus forts peuvent aussi aider à augmenter la vitesse. Les informations contenues dans cette page vont en ce sens. Reste maintenant à savoir si des études scientifiques ont confirmé ces informations...
3) Je ressens encore les effets bénéfiques de la super séance d'entraînement qu'a été le demi-marathon hypothermique. J'ai en effet noté, dans les semaines qui ont suivi chacune des courses de 15 km ou plus auxquelles j'ai participé, que je pouvais courir plus rapidement à un même rythme cardiaque, ou encore à la même vitesse mais à une fréquence cardiaque plus basse. Je n'avais cependant jamais observé d'amélioration dans mes séances d'intervalles auparavant. Cette hypothèse est donc un peu boiteuse...
4) Mon semi-repos de la course à pied lors du dernier mois m'a tout simplement reposé. Si je me souviens bien, la brique Lore of Running, de Tim Noakes, contient quelques récits d'athlètes ayant connu une de leur meilleure course à vie suite à un repos forcé en raison d'une blessure. Même si ce sont des preuves anecdotiques, il y a sûrement du vrai là-dedans.
5) C'est un phénomène unique et non-reproductible: la température de 8-9degC, presque parfaite pour la course à pied, et ma forme exceptionnelle en cette journée précise (facteurs sans doute amplifiés par une déchirure spatio-temporelle), se sont combinées pour créer une aberration, du genre «Stephen Harper se met à faire confiance à la démarche scientifique».
6) Une chose est certaine en tout cas: c'est beaucoup trop d'analyse pour une simple petite séance d'intervalles!
Par ailleurs, j'ai lu ce soir que le 10 km de course de Lasalle, prévu pour dimanche prochain, avait été annulé en raison des moyens de pression des cols bleus de Montréal, qui refusent de travailler les fins de semaine. Les détails sont ici. Chapeau aux organisateurs, qui ont su trouver rapidement une solution de rechange qui devrait satisfaire à peu près tout le monde.
Comme j'avais renoncé à m'inscrire au 10 km en raison de mes problèmes de bandelette, cette décision n'a pratiquement aucun impact sur ma petite personne. Toutefois, je songe toujours sérieusement à participer au 5 km, même si le parcours modifié semble être un peu ennuyant. Et si je décide de m'inscrire, je devrai prendre le départ un peu plus tard que prévu, puisque les inscriptions pour le 5 km original ont été fermées. Mais ça, ça fait l'affaire du lève-tard naturel que je suis!
Et là, lors de cette fameuse sortie de vendredi dernier, j'ai fait mes meilleurs temps sur des intervalles de 1 km depuis que j'ai ajouté des intervalles à mon régime de course il y a près de 2 ans (auparavant, je courais pratiquement toujours 5 km, en essayant de battre mon meilleur temps à chaque fois). J'ai même été plus rapide d'environ 15 s/km que lors de ma 2e meilleure séance sur cette même piste, l'automne dernier, à des fréquences cardiaques comparables. J'aurais presque envie de dire que c'est énorme... Et si je compare au rythme de ma meilleure séance d'intervalles de 920 m courue sur la piste du CEPSUM (dont le couloir extérieur fait 184 m) à la fin de 2009, j'aurais été environ 5 secondes plus rapide sur 920 m vendredi.
Voici quelques explications possibles à cet étrange phénomène:
1) La semaine de repos forcé suite à ma blessure à la bandelette a permis à mon organisme de complètement récupérer de la gastro qui m'a si gentiment accompagné au jour de l'an, tel que discuté dans les 3 derniers paragraphes de ce billet. Mes fréquences cardiaques élevées, autant au repos que pendant mes sorties de course, suite à ma gastro et avant mon arrêt forcé, vont dans ce sens. J'aurais donc seulement retrouvé ma forme d'avant les Fêtes. Les 5 secondes de différence sur 920 m sont d'ailleurs peu significatifs, surtout si l'on tient compte du fait qu'il est plus difficile de négocier 10 virages serrés sur une petite piste de 184 m que 5 virages plus larges sur une piste de 400 m.
2) Mes exercices pour les abdominaux plus exigeants (commencés il y a plusieurs mois), et mes nouveaux exercices pour les mollets portent fruit. Mon corps a d'ailleurs déjà commencé à s'adapter aux exercices pour les mollets (je peux faire plus de répétitions plus facilement que quand j'ai commencé il y a environ 2 semaines). Il semble évident qu'un tronc plus stable peut aider à courir plus vite. Reste à savoir si des mollets plus forts peuvent aussi aider à augmenter la vitesse. Les informations contenues dans cette page vont en ce sens. Reste maintenant à savoir si des études scientifiques ont confirmé ces informations...
