Ma dernière semaine d'entraînement a été plutôt tranquille, en raison principalement du rhume d'homme dont j'ai été atteint...
Samedi: Sortie de course. Sentier des Rats musqués aller-retour. Pas d'énergie, et inconfort intestinal au retour... 6,6 km en 39:13 . FCmoy = 143 bpm, FCmax = 161 bpm.
Voilà donc: un gros 6,6 km de course. En plus de trouver dommage de manquer de belles occasions d'aller courir à la lumière du jour (chose qui ne sera bientôt plus possible en semaine), je ne suis pas très content d'avoir raté une semaine complète de musculation après seulement 2 séances qui faisaient suite à un arrêt de 6 semaines. La semaine qui a commencé aujourd'hui devrait être meilleure...
Pour rallonger quelque peu ce billet très court, j'aimerais partager 2 vidéos qui m'ont beaucoup motivé à aller courir cet été. Tournées par Jim Vernon, du club de course en sentiers The Endurables, elles donnent un aperçu très intéressant des deux dernières éditions du Miwok 100k, une course de 100 km (comme son nom l'indique) qui a lieu dans les collines tout près de San Francisco (le fameux pont Golden Gate peut d'ailleurs être vu à certains moments).
Les gens observateurs noteront que Dave Mackey a remporté la course de 2011 en un temps de 8:03, soit 483 minutes. Ça donne donc environ 4,83 minutes par km, soit environ 4:50/km. Pendant 100 km. En sentiers. Sur un terrain présentant un important dénivelé. Et Mackey a réussi ce temps au début de la quarantaine. Bref, c'est tout simplement hallucinant.
Voici donc la vidéo de 2011, dans laquelle on peut également voir Hal Koerner, Mike Wolfe et le jeune Dakota Jones:
Et la vidéo de 2012, avec sa musique plus zen qui va bien avec les images tournées dans la pénombre:
Pour ma part, je trouve ce genre de vidéos infiniment plus motivant que n'importe quelle citation bidon...
dimanche 14 octobre 2012
lundi 8 octobre 2012
Demi-marathon de la zone portuaire de Chicoutimi 2012
Vers 6h30 en cette matinée du samedi 6 octobre, je fais la baboune. Alors que je me prépare depuis plusieurs semaines en vue du 21,1 km du Marathon de la zone portuaire de Chicoutimi, il est devenu évident, depuis la veille au soir, que je ne pourrai éviter le rhume. J'ai mal dormi la nuit dernière, étant obligé de me lever environ toutes les deux heures pour aller soulager ma vessie, j'ai l'impression de me râper la gorge à chaque fois que je dois parler, et voilà maintenant qu'apparaissent les premiers signes de congestion nasale et que je me sens décidément dans les vaps.
Environ une heure plus tard, une petite recherche via Google me rassure quelque peu: à une exception près, toutes les sources mentionnent que l'on peut courir sans danger si les symptômes ressentis sont localisés de la gorge en montant. Le seul hic, c'est qu'il est question dans les sites d'exercice à intensité modérée, pas d'aller se défoncer dans un demi-marathon. J'essaie de me rassurer en m'appuyant sur une étude qui a démontré que le rhume n'affecte pas la capacité de fournir un effort allant des niveaux modérés à intenses, et en me disant que je pourrai toujours abandonner la course si je me sens vraiment trop mal ou que mes fréquences cardiaques s'emballent. Je dis d'ailleurs à qui veut l'entendre que bien que je vais prendre le départ du demi, je ne suis vraiment pas certain de compléter la course.
En cette journée fraîche et pluvieuse, j'ai décidé de courir «léger»: short et bas minces, t-shirt et Nike Free 3.0 V2 sont au menu. Compte tenu de la pluie qui tombe et des nombreuses flaques qui parsèment le parcours, j'ai en effet décidé de ne pas chausser mes Minimus Road 10 (MR10)-avec lesquelles j'ai pourtant fait la quasi totalité de mes intervalles demi-marathon (DM) au cours de ma préparation-, de crainte qu'elles ne deviennent trop lourdes en s'imbibant d'eau.
En vertu de mon temps de 19:56 réussi au 5 km de St-Laurent en avril dernier, le calculateur McMillan me «prescrit» un rythme DM de 4:22/km, ce qui me donnerait un temps dans les 1h32. Je n'y crois pas vraiment, compte tenu que mes temps au demi ont toujours tiré de la patte par rapport à ceux réalisés sur des distances plus courtes. De plus, ma plus importante séance d'intervalle DM, réalisée lors de ma longue sortie une semaine auparavant, a seulement consisté à faire 2 x 3 km. Même si je sais que mes jambes ont pris de la force cet été dans les côtes saguenéennes, je me contenterais pleinement d'un 1h35, ce qui représenterait tout de même un gain de 3 minutes par rapport à mon record du Demi-marathon hypothermique de cette année. Mais là, le rhume vient tout chambarder...
Compte tenu de mon état et de l'averse de pluie qui s'abat sur la ville, je ne fais pas de réchauffement et j'attends à la dernière minute pour aller me fondre dans le peloton de plus de 90 coureurs. Lorsque le signal de départ est donné, je suis donc très à l'écoute de mes sensations, ne voulant pas trop empirer mon état et me retrouver dans l'impossibilité de courir pendant des semaines. Après avoir passé sous l'arche de départ, nous entamons le premier des 4 tours du parcours, qui commence par un tour de la grosse estrade qui sert à accueillir les gens lors des spectacles estivaux. Très vite, je constate que nous nous dirigeons vers le long trottoir en bois qui longe la rivière Saguenay sur plus d'un kilomètre. Je m'exclame à haute voix: «On va sur le quai?» Le problème, c'est que le trottoir/quai est trempé, et qu'une surface de bois mouillée peut être très glissante. «Va falloir faire attention dans le virage», me répond un gars avec un chandail blanc. Heureusement que j'ai décidé de courir avec mes Free 3.0, parce que la semelle très lisse de mes MR10 aurait pu me causer des problèmes sur cette surface.
Assez rapidement, je dépasse les coureurs plus lents et me retrouve avec assez d'espace devant moi pour être en mesure d'aller à mon propre rythme, celui que j'espère être capable de maintenir sur 21,1 km. Mes sensations sont plutôt bonnes et mes fréquences cardiaques normales, mais je me lance des «Dénarve-toé, Alain!» intérieurement en constatant que ma Garmin affiche un rythme plus rapide que 4:10/km. Je ne veux pas me brûler en début de course. Je constate que Chandail Blanc court toujours à ma hauteur, et nous sommes bientôt rejoints par un troisième larron, lequel porte un chandail noir. Lorsque nous atteignons l'extrême-est du parcours, je constate que nous devons faire demi-tour autour d'un petit panneau de bois, ce qui nous force presque à nous arrêter. «Bel endroit pour boire sans trop perdre de temps», que je me dis en me créant une note mentale pour les prochains tours.
Le parcours descend légèrement au début du retour vers l'ouest et, trouvant que ça ne va pas assez vite, je prends la tête de notre trio. Alors que le parcours remonte un peu quelques centaines de mètres plus loin, je ressens toutefois un léger manque d'énergie, et Chandail Blanc, Chandail Noir ainsi que deux autres coureurs me dépassent. Je songe un moment à m'accrocher aux deux autres, mais ils vont définitivement trop vite pour moi à ce stade de la course. Je reste donc avec Chandail Blanc et Chandail Noir, et nous terminons les 5,3 km du premier tour en peloton, à la file indienne. Je trouve que ça fait sympathique. Ce premier tour, nous l'avons complété en 23:07, ce qui veut dire que je ne suis vraiment pas loin du 4:22/km. De plus, mes sensations sont bonnes. «Au moins un de faite», que je me dis.
Au 2e tour, Chandail Blanc, Chandail Noir et moi continuons de courir en peloton. Après 7 ou 8 km, mes jambes, et mes quadriceps en particulier, commencent à me faire souffrir, et je suis bien content d'avoir des compagnons d'aventure, même si nous ne parlons pratiquement pas. Il ne fait aucun doute que nous nous poussons les uns les autres! Nous terminons ce deuxième tour en trio encore une fois, et nous restons en groupe au 3e, allant même jusqu'à rejoindre et dépasser les deux gars qui nous avaient distancié au premier tour. Cette petite satisfaction me fait du bien, d'autant plus que mes jambes sont plus douloureuses depuis la mi-course. Après environ 12 km, je me motive en pensant à mes trajets habituels et en me disant que la distance qu'il nous reste à faire est moindre que celle de ces parcours, et que nous courons sur le plat en plus. Reste que mes jambes en arrachent, et que je suis content d'avoir des compagnons dans ma souffrance.
Plus tard, Chandail Blanc, Chandail Noir et moi passons en groupe sous l'arche de départ pour la troisième fois. À ce moment de la course, je ne suis plus certain du temps que nous avions pris pour faire le premier tour, et il me semble que nous avons ralenti quelque peu, mais le rythme auquel nous allons semble tout de même très potable, et je me dis qu'un temps sous les 1h35 est à ma portée en autant que je sois en mesure de tenir jusqu'à la fin, ce dont je suis cependant loin d'être certain.
Je ressens toutefois un regain d'énergie en ce début de 4e tour. C'est le dernier. Cinq kilomètres et quelque, c'est tout de même relativement court, que je me dis. Je prends la tête de notre petit groupe, laquelle a été assumée par Chandail Blanc environ 75% du temps, votre humble blogueur se chargeant de mener l'allure pour les 25% restants, mis à part un intervalle de 2 ou 3 minutes pendant lequel c'est Chandail Noir qui dictait le rythme.
