dimanche 30 janvier 2011

Bilan de la semaine du 23/01/2011

Comme il fallait s'y attendre, mon retour à l'entraînement suite à une gastro a été plutôt difficile...

Dimanche et lundi: Pas de sport. J'en arrachais encore.
Mardi: Musculation, avec exercices pour les mollets. Séance très difficile, particulièrement les derniers exercices.
Mercredi: Première sortie de course en 12 jours! J'ai fait une boucle de 8,3 km avec de petites côtes. Fréquence cardiaque plus élevée qu'avant ma période d'inactivité, surtout pendant les derniers km. Perte d'endurance? Temps: 46:28. FCmoy=135/min, FCmax=150/min.
Jeudi: Musculation, sans exercices pour les mollets. Ça s'est beaucoup mieux passé que mardi, mais j'ai encore manqué de force vers la toute fin. Retour chez moi à la course. 6,5 km en 36:02. FCmoy=138/min, FCmax=151/min. Petites douleurs aux aines et aux ischios, et fréquence cardiaque élevée, considérant le rythme auquel j'allais.
Vendredi: 10,3 km de course sur un parcours plat. Pas grand plaisir à courir. Vraiment, la reprise après 12 jours d'arrêt n'est pas facile! Au départ, j'avais l'intention d'y aller lentement pendant toute la sortie afin ménager mes ischios toujours douloureux, mais je m'emmerdais tellement que j'ai fini par essayer de faire 2 intervalles au rythme demi-marathon (4:43/km). Je n'ai pas été capable de trouver le bon rythme: le 1er intervalle a été trop lent (4:48/km) et le 2e trop rapide (4:36/km). Au moins, le nombre de battements cardiaques/km, quand je cours à ces rythmes, n'est pas tellement éloigné de ce qu'il était avant ma gastro. Temps total: 53:59. FCmoy=140/min, FCmax=159/min.
Samedi: 120 minutes de hockey cosom. Temps de jeu: environ 80 minutes. La qualité de mon jeu a été assez ordinaire, mais j'ai été agréablement surpris de voir que j'en avais beaucoup dans les jambes et que mes réserves d'énergie étaient presque de retour à la normale. Encourageant!

En somme, 25,1 km de course à pied, 2 séances de musculation et environ 80 minutes de temps de jeu au hockey cosom.

Difficile de dire si mes difficultés à la course viennent des 12 jours d'inactivité ou d'un reste de gastro. Jusqu'à vendredi, j'avais parfois de petits étourdissements lorsque je tournais la tête rapidement. Curieusement, le cosom semble m'avoir replacé. J'ai hâte de voir si ça va mieux aller en course à pied à partir de maintenant...

Autre point positif en terminant: je n'ai ressenti aucune douleur au pied gauche (celui sur lequel j'avais reçu un coup de bâton au cosom le samedi précédent) en courant. Le fait que je n'aie pas recommencé à courir avant mercredi a certainement aidé!

jeudi 27 janvier 2011

Mon calendrier de course 2011

Comme je l'ai mentionné dans mon billet précédent et en commentaire, je courrai mon premier marathon en 2011, et ce sera celui de Montréal. Cette décision a fait tomber les choses en place en ce qui concerne les principales courses de mon calendrier 2011.

Ainsi, comme le marathon a lieu à l'automne, il y a de la place ce printemps pour un demi-marathon. Celui de la mi-avril au parc Jean-Drapeau m'apparaissait tout indiqué, d'autant plus que j'ai voulu participer aux deux dernières éditions mais que ma fameuse blessure à la bandelette m'en a empêché à chaque fois. Je viens donc de m'y inscrire. (Avis aux intéressés: le coût de l'inscription augmente de 10$ à partir du 1er février.)

Le squelette de mon calendrier de course 2011 aura donc l'air de ceci:

19 février: Demi-marathon hypothermique de Montréal.
mars: possibilité du 15 km des Pichous (le 5) ou du 10 km de la Course et marche populaires de Lasalle (le 27), si ma bandelette et mon niveau d'énergie le permettent. Une participation à la course de Lasalle est sans doute plus réaliste...
17 avril: 21 k de Montréal, au parc Jean-Drapeau.
mai à août: entraînement et estivation*, avec possibilité de courses si la température est potable, si je suis en forme et disponible, et si la lecture de mes chakras, des astres et des entrailles de mon poisson donne des signes encourageants...
25 septembre: Marathon de Montréal!

Ça a l'air de ça pour l'instant. D'autres courses s'ajouteront probablement cet été et après le marathon de Montréal. Et bien entendu, les blessures peuvent venir tout chambarder. Une chose est à peu près certaine cependant: je devrai malheureusement faire l'impasse sur ma course préférée, la Classique du Parc Lafontaine, qui aura lieu seulement 3 semaines après le marathon. En effet, je ne crois pas pouvoir me remettre de mon premier marathon à vie dans un laps de temps aussi court.

Tant pis, on ne peut pas tout avoir!

*L'estivation est mon équivalent de l'hibernation. En période de canicule, je réduis autant que possible mes activités à l'extérieur. J'évite également de m'inscrire longtemps d'avance à des courses qui ont lieu pendant l'été, question de minimiser les chances de voir la chaleur venir gâcher plusieurs semaines, voire plusieurs mois, d'entraînement. Est-ce que ça paraît que je déteste la chaleur?

mardi 25 janvier 2011

Marathon de Montréal: au revoir, le Stade!

Excellente nouvelle sur le nouveau blogue d'Yves Boisvert: l'arrivée du marathon de Montréal est déplacée du Stade olympique au parc Maisonneuve.

L'organisation disposera donc de plus d'espace pour accomoder les participants aux différentes épreuves, qui se font de plus en plus nombreux d'année en année. On peut penser (ou à tout le moins espérer) qu'il n'y aura pas de congestion monstre cette année à l'arrivée.