3) Je ressens encore les effets bénéfiques de la super séance d'entraînement qu'a été le demi-marathon hypothermique. J'ai en effet noté, dans les semaines qui ont suivi chacune des courses de 15 km ou plus auxquelles j'ai participé, que je pouvais courir plus rapidement à un même rythme cardiaque, ou encore à la même vitesse mais à une fréquence cardiaque plus basse. Je n'avais cependant jamais observé d'amélioration dans mes séances d'intervalles auparavant. Cette hypothèse est donc un peu boiteuse...
4) Mon semi-repos de la course à pied lors du dernier mois m'a tout simplement reposé. Si je me souviens bien, la brique Lore of Running, de Tim Noakes, contient quelques récits d'athlètes ayant connu une de leur meilleure course à vie suite à un repos forcé en raison d'une blessure. Même si ce sont des preuves anecdotiques, il y a sûrement du vrai là-dedans.
5) C'est un phénomène unique et non-reproductible: la température de 8-9degC, presque parfaite pour la course à pied, et ma forme exceptionnelle en cette journée précise (facteurs sans doute amplifiés par une déchirure spatio-temporelle), se sont combinées pour créer une aberration, du genre «Stephen Harper se met à faire confiance à la démarche scientifique».
6) Une chose est certaine en tout cas: c'est beaucoup trop d'analyse pour une simple petite séance d'intervalles!
Par ailleurs, j'ai lu ce soir que le 10 km de course de Lasalle, prévu pour dimanche prochain, avait été annulé en raison des moyens de pression des cols bleus de Montréal, qui refusent de travailler les fins de semaine. Les détails sont ici. Chapeau aux organisateurs, qui ont su trouver rapidement une solution de rechange qui devrait satisfaire à peu près tout le monde.
Comme j'avais renoncé à m'inscrire au 10 km en raison de mes problèmes de bandelette, cette décision n'a pratiquement aucun impact sur ma petite personne. Toutefois, je songe toujours sérieusement à participer au 5 km, même si le parcours modifié semble être un peu ennuyant. Et si je décide de m'inscrire, je devrai prendre le départ un peu plus tard que prévu, puisque les inscriptions pour le 5 km original ont été fermées. Mais ça, ça fait l'affaire du lève-tard naturel que je suis!
Bilan de la semaine du 14/03/2010
Dimanche: Tel que mentionné ici, j'ai fait le grabataire en ce dimanche. Je m'en suis donc tenu au sport de salon...
Lundi: Sortie de course de 10,3 km à un rythme qui se voulait facile. La superbe température, et le fait que j'étais certain que des douleurs à la bandelette allaient de toute façon me forcer à arrêter avant la fin, m'ont amené à me laisser aller et à pousser un peu plus que d'ordinaire. Et surprise, j'ai terminé le parcours sans douleur, bien que j'aie commencé à sentir quelque chose à la bandelette au 8e km. Temps: 53:27. FCmoy=147/min, FCmax= 158/min.
Mardi: Musculation, avec exercices pour les mollets.
Mercredi: Sortie de course en fin d'après-midi, rythme facile. 5,2 km en 27:45. FCmoy=136/min, FCmax= 146/min. Je n'ai rien senti à la bandelette. Soirée: match de hockey cosom (44 minutes). Temps passé sur le terrain: environ 22 minutes. J'avais par moments de la difficulté à suivre. C'est le temps que je recommence à faire des intervalles!
Jeudi: Musculation. J'ai réduit la charge et augmenté le nombre de répétitions pour mon équivalent des standing calf raises, question de travailler plus en endurance et de laisser une chance à mes mollets, que le cosom et la course mettent à rude épreuve...
Vendredi: Nouveau test pour ma bandelette: première (courte) séance d'intervalles à l'extérieur cet année, la 1ère aussi depuis le 15 février et depuis le demi-marathon hypothermique (course racontée ici). Température parfaite pour courir. 3 X 1km, séparés de 800m de course lente. 1km de réchauffement et de retour au calme au rythme facile, pour un total de 6,6 km. J'ai vraiment été surpris par ma rapidité pendant les intervalles, même si j'ai trouvé ça difficile (ce n'est jamais facile de se remettre dans le bain). Temps des intervalles: 4:15, 4:12, 4:08. FCmoy(/min): 153, 161, 164. FCmax(/min): 159, 165, 168. Aucune douleur à la bandelette, même si je me suis rendu compte que je sentais quelque chose immédiatement après le dernier intervalle.
Samedi: 90 minutes de hockey cosom. Temps passé sur le terrain: environ 40 minutes. J'avais plus d'énergie que les fois précédentes.
En somme, 22,1 km de course à pied (incluant 3 km d'intervalles), environ 60 minutes de temps de jeu au hockey cosom, 2 séances de musculation, un niveau d'énergie qui est allé en augmentant, et une bandelette ilio-tibiale droite dont l'état s'améliore lentement mais sûrement. (Vive les sachets Formedica!)