Le vent d'ouest est maintenant plus fort qu'au premier tour, mais je m'encourage en constatant que nous nous rapprochons lentement mais sûrement de deux coureurs devant nous. Nous dépassons d'abord un homme qui semble en arracher. Sur le coup je suis certain qu'il participe au demi, mais il est fort possible qu'il était en train de courir le marathon, lequel a débuté 2 heures avant le demi. Quelques centaines de mètres plus loin, alors que nous faisons notre chemin vers l'est, nous rattrapons une coureuse, qui à ma connaissance est deuxième chez les femmes. Nous l'avons croisée aux 2e et 3e tours aux environs du demi-tour situé à l'extrême-est du parcours, et il m'avait semblé que nous étions plus près au 3e. Toujours est-il que je suis maintenant assez près d'elle pour constater qu'elle fait partie d'un club de triathlon, mais je suis trop fatigué pour lire toutes les inscriptions qui figurent sur son chandail.
Je fais le constat qu'il y a moins de flaques d'eau que lors des tours précédents, mais je suis trop occupé à souffrir pour me rendre compte que la pluie a cessé. Je dépasse Triathlonienne, éprouve un peu de confusion à l'approche de la pancarte du demi-tour de la course de 5 km, qui n'était pas là lors des tours précédents, et je continue jusqu'au point de demi-tour du demi. Je contourne la pancarte en marchant et me tasse du chemin pour prendre deux gorgées de Gatorade. Je constate, lorsqu'ils me dépassent, que Chandail Blanc, Chandail Noir et Triathlonienne étaient toujours avec moi. Je songe un instant à mentionner à Triathlonienne que je trouve ça cool qu'elle ait trouvé la force de ré-accélérer pour nous suivre comme ça en fin de course, mais je décide de me taire, voulant éviter d'avoir l'air paternaliste.
Je me sens par ailleurs de moins en moins bien, et je commence à me demander si ce dernier tour n'est pas de trop, compte tenu de mon état. À deux ou trois reprises au cours de ce tour, je dois même me dépêtrer avec des sécrétions qui remontent à partir de ma gorge...
À environ 2 kilomètres de l'arrivée, Chandail Blanc s'agite, et je suis déterminé à le suivre. Voyant qu'il commence à s'éloigner, je dépasse Triathlonienne en coup de vent et me range derrière Chandail Blanc, qui selon toute vraisemblance s'appelle Steeve, d'après la quantité industrielle de gens sur le parcours qui le connaissent et l'encouragent. Chandail Blanc se donne à fond, continue d'accélérer, et moi je continue de m'accrocher. Il me semble que nous avons décollé Triathlonienne et Chandail Noir, mais je suis trop occupé à appuyer sur le champignon pour regarder derrière.
Peu m'importe de finir devant ou derrière Chandail Blanc. L'important, c'est que le suivre me pousse à me dépasser, et qu'un excellent temps est à ma portée. En regardant ma montre, je me mets même à croire à un temps sous les 1h34. Sur le quai, derrière le hangar, alors que nous nous donnons à fond (j'arrive même à me placer un instant à la hauteur de Chandail Blanc), je constate que ma montre affiche toujours 1h32 alors qu'il reste entre 100 et 200 mètres à parcourir. Un dernier demi-tour et nous voici sous l'arche, Chandail Blanc tout juste devant. Ma montre indique 1:32:47. (J'apprendrai le lendemain que mon temps de puce officiel est de 1:32:37.)
Je suis éberlué. Je viens de retrancher près de 6 minutes à mon ancien meilleur temps au demi. Sonné, je m'en vais serrer la pince de Chandail Blanc/Steeve et je le remercie. Chandail Noir arrive sur les entrefaites et nous nous félicitons pour nos courses respectives. Il est clair dans ma tête que je n'aurais pas pu réussir ce temps sans la présence de mes deux comparses/concurrents.
Pour tout dire, je n'en reviens toujours pas. Ce n'est qu'à mon quatrième demi-marathon que j'ai réussi à passer sous les 1h50, une amélioration de moins de 5 minutes par rapport à ma première course sur cette distance. Et voilà maintenant que deux ans et 4 autres demis plus tard, j'ai abaissé mon meilleur temps de 17 autres minutes! À mon âge en plus...
Je tire 2 conclusions de tout ceci. La première, c'est que la constance et de bonnes méthodes d'entraînement peuvent mener à une très grande amélioration. La deuxième, c'est que s'entraîner en côtes renforce les muscles et permet au corps de mieux répondre à l'entraînement en intervalles. Ce qui fait en sorte que même si je n'ai pas pratiqué mon rythme 5-k depuis des mois, je suis convaincu qu'après 4 ou 5 séances spécifiques je pourrais courir un 5 km avec une bonne marge sous les 20 minutes. On verra en temps et lieu. ll me reste maintenant à espérer que ma bandelette ne fera pas des siennes dans les prochaines semaines et que je serai en mesure de profiter des couleurs de l'automne quand mon rhume sera guéri...
Environ une heure plus tard, une petite recherche via Google me rassure quelque peu: à une exception près, toutes les sources mentionnent que l'on peut courir sans danger si les symptômes ressentis sont localisés de la gorge en montant. Le seul hic, c'est qu'il est question dans les sites d'exercice à intensité modérée, pas d'aller se défoncer dans un demi-marathon. J'essaie de me rassurer en m'appuyant sur une étude qui a démontré que le rhume n'affecte pas la capacité de fournir un effort allant des niveaux modérés à intenses, et en me disant que je pourrai toujours abandonner la course si je me sens vraiment trop mal ou que mes fréquences cardiaques s'emballent. Je dis d'ailleurs à qui veut l'entendre que bien que je vais prendre le départ du demi, je ne suis vraiment pas certain de compléter la course.
En cette journée fraîche et pluvieuse, j'ai décidé de courir «léger»: short et bas minces, t-shirt et Nike Free 3.0 V2 sont au menu. Compte tenu de la pluie qui tombe et des nombreuses flaques qui parsèment le parcours, j'ai en effet décidé de ne pas chausser mes Minimus Road 10 (MR10)-avec lesquelles j'ai pourtant fait la quasi totalité de mes intervalles demi-marathon (DM) au cours de ma préparation-, de crainte qu'elles ne deviennent trop lourdes en s'imbibant d'eau.
En vertu de mon temps de 19:56 réussi au 5 km de St-Laurent en avril dernier, le calculateur McMillan me «prescrit» un rythme DM de 4:22/km, ce qui me donnerait un temps dans les 1h32. Je n'y crois pas vraiment, compte tenu que mes temps au demi ont toujours tiré de la patte par rapport à ceux réalisés sur des distances plus courtes. De plus, ma plus importante séance d'intervalle DM, réalisée lors de ma longue sortie une semaine auparavant, a seulement consisté à faire 2 x 3 km. Même si je sais que mes jambes ont pris de la force cet été dans les côtes saguenéennes, je me contenterais pleinement d'un 1h35, ce qui représenterait tout de même un gain de 3 minutes par rapport à mon record du Demi-marathon hypothermique de cette année. Mais là, le rhume vient tout chambarder...
Compte tenu de mon état et de l'averse de pluie qui s'abat sur la ville, je ne fais pas de réchauffement et j'attends à la dernière minute pour aller me fondre dans le peloton de plus de 90 coureurs. Lorsque le signal de départ est donné, je suis donc très à l'écoute de mes sensations, ne voulant pas trop empirer mon état et me retrouver dans l'impossibilité de courir pendant des semaines. Après avoir passé sous l'arche de départ, nous entamons le premier des 4 tours du parcours, qui commence par un tour de la grosse estrade qui sert à accueillir les gens lors des spectacles estivaux. Très vite, je constate que nous nous dirigeons vers le long trottoir en bois qui longe la rivière Saguenay sur plus d'un kilomètre. Je m'exclame à haute voix: «On va sur le quai?» Le problème, c'est que le trottoir/quai est trempé, et qu'une surface de bois mouillée peut être très glissante. «Va falloir faire attention dans le virage», me répond un gars avec un chandail blanc. Heureusement que j'ai décidé de courir avec mes Free 3.0, parce que la semelle très lisse de mes MR10 aurait pu me causer des problèmes sur cette surface.
Le tracé du parcours, en rouge. Image via Garmin Connect.
Assez rapidement, je dépasse les coureurs plus lents et me retrouve avec assez d'espace devant moi pour être en mesure d'aller à mon propre rythme, celui que j'espère être capable de maintenir sur 21,1 km. Mes sensations sont plutôt bonnes et mes fréquences cardiaques normales, mais je me lance des «Dénarve-toé, Alain!» intérieurement en constatant que ma Garmin affiche un rythme plus rapide que 4:10/km. Je ne veux pas me brûler en début de course. Je constate que Chandail Blanc court toujours à ma hauteur, et nous sommes bientôt rejoints par un troisième larron, lequel porte un chandail noir. Lorsque nous atteignons l'extrême-est du parcours, je constate que nous devons faire demi-tour autour d'un petit panneau de bois, ce qui nous force presque à nous arrêter. «Bel endroit pour boire sans trop perdre de temps», que je me dis en me créant une note mentale pour les prochains tours.