Certains diront que le parcours demeurera laid et difficile. Ils auront en partie raison: pour avoir couru le demi en 2009, je sais que de la côte Berri jusqu'à Des Carrières, la montée est longue... Et le coin du viaduc Rosemont-Van Horne est particulièrement laid. Mais bon, qui a dit que les parcours de marathon devaient être faciles? Et quand on a l'esprit absorbé par sa course, par les sensations de son corps et par le chrono, est-ce vraiment important que toutes les sections du parcours soient «belles»?

Du point de vue personnel, le changement apporté par les organisateurs m'amène à reconsidérer mes plans, qui de toute façon étaient loin d'être coulés dans le béton. Il est pas mal certain que je vais courir mon premier marathon en 2011. Jusqu'à présent, je penchais vers Ottawa en mai, mais je trouvais que ça arrivait vite, d'autant plus que ma gastro va avoir retardé ma préparation d'environ 2 semaines. Mais là, avec le déplacement de l'aire d'arrivée de la course montréalaise, on peut penser que les problèmes de logistique seront réglés. Dans ce cas, le marathon de Montréal devient plus qu'intéressant pour le résidant de l'île que je suis: il aura lieu en dehors des périodes de canicule habituelles (fin septembre), risque d'être bien organisé, et finalement le voyage de retour à la maison sera court.

Pour quelqu'un qui n'a pas encore vécu la souffrance du marathon et de l'après-marathon, ce dernier avantage n'est vraiment pas négligeable...

dimanche 23 janvier 2011

Bilan de la semaine du 16/01/2011

Tel qu'indiqué dans mon dernier billet, une gastro-entérite a rendu le bilan de ma dernière semaine sportive (tout comme ma personne) très maigre...

Dimanche: Petit congé de sport. Je ressentais ce que je croyais être la fatigue de la semaine précédente, mais c'était peut-être la gastro qui se préparait.
Lundi à vendredi: Ça a commencé lundi après-midi. Une 2e gastro en un peu plus d'un an, alors que je n'en avais pas fait dans les 25 ou 30 années précédentes. Je n'ai recommencé à manger presque normalement que vendredi, et encore là à portions réduites.
Samedi: Environ 110 minutes de hockey cosom. Il y avait moins de joueurs que prévu, ce qui a fait en sorte que j'ai «bénéficié» d'environ 75 minutes de temps de jeu. Après environ 45 minutes de jeu, je n'étais plus capable de courir plus de 3-4 secondes sans avoir des crampes d'estomac et de légères nausées... Avoir été sage, je serais parti après la fin du premier match, après environ 1h10, mais j'ai finalement duré jusqu'à la fin.

En « somme»: environ 75 minutes de temps de jeu au hockey cosom.

En prime de mon cosom d'hier, j'ai reçu un coup de bâton (accidentel) sur un pied de la part d'un gardien de but un peu trop enthousiaste. Plus précisément, j'ai été frappé sur le 1er métatarsien, près de la jonction avec la phalange proximale du gros orteil (voir le dessin ci-bas).


Image: Wikipédia


Ça a été douloureux sur le coup, mais j'ai oublié l'affaire d'autant plus vite que mes crampes à l'estomac étaient pas mal incommodantes. Cependant, quand je me suis levé ce matin, ça faisait mal quand je marchais. Une douleur insuffisante pour me faire boiter, mais assez forte pour décourager toute velléité coursienne. Tant mieux pour moi: ça va m'aider à appliquer la résolution que j'ai prise ces derniers jours et qui consiste à attendre à mercredi ou jeudi avant de recommencer à courir, question de ne pas faire la même erreur que l'an dernier.

Ma mission pour le moment: me bourrer la face autant que mon estomac me le permet, afin de perdre mon look de cancéreux aux joues creuses...

samedi 22 janvier 2011

Une pause imprévue

Je pars dans quelques minutes pour aller tenter ma chance au hockey cosom. Comment ça, «tenter ma chance»? Hé bien, je n'ai pas fait de sport depuis... que j'ai joué au cosom samedi dernier!

La raison? Une gastro particulièrement virulente et qui a duré plus longtemps que j'aurais pensé. (Gastro qui semble m'avoir tellement affecté que je m'auto-interviewe...) Malgré mes joues qui sont encore creuses et quelques petites crampes résiduelles au ventre, je vais m'essayer. Pas obligé de jouer pendant 2 heures. Je durerai le temps que je durerai...

Cette pause imprévue va affecter mon objectif pour le Demi-marathon hypothermique. Tant pis! Et je penserai à tout ça plus tard...

dimanche 16 janvier 2011

BRA-VO, Saucony!

Une prédiction faite par Mathieu dans les commentaires de ce billet semble malheureusement en voie de se confirmer. Voici ce qu'écrivait alors Mathieu (les caractères gras sont de moi):

Je soupçonne donc maintenant Asics de gonfler ses prix au Canada et non plus les commerçants d'ici de nous les vendre à un prix déraisonnable. Je ne serais pas surpris que les autres marques imitent Asics et qu'on ne puisse plus rien commander en ligne prochainement.

Or, voilà-t-y pas que Saucony empêche maintenant les consommateurs outre-frontières de commander ses produits sur des sites étatsuniens comme Eastbay ou Running Warehouse? Si cette décision était accompagnée d'une baisse significative des prix de vente au Canada, on pourrait comprendre. Et je pense que la plupart des gens d'ici seraient bien contents de pouvoir encourager les commerçants locaux.

Mais non, aux dernières nouvelles, une chaussure comme la Kinvara était toujours vendue à 140$ au Canada et à 90$ aux États-Unis, soit une différence de 56% par rapport au prix étatsunien si on suppose un dollar canadien à parité avec son homonyme américain.

Comment Saucony a-t-elle pu en arriver à prendre une telle décision? On imagine la scène d'ici:

Les dirigeants de la compagnie tiennent leur téléconférence hebdomadaire. Lorsque l'on en arrive aux affaires courantes (c'est le cas de le dire), Bob Cobb, Vice President, Proactivity and Synergy, fait état de la situation des consommateurs canadiens:

-Les détaillants américains de vente en ligne rapportent qu'un nombre élevé de coureurs canadiens placent des commandes pour nos produits. Même avec les frais de transport et les taxes et droits de douane, ça leur revient beaucoup moins cher que d'acheter au Canada. Pendant ce temps, les détaillants canadiens font pression sur nous pour que nous mettions un terme à cette situation.