Lundi: Sortie de course de 10,3 km à un rythme qui se voulait facile. La superbe température, et le fait que j'étais certain que des douleurs à la bandelette allaient de toute façon me forcer à arrêter avant la fin, m'ont amené à me laisser aller et à pousser un peu plus que d'ordinaire. Et surprise, j'ai terminé le parcours sans douleur, bien que j'aie commencé à sentir quelque chose à la bandelette au 8e km. Temps: 53:27. FCmoy=147/min, FCmax= 158/min.
Mardi: Musculation, avec exercices pour les mollets.
Mercredi: Sortie de course en fin d'après-midi, rythme facile. 5,2 km en 27:45. FCmoy=136/min, FCmax= 146/min. Je n'ai rien senti à la bandelette. Soirée: match de hockey cosom (44 minutes). Temps passé sur le terrain: environ 22 minutes. J'avais par moments de la difficulté à suivre. C'est le temps que je recommence à faire des intervalles!
Jeudi: Musculation. J'ai réduit la charge et augmenté le nombre de répétitions pour mon équivalent des standing calf raises, question de travailler plus en endurance et de laisser une chance à mes mollets, que le cosom et la course mettent à rude épreuve...
Vendredi: Nouveau test pour ma bandelette: première (courte) séance d'intervalles à l'extérieur cet année, la 1ère aussi depuis le 15 février et depuis le demi-marathon hypothermique (course racontée ici). Température parfaite pour courir. 3 X 1km, séparés de 800m de course lente. 1km de réchauffement et de retour au calme au rythme facile, pour un total de 6,6 km. J'ai vraiment été surpris par ma rapidité pendant les intervalles, même si j'ai trouvé ça difficile (ce n'est jamais facile de se remettre dans le bain). Temps des intervalles: 4:15, 4:12, 4:08. FCmoy(/min): 153, 161, 164. FCmax(/min): 159, 165, 168. Aucune douleur à la bandelette, même si je me suis rendu compte que je sentais quelque chose immédiatement après le dernier intervalle.
Samedi: 90 minutes de hockey cosom. Temps passé sur le terrain: environ 40 minutes. J'avais plus d'énergie que les fois précédentes.
En somme, 22,1 km de course à pied (incluant 3 km d'intervalles), environ 60 minutes de temps de jeu au hockey cosom, 2 séances de musculation, un niveau d'énergie qui est allé en augmentant, et une bandelette ilio-tibiale droite dont l'état s'améliore lentement mais sûrement. (Vive les sachets Formedica!)
mercredi 17 mars 2010
Le vidéo de motivation du jour
Quel que soit le degré de pochitude que vous croyez démontrer lors de vos activités sportives (ou dans les autres sphères de votre vie), dites-vous que ça peut difficilement être pire qu'un vidéo datant des années '60 montrant un chanteur de l'ex-URSS en train d'essayer de faire du lip-synch.
(Découvert via le Blogue Monde de J.-F. Légaré-Tremblay)
(Découvert via le Blogue Monde de J.-F. Légaré-Tremblay)
lundi 15 mars 2010
Nouveau bulletin de santé
Tel que mentionné dans mon billet précédent, je crois que mon organisme a combattu un virus ces derniers jours. J'ai même passé mon dimanche couché avec une migraine épouvantable, des problèmes de vision, un léger mal de gorge, des douleurs musculaires aux jambes et aux hanches, et un état de fatigue générale. Yé! Au moins, ça allait beaucoup mieux ce matin après une bonne nuit de sommeil, même si je n'étais pas à 100%.
Et j'ai été agréablement surpris de sentir un regain d'énergie en fin d'après-midi aujourd'hui, ce qui m'a m'a poussé à aller courir. J'ai même constaté que ma fréquence cardiaque debout au repos avant la course se situait entre 50 et 55 battements/minutes, la valeur la plus basse depuis le début de l'année! Et, ô agréable surprise, j'ai réussi à courir plus de 10 km sans sentir de douleur à la bandelette! J'ai senti quelque chose à partir du 8e km, mais pas de douleur. Je le prends pendant que ça passe...
Côté mollets, ça va beaucoup mieux, même si j'éprouve quelques difficultés à gérer la nécessité d'entraîner mes muscles pour les renforcer, d'un côté, et le besoin de reposer les mêmes muscles (déjà très sollicités par la course et le cosom), de l'autre.
Même si les choses s'améliorent lentement mais sûrement, j'ai l'intention de commencer à faire des exercices de renforcement des muscles abducteurs des hanches, car une faiblesse de ce côté est souvent observée chez les coureurs qui ont des problèmes de bandelette ilio-tibiale (voir entre autres ici, ici, et là). De plus, il m'arrive souvent d'avoir les muscles des fesses et des hanches courbaturés depuis que j'ai commencé à augmenter mon volume de course à pied il y a 2 ans. Il y a donc un travail de renforcement (et d'étirements, ce que je fais déjà) à faire de ce côté.