Le parcours descend légèrement au début du retour vers l'ouest et, trouvant que ça ne va pas assez vite, je prends la tête de notre trio. Alors que le parcours remonte un peu quelques centaines de mètres plus loin, je ressens toutefois un léger manque d'énergie, et Chandail Blanc, Chandail Noir ainsi que deux autres coureurs me dépassent. Je songe un moment à m'accrocher aux deux autres, mais ils vont définitivement trop vite pour moi à ce stade de la course. Je reste donc avec Chandail Blanc et Chandail Noir, et nous terminons les 5,3 km du premier tour en peloton, à la file indienne. Je trouve que ça fait sympathique. Ce premier tour, nous l'avons complété en 23:07, ce qui veut dire que je ne suis vraiment pas loin du 4:22/km. De plus, mes sensations sont bonnes. «Au moins un de faite», que je me dis.
Au 2e tour, Chandail Blanc, Chandail Noir et moi continuons de courir en peloton. Après 7 ou 8 km, mes jambes, et mes quadriceps en particulier, commencent à me faire souffrir, et je suis bien content d'avoir des compagnons d'aventure, même si nous ne parlons pratiquement pas. Il ne fait aucun doute que nous nous poussons les uns les autres! Nous terminons ce deuxième tour en trio encore une fois, et nous restons en groupe au 3e, allant même jusqu'à rejoindre et dépasser les deux gars qui nous avaient distancié au premier tour. Cette petite satisfaction me fait du bien, d'autant plus que mes jambes sont plus douloureuses depuis la mi-course. Après environ 12 km, je me motive en pensant à mes trajets habituels et en me disant que la distance qu'il nous reste à faire est moindre que celle de ces parcours, et que nous courons sur le plat en plus. Reste que mes jambes en arrachent, et que je suis content d'avoir des compagnons dans ma souffrance.
Plus tard, Chandail Blanc, Chandail Noir et moi passons en groupe sous l'arche de départ pour la troisième fois. À ce moment de la course, je ne suis plus certain du temps que nous avions pris pour faire le premier tour, et il me semble que nous avons ralenti quelque peu, mais le rythme auquel nous allons semble tout de même très potable, et je me dis qu'un temps sous les 1h35 est à ma portée en autant que je sois en mesure de tenir jusqu'à la fin, ce dont je suis cependant loin d'être certain.
Je ressens toutefois un regain d'énergie en ce début de 4e tour. C'est le dernier. Cinq kilomètres et quelque, c'est tout de même relativement court, que je me dis. Je prends la tête de notre petit groupe, laquelle a été assumée par Chandail Blanc environ 75% du temps, votre humble blogueur se chargeant de mener l'allure pour les 25% restants, mis à part un intervalle de 2 ou 3 minutes pendant lequel c'est Chandail Noir qui dictait le rythme.
Le vent d'ouest est maintenant plus fort qu'au premier tour, mais je m'encourage en constatant que nous nous rapprochons lentement mais sûrement de deux coureurs devant nous. Nous dépassons d'abord un homme qui semble en arracher. Sur le coup je suis certain qu'il participe au demi, mais il est fort possible qu'il était en train de courir le marathon, lequel a débuté 2 heures avant le demi. Quelques centaines de mètres plus loin, alors que nous faisons notre chemin vers l'est, nous rattrapons une coureuse, qui à ma connaissance est deuxième chez les femmes. Nous l'avons croisée aux 2e et 3e tours aux environs du demi-tour situé à l'extrême-est du parcours, et il m'avait semblé que nous étions plus près au 3e. Toujours est-il que je suis maintenant assez près d'elle pour constater qu'elle fait partie d'un club de triathlon, mais je suis trop fatigué pour lire toutes les inscriptions qui figurent sur son chandail.
Je fais le constat qu'il y a moins de flaques d'eau que lors des tours précédents, mais je suis trop occupé à souffrir pour me rendre compte que la pluie a cessé. Je dépasse Triathlonienne, éprouve un peu de confusion à l'approche de la pancarte du demi-tour de la course de 5 km, qui n'était pas là lors des tours précédents, et je continue jusqu'au point de demi-tour du demi. Je contourne la pancarte en marchant et me tasse du chemin pour prendre deux gorgées de Gatorade. Je constate, lorsqu'ils me dépassent, que Chandail Blanc, Chandail Noir et Triathlonienne étaient toujours avec moi. Je songe un instant à mentionner à Triathlonienne que je trouve ça cool qu'elle ait trouvé la force de ré-accélérer pour nous suivre comme ça en fin de course, mais je décide de me taire, voulant éviter d'avoir l'air paternaliste.
Je me sens par ailleurs de moins en moins bien, et je commence à me demander si ce dernier tour n'est pas de trop, compte tenu de mon état. À deux ou trois reprises au cours de ce tour, je dois même me dépêtrer avec des sécrétions qui remontent à partir de ma gorge...
À environ 2 kilomètres de l'arrivée, Chandail Blanc s'agite, et je suis déterminé à le suivre. Voyant qu'il commence à s'éloigner, je dépasse Triathlonienne en coup de vent et me range derrière Chandail Blanc, qui selon toute vraisemblance s'appelle Steeve, d'après la quantité industrielle de gens sur le parcours qui le connaissent et l'encouragent. Chandail Blanc se donne à fond, continue d'accélérer, et moi je continue de m'accrocher. Il me semble que nous avons décollé Triathlonienne et Chandail Noir, mais je suis trop occupé à appuyer sur le champignon pour regarder derrière.
Peu m'importe de finir devant ou derrière Chandail Blanc. L'important, c'est que le suivre me pousse à me dépasser, et qu'un excellent temps est à ma portée. En regardant ma montre, je me mets même à croire à un temps sous les 1h34. Sur le quai, derrière le hangar, alors que nous nous donnons à fond (j'arrive même à me placer un instant à la hauteur de Chandail Blanc), je constate que ma montre affiche toujours 1h32 alors qu'il reste entre 100 et 200 mètres à parcourir. Un dernier demi-tour et nous voici sous l'arche, Chandail Blanc tout juste devant. Ma montre indique 1:32:47. (J'apprendrai le lendemain que mon temps de puce officiel est de 1:32:37.)
Je suis éberlué. Je viens de retrancher près de 6 minutes à mon ancien meilleur temps au demi. Sonné, je m'en vais serrer la pince de Chandail Blanc/Steeve et je le remercie. Chandail Noir arrive sur les entrefaites et nous nous félicitons pour nos courses respectives. Il est clair dans ma tête que je n'aurais pas pu réussir ce temps sans la présence de mes deux comparses/concurrents.
Les données de ma course, tirées de mon compte Garmin Connect. Le rhume ne semble pas avoir affecté mes fréquences cardiaques...
Pour tout dire, je n'en reviens toujours pas. Ce n'est qu'à mon quatrième demi-marathon que j'ai réussi à passer sous les 1h50, une amélioration de moins de 5 minutes par rapport à ma première course sur cette distance. Et voilà maintenant que deux ans et 4 autres demis plus tard, j'ai abaissé mon meilleur temps de 17 autres minutes! À mon âge en plus...
Je tire 2 conclusions de tout ceci. La première, c'est que la constance et de bonnes méthodes d'entraînement peuvent mener à une très grande amélioration. La deuxième, c'est que s'entraîner en côtes renforce les muscles et permet au corps de mieux répondre à l'entraînement en intervalles. Ce qui fait en sorte que même si je n'ai pas pratiqué mon rythme 5-k depuis des mois, je suis convaincu qu'après 4 ou 5 séances spécifiques je pourrais courir un 5 km avec une bonne marge sous les 20 minutes. On verra en temps et lieu. ll me reste maintenant à espérer que ma bandelette ne fera pas des siennes dans les prochaines semaines et que je serai en mesure de profiter des couleurs de l'automne quand mon rhume sera guéri...
Le retour du Pepére prodigue?
Hé oui, j'ai plus ou moins disparu de la blogosphère fin avril, avec un petit coucou en juin. Une disparition qui n'a même pas été précédée d'un au revoir, principalement parce que je n'avais pas prévu qu'elle serait si longue. Ayant souvent eu des idées de billets pendant ma pause, j'ai seulement manqué de volonté, de temps et/ou d'énergie pour les coucher sur papier, heu, sur écran. De toute façon, c'est le propre des blogues de mourir de leur belle mort un jour ou l'autre, de façon plus ou moins discrète. Me revoici donc. J'ignore combien de temps ça va durer, mais je ressens ces temps-ci l'envie d'écrire sur mes «aventures» sportives et sur la course à pied en général.
Toujours est-il que depuis avril, j'ai entre autres décidé de retourner dans ma région natale pour voir si j'y étais. Il semble bien que j'y sois, du moins pour l'instant... J'ai fait face à une énième résurgence de mon problème à la bandelette ilio-tibiale droite, ce qui m'a limité à des volumes hebdomadaires de course à pied de moins de 20 km pendant 3 ou 4 semaines. Je suis tout de même allé dire au revoir au mont Royal, réussissant même à atteindre le sommet de la colline d'Outremont via les boisés du campus de l'UdeM sans avoir à marcher, une première en plus d'une vingtaine de tentatives. Ce genre de petits progrès, parfois effectués sur des trajets que nous sommes les seuls à connaître, est toujours motivant.