-Quelle solution proposes-tu, l'interroge Jane Payne, Executice Director of Corporate BS.

-Je propose que l'on vende dorénavant nos produits au même prix au Canada qu'aux États-Unis, répond Bob avant d'éclater de rire, aussitôt suivi par le reste de l'assemblée.

Après avoir réussi à reprendre son calme, le Président John Smith prend la parole:

-Sacré Bob, toujours le mot pour rire! En fait, pour régler la situation, nous devons rendre les consommateurs canadiens captifs de leurs détaillants. Nous allons donc interdire aux commerçants en ligne américains d'expédier nos produits en dehors du pays. Asics le fait déjà. New Balance et Nike n'ont pas encore emboîté le pas, mais ça ne saurait tarder. Nous n'avons donc rien à perdre.

-Toi tu l'as l'affaire, John!

C'est ça qui est ça. Le temps où on pouvait contourner les pratiques commerciales douteuses des fabricants de vêtements et de chaussures de course tire à sa fin. Pour éviter de se faire entuber, il faudra dorénavant aller acheter aux États-Unis, ou encore trouver une compagnie qui expédie ses produits de ce côté-ci de la frontière.

Dans un article de journal paru il y a quelques mois que je ne parviens malheureusement pas à retrouver, on suggérait d'écrire aux compagnies pour se plaindre. C'est ce que je vais faire avec Saucony, mais je ne m'attends pas à ce que ça donne grand chose. Et la situation actuelle me fait tellement tiquer que si rien ne change d'ici à ce que j'aie fini d'user mes 3 paires de Kinvara, je me tournerai alors vers des marques qui permettent aux consommateurs des deux côtés de la frontière d'acheter leurs produits à des prix raisonnables.

À ce sujet, chapeau à La Sportiva. La Crosslite, qui est vendue à 90$ aux États-Unis, coûte 99$ chez MEC. Compte tenu de la fluctuation des taux de change, une différence de 10% est assez raisonnable.

Cette décision de Saucony est bien dommage, car la compagnie a une longueur d'avance sur les autres géants de l'industrie dans le domaine des chaussures dites minimalistes, et les Kinvara sont de loin les chaussures de course les plus confortables que j'aie jamais eu...

Bilan de la semaine du 09/01/2011

Comme prévu, je suis revenu à 4 sorties de course cette semaine, comparativement à 5 pendant la relâche du hockey cosom du dernier mois. Mon niveau d'énergie ayant baissé en deuxième partie de semaine et des petits bobos ayant fait leur apparition, on peut dire que cette diminution de volume est arrivée au bon moment.

Dimanche: Musculation, avec exercices pour les mollets.
Lundi: Séance d'intervalles sur la piste de 184 m du CEPSUM. J'ai fait les intervalles suivants:


Cette semaine, j'ai décidé de séparer les intervalles par 3 tours de récupération, au lieu de 4 comme dans les dernières séances sur piste. J'ai ensuite fait 4 tours de récupération après le dernier intervalle, avant de travailler ma vitesse de pointe en faisant 4 x (1 tour à fond + 1 tour de marche). Avec les 6 tours de réchauffement et de retour au calme, ça fait un total de 68 tours de course, pour environ 12,5 km. La période de récupération plus courte entre les intervalles a rendu la séance plus difficile, particulièrement pendant le premier 10-k et le premier 5-k. Le fait que je me sois retrouvé sur la piste en pleine heure de pointe n'a certainement pas aidé non plus: dans ces cas-là, il faut être vraiment vigilant et surveiller tout le monde sur la piste et autour de celle-ci pour essayer de prévoir les changements de trajectoires soudains de gens distraits, question d'éviter les collisions. C'est d'ailleurs probablement ce qui explique que ma fréquence cardiaque était plus élevée qu'à l'habitude pendant mon réchauffement et mon premier intervalle DM. Temps des tours à fond: 40 s, 36 s, 36 s, 34 s. À partir du 2e de ces 4 tours, j'ai vraiment senti que mon cerveau commençait à optimiser l'activation de mes muscles pour me faire courir plus vite. Plus simplement, je sentais que c'était plus facile pour moi de courir vite et que ma foulée était naturellement plus efficace. Fascinant! Et ma vitesse a littéralement explosé dans la dernière ligne droite du dernier tour, qui de mémoire pepérienne a été mon plus rapide à vie. J'ai eu mal aux ischios pendant la soirée, mais la douleur avait disparu à mon réveil le lendemain.
Mardi: Musculation, sans exercices pour les mollets. Retour chez moi à la course (6,5 km). Rues dégagées. Niveau d'énergie surprenant, compte tenu de la séance d'intervalles intense de la veille. Temps: 33:47. FCmoy=135/min, FCmax=155/min.
Mercredi: Longue sortie de course, de chez moi au sommet Westmount à chez moi (20,8 km). Le trajet que j'emprunte pour me rendre au sommet est le plus difficile de tous mes parcours de course. Ce ne fut probablement pas une bonne idée de faire ce parcours cette journée-là: je manquais d'énergie avant même de commencer, et ça ne s'est pas replacé pendant la sortie, bien au contraire. Et j'ai essayé de faire un intervalle à mon rythme visé au demi-marathon (4:43/km) à la toute fin, mais avec la fatigue et les turbulences (sous forme de violents vents de face) rencontrées quand j'ai passé près de bâtiments d'une vingtaine d'étages, j'ai seulement réussi à faire 4:48/km sur 1,07 km. Et c'était la première fois depuis longtemps que je ne retirais absolument aucun plaisir de ma petite excursion autour du sommet, ce qui en soi est un signe de fatigue et une incitation à mettre la pédale douce. Temps total: 124:53. FCmoy=132/min, FCmax=159/min.
Jeudi: Musculation, avec exercices pour les mollets. Après cette séance, la douleur aux ischios avec laquelle je m'étais réveillé et que j'avais traînée toute la journée avait presque disparu.
Vendredi: Sortie de course de 10,3 km sur un parcours plat, question de ménager mes ischios et mes tendons d'Achille, de me ménager en vue du cosom du lendemain et de ne pas empirer l'état de fatigue générale dans lequel je me trouvais. Pour les mêmes raisons, je m'en suis tenu à un seul petit intervalle (1,18 km) à mon rythme visé au demi-marathon, au lieu des 3 que j'avais initialement prévu. J'ai fait du 4:41/km, et à un nombre de battements cardiaques par km très potable en plus: 697/km
. Mais bon, c'était un intervalle court... Et je n'ai senti aucune douleur aux jambes! Temps total: 54:03, FCmoy=136/min, FCmax=151/min.
Samedi: Premier cosom de l'année! Mon temps de jeu a été d'environ 80 minutes. Pas facile de reprendre après une pause d'un mois et de jouer 2h au lieu de 1h30, comme à peu près tout les joueurs s'en sont rendu compte. Disons que le niveau de jeu était beaucoup moins élevé vers la fin que pendant la première heure...