Je devrai aussi renforcer les muscles de mon tronc. Depuis quelques mois déjà, je mets plus l'accent sur les exercices pour les abdominaux (et j'ai noté une amélioration de ce côté), mais j'ai négligé certains muscles, comme les transverses de l'abdomen, qui jouent un rôle important dans la stabilisation du tronc. Or, un tronc qui est stable pendant la course impose moins de stress aux articulations, notamment aux genoux, et ménage les bandelettes ilio-tibiales.
En attendant, je me suis servi d'un sachet Formedica, d'une serviette et d'une ceinture pour mettre au point un dispositif crucial dans ma lutte contre l'inflammation de ma bandelette droite. Il ne me manque plus qu'une coupe Longueuil pour devenir une véritable incarnation de MacGyver...
Et j'ai été agréablement surpris de sentir un regain d'énergie en fin d'après-midi aujourd'hui, ce qui m'a m'a poussé à aller courir. J'ai même constaté que ma fréquence cardiaque debout au repos avant la course se situait entre 50 et 55 battements/minutes, la valeur la plus basse depuis le début de l'année! Et, ô agréable surprise, j'ai réussi à courir plus de 10 km sans sentir de douleur à la bandelette! J'ai senti quelque chose à partir du 8e km, mais pas de douleur. Je le prends pendant que ça passe...
Côté mollets, ça va beaucoup mieux, même si j'éprouve quelques difficultés à gérer la nécessité d'entraîner mes muscles pour les renforcer, d'un côté, et le besoin de reposer les mêmes muscles (déjà très sollicités par la course et le cosom), de l'autre.
Même si les choses s'améliorent lentement mais sûrement, j'ai l'intention de commencer à faire des exercices de renforcement des muscles abducteurs des hanches, car une faiblesse de ce côté est souvent observée chez les coureurs qui ont des problèmes de bandelette ilio-tibiale (voir entre autres ici, ici, et là). De plus, il m'arrive souvent d'avoir les muscles des fesses et des hanches courbaturés depuis que j'ai commencé à augmenter mon volume de course à pied il y a 2 ans. Il y a donc un travail de renforcement (et d'étirements, ce que je fais déjà) à faire de ce côté.
Je devrai aussi renforcer les muscles de mon tronc. Depuis quelques mois déjà, je mets plus l'accent sur les exercices pour les abdominaux (et j'ai noté une amélioration de ce côté), mais j'ai négligé certains muscles, comme les transverses de l'abdomen, qui jouent un rôle important dans la stabilisation du tronc. Or, un tronc qui est stable pendant la course impose moins de stress aux articulations, notamment aux genoux, et ménage les bandelettes ilio-tibiales.
En attendant, je me suis servi d'un sachet Formedica, d'une serviette et d'une ceinture pour mettre au point un dispositif crucial dans ma lutte contre l'inflammation de ma bandelette droite. Il ne me manque plus qu'une coupe Longueuil pour devenir une véritable incarnation de MacGyver...
Bilan de la semaine du 07/03/2010
Dimanche: Musculation. Je n'ai pas fait d'exercices pour les mollets, question de ménager lesdits mollets, que la course, le cosom et la muscu des jours précédents avaient amochés. Tout s'est bien passé, malgré un rare abus de substances éthyliques la veille. Non pas que ce fut un gros abus, mais je n'ai plus 20 ans...
Lundi: Sortie de course, rythme facile + 2 petits sprints. 8,2 km en 44:18. FCmoy=140/min, FCmax= 155/min. J'ai commencé à sentir quelque chose à la bandelette à la fin du 6e km. Ça s'est changé en douleur/sensation d'engourdissement par la suite, mais j'ai (stupidement) terminé mon parcours prévu.
Mardi: Musculation, avec exercices pour les mollets.
Mercredi: Sortie de course à l'heure du midi, rythme facile + 1 sprint d'environ 150 m. 6,2 km en 33:46. FCmoy=142/min, FCmax= 162/min. J'ai terminé le parcours initialement prévu, même si j'ai commencé à sentir quelque chose à la bandelette vers la fin du 5e km. Dans les derniers 500 m, je sentais une espèce d'engourdissement jusque dans ma cuisse et dans le haut de mon mollet. Soirée: match de hockey cosom (44 minutes). Temps passé sur le terrain: environ 22 minutes. Manque d'énergie, j'avais de la misère à suivre.
Jeudi: Musculation, avec exercices pour les mollets. Séance difficile.
Vendredi: Sortie de course. Je suis allé faire des «8» au parc Hampstead. BOOOOORING, mais avec ma bandelette qui déconne ces temps-ci, c'était plus commode pour moi de procéder de cette façon. Manque total d'énergie, fatigue et douleur aux mollets à partir du 3e km environ. J'étais bien content lorsque j'ai commencé à sentir quelque chose à la bandelette au 7e km: ça me donnait une raison pour arrêter! 7 km en 37:19. FCmoy=141/min. FCmax= 146/min.
Samedi: 105 minutes de hockey cosom. Temps passé sur le terrain: environ 50 minutes. Dès le début, j'ai senti que je manquais d'énergie et que je n'avais rien dans les jambes.