À Chicoutimi, dont on dit souvent qu'elle n'a pas de côtes mais qu'elle est une côte, j'ai graduellement augmenté mon kilométrage tout en soignant ma bandelette. Pour ce faire, j'ai beaucoup couru (et cours encore beaucoup), dans le sentier aux Rats musqués, un sentier linéaire de 2,4 km qui suit la rivière aux rats. J'ai appris, au contact de ses côtes, et notamment de l'énorme montée de la fin qui attend le coureur s'en allant direction nord, que j'avais bien des croutes à manger avant de devenir un bon coureur-grimpeur. Petit à petit, j'ai pris assez confiance en ma bandelette pour me laisser aller dans les descentes, que ce soit en sentier ou sur asphalte. Et mon corps a peu à peu appris à composer avec les nombreuses côtes. Car il faut savoir que 50 km par semaine en terrain à fort dénivelé, c'est une toute autre paire de manches que 50 km sur terrain plat. J'ai senti (et sens toujours) les muscles de mes mollets forcer à chaque fois que je me retrouve en train de monter la côte St-Ange et ses 18% d'inclinaison, ainsi que la côte Talon, plus longue et pas piquée des vers non plus. Et j'ai fini par être capable de monter la fameuse côte du sentier aux Rats musqués sans marcher. En soufflant comme un phoque et en m'ennuyant de ma mère, certes, mais en courant. Il y avait aussi d'autres signes encourageants: augmentation de ma puissance musculaire dans les montées, augmentation de volume de mes mollets et un rythme de base sur le plat qui se situe de plus en plus en souvent sous les 5:00/km (je cours toujours «au feeling» quand je suis en endurance fondamentale). Après plusieurs mois de pause d'intervalles, j'ai commencé, pendant mes longues sorties et sur une des rares portions de quelques kilomètres de terrain plat que j'ai pu trouver, à faire des intervalles à mon rythme du demi-marathon tel que prédit par le calculateur de McMillan. Sans trop y croire, car c'est un objectif qui m'apparaissait irréaliste, moi à qui ça avait tout pris pour briser la marque des 45 minutes au 10 km moins de deux ans auparavant. Les sensations et les fréquences cardiaques étant bonnes, j'ai néanmoins continué.
Mais aussi, loin du smog et de la chaleur accablante de la grande ville, j'ai retrouvé la capacité de courir en été, et peut-être même un certain plaisir à le faire. Pas de sorties avortées, de mains étrangement moites, de sensation de partir, de ne plus être tout à fait là. J'ai beaucoup apprécié d'avoir la possibilité de courir le soir dans des températures civilisées, et ce même en période de canicule.
Et que dire du plaisir de courir en automne, sinon que je n'ai pas pu faire de longues sorties dans les bois ces dernières semaines, occupé que j'étais à préparer ma première course en près de 6 mois, le demi-marathon de la zone portuaire de Chicoutimi? Mais ça, c'est une autre histoire...
Toujours est-il que depuis avril, j'ai entre autres décidé de retourner dans ma région natale pour voir si j'y étais. Il semble bien que j'y sois, du moins pour l'instant... J'ai fait face à une énième résurgence de mon problème à la bandelette ilio-tibiale droite, ce qui m'a limité à des volumes hebdomadaires de course à pied de moins de 20 km pendant 3 ou 4 semaines. Je suis tout de même allé dire au revoir au mont Royal, réussissant même à atteindre le sommet de la colline d'Outremont via les boisés du campus de l'UdeM sans avoir à marcher, une première en plus d'une vingtaine de tentatives. Ce genre de petits progrès, parfois effectués sur des trajets que nous sommes les seuls à connaître, est toujours motivant.
À Chicoutimi, dont on dit souvent qu'elle n'a pas de côtes mais qu'elle est une côte, j'ai graduellement augmenté mon kilométrage tout en soignant ma bandelette. Pour ce faire, j'ai beaucoup couru (et cours encore beaucoup), dans le sentier aux Rats musqués, un sentier linéaire de 2,4 km qui suit la rivière aux rats. J'ai appris, au contact de ses côtes, et notamment de l'énorme montée de la fin qui attend le coureur s'en allant direction nord, que j'avais bien des croutes à manger avant de devenir un bon coureur-grimpeur. Petit à petit, j'ai pris assez confiance en ma bandelette pour me laisser aller dans les descentes, que ce soit en sentier ou sur asphalte. Et mon corps a peu à peu appris à composer avec les nombreuses côtes. Car il faut savoir que 50 km par semaine en terrain à fort dénivelé, c'est une toute autre paire de manches que 50 km sur terrain plat. J'ai senti (et sens toujours) les muscles de mes mollets forcer à chaque fois que je me retrouve en train de monter la côte St-Ange et ses 18% d'inclinaison, ainsi que la côte Talon, plus longue et pas piquée des vers non plus. Et j'ai fini par être capable de monter la fameuse côte du sentier aux Rats musqués sans marcher. En soufflant comme un phoque et en m'ennuyant de ma mère, certes, mais en courant. Il y avait aussi d'autres signes encourageants: augmentation de ma puissance musculaire dans les montées, augmentation de volume de mes mollets et un rythme de base sur le plat qui se situe de plus en plus en souvent sous les 5:00/km (je cours toujours «au feeling» quand je suis en endurance fondamentale). Après plusieurs mois de pause d'intervalles, j'ai commencé, pendant mes longues sorties et sur une des rares portions de quelques kilomètres de terrain plat que j'ai pu trouver, à faire des intervalles à mon rythme du demi-marathon tel que prédit par le calculateur de McMillan. Sans trop y croire, car c'est un objectif qui m'apparaissait irréaliste, moi à qui ça avait tout pris pour briser la marque des 45 minutes au 10 km moins de deux ans auparavant. Les sensations et les fréquences cardiaques étant bonnes, j'ai néanmoins continué.
Mais aussi, loin du smog et de la chaleur accablante de la grande ville, j'ai retrouvé la capacité de courir en été, et peut-être même un certain plaisir à le faire. Pas de sorties avortées, de mains étrangement moites, de sensation de partir, de ne plus être tout à fait là. J'ai beaucoup apprécié d'avoir la possibilité de courir le soir dans des températures civilisées, et ce même en période de canicule.
Et que dire du plaisir de courir en automne, sinon que je n'ai pas pu faire de longues sorties dans les bois ces dernières semaines, occupé que j'étais à préparer ma première course en près de 6 mois, le demi-marathon de la zone portuaire de Chicoutimi? Mais ça, c'est une autre histoire...
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samedi 23 juin 2012
C'est Statesmas!
Je prends une brève pause de ma pause bloguienne (vous me suivez?) pour souligner que c'est Statesmas, comme les passionnés étatsuniens se plaisent à appeler le Western States 100, cet ultramarathon mythique auquel JB Benna a consacré un excellent film que j'ai vanté ici.
C'est ce matin à 5h heure de la côte ouest de l'Amérique du Nord (8h heure du Québec) que les coureurs ont pris d'assaut le parcours. Il sera intéressant de voir si le temps exceptionnellement frais de cette fin de semaine dans les Sierra Nevada (5-10˚C avec de la grêle près des sommets) et la faible quantité de neige permettront à un ou à des coureurs de battre le record de 15:07 établi par Geoff Roes en 2010.
Malheureusement, l'incroyable Kilian Jornet a été frappé par une tragédie et ne court pas cette fin de semaine. Alors que l'Espagnol achevait une traversée du massif du Mont-Blanc en skis il y a moins d'une semaine, l'effondrement d'une corniche de glace a emporté l'un de ses compagnons, le Français Stéphane Brosse.
Pour revenir à des considérations plus joyeuses, les résultats partiels de la course sont affichés ici. La couverture en direct d'iRunFar est également très intéressante. En tant que geek, je trouve fascinant de pouvoir suivre la progression de la course sur les interwebs entre les commissions, travaux domestiques, sortie de course et autres événements de la vie quotidienne.
Au moment où j'écris ces lignes, la course est incroyablement serrée du côté des hommes, alors que les 5 premiers sont regroupés à l'intérieur de deux minutes après plus de la moitié de la course! Le Sud-Africain Ryan Sandes, à qui mon petit doigt prédit la victoire, fait partie du groupe des meneurs, tout comme Dave Mackey, qu'on peut voir en tant que meneur d'allure de Geoff Roes dans Unbreakable. Je serais bien content si Mackey l'emportait. Ça montrerait que les vieux croutons quadragénaires peuvent encore en avoir dans les jambes... J'ai également une préférence pour Nick Clark, qui écrit les meilleurs compte rendus de course de la planète (comme en fait foi entre autres le 1er paragraphe de ce billet).
Chez les femmes, Lizzie Hawker a eu un départ canon, mais Ellie Greenwood, une Écossaise qui vit maintenant à Vancouver et qui a remporté l'édition de l'an dernier, gagne du terrain. Mon autre petit doigt prédit qu'Ellie Greenwood va encore terminer première... Apparemment que les deux meneuses seraient en avance sur les temps de la légendaire Ann Trason, une véritable machine de course en son temps (elle a entre autres gagné le Western States 100 à 14 reprises, finissant même deuxième au cumulatif 2 fois).
Les gagnants chez les hommes devraient arriver aux alentours de 23h-minuit, heure du Québec.
En terminant, voici la bande annonce d'Unbreakable, dont j'ai parlé plus haut.
Merry Statesmas et paix aux geeks de bonne volonté!
C'est ce matin à 5h heure de la côte ouest de l'Amérique du Nord (8h heure du Québec) que les coureurs ont pris d'assaut le parcours. Il sera intéressant de voir si le temps exceptionnellement frais de cette fin de semaine dans les Sierra Nevada (5-10˚C avec de la grêle près des sommets) et la faible quantité de neige permettront à un ou à des coureurs de battre le record de 15:07 établi par Geoff Roes en 2010.