En somme: 50,1 km de course à pied, 3 séances de musculation et 80 minutes de temps de jeu au hockey cosom.

Une semaine difficile, donc, pendant laquelle mon corps m'a lancé le message de ralentir un peu l'entraînement. Ça ne m'empêchera probablement pas de faire une longue sortie dans la semaine qui vient, mais à moins de péter le feu lorsque mercredi arrivera, je vais courir sur le plat et me tenir loin des sommets du mont Royal.

jeudi 13 janvier 2011

Un peu (beaucoup) de geekitude coursienne

On est geek ou on ne l'est pas.

Il y a quelque temps, la lecture d'un billet du blogue de Ewen, un coureur australien, a frappé mon imaginaire de mordu des chiffres. Dans le billet en question, Ewen mentionne qu'il calcule depuis plusieurs années le nombre de battements cardiaques moyen par kilomètre pour ses sorties de course. Tableau à l'appui, il nous montre que ce nombre, que nous appellerons N pour les besoins de la cause, est un bon indicateur de sa forme physique.

Il était évident qu'une telle affirmation allait piquer la curiosité du geek grand amateur de chiffres que je suis. Récemment, j'ai donc entrepris de calculer N pour certaines de mes sorties ou certains de mes intervalles afin de voir quel genre d'informations peut être tiré d'un tel calcul. Comme N est forcément plus élevé pour les parties de parcours montantes que sur un chemin plat (puisque notre vitesse est plus faible lorsque l'on monte une côte et notre fréquence cardiaque plus élevée; l'inverse s'applique bien entendu aux côtes descendantes), j'ai décidé de limiter pour l'instant mes calculs aux parcours plats. Voici donc quelques résultats préliminaires. Même si l'échantillonnage est petit, ils sont intéressants.

Le premier tableau montre la valeur de N pour les 2 courses de 10 km pour lesquelles j'ai les données de fréquence cardiaque du début à la fin.



Comme on peut le constater, N est plus bas d'environ 50 battements/km pour le 10 km du parc Lafontaine, course pendant laquelle j'ai battu mon record sur cette distance, que pour le Défi du printemps des YMCA, qui fut pour moi une très mauvaise course. Intéressant! J'aurais bien aimé comparer N pour les deux demi-marathons que j'ai courus en 2010, mais le parcours du Demi-marathon hypothermique est relativement plat, tandis que la première partie de celui du Demi-marathon des deux rives est très côteux. En plus, j'ai alterné la course et la marche dans les derniers km à Québec, ce qui fausse les données. Je dois donc me contenter de ces deux résultats pour l'instant.

Le deuxième tableau montre la valeur de N pour différents intervalles à des rythmes de courses divers. (J'appelle pour vrai un de mes trajets «boucle parc Machin» dans mon carnet d'entraînement. J'ai jusqu'à présent été trop paresseux et/ou indifférent pour aller voir le nom du petit parc en question sur une carte.)



Tout d'abord, il est intéressant de noter que N n'est pas plus élevé à mon rythme du 5 km qu'à celui du 10 km ou du demi-marathon (lignes 22 à 27). En fait, N semble même être plus bas au rythme 5-k qu'au rythme 10-k, et plus bas au 10-k qu'au DM. Ça n'a cependant pas été cas dans les 2 autres séances d'intervalles pour lesquelles j'ai fait les calculs. Je pense que mon état d'hypervigilance pendant les premiers intervalles (il y avait tout plein de coureurs sur la piste et en bordure, pas évident d'essayer d'anticiper les possibles changements de trajectoire de tout le monde) a fait augmenter ma fréquence cardiaque. Ce qu'on peut remarquer toutefois, c'est une augmentation de N à mesure que la séance avance et que la fatigue s'installe. Il suffit de comparer entre eux les 2 intervalles faits à un même rythme (5-k, 10-k ou DM) pour bien le voir.

On pourrait penser que le fait que les 3 derniers intervalles sont plus longs que les 3 premiers (6 tours vs 5) a pu influencer les résultats, puisque le coeur met environ 2 minutes pour atteindre sa fréquence maximale et que les intervalles sont relativement courts. On note cependant le même genre d'augmentation de N d'un intervalle DM à l'autre pour ma sortie de samedi dernier (lignes 30 à 32), alors que c'est le 2e intervalle qui était le moins long. Et que dire de l'énorme différence entre le début et la fin de cette sortie (lignes 29 et 33). J'étais vraiment crevé après le 3e intervalle DM et ça paraît dans les chiffres...

Bref, les résultats de mon titanesque échantillonnage de 2 courses vont dans le sens de ce que Ewen affirme: N semble être un bon indicateur de forme physique. On voit aussi que N augmente avec la fatigue pendant une séance donnée, ce qui est probablement le signe d'une dégradation de la foulée.