La fin de ma semaine sportive a été marquée par une fatigue générale qui est allée en empirant, le tout accompagné de maux de gorge. Je pense que mon organisme combattait quelque chose. J'étais d'ailleurs complètement KO dimanche le 14.
Mes problèmes de bandelette rendent peu probable ma participation au 10 km de Lasalle. Ça ne regarde pas bien non plus pour le demi-marathon de Montréal. J'espère au moins avoir la possibilité de me rabattre sur le 10 km de St-Laurent la semaine suivante, comme l'an dernier.
Lundi: Sortie de course, rythme facile + 2 petits sprints. 8,2 km en 44:18. FCmoy=140/min, FCmax= 155/min. J'ai commencé à sentir quelque chose à la bandelette à la fin du 6e km. Ça s'est changé en douleur/sensation d'engourdissement par la suite, mais j'ai (stupidement) terminé mon parcours prévu.
Mardi: Musculation, avec exercices pour les mollets.
Mercredi: Sortie de course à l'heure du midi, rythme facile + 1 sprint d'environ 150 m. 6,2 km en 33:46. FCmoy=142/min, FCmax= 162/min. J'ai terminé le parcours initialement prévu, même si j'ai commencé à sentir quelque chose à la bandelette vers la fin du 5e km. Dans les derniers 500 m, je sentais une espèce d'engourdissement jusque dans ma cuisse et dans le haut de mon mollet. Soirée: match de hockey cosom (44 minutes). Temps passé sur le terrain: environ 22 minutes. Manque d'énergie, j'avais de la misère à suivre.
Jeudi: Musculation, avec exercices pour les mollets. Séance difficile.
Vendredi: Sortie de course. Je suis allé faire des «8» au parc Hampstead. BOOOOORING, mais avec ma bandelette qui déconne ces temps-ci, c'était plus commode pour moi de procéder de cette façon. Manque total d'énergie, fatigue et douleur aux mollets à partir du 3e km environ. J'étais bien content lorsque j'ai commencé à sentir quelque chose à la bandelette au 7e km: ça me donnait une raison pour arrêter! 7 km en 37:19. FCmoy=141/min. FCmax= 146/min.
Samedi: 105 minutes de hockey cosom. Temps passé sur le terrain: environ 50 minutes. Dès le début, j'ai senti que je manquais d'énergie et que je n'avais rien dans les jambes.
La fin de ma semaine sportive a été marquée par une fatigue générale qui est allée en empirant, le tout accompagné de maux de gorge. Je pense que mon organisme combattait quelque chose. J'étais d'ailleurs complètement KO dimanche le 14.
Mes problèmes de bandelette rendent peu probable ma participation au 10 km de Lasalle. Ça ne regarde pas bien non plus pour le demi-marathon de Montréal. J'espère au moins avoir la possibilité de me rabattre sur le 10 km de St-Laurent la semaine suivante, comme l'an dernier.
lundi 8 mars 2010
Le vidéo (cucu) du jour
En l'honneur du printemps qui se pointe le bout du nez ces jours-ci à Montréal et qui va peut-être s'installer pour de bon (évitons tout de même de crier victoire trop vite - nous ne sommes après tout qu'au début de mars, et une ou des tempêtes de neige sont toujours possibles), j'ai inclus au bas du présent billet le vidéo, cucu tel qu'indiqué dans le titre, d'une chanson un peu cucu elle aussi, mais ô combien de circonstance dans une belle journée ensoleillé comme celle-ci. Il s'agit de la chanson Alive, du chanteur canadien anglais Edwin.
J'avais cette chanson, la seule que je connais dans l'oeuvre du Edwin en question, dans la tête en allant courir sous le soleil en cette fin d'après-midi. Une première sortie de course sans pantalon depuis l'automne dernier (si quelqu'un lit ceci, soyez rassuré: je portais des shorts!).
«Ain't it good to be alive
To feel the sun strong against your face»
(Les paroles de la chanson au complet sont ici.)
Bref, vous voyez le genre. Un peu cucu, mais tout à fait mignon dans une journée comme aujourd'hui, une journée si belle qu'on en oublie même le léger problème de bandelette qu'on a pu rencontrer.
Si belle, en fait, que ça donne le goût de se raser la barbe pepérienne.
J'avais cette chanson, la seule que je connais dans l'oeuvre du Edwin en question, dans la tête en allant courir sous le soleil en cette fin d'après-midi. Une première sortie de course sans pantalon depuis l'automne dernier (si quelqu'un lit ceci, soyez rassuré: je portais des shorts!).
«Ain't it good to be alive
To feel the sun strong against your face»
(Les paroles de la chanson au complet sont ici.)
Bref, vous voyez le genre. Un peu cucu, mais tout à fait mignon dans une journée comme aujourd'hui, une journée si belle qu'on en oublie même le léger problème de bandelette qu'on a pu rencontrer.