Malheureusement, l'incroyable Kilian Jornet a été frappé par une tragédie et ne court pas cette fin de semaine. Alors que l'Espagnol achevait une traversée du massif du Mont-Blanc en skis il y a moins d'une semaine, l'effondrement d'une corniche de glace a emporté l'un de ses compagnons, le Français Stéphane Brosse.
Pour revenir à des considérations plus joyeuses, les résultats partiels de la course sont affichés ici. La couverture en direct d'iRunFar est également très intéressante. En tant que geek, je trouve fascinant de pouvoir suivre la progression de la course sur les interwebs entre les commissions, travaux domestiques, sortie de course et autres événements de la vie quotidienne.
Au moment où j'écris ces lignes, la course est incroyablement serrée du côté des hommes, alors que les 5 premiers sont regroupés à l'intérieur de deux minutes après plus de la moitié de la course! Le Sud-Africain Ryan Sandes, à qui mon petit doigt prédit la victoire, fait partie du groupe des meneurs, tout comme Dave Mackey, qu'on peut voir en tant que meneur d'allure de Geoff Roes dans Unbreakable. Je serais bien content si Mackey l'emportait. Ça montrerait que les vieux croutons quadragénaires peuvent encore en avoir dans les jambes... J'ai également une préférence pour Nick Clark, qui écrit les meilleurs compte rendus de course de la planète (comme en fait foi entre autres le 1er paragraphe de ce billet).
Chez les femmes, Lizzie Hawker a eu un départ canon, mais Ellie Greenwood, une Écossaise qui vit maintenant à Vancouver et qui a remporté l'édition de l'an dernier, gagne du terrain. Mon autre petit doigt prédit qu'Ellie Greenwood va encore terminer première... Apparemment que les deux meneuses seraient en avance sur les temps de la légendaire Ann Trason, une véritable machine de course en son temps (elle a entre autres gagné le Western States 100 à 14 reprises, finissant même deuxième au cumulatif 2 fois).
Les gagnants chez les hommes devraient arriver aux alentours de 23h-minuit, heure du Québec.
En terminant, voici la bande annonce d'Unbreakable, dont j'ai parlé plus haut.
Merry Statesmas et paix aux geeks de bonne volonté!
dimanche 29 avril 2012
Semaine du 22/04/2012
Mon bilan sportif de la dernière semaine est plutôt court:
Dimanche: 5 km de la Course St-Laurent. Avec le réchauffement, j'ai couru environ 6 km.
Mardi: Musculation. Retour chez moi à la course, avec un vent de face. Pratiquement aucune attente aux feux de circulation. 6,7 km courus en 32:37. FCmoy=136 bpm, FCmax=152 bpm.
Jeudi: Musculation. Retour chez moi à la course sous une pluie faible. 6,7 km courus en 32:59. FCmoy=131 bpm, FCmax=144 bpm.
Samedi: 120 minutes de hockey cosom. Temps de jeu: environ 80 minutes.
En somme, 2 séances de musculation, environ 19,4 km de course à pied et environ 80 minutes de temps de jeu au cosom.
Pour la première fois depuis très longtemps, je n'avais tout simplement pas la motivation de sortir pour aller courir pendant la semaine qui vient de se terminer. J'aimerais pouvoir dire que c'est uniquement une petite baisse qui fait suite à l'atteinte de mon seul objectif de course de ce printemps, mais déjà la semaine précédente il fallait que je me «parle» pour réussir à trouver l'envie de bouger. Mine de rien, je n'ai pas fait de sortie de course de plus de 7 km depuis maintenant 11 jours.
Ce genre de petit creux arrive à tout le monde un jour ou l'autre. Il me reste à espérer que la motivation reviendra plus tôt que tard. Ce serait dommage que je laisse s'envoler les gains des derniers mois...
Dimanche: 5 km de la Course St-Laurent. Avec le réchauffement, j'ai couru environ 6 km.
Mardi: Musculation. Retour chez moi à la course, avec un vent de face. Pratiquement aucune attente aux feux de circulation. 6,7 km courus en 32:37. FCmoy=136 bpm, FCmax=152 bpm.
Jeudi: Musculation. Retour chez moi à la course sous une pluie faible. 6,7 km courus en 32:59. FCmoy=131 bpm, FCmax=144 bpm.
Samedi: 120 minutes de hockey cosom. Temps de jeu: environ 80 minutes.
En somme, 2 séances de musculation, environ 19,4 km de course à pied et environ 80 minutes de temps de jeu au cosom.
Pour la première fois depuis très longtemps, je n'avais tout simplement pas la motivation de sortir pour aller courir pendant la semaine qui vient de se terminer. J'aimerais pouvoir dire que c'est uniquement une petite baisse qui fait suite à l'atteinte de mon seul objectif de course de ce printemps, mais déjà la semaine précédente il fallait que je me «parle» pour réussir à trouver l'envie de bouger. Mine de rien, je n'ai pas fait de sortie de course de plus de 7 km depuis maintenant 11 jours.
Ce genre de petit creux arrive à tout le monde un jour ou l'autre. Il me reste à espérer que la motivation reviendra plus tôt que tard. Ce serait dommage que je laisse s'envoler les gains des derniers mois...
dimanche 22 avril 2012
5 km de la Course St-Laurent 2012
Après plusieurs mois d'efforts, je peux enfin dire mission accomplie. C'est en partie grâce à Yves Boisvert, mais ça, je l'ai appris seulement après ma course.
Voilà, maintenant vous savez tout. C'est donc ici que se termine ce billet.
Mais non, voyons, comment pourrais-je écrire un compte rendu de course qui ne fasse pas mention de toasts au beurre de pinottes, ne serait-ce que pour dire que je n'en ai pas mangé ce matin? J'ai tout de même respecté ma routine pré-course qui consiste à prendre un bon déjeuner que je termine environ 3 heures avant le départ.
Je me suis par ailleurs assuré d'arriver une bonne heure avant la course, question d'avoir le temps de récupérer mon enveloppe de coureur, de décider de la stratégie vestimentaire optimale dans le froid quasi hivernal (3˚C, vent de 28 km/h), d'aller porter mon sac au vestiaire, de m'échauffer et de faire un arrêt aux puits. Une fois que tout cela a été fait, je me suis présenté rapidement sur l'aire de départ afin de m'assurer d'avoir une place près de l'avant du peloton puisque, comme dans le cas de la Course et marche populaires de LaSalle, il n'y a pas de tapis de départ. C'est donc le gun time qui fait foi de tout.
J'étais placé relativement près de la ligne de départ (à environ 3 ou 4 mètres), et en regardant autour de moi j'ai vu plusieurs personnes qui n'avaient pas d'affaire dans ce coin du peloton. D'un autre côté, comment blâmer ces gens de vouloir que leur temps de course officiel corresponde le mieux possible à leur temps réel? La personne qui s'est entraînée fort pour être en mesure de courir un 5 km sous les 30 minutes mérite tout autant que celle qui finit en 15 ou 20 minutes d'avoir un temps affiché qui reflète ses efforts. Avec plus de 600 participants, avoir des tapis au départ devient donc une nécessité selon moi, quitte à ce que l'inscription coûte quelques dollars de plus.
Comme il fallait s'y attendre, ce fut la cohue au départ. Tout en proférant quelques sacres dans ma tête, j'ai couru sur les sections du terre-plein du milieu de la route qui étaient dégagées, question d'être en mesure d'avancer sans être forcé à arrêter complètement à de multiples reprises.
Une fois que j'ai eu la voie libre, j'ai adopté instinctivement un rythme plus rapide que 4:00/km afin de rattraper le temps perdu, tout en espérant que je n'étais pas en train de me brûler. À mesure que nous nous dirigions vers le carré situé à l'extrême ouest du parcours, j'ai noté avec soulagement que le peloton demeurait somme toute assez dense, ce qui était de bon augure pour la longue ligne qui nous amènerait ensuite jusqu'à l'extrême est du parcours, et sur laquelle nous allions avoir un vent de face.
J'ai complété le premier km en 4:04. Voulant effacer le retard le plus tôt possible, d'autant plus que la portion du parcours avec un vent de face s'en venait, j'ai accéléré le pas.
En tournant à gauche sur le boulevard Poirier pour entamer cette partie de la course qui s'annonçait pénible, je me suis placé derrière un gars un peu plus grand que moi qui avançait à un bon rythme, question de m'abriter du vent. Le panneau indiquant la fin du 2e km est arrivé assez rapidement: 3:57. J'étais donc pratiquement dans les temps après 2 km. C'était déjà ça de gagné.
Une ou deux minutes plus tard, j'ai été pris d'un sursaut d'éthique: le gars devant moi, qui avait un bonnet et portait un chandail du marathon de Philadelphie, me tirait depuis un bout, et il méritait que je lui rende la pareille pendant quelque temps. Je me suis donc placé devant lui et, à ma grande surprise, j'ai constaté que j'avais assez de gaz pour rejoindre les gens devant moi. Je l'ai fait le plus rapidement possible, question là encore de m'abriter du vent. J'ai suivi une femme pendant une ou deux minutes, pour finalement la dépasser quand j'ai constaté (Ô Horreur!) que mon rythme venait de tomber quelque part entre 4:15/km et 4:20/km.