Je vais continuer de faire ce genre de calculs pour certaines de mes sorties, question de vérifier la progression de ma forme physique (baisse de N sur un parcours donné au fil des mois) et de mon endurance spécifique (N plus constant d'un intervalle à l'autre au cours d'une même séance).

lundi 10 janvier 2011

Mais où est Astérix quand on a besoin de lui?

Cyberpresse publie aujourd'hui une chronique d'Yves Boisvert portant sur les efforts infructueux des dirigeants du marathon de Montréal en vue de modifier le parcours de l'édition 2011. Ceux qui, comme moi, espéraient vivement que les tracés des différentes épreuves seraient modifiés dès cette année devront donc continuer d'espérer au moins jusqu'à l'année prochaine...

Comme l'explique M. Boisvert avec un sarcasme savoureux, l'équipe de direction du marathon s'est perdue dans les dédales de l'administration municipale montréalaise, d'où la question que je pose dans le titre. Le valeureux guerrier gaulois sait en effet comment s'y prendre pour régler ce genre de problèmes:




Puissent M. Bernard Arsenault, président du marathon, et son équipe réussir malgré tout à mettre la main sur leur laisser-passer A-38 à temps pour l'édition MMXII...

dimanche 9 janvier 2011

Mon nouveau jouet


Tel que mentionné dans mon dernier bilan hebdomadaire, j'ai un nouveau jouet de course depuis lundi dernier: un GPS Forerunner 305 de Garmin. Je me suis offert cette gâterie principalement parce que:

1) Pour faire réparer mon RS200sd de Polar (qui a presque 3 ans) et lui faire retrouver toutes ses fonctions, j'allais devoir payer au moins 50$.
2) Même lorsqu'il fonctionne parfaitement, l'accéléromètre du RS200sd est calibré pour un seul rythme de course. Ça complique les choses quand on veut faire des intervalles ailleurs que sur une piste intérieure et à un rythme précis et différent de celui pour lequel on a calibré l'accéléromètre. Et quand on veut vraiment tester son rythme visé en prévision d'une course sur route, on se doit de le faire ailleurs que dans les conditions idéales offertes par une piste intérieure...
3) De toute façon, je n'ai pas utilisé l'accéléromètre depuis l'été dernier parce qu'il bouffait les batteries avec une rapidité déconcertante depuis que son petit anneau de caoutchouc avait rendu l'âme (d'où la nécessité de remplacer ledit anneau, qui sert notamment à empêcher l'eau d'entrer dans l'appareil).
4) J'en avais assez d'avoir à tracer soigneusement chaque nouveau parcours dans MapMyRun afin d'avoir une estimation précise de la distance parcourue.
5) En tant que propriétaire d'un Mac, je me voyais dans l'impossibilité de transférer les données de mes sorties de course de mon appareil vers mon ordinateur. C'est plutôt poche.
6) Le Forerunner 305 coûte beaucoup moins cher que les autres appareils de Garmin munis d'un GPS et vendus avec un moniteur cardiaque.
7) Les quelques évaluations de ce produit que j'ai eu l'occasion de lire étaient toutes très positives.

Bref, j'étais mûr pour un changement. Et voici, pour le bénéfice de ceux qui songeraient à s'acheter un appareil de ce type pour la première fois, mes impressions après une semaine d'utilisation (et 4 sorties sorties de courses à l'extérieur). Si vous êtes un habitué de ce genre de bidule, ne vous gênez pas pour faire part de votre expérience, pour donner de petites astuces ou pour compléter ou corriger des éléments d'information que j'ai écrit plus bas. Le billet n'en sera que meilleur.

1. Confort et utilisation
Compte tenu qu'une bonne partie de la ceinture du moniteur cardiaque est en plastique, il est surprenant qu'elle soit aussi confortable. Je ne la sens pas quand je cours, contrairement à celle du RS200, laquelle est entièrement en tissu. J'ai aussi l'impression qu'elle tient mieux: je ne sens jamais qu'elle est sur le point de se mettre à descendre le long de mon tronc, contrairement à l'ancienne.

En raison des nombreux menus et des écrans d'affichage multiples, la montre est un peu plus compliquée à utiliser que ce à quoi j'étais habitué, mais quelques minutes de gossage (et un peu d'aide du manuel) m'ont suffi pour me familiariser avec le fonctionnement de l'appareil. (À mon grand soulagement, j'ai rapidement été en mesure de faire arrêter le petit son énervant qui se faisait entendre avec les réglages par défaut à chaque fois que j'appuyais sur n'importe quel bouton.)

Il faut noter cependant que je suis très loin d'avoir exploré toutes les fonctions de l'appareil pour ce qui est des entraînements (alarmes automatiques pour les intervalles rapides et temps de repos, pour les fréquences cardiaques, «compétition» contre ses entraînements précédents sur un même parcours, affichage de cartes, etc.). Et je ne prévois pas explorer en profondeur ce genre de fonctions: je ne suis pas intéressé à ce que l'appareil devienne une béquille, je veux continuer à pouvoir me fier aux sensations de mon corps. D'ailleurs, mon RS200 possède certaines fonctions de ce genre, que je n'ai jamais utilisées. Ce que je veux avant tout, c'est avoir un chronomètre, connaître la distance parcourue et ma fréquence cardiaque, et pouvoir associer un degré d'effort et des sensations à un rythme de course précis. Et je veux aussi un appareil qui enregistre ce genre d'informations (voir la section suivante).

Une fois dehors, l'antenne GPS prend environ 1 ou 2 minutes pour «trouver» des satellites. Il est préférable de s'éloigner des grands bâtiments pour réaliser cette opération, question de se connecter avec le plus grand nombre de satellites possible. Une fois cette opération réalisée, le contact est «robuste» et ne se perd pas même quand on passe près de bâtiments d'une vingtaine d'étages. Les seuls moments où le contact a été coupé, c'est quand j'ai passé sous des viaducs, et à chaque occasion tout est rentré dans l'ordre une ou deux secondes après mon retour sous un «ciel libre».