Si belle, en fait, que ça donne le goût de se raser la barbe pepérienne.
samedi 6 mars 2010
Bilan de la semaine à peu près athlétique du 28/02/2010
Dimanche: Sport de salon. Le match pour la médaille d'or au hockey masculin sera considéré comme un classique!
Lundi: Séance de musculation, suivie d'une séance de vélo stationnaire pour limiter la perte de cardio pendant mon repos forcé de la course. J'ai découvert les vélos Kaiser. Durée totale de la séance de vélo: 36 minutes, avec les intervalles suivants (en secondes): 15, 30, 60, 120, 60, 30, 15. Séparation entre les intervalles: de 45s à 120s. Vers la fin: 3X30s, séparés de 60s.
Mardi: Sport de salon uniquement.
Mercredi: Musculation à l'heure du midi. Hockey cosom en soirée. Durée du match: 44 minutes. Temps passé sur le terrain: environ 22 minutes.
Jeudi: 2e sortie de course post-demi-marathon, rythme facile. Distance: 5 km. Temps: 27:22. FCmoy=140/min. FCmax: 153/min. Aucune douleur à la bandelette! Un peu de fatigue au mollet gauche après la course.
Vendredi: Musculation, incluant pour la 1ère fois des exercices pour les mollets, décrits ici. Pour les standing calf raises, j'ai fait un exercice équivalent sur un appareil de la salle de musculation, en étant assis avec les jambes droites. Pour les seating calf raises, j'ai utilisé un haltère. J'ai abandonné un exercice pour les pectoraux afin de ne pas trop allonger la séance.
Samedi: 90 minutes de hockey cosom. Temps passé sur le terrain: environ 45 minutes.
Pour la semaine prochaine, je prévois faire 3 sorties de 6 km à 10 km au rythme facile (en incluant peut-être quelques petits sprints), question de tester ma bandelette sur de plus grandes distances. Si tout va bien, je recommencerai les intervalles la semaine suivante. Et si tout continue de bien aller, je prévois m'inscrire au 10 km de Lasalle, même si ça impliquerait que je me présente là avec seulement 2 séances d'intervalles dans le corps en plus d'un mois. Mais bon, comme dirait probablement Jean Perron: je vendrai la peau de l'ours une fois rendu à la rivière!
Lundi: Séance de musculation, suivie d'une séance de vélo stationnaire pour limiter la perte de cardio pendant mon repos forcé de la course. J'ai découvert les vélos Kaiser. Durée totale de la séance de vélo: 36 minutes, avec les intervalles suivants (en secondes): 15, 30, 60, 120, 60, 30, 15. Séparation entre les intervalles: de 45s à 120s. Vers la fin: 3X30s, séparés de 60s.
Mardi: Sport de salon uniquement.
Mercredi: Musculation à l'heure du midi. Hockey cosom en soirée. Durée du match: 44 minutes. Temps passé sur le terrain: environ 22 minutes.
Jeudi: 2e sortie de course post-demi-marathon, rythme facile. Distance: 5 km. Temps: 27:22. FCmoy=140/min. FCmax: 153/min. Aucune douleur à la bandelette! Un peu de fatigue au mollet gauche après la course.
Vendredi: Musculation, incluant pour la 1ère fois des exercices pour les mollets, décrits ici. Pour les standing calf raises, j'ai fait un exercice équivalent sur un appareil de la salle de musculation, en étant assis avec les jambes droites. Pour les seating calf raises, j'ai utilisé un haltère. J'ai abandonné un exercice pour les pectoraux afin de ne pas trop allonger la séance.
Samedi: 90 minutes de hockey cosom. Temps passé sur le terrain: environ 45 minutes.
Pour la semaine prochaine, je prévois faire 3 sorties de 6 km à 10 km au rythme facile (en incluant peut-être quelques petits sprints), question de tester ma bandelette sur de plus grandes distances. Si tout va bien, je recommencerai les intervalles la semaine suivante. Et si tout continue de bien aller, je prévois m'inscrire au 10 km de Lasalle, même si ça impliquerait que je me présente là avec seulement 2 séances d'intervalles dans le corps en plus d'un mois. Mais bon, comme dirait probablement Jean Perron: je vendrai la peau de l'ours une fois rendu à la rivière!
jeudi 4 mars 2010
Bulletin de santé
Plus tôt aujourd'hui, je suis allé courir un petit 5 km au rythme facile. C'était mon premier essai en course à pied depuis ma sortie interrompue d'il y a exactement une semaine. Résultat: aucune douleur à la bandelette! C'est un bon début!