Quelques secondes plus tard, l'homme au bonnet m'a redépassé. Comme il avait l'air en pleine possession de ses moyens et qu'il allait vite, j'ai décidé d'essayer de le suivre, ce que j'ai finalement réussi à faire jusqu'à la fin de la course. Mes temps aux km 3 et 4 ont été de 4:02 et 4:00, respectivement. Le vent de face ne m'avait donc pas trop ralenti, et j'étais optimiste pour le reste de la course, sachant que le vent serait de dos jusqu'à la dernière ligne droite sur Cavendish, laquelle va en descendant vers l'arrivée.
L'homme au bonnet et moi n'avons jamais été séparés de plus de 3 ou 4 secondes, et selon mes souvenirs nous avons dépassé plusieurs personnes. À plusieurs reprises, j'ai donné un petit coup de gaz pour éviter qu'il ne s'éloigne trop. Il ne fait aucun doute dans mon esprit que si je n'avais pas eu de «meneur d'allure», j'aurais atteint Cavendish un bon 10 ou 20 secondes plus tard que je l'ai fait.
Comme l'homme au bonnet jetait régulièrement des coups d'oeil à sa montre, j'en ai conclu qu'il cherchait lui aussi à terminer sous les 20 minutes. Ça m'a un peu rassuré. Je n'avais qu'à continuer à le suivre pour terminer sous les 20 minutes!
Il a finalement réussi à me distancier de 20 ou 30 mètres dans la descente sur Cavendish, et en regardant le cadran officiel de la course j'ai compris qu'il allait falloir que je pèse sur le champignon pour réussir à terminer sous les 20 minutes. Donnant tout ce que j'avais, j'ai finalement croisé la ligne d'arrivée en 19:56, 2 secondes derrière l'homme au bonnet qui, vous l'aurez deviné, s'adonnait à être Yves Boisvert.
Un temps de 19:56, donc. Six secondes de mieux que le mois dernier à LaSalle. D'un côté, je me dis qu'en première approximation c'est le même temps, et que je n'ai rien accompli de plus aujourd'hui qu'à LaSalle. D'un autre côté, là c'est «vraiment vrai»: j'ai finalement atteint le but un peu fou que je m'étais fixé il y a près de 5 mois.
Pour le moment, je n'ai pas la moindre idée de ce que sera ma prochaine course ou du moment où elle aura lieu, et c'est très bien comme ça. Il y a de gros bouleversements dans ma vie en ce moment, et j'ai besoin d'une petite pause de compétition. Vivement de longues sorties zen sur la montagne ou dans la nature, avant que la chaleur étouffante tombe sur Montréal...
Voilà, maintenant vous savez tout. C'est donc ici que se termine ce billet.
Mais non, voyons, comment pourrais-je écrire un compte rendu de course qui ne fasse pas mention de toasts au beurre de pinottes, ne serait-ce que pour dire que je n'en ai pas mangé ce matin? J'ai tout de même respecté ma routine pré-course qui consiste à prendre un bon déjeuner que je termine environ 3 heures avant le départ.
Je me suis par ailleurs assuré d'arriver une bonne heure avant la course, question d'avoir le temps de récupérer mon enveloppe de coureur, de décider de la stratégie vestimentaire optimale dans le froid quasi hivernal (3˚C, vent de 28 km/h), d'aller porter mon sac au vestiaire, de m'échauffer et de faire un arrêt aux puits. Une fois que tout cela a été fait, je me suis présenté rapidement sur l'aire de départ afin de m'assurer d'avoir une place près de l'avant du peloton puisque, comme dans le cas de la Course et marche populaires de LaSalle, il n'y a pas de tapis de départ. C'est donc le gun time qui fait foi de tout.
J'étais placé relativement près de la ligne de départ (à environ 3 ou 4 mètres), et en regardant autour de moi j'ai vu plusieurs personnes qui n'avaient pas d'affaire dans ce coin du peloton. D'un autre côté, comment blâmer ces gens de vouloir que leur temps de course officiel corresponde le mieux possible à leur temps réel? La personne qui s'est entraînée fort pour être en mesure de courir un 5 km sous les 30 minutes mérite tout autant que celle qui finit en 15 ou 20 minutes d'avoir un temps affiché qui reflète ses efforts. Avec plus de 600 participants, avoir des tapis au départ devient donc une nécessité selon moi, quitte à ce que l'inscription coûte quelques dollars de plus.
Comme il fallait s'y attendre, ce fut la cohue au départ. Tout en proférant quelques sacres dans ma tête, j'ai couru sur les sections du terre-plein du milieu de la route qui étaient dégagées, question d'être en mesure d'avancer sans être forcé à arrêter complètement à de multiples reprises.
Une fois que j'ai eu la voie libre, j'ai adopté instinctivement un rythme plus rapide que 4:00/km afin de rattraper le temps perdu, tout en espérant que je n'étais pas en train de me brûler. À mesure que nous nous dirigions vers le carré situé à l'extrême ouest du parcours, j'ai noté avec soulagement que le peloton demeurait somme toute assez dense, ce qui était de bon augure pour la longue ligne qui nous amènerait ensuite jusqu'à l'extrême est du parcours, et sur laquelle nous allions avoir un vent de face.
Image via le site de la course
J'ai complété le premier km en 4:04. Voulant effacer le retard le plus tôt possible, d'autant plus que la portion du parcours avec un vent de face s'en venait, j'ai accéléré le pas.
En tournant à gauche sur le boulevard Poirier pour entamer cette partie de la course qui s'annonçait pénible, je me suis placé derrière un gars un peu plus grand que moi qui avançait à un bon rythme, question de m'abriter du vent. Le panneau indiquant la fin du 2e km est arrivé assez rapidement: 3:57. J'étais donc pratiquement dans les temps après 2 km. C'était déjà ça de gagné.
Une ou deux minutes plus tard, j'ai été pris d'un sursaut d'éthique: le gars devant moi, qui avait un bonnet et portait un chandail du marathon de Philadelphie, me tirait depuis un bout, et il méritait que je lui rende la pareille pendant quelque temps. Je me suis donc placé devant lui et, à ma grande surprise, j'ai constaté que j'avais assez de gaz pour rejoindre les gens devant moi. Je l'ai fait le plus rapidement possible, question là encore de m'abriter du vent. J'ai suivi une femme pendant une ou deux minutes, pour finalement la dépasser quand j'ai constaté (Ô Horreur!) que mon rythme venait de tomber quelque part entre 4:15/km et 4:20/km.
Quelques secondes plus tard, l'homme au bonnet m'a redépassé. Comme il avait l'air en pleine possession de ses moyens et qu'il allait vite, j'ai décidé d'essayer de le suivre, ce que j'ai finalement réussi à faire jusqu'à la fin de la course. Mes temps aux km 3 et 4 ont été de 4:02 et 4:00, respectivement. Le vent de face ne m'avait donc pas trop ralenti, et j'étais optimiste pour le reste de la course, sachant que le vent serait de dos jusqu'à la dernière ligne droite sur Cavendish, laquelle va en descendant vers l'arrivée.
L'homme au bonnet et moi n'avons jamais été séparés de plus de 3 ou 4 secondes, et selon mes souvenirs nous avons dépassé plusieurs personnes. À plusieurs reprises, j'ai donné un petit coup de gaz pour éviter qu'il ne s'éloigne trop. Il ne fait aucun doute dans mon esprit que si je n'avais pas eu de «meneur d'allure», j'aurais atteint Cavendish un bon 10 ou 20 secondes plus tard que je l'ai fait.
Comme l'homme au bonnet jetait régulièrement des coups d'oeil à sa montre, j'en ai conclu qu'il cherchait lui aussi à terminer sous les 20 minutes. Ça m'a un peu rassuré. Je n'avais qu'à continuer à le suivre pour terminer sous les 20 minutes!
Il a finalement réussi à me distancier de 20 ou 30 mètres dans la descente sur Cavendish, et en regardant le cadran officiel de la course j'ai compris qu'il allait falloir que je pèse sur le champignon pour réussir à terminer sous les 20 minutes. Donnant tout ce que j'avais, j'ai finalement croisé la ligne d'arrivée en 19:56, 2 secondes derrière l'homme au bonnet qui, vous l'aurez deviné, s'adonnait à être Yves Boisvert.
Mes partiels. Capture d'écran venant de mon compte Garmin Connect
Un temps de 19:56, donc. Six secondes de mieux que le mois dernier à LaSalle. D'un côté, je me dis qu'en première approximation c'est le même temps, et que je n'ai rien accompli de plus aujourd'hui qu'à LaSalle. D'un autre côté, là c'est «vraiment vrai»: j'ai finalement atteint le but un peu fou que je m'étais fixé il y a près de 5 mois.
Pour le moment, je n'ai pas la moindre idée de ce que sera ma prochaine course ou du moment où elle aura lieu, et c'est très bien comme ça. Il y a de gros bouleversements dans ma vie en ce moment, et j'ai besoin d'une petite pause de compétition. Vivement de longues sorties zen sur la montagne ou dans la nature, avant que la chaleur étouffante tombe sur Montréal...
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Pepére se crinque
Semaine du 15/04/2012
Ma semaine d'entraînement s'est dans l'ensemble assez bien déroulée.
Dimanche: Musculation.