Et une fois qu'on a pris le tour, il est très facile de naviguer entre les différents écrans d'affichage pendant qu'on court. Et parlant des écrans d'affichage, on peut les configurer à sa guise. Il est même possible de choisir le nombre de données affichées, et donc la grosseur des chiffres sur chacun des écrans. C'est pratique pour quelqu'un comme moi qui aime avoir le rythme inscrit en gros chiffres sur l'écran pendant ses intervalles rapides afin de pouvoir obtenir cette information d'un simple coup d'oeil.

Pour recharger la pile, il suffit d'utiliser la connexion USB pour brancher la montre à un ordinateur ou à l'adaptateur fourni avec l'appareil, lequel se branche directement dans une prise de courant. Le temps de recharge est d'un peu moins de 3 heures lorsque la pile est complètement à plat, et d'après le manuel la pile a une autonomie d'environ 10 heures.

Le seul petit détail que je trouve un peu énervant, c'est que l'appareil se met automatiquement à la recherche de satellites quand on l'allume. Si on se trouve à l'intérieur, on doit alors naviguer dans les menus pour éteindre le GPS afin d'éviter de voir apparaître à l'écran une fenêtre nous informant que l'appareil ne peut détecter les satellites, et nous demandant si on se trouve à l'intérieur. Mais bon, il existe peut-être une façon de mettre le GPS à «off» par défaut que je n'ai pas encore trouvée...

2. Traitement et visionnement des données
Le données sauvegardées par le Forerunner peuvent être transférées vers un ordinateur via la connexion USB et traitées avec le logiciel Garmin Training Center, qui est inclus dans la boîte. Malheureusement, ça donne des cartes de parcours sur lesquelles les noms des rues ne sont pas inscrits, ainsi que des graphiques qu'on ne peut pas agrandir. De plus, le reste des informations affichées par le logiciel est disponible dans les données sauvegardées de la montre. Bref, ce logiciel n'apporte pas grand chose...

Je me suis donc créé un compte sur Garmin Connect, qui présente quelques avantages, notamment celui de lisser par défaut, au moment du téléchargement des données, les mesures d'altitude faites par le GPS. Ces dernières sont en effet très bruyantes. Les données du Forerunner affichées directement dans Garmin Training Center indiquaient par exemple un gain total d'altitude de 180 m pour mon parcours de lundi dernier, qui est pourtant on ne peut plus plat. Après lissage automatique dans Garmin Connect, le gain d'altitude a été ramené à... 6 m, ce qui est beaucoup plus près de la réalité.

L'affichage est aussi nettement plus convivial dans Garmin Connect. Le tracé du parcours peut notamment être combiné avec des images satellites, comme en fait foi ce zoom sur la fameuse boucle du sommet principal du mont Royal, que j'ai parcourue à 3 reprises pendant ma longue sortie de jeudi dernier:


Comme on peut voir également dans l'image ci-haut, en plus du temps total et du rythme moyen, le temps passé en mouvement et le rythme quand on est en mouvement sont affichés (le 1:31/km vient de la perte de signal causée par un passage sous un viaduc). On peut donc avoir une idée du temps que ça nous aurait pris pour faire le parcours si on ne s'était pas arrêté pour attendre aux intersections, aider une dame à trouver son chemin et essayer de sortir du menu étrange affiché à l'écran de son nouvel appareil parce qu'on a appuyé sur un mauvais bouton, toute ressemblance avec des événements réels étant bien entendu totalement fortuite...

Et une autre chose que le quasi-autiste-trippeux-de-chiffres en moi aime tout particulièrement, c'est qu'on peut faire afficher, pour chacun des intervalles, des informations comme la distance parcourue, le temps écoulé et le temps passé en mouvement, les rythmes et fréquences cardiaques moyens et maximaux, et les gains et pertes d'altitude. Avec ça, on en oublie presque qu'on ne peut pas zoomer les graphiques comme on veut, ce qui fait en sorte que certains (comme le rythme en fonction du temps ou de la distance) sont parfaitement inutiles.

Mais bon, dans l'ensemble jusqu'à maintenant, le monsieur quasi autiste est ben content, d'autant plus que les mesures de fréquence cardiaque faites par son nouveau cardiomètre viennent confirmer la validité des mesures faites ces derniers mois avec son «vieux» RS200. Ce que ça veut dire, c'est que contrairement à ce qu'il croyait depuis l'automne, les fréquences cardiaques nettement plus basses et plus constantes qu'auparavant affichées par son vieil appareil n'étaient pas le signe que la pile de l'émetteur arrivait en fin de vie, mais plutôt que sa forme physique s'est améliorée de façon significative grâce à l'augmentation de son volume d'entraînement.

Vraiment, le monsieur est ben content...

Bilan de la semaine du 02/01/2011

Une bonne semaine d'entraînement pour commencer 2011, la dernière avant la reprise du cosom.

Dimanche: Musculation, avec exercices pour les mollets.
Lundi: Sortie de course de 10,3 km avec mon nouveau jouet, un Forerunner 305 de Garmin. À part un petit arrêt pour corriger une fausse manoeuvre que j'avais fait avec les boutons de mon nouvel appareil, tout s'est bien passé! Même si les rues étaient complètement dégagées, je me suis ménagé en prévision de la séance d'intervalles du lendemain, d'autant plus que la soirée était assez avancée... Temps: 56:26. FCmoy=129/min, FCmax=140/min.
Mardi: Séance d'intervalles sur la piste de 184 m du CEPSUM. J'ai fait les intervalles suivants:


J'ai fait 4 tours de récupération après chacun des intervalles. Avec le combo 3 x (1 tour à fond + 1 tour de marche) et les 6 tours de réchauffement et de retour au calme, ça fait un total de 72 tours de course, pour environ 13,2 km. Comme on peut le voir sur le tableau, j'ai eu de la difficulté à «réveiller» mes jambes pendant le 1er intervalle, dans lequel j'ai raté mon temps de 4 s. Le reste s'est bien déroulé, et les courbatures que je sentais dans mes jambes depuis le matin avaient disparu après la séance... Temps des tours à fond: 39 s, 37 s, 38 s.
Mercredi: Musculation, avec exercices pour les mollets.
Jeudi: Longue sortie de course, encore une fois de chez moi au sommet principal du mont Royal aller-retour. Cette semaine, j'ai fait 3 tours de la boucle du sommet au lieu des 2 tours habituels. Une belle petite neige tombait, et les trottoirs et les chemins du mont Royal étaient recouverts d'une mince couche de neige. L'adhérence était tout de même très potable, même sans Yaktrax. Ça faisait un bout qu'une sortie m'avait autant vidé. C'est peut-être dû au tour de boucle supplémentaire et/ou au fait que je n'avais pas mangé dans les heures précédentes. En tout, 23,0 km courus en 139:59. FCmoy=134/min, FCmax=151/min.
Vendredi: Musculation, sans exercices pour les mollets. Plus tard: petite sortie de course de 6,3 km sur un parcours plat, avec mes GT-2150. Jambes encore fatiguées de la longue sortie de la veille, mais OK après environ 2 km. Mince couche de neige au sol, mais la traction était bonne, toujours sans Yaktrax. Temps: 35:01, FCmoy=126/min, FCmax=139/min.
Samedi: Sortie de course de 10,3 km sur un parcours relativement plat, avec intervalles spécifiques à mon rythme visé de demi-marathon (4:43/km). Je voulais savoir si ce rythme était réaliste dehors dans des conditions hivernales. J'ai fait 3 intervalles dans des parties du parcours qui n'avaient pas de feux de circulation, ce qui a donné ceci: 2,37 km à 4:44/km, 1,02 km à 4:45/km et 2,01 km à 4:43/km. Verdict: je ne crois pas que j'aurais pu tenir le rythme voulu pendant 21,1 km, même avec un parcours à 80% libre de neige comme aujourd'hui. Mais bon, l'entraînement est là pour aider à s'améliorer, et j'ai encore 6 semaines devant moi avant le Demi-marathon hypothermique. Je maintiens donc mon objectif pour l'instant. En tout, 10,3 km courus en 52:23. FCmoy=142/min, FCmax=157/min.

En somme: 63,1 km de course à pied et 3 séances de musculation.

Il s'agit pour moi d'un nouveau record de kilométrage hebdomadaire (je bats mon ancien record par un gros 500 m). Je vais maintenant revenir à des volumes de 50-55 km et à un horaire 4 sorties de course par semaine pour au moins les 2 prochaines semaines, question d'aider mon corps à absorber le hockey cosom qui recommence la semaine prochaine. Surtout que nous allons jouer dorénavant pendant 2h au lieu de 1h30...

Et je devrais aussi mentionner que la première sortie hivernale avec ma bouteille Quick Grip de Camelbak a été concluante. Mes gants minces rentrent facilement dans l'espace entre la bouteille et la sangle, et je n'ai pas du tout gelé des mains! Si tout va bien, je vais utiliser cette bouteille pour me ravitailler pendant le Demi hypothermique le mois prochain. Ça adonne bien, parce que depuis que je me suis habitué à transporter ma bouteille à la main l'été dernier, j'ai encore plus de difficulté qu'avant à endurer les dispositifs qui s'attachent à la taille...

dimanche 2 janvier 2011

Bilan de la semaine du 26/12/2010

Ouf, cette dernière semaine n'aura pas été facile pour ma vieille carcasse! J'ai fait certaines activités que je pratique rarement, comme par exemple le patin à glace. Dans ce dernier cas, il s'agissait d'une première en plus de 30 ans. Inutile de mentionner que ce n'était pas très élégant, particulièrement au début...

Dimanche: Musculation, avec exercices pour les mollets.
Lundi: Sortie de course de 8,6 km dans les rues de Val-Bélair. Fait saillant: la montée de la fameuse côte de la rue de l'Aéroport, qui s'étend sur environ 2 km et présente un gain en altitude d'environ 120 m. Tout un test! Au moins, les rues et les trottoirs étaient dégagés... Temps total: 48:39. FCmoy=142/min, FCmax=160/min.
Mardi: Sortie de course sur le même parcours que la veille, mais en sens inverse. En descendant l'interminable côte, je me suis trouvé à la fois brave et fou de l'avoir montée la veille... 8,6 km courus en 48:16. FCmoy=137/min, FCmax=153/min.
Mercredi: Pas de sport, si ce n'est une sortie de fous en raquettes qui a empiré la fatigue de mes jambes, déjà malmenées la veille par le trio raquette en montagne, course à pied et patinage/hockey sur glace. En un mot: ayoye!
Jeudi: Sortie de course près de chez moi, sur un parcours plat afin de ménager mes jambes. Avec la température élevée et la pluie des jours précédents, même les sentiers des parcs étaient sur l'asphalte! Début volontairement lent, suivi de quelques kilomètres un peu plus rapides puis d'un ralentissement dans les 2 derniers km en raison de la fatigue. 10,2 km courus en 55:30. FCmoy=130/min, FCmax=141/min.
Vendredi: Petite sortie de course de 6,3 km, encore une fois sur le plat. Jambes toujours fatiguées, mais en bien meilleur état que les jours précédents. La totalité du parcours était libre de neige et de glace. Temps: 33:33, FCmoy=139/min, FCmax=153/min.
Samedi: Longue sortie de course, de chez moi au sommet principal du mont Royal aller-retour. C'est plaisant de courir dans la neige, mais ça fait du bien aussi de courir en short et gilets un 1er janvier, dans des rues et sur des trottoirs dégagés comme en été! J'ai toutefois déchanté en arrivant près du chalet du lac des Castors: le sentier était complètement glacé, tout comme le chemin Olmsted d'ailleurs. Ça aurait probablement pris quelque chose du genre pour pouvoir courir convenablement à cet endroit. J'ai donc décidé de retourner vers chez moi après un tour de la boucle du sommet (j'avais prévu en faire 2) passé à contourner les nombreux marcheurs et les non moins nombreuses crottes de chiens. Heureusement qu'il y avait une mince bande enneigée (et non pas glacée) à certains endroits en bordure du chemin... La pluie s'est ensuite mise à tomber quand je suis arrivé en bas de la côte Rememberance, ce qui a dû faire fondre la glace sur le chemin Olmsted... (La glace avait déjà commencé à disparaître à quelques rares endroits lors de mon passage.) Une fois revenu chez moi, j'ai décidé que j'avais encore assez d'énergie pour faire une petite boucle de 2,1 km dans les rues du quartier. 20,5 km courus en 121:00. FCmoy=134/min, FCmax=157/min.