J'ai ressenti de la fatigue au mollet gauche après la course, mais rien de trop incommodant. Les choses se sont nettement améliorées de ce côté aussi depuis la semaine dernière, mais je le savais déjà: j'avais déjà joué 2 fois au hockey cosom sans ressentir autre chose qu'une légère fatigue. Je veux néanmoins incorporer des exercices pour les mollets dans ma routine de musculation, question d'éliminer la douleur et la fatigue que je ressentais aux mollets depuis plusieurs mois. Demain sera une bonne journée pour commencer, puisqu'il n'y a à mon horaire aucun autre sport qui ferait travailler mes jambes. Je prévois faire des seated calf raises et des standing calf raises, question de faire travailler autant mes muscles soléaires que mes muscles gastrocnémiens. Je soupçonne en effet que ce sont mes muscles soléaires qui en arrachent le plus, puisque l'inconfort que je ressens particulièrement au mollet gauche se fait souvent sentir quand je suis debout sans bouger, et que le simple fait de se tenir debout nécessite que les soléaires soient contractés.
J'ai par ailleurs noté, avant d'aller courir sous le soleil de cette superbe journée presque printanière, que ma fréquence cardiaque descendait sous les 60 battements/minute lorsque je me tenais debout sans bouger. C'était une première depuis avant les Fêtes ou, plus précisément, depuis la gastro-entérite avec laquelle j'ai défoncé l'année. Je crois avoir recommencé à courir trop tôt après cette gastro, comme en témoignent les crampes au ventre que j'ai ressenties à mes 2-3 premières sorties de l'année.
En plus de ma fréquence cardiaque qui était plus élevée (d'un bon 10-15 battements/minutes) avant et pendant mes sorties de course, je ressentais parfois un écoeurement de la course inhabituel. Je me disais que c'était cet hiver sans neige, et les rues grises et laides que ça implique, qui affectaient mon moral. Mais il est fort possible qu'en fait je n'étais pas encore tout à fait remis du stress causé par la gastro sur mon organisme. Les prochaines semaines diront si c'était effectivement le cas.
Chose certaine cependant, ce repos forcé m'a fait du bien. Et si ma bandelette recommence à déconner, hé bien je me suis booké du cosom 2 fois par semaine pour les 2 prochains mois, ce qui rendra le sevrage de la course moins pénible...
J'ai ressenti de la fatigue au mollet gauche après la course, mais rien de trop incommodant. Les choses se sont nettement améliorées de ce côté aussi depuis la semaine dernière, mais je le savais déjà: j'avais déjà joué 2 fois au hockey cosom sans ressentir autre chose qu'une légère fatigue. Je veux néanmoins incorporer des exercices pour les mollets dans ma routine de musculation, question d'éliminer la douleur et la fatigue que je ressentais aux mollets depuis plusieurs mois. Demain sera une bonne journée pour commencer, puisqu'il n'y a à mon horaire aucun autre sport qui ferait travailler mes jambes. Je prévois faire des seated calf raises et des standing calf raises, question de faire travailler autant mes muscles soléaires que mes muscles gastrocnémiens. Je soupçonne en effet que ce sont mes muscles soléaires qui en arrachent le plus, puisque l'inconfort que je ressens particulièrement au mollet gauche se fait souvent sentir quand je suis debout sans bouger, et que le simple fait de se tenir debout nécessite que les soléaires soient contractés.
J'ai par ailleurs noté, avant d'aller courir sous le soleil de cette superbe journée presque printanière, que ma fréquence cardiaque descendait sous les 60 battements/minute lorsque je me tenais debout sans bouger. C'était une première depuis avant les Fêtes ou, plus précisément, depuis la gastro-entérite avec laquelle j'ai défoncé l'année. Je crois avoir recommencé à courir trop tôt après cette gastro, comme en témoignent les crampes au ventre que j'ai ressenties à mes 2-3 premières sorties de l'année.
En plus de ma fréquence cardiaque qui était plus élevée (d'un bon 10-15 battements/minutes) avant et pendant mes sorties de course, je ressentais parfois un écoeurement de la course inhabituel. Je me disais que c'était cet hiver sans neige, et les rues grises et laides que ça implique, qui affectaient mon moral. Mais il est fort possible qu'en fait je n'étais pas encore tout à fait remis du stress causé par la gastro sur mon organisme. Les prochaines semaines diront si c'était effectivement le cas.
Chose certaine cependant, ce repos forcé m'a fait du bien. Et si ma bandelette recommence à déconner, hé bien je me suis booké du cosom 2 fois par semaine pour les 2 prochains mois, ce qui rendra le sevrage de la course moins pénible...
mardi 2 mars 2010
Au-delà du réel
Pepére aurait presque pensé qu'en se levant ce matin, il aurait constaté que le soleil venait de se lever à l'ouest. Ou encore que la force de gravité était maintenant négative. Cela aurait été en contradiction avec l'observation faite par Pepére en ouvrant les yeux qu'il reposait toujours sur son lit, mais il faut abandonner toute attente de cohérence par rapport à la réalité lorsque des événements dignes d'un vieil épisode d'Au-delà du réel se produisent.