Lundi: Séance d'entraînement sur piste au CEPSUM, la dernière avant le 5 km de la Course de St-Laurent. J'en ai modifié le déroulement pour tenir compte de la température qui prévalait à l'extérieur (28˚C, humidex de 30). Même si le CEPSUM est climatisé, il y faisait en effet plus chaud que d'habitude. J'ai donc fait 1 tour de course lente et un tour de marche entre les intervalles 5-k, comparativement à 3 tours de course lente le mardi précédent. Ainsi, mon humble carcasse a de nouveau bénéficié d'environ 3 minutes de repos entre les intervalles, mais le tour de marche a permis à ladite carcasse de se refroidir davantage. Ça a donc donné ceci:
Si c'était à refaire, j'enlèverais le tour de course lente entre les intervalles. Le tableau montre en effet que mes FC redescendaient trop entre les intervalles 5-k, et que par conséquent cette séance n'a pas pas suffisamment stressé mon VO2max. Mais bon, j'ai tout de même couru plus de 5,5 km à mon rythme 5-k, ce qui n'est pas à dédaigner... Après 1 tour de marche et 3 tours de course lente, j'ai aussi travaillé ma «vitesse» de pointe en faisant 4 x (1 tour de course à fond + 1 tour de marche). Avec les 8 tours de réchauffement et les 6 tours de retour au calme, ça a donné un total de 55 tours de course, pour environ 10,1 km.
Mardi: Musculation. Retour chez moi à la course (6,7 km). Le vent de face, froid et plutôt vigoureux, a été un bon incitatif à aller vite... Temps: 32:49. FCmoy=129 bpm, FCmax=141 bpm.
Mercredi: Longue sortie de la semaine, aller-retour au mont Royal avec 2 tours de la boucle du sommet, soit exactement le même parcours que le jeudi précédent. Parti à 21h40, j'ai décidé de mettre la pédale douce pour tenir compte de mon début d'endormissement. J'ai croisé, en plus de quelques petits groupes de fêtards, un autre fou qui courait comme moi à la frontale dans la boucle du sommet à cette heure indue... Dans la catégorie «trop d'informations», j'ai dû m'arrêter à l'hôpital St-Mary sur le chemin du retour pour permettre à mes intestins de se délester un peu. Avec des pulsations qui ne semblaient plus vouloir remonter au dessus de 110 bpm, j'ai gelé pendant le reste de la descente. Bien que j'aie fait le même trajet que la semaine précédente avec les mêmes chaussures (MT10), mes mollets sont cette fois-ci restés très tranquilles. C'est fou comme le corps peut s'adapter vite! 20,9 km courus en 116:43. FCmoy=121 bpm, FCmax=151 bpm.
Jeudi: Musculation.
Samedi: Petite sortie de course pour réveiller mes jambes en prévision du 5 km de St-Laurent. Idéalement, j'aurais couru vendredi au lieu de samedi, mais nous ne vivons pas dans un monde idéal... 6,6 km courus en 32:57. FCmoy=132 bpm, FCmax=154 bpm (j'ai fait un sprint d'environ 150 m vers la fin).
En somme: 44,3 km de course à pied et 3 séances de musculation.
Depuis deux semaines j'ai été plus assidu côté musculation. J'ignore si c'est une coïncidence, mais j'ai noté un regain d'énergie pendant mes séances en comparaison des dernières semaines.
En même temps, je ne me sens pas très bien physiquement depuis 2 ou 3 jours. Au moins, j'ai beaucoup dormi cette semaine, ce qui aide beaucoup. Au moment où quelqu'un d'autre lira ces lignes, je saurai probablement déjà si ça a aidé suffisamment pour me permettre de briser la barre des 20 minutes au 5 km...
Dimanche: Musculation.
Lundi: Séance d'entraînement sur piste au CEPSUM, la dernière avant le 5 km de la Course de St-Laurent. J'en ai modifié le déroulement pour tenir compte de la température qui prévalait à l'extérieur (28˚C, humidex de 30). Même si le CEPSUM est climatisé, il y faisait en effet plus chaud que d'habitude. J'ai donc fait 1 tour de course lente et un tour de marche entre les intervalles 5-k, comparativement à 3 tours de course lente le mardi précédent. Ainsi, mon humble carcasse a de nouveau bénéficié d'environ 3 minutes de repos entre les intervalles, mais le tour de marche a permis à ladite carcasse de se refroidir davantage. Ça a donc donné ceci:
Si c'était à refaire, j'enlèverais le tour de course lente entre les intervalles. Le tableau montre en effet que mes FC redescendaient trop entre les intervalles 5-k, et que par conséquent cette séance n'a pas pas suffisamment stressé mon VO2max. Mais bon, j'ai tout de même couru plus de 5,5 km à mon rythme 5-k, ce qui n'est pas à dédaigner... Après 1 tour de marche et 3 tours de course lente, j'ai aussi travaillé ma «vitesse» de pointe en faisant 4 x (1 tour de course à fond + 1 tour de marche). Avec les 8 tours de réchauffement et les 6 tours de retour au calme, ça a donné un total de 55 tours de course, pour environ 10,1 km.
Mardi: Musculation. Retour chez moi à la course (6,7 km). Le vent de face, froid et plutôt vigoureux, a été un bon incitatif à aller vite... Temps: 32:49. FCmoy=129 bpm, FCmax=141 bpm.
Mercredi: Longue sortie de la semaine, aller-retour au mont Royal avec 2 tours de la boucle du sommet, soit exactement le même parcours que le jeudi précédent. Parti à 21h40, j'ai décidé de mettre la pédale douce pour tenir compte de mon début d'endormissement. J'ai croisé, en plus de quelques petits groupes de fêtards, un autre fou qui courait comme moi à la frontale dans la boucle du sommet à cette heure indue... Dans la catégorie «trop d'informations», j'ai dû m'arrêter à l'hôpital St-Mary sur le chemin du retour pour permettre à mes intestins de se délester un peu. Avec des pulsations qui ne semblaient plus vouloir remonter au dessus de 110 bpm, j'ai gelé pendant le reste de la descente. Bien que j'aie fait le même trajet que la semaine précédente avec les mêmes chaussures (MT10), mes mollets sont cette fois-ci restés très tranquilles. C'est fou comme le corps peut s'adapter vite! 20,9 km courus en 116:43. FCmoy=121 bpm, FCmax=151 bpm.
Jeudi: Musculation.
Samedi: Petite sortie de course pour réveiller mes jambes en prévision du 5 km de St-Laurent. Idéalement, j'aurais couru vendredi au lieu de samedi, mais nous ne vivons pas dans un monde idéal... 6,6 km courus en 32:57. FCmoy=132 bpm, FCmax=154 bpm (j'ai fait un sprint d'environ 150 m vers la fin).
En somme: 44,3 km de course à pied et 3 séances de musculation.
Depuis deux semaines j'ai été plus assidu côté musculation. J'ignore si c'est une coïncidence, mais j'ai noté un regain d'énergie pendant mes séances en comparaison des dernières semaines.
En même temps, je ne me sens pas très bien physiquement depuis 2 ou 3 jours. Au moins, j'ai beaucoup dormi cette semaine, ce qui aide beaucoup. Au moment où quelqu'un d'autre lira ces lignes, je saurai probablement déjà si ça a aidé suffisamment pour me permettre de briser la barre des 20 minutes au 5 km...
dimanche 15 avril 2012
Bilan de la semaine du 08/04/2012
Après un bon début, ma dernière semaine d'entraînement a fini en queue de cheval, comme dirait probablement Jean Perron.
Dimanche: Sortie de 12,1 km par une température parfaite pour la course. Parti avec l'idée d'y aller mollo pour prendre soin de mes jambes courbaturées, j'ai finalement fait mon ascension la plus rapide à vie sur ce parcours (24:05), et mon 2e meilleur temps au total. Étonnamment, mes jambes étaient en bien meilleur état après la sortie qu'avant... Temps total: 62:17. FCmoy=131 bpm, FCmax=149 bpm.
Lundi: Musculation.
Mardi: Séance d'entraînement sur la piste du CEPSUM. Afin d'éviter une répétition de la débâcle du lundi précédent, j'ai décidé d'augmenter le nombre de tours de récupération entre les intervalles rapides, question de donner une chance à mon corps de se refroidir un peu. Je soupçonne en effet l'augmentation de ma température corporelle d'être en partie responsable de mes difficultés à l'entraînement au CEPSUM. Sinon, comment expliquer que j'aie beaucoup mieux performé au 5 km de LaSalle, par une température de 3˚C, que pendant chacune de mes séances d'entraînement? Toujours dans le but d'éviter une surchauffe, j'ai aussi décidé de ne pas faire d'intervalles DM avant les intervalles 5-k. Bref, mon but était avant tout de courir au moins 5 km au total à mon rythme visé (4:00/km). Ça a donc donné ceci:
J'ai fait 3 tours de récupération après chacun des intervalles, sauf après le 4e, quand je me suis limité à 2. À noter toutefois que j'ai aussi marché un tour après le 3e intervalle en raison d'un point au ventre. En raison de nausées, j'ai malheureusement dû ralentir un peu lors des deux derniers tours du dernier intervalle, que j'ai néanmoins conclu avec un petit sprint. Sinon, je me sentais bien, et, pour la première fois depuis des lunes, j'avais vraiment envie de pousser à fond et de me défouler pendant les intervalles rapides. J'ai aussi fait 3 x (1 tour à fond + 1 tour de marche). Avec les 8 tours de réchauffement et les 6 tours de retour au calme, ça a donné 60 tours de course, pour environ 11,0 km.
Mercredi: Musculation. Gros manque d'énergie.
Jeudi: Longue sortie de course de la semaine, aller-retour au mont Royal, avec 2 tours de la boucle du sommet. Température quasi parfaite encore une fois (11-12˚C). J'ai beaucoup apprécié cette sortie. Si seulement les conditions pouvaient rester comme ça cet été... Mes mollets ont protesté dans les jours qui ont suivi cette sortie, qui était ma plus longue avec les MT10. 20,9 km courus en 115:54. FCmoy=130 bpm, FCmax=157 bpm.