En somme: 54,2 km de course à pied, environ 2h30 de raquette en montagne, environ 1h45 de hockey sur glace avec parodie de patinage, et 1 séance de musculation.

Compte tenu de l'état de mes jambes en milieu de semaine, je suis bien content d'avoir été capable de terminer avec 3 courses en 3 jours, dont une longue sortie.

Bilan de mon année de course 2010

Tout d'abord, bonne année 2011! Je vous souhaite de la santé, de beaux moments de sport, du succès dans votre travail, votre vie amoureuse et familiale, vos études, etc. Bon, je m'arrête ici. Mon coefficient de mononclitude vient d'exploser...

Voici donc la version courte du bilan de mon année de course à pied 2010. Il s'agit d'une deuxième version. Le premier texte, beaucoup trop long et verbeux pour vraiment jouer son rôle de synthèse, sera vraisemblablement relégué aux oubliettes...

1. Les courses auxquelles j'ai participé
i) Demi-marathon hypothermique de Montréal (20 février). 1:51:13. Nouveau record personnel, mais déception. Et re-blessure à la bandelette ilio-tibiale droite. Conclusion: volume d'entraînement (30-35 km/semaine) trop faible.
ii) 10 km de la Course St-Laurent (25 avril). 46:28. Meilleur temps sur cette distance depuis 2007, 1 minute plus rapide que l'année précédente et à moins d'une minute de mon record personnel. Conclusion: ça doit être les séances d'intervalles plus longues qui rapportent.
iii) 10 km du Défi du printemps des YMCA (8 mai). 48:03 (gun time). Pas de jambes, pas d'énergie. Conclusion: il faut s'échauffer correctement pour une course plus courte qu'un demi-marathon.
iv) 3 km du Test annuel des Vainqueurs (15 juin). 12:46. Première course de 3 km, première course sur piste. J'ai adoré l'expérience!
v) Demi-marathon du Marathon des deux rives de Québec (29 août). 1:49:43. Record personnel, en dépit du soleil, de la chaleur et de l'humidité. Et pas la moindre douleur à la bandelette. Conclusion: l'augmentation de volume et les entraînements en côte ont aidé!
vi) 10 km de la Classique du Parc Lafontaine (17 octobre). 44:37. Record personnel vieux de 3 ans battu. La cerise sur le sundae de mon année de course. Conclusion: l'entraînement en endurance spécifique, ça rapporte!

2. Découvertes de l'année
i) Le livre Run faster, qui explique les méthodes de l'entraîneur américain Brad Hudson. Pour la première fois, on m'a convaincu que courir longtemps et lentement était bénéfique pour les performances en course. Et c'est suite à la lecture de ce livre que je me suis mis aux sprints en côte et que j'ai mis l'accent sur les intervalles spécifiques dans ma préparation de courses. Ce n'est pas pour rien que j'ai battu mes records à mes 2 dernières courses de l'année...
ii) Les Kinvara, de Saucony. Chaussures minimalistes de par leur poids (environ les 2/3 de celui des GT-2150 de Asics, que j'utilisais précédemment), la faible élévation du talon par rapport à la plante du pied (6,5 mm avec les semelles intérieures) et leur empeigne mince qui laisse le pied respirer et bouger à sa guise. Je suis en amour!
iii) Le blogue Runblogger, de Pete Larson. Une mine d'information sur les chaussures et bébelles de course, la foulée et tout ce qui touche à la course à pied.
iv) Les blogues de course à pied en général. Lire sur les entraînements, les projets de course et les états d'âme d'autres coureurs est excellent pour la motivation, et procure souvent des informations qui peuvent nous être utile à un moment ou l'autre.

3. Quelques chiffres
- Nombre de kilomètres parcourus en 2010: 2085. Augmentation de 58% par rapport aux 1317 km de 2009, mon précédent record.
- Plus longue sortie de course: 24,9 km le 31 juillet. Avant 2010, c'était 21,1 km (demis d'Ottawa en mai 2008 et de Montréal en septembre 2009).
- Nombre de paires de chaussures de course en activité à la fin 2010: 4. GT-2140 pour le cosom, GT-2150 une fois par semaine et 2 paires de Kinvara pour le reste de mes sorties de course.
-Nombre d'ampoules avec les Kinvara: 0.

4. Pêle-mêle
- Je crois (ou plutôt j'espère; difficile de juger tant qu'on ne s'est pas vu courir sur vidéo) avoir maîtrisé le contact avec le sol avec le milieu du pied (par opposition à sur les talons) ces derniers mois. Excellent pour les genoux, les bandelettes et les hanches, mais plus taxant pour les mollets et tendons d'Achille. Les exercices de renforcement des muscles des mollets deviennent d'autant plus importants pour éviter les blessures. En cette fin de 2010, les douleurs sont parties et je peux dire que j'ai effectué la transition avec succès.
- Vive les bouteilles de ravitaillement qu'on tient à la main! Depuis que j'ai découvert ce «système» l'été dernier, les bouteilles avec ceinture me paraissent encore plus insupportables. Tellement que je vais essayer ma Camelbak avec mes gants minces de course lors de ma prochaine longue sortie! Dommage que la pochette pour mettre des objets soit si petite. Ce n'est pas très pratique en été...

Bon, c'est pas mal tout. Une chance que c'était la version courte!