Pepére se serait presque attendu à entendre René-Homier Roy annoncer que Stephen Harper venait de nommer au poste de ministre des sciences quelqu'un qui accepte la validité de la théorie de l'évolution des espèces de Charles Darwin. Ou encore que Jean Charest allait créer une commission d'enquête sur l'industrie de la construction. Ou même, summum de l'incroyable, que l'éternel débat des gardiens du Canadien, si crucial pour la survie de l'humanité, était maintenant clos.
Car voyez-vous, hier, le 1er mars de l'an de grâce 2010 après Jésus-Christ, Pepére, debout et se penchant vers l'avant sans plier les genoux, a réussi à toucher à ses orteils. C'était la première fois depuis aussi loin qu'il se souvienne que Pepére réussissait ce fait d'armes. Ce même Pepére qui, en passant l'évaluation médicale dans le bureau du médecin de la compagnie qui venait de l'embaucher, il y a presque 5 ans, s'était montré moins souple que ledit médecin, qui était pourtant de plus de 20 ans son aîné. Ce même Pepére qui réussissait tout juste à dépasser ses genoux il y a 2 ou 3 ans, avant de commencer à mettre nettement plus d'ardeur dans son programme d'étirements.
Pepére aurait dû se douter que les lois fondamentales de l'Univers étaient perturbées lorsque, dans les minutes précédentes, il avait réussi à faire une séance de vélo stationnaire sans mourir d'ennui. Pepére, faisant l'expérience des vélos Kaiser pour la première fois, avait bien apprécié le tableau d'affichage simple mais complet: temps, nombre de tours par minute, niveau de difficulté, puissance déployée, distance «parcourue», c'était assez pour distraire Pepére entre les intervalles. Bref, quelque chose se préparait.
Et là, quelques minutes après sa séance de vélo, au moment de tenter laborieusement de toucher aux boucles formées par ses lacets, Pepére constate avec étonnement et enchantement qu'il est capable de descendre jusqu'à ses orteils, sans que ça ne tire dans son dos, sans entendre ni sentir de craquements dans le bas de celui-ci. Ses ischio-jambiers et ses mollets peinent à accomplir la tâche, mais il n'en demeure pas moins que PEPÉRE EST CAPABLE D'ATTEINDRE SES ORTEILS.
Pepére ne sait pas quand ce phénomène se reproduira, ou même s'il se reproduira, mais il reste que c'est arrivé.
Et Pepére en est tellement déstabilisé qu'il parle de lui-même à la troisième personne.
Pepére se serait presque attendu à entendre René-Homier Roy annoncer que Stephen Harper venait de nommer au poste de ministre des sciences quelqu'un qui accepte la validité de la théorie de l'évolution des espèces de Charles Darwin. Ou encore que Jean Charest allait créer une commission d'enquête sur l'industrie de la construction. Ou même, summum de l'incroyable, que l'éternel débat des gardiens du Canadien, si crucial pour la survie de l'humanité, était maintenant clos.
Car voyez-vous, hier, le 1er mars de l'an de grâce 2010 après Jésus-Christ, Pepére, debout et se penchant vers l'avant sans plier les genoux, a réussi à toucher à ses orteils. C'était la première fois depuis aussi loin qu'il se souvienne que Pepére réussissait ce fait d'armes. Ce même Pepére qui, en passant l'évaluation médicale dans le bureau du médecin de la compagnie qui venait de l'embaucher, il y a presque 5 ans, s'était montré moins souple que ledit médecin, qui était pourtant de plus de 20 ans son aîné. Ce même Pepére qui réussissait tout juste à dépasser ses genoux il y a 2 ou 3 ans, avant de commencer à mettre nettement plus d'ardeur dans son programme d'étirements.
Pepére aurait dû se douter que les lois fondamentales de l'Univers étaient perturbées lorsque, dans les minutes précédentes, il avait réussi à faire une séance de vélo stationnaire sans mourir d'ennui. Pepére, faisant l'expérience des vélos Kaiser pour la première fois, avait bien apprécié le tableau d'affichage simple mais complet: temps, nombre de tours par minute, niveau de difficulté, puissance déployée, distance «parcourue», c'était assez pour distraire Pepére entre les intervalles. Bref, quelque chose se préparait.
Et là, quelques minutes après sa séance de vélo, au moment de tenter laborieusement de toucher aux boucles formées par ses lacets, Pepére constate avec étonnement et enchantement qu'il est capable de descendre jusqu'à ses orteils, sans que ça ne tire dans son dos, sans entendre ni sentir de craquements dans le bas de celui-ci. Ses ischio-jambiers et ses mollets peinent à accomplir la tâche, mais il n'en demeure pas moins que PEPÉRE EST CAPABLE D'ATTEINDRE SES ORTEILS.
Pepére ne sait pas quand ce phénomène se reproduira, ou même s'il se reproduira, mais il reste que c'est arrivé.
Et Pepére en est tellement déstabilisé qu'il parle de lui-même à la troisième personne.
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