Vendredi: Musculation. Aucune énergie. Retour chez moi à la course (6,7 km). Temps: 33:14. FCmoy=133 bpm, FCmax=145 bpm.
Samedi: 120 minutes de hockey cosom. Temps de jeu: environ 80 minutes. Pas de jambes, pas d'énergie. Mon manque de sommeil et le manque de joueurs au banc n'ont pas aidé.
En somme: 50,7 km de course à pied, 3 séances de musculation et environ 80 minutes de temps de jeu au cosom.
C'est ça qui est ça. Il me reste une seule séance d'intervalles avant le 5 km de la Course de St-Laurent, qui aura lieu dimanche prochain. Pourvu qu'il ne fasse pas trop chaud dimanche prochain...
Dimanche: Sortie de 12,1 km par une température parfaite pour la course. Parti avec l'idée d'y aller mollo pour prendre soin de mes jambes courbaturées, j'ai finalement fait mon ascension la plus rapide à vie sur ce parcours (24:05), et mon 2e meilleur temps au total. Étonnamment, mes jambes étaient en bien meilleur état après la sortie qu'avant... Temps total: 62:17. FCmoy=131 bpm, FCmax=149 bpm.
Lundi: Musculation.
Mardi: Séance d'entraînement sur la piste du CEPSUM. Afin d'éviter une répétition de la débâcle du lundi précédent, j'ai décidé d'augmenter le nombre de tours de récupération entre les intervalles rapides, question de donner une chance à mon corps de se refroidir un peu. Je soupçonne en effet l'augmentation de ma température corporelle d'être en partie responsable de mes difficultés à l'entraînement au CEPSUM. Sinon, comment expliquer que j'aie beaucoup mieux performé au 5 km de LaSalle, par une température de 3˚C, que pendant chacune de mes séances d'entraînement? Toujours dans le but d'éviter une surchauffe, j'ai aussi décidé de ne pas faire d'intervalles DM avant les intervalles 5-k. Bref, mon but était avant tout de courir au moins 5 km au total à mon rythme visé (4:00/km). Ça a donc donné ceci:
J'ai fait 3 tours de récupération après chacun des intervalles, sauf après le 4e, quand je me suis limité à 2. À noter toutefois que j'ai aussi marché un tour après le 3e intervalle en raison d'un point au ventre. En raison de nausées, j'ai malheureusement dû ralentir un peu lors des deux derniers tours du dernier intervalle, que j'ai néanmoins conclu avec un petit sprint. Sinon, je me sentais bien, et, pour la première fois depuis des lunes, j'avais vraiment envie de pousser à fond et de me défouler pendant les intervalles rapides. J'ai aussi fait 3 x (1 tour à fond + 1 tour de marche). Avec les 8 tours de réchauffement et les 6 tours de retour au calme, ça a donné 60 tours de course, pour environ 11,0 km.
Mercredi: Musculation. Gros manque d'énergie.
Jeudi: Longue sortie de course de la semaine, aller-retour au mont Royal, avec 2 tours de la boucle du sommet. Température quasi parfaite encore une fois (11-12˚C). J'ai beaucoup apprécié cette sortie. Si seulement les conditions pouvaient rester comme ça cet été... Mes mollets ont protesté dans les jours qui ont suivi cette sortie, qui était ma plus longue avec les MT10. 20,9 km courus en 115:54. FCmoy=130 bpm, FCmax=157 bpm.
Vendredi: Musculation. Aucune énergie. Retour chez moi à la course (6,7 km). Temps: 33:14. FCmoy=133 bpm, FCmax=145 bpm.
Samedi: 120 minutes de hockey cosom. Temps de jeu: environ 80 minutes. Pas de jambes, pas d'énergie. Mon manque de sommeil et le manque de joueurs au banc n'ont pas aidé.
En somme: 50,7 km de course à pied, 3 séances de musculation et environ 80 minutes de temps de jeu au cosom.
C'est ça qui est ça. Il me reste une seule séance d'intervalles avant le 5 km de la Course de St-Laurent, qui aura lieu dimanche prochain. Pourvu qu'il ne fasse pas trop chaud dimanche prochain...
Bilan de la semaine du 01/04/2012
Bon, il serait temps que je termine ce billet commencé il y a une semaine...
Lundi: Tentative d'intervalles sur piste au CEPSUM. Après avoir cherché et trouvé mon nouveau rythme du demi-marathon prédit par le calculateur McMillan, je me suis attelé à la tâche de faire 5 intervalles à mon rythme 5-k. J'ai cassé pendant le 3e, qui devait durer 6 tours. Même si j'essayais de pousser, je ne sentais aucune force dans les muscles de mes cuisses et perdais de plus en plus de temps à chaque tour. J'ai essayé de refaire un autre intervalle 5-k après quelques minutes de marche et des tours plus lents, mais après 3 tours j'ai dû me rendre à l'évidence: ce n'était vraiment pas ma journée. J'ai tout de même fait ceci:
Avec les 2 tours de récupération entre les intervalles et les tours plus lents, j'ai fait un total de 48 tours, pour environ 8,8 km.
Mardi: Musculation. Retour chez moi à la course (6,7 km). J'ai peut-être un peu trop poussé, mais ça allait vite tout seul. Temps: 33:20. FCmoy=134 bpm, FCmax=146 bpm.
Mercredi: Bien que ce n'était pas prévu, j'ai finalement fait le T3SP, le tout des 3 sommets pepérien! (À ne surtout pas confondre avec le T3SB.) Je me suis tapé les sommets dans l'ordre suivant: principal (montée par Olmsted/belvédère Camilien-Houde, descente par le cimetière), Outremont (montée par le bois SJB, descente par le campus) et Westmount (montée via l'Oratoire, descente par Sunnyside/Victoria). Bien que cette sortie n'ait pas été ma plus longue de la semaine en terme de distance, c'est celle qui a duré le plus longtemps. L'ascension du dernier sommet, par les marches de l'Oratoire, a été difficile en titi... 17,6 km courus en 104:12. FCmoy=125 bpm, FCmax=155 bpm.
Jeudi: Musculation. Aucune énergie. Les exercices pour les abdominaux ont été particulièrement difficiles.
Vendredi: Longue sortie de course de la semaine, aller-retour au parc René-Lévesque. Des jambes fatiguées et un genou gauche douloureux pendant les premiers km m'ont incité à être sage. J'ai tout de même terminé à moins de deux minutes de mon meilleur temps sur ce parcours, réalisé deux semaines plus tôt. Une belle sortie, au cours de laquelle j'aurais même eu droit à un coucher de soleil, n'eut été des saules pleureurs du parc qui étaient dans mon champ de vision, les vilains. L'avantage d'avoir un temps frais et venteux quand on court au parc René-Lévesque au coucher du soleil, c'est qu'il n'y a pas de risques de sniffer des mouches, comme il m'est déjà arrivé à cet endroit en plein été... 19,5 km courus en 102:22. FCmoy=130 bpm, FCmax=144 bpm.
Samedi: 110 minutes de hockey cosom. Ma semaine de course à pied m'est rentrée dans le corps: après une trentaine de minutes j'étais déjà brûlé... Heureusement, je n'ai pas reçu de coup de bâton en pleine face cette fois-ci. Temps de jeu: environ 70 minutes.
En somme: 52,6 km de course à pied, 2 séances de musculation et environ 70 minutes de temps de jeu au cosom.
Mine de rien, ça a été ma plus grosse semaine de course jusqu'à maintenant en 2012. Dommage que l'énergie n'ait pas toujours été au rendez-vous...
Trois facteurs pourraient expliquer mon incapacité à terminer ma séance d'intervalles de lundi: le stress intense auquel je suis soumis ces temps-ci, et cette semaine-là en particulier; les suites du coup de bâton que j'avais reçu deux jours auparavant; ou un quelconque virus que j'aurais couvé, et que mon système immunitaire aurait détruit rapidement (je n'ai finalement pas eu de rhume ou de grippe). Le dimanche et le lundi de cette semaine du 1er avril, je sentais que mes sinus étaient bizarroïdes dès que je faisais un effort physique le moindrement intense. Comme c'est le le haut de ma joue droite qui avait subi le gros de l'impact le samedi, et que cette région est ensuite demeurée assez sensible au toucher pendant quelques jours, j'ai tendance à croire que tout est de la faute du coup de bâton...
Lundi: Tentative d'intervalles sur piste au CEPSUM. Après avoir cherché et trouvé mon nouveau rythme du demi-marathon prédit par le calculateur McMillan, je me suis attelé à la tâche de faire 5 intervalles à mon rythme 5-k. J'ai cassé pendant le 3e, qui devait durer 6 tours. Même si j'essayais de pousser, je ne sentais aucune force dans les muscles de mes cuisses et perdais de plus en plus de temps à chaque tour. J'ai essayé de refaire un autre intervalle 5-k après quelques minutes de marche et des tours plus lents, mais après 3 tours j'ai dû me rendre à l'évidence: ce n'était vraiment pas ma journée. J'ai tout de même fait ceci:
Avec les 2 tours de récupération entre les intervalles et les tours plus lents, j'ai fait un total de 48 tours, pour environ 8,8 km.
Mardi: Musculation. Retour chez moi à la course (6,7 km). J'ai peut-être un peu trop poussé, mais ça allait vite tout seul. Temps: 33:20. FCmoy=134 bpm, FCmax=146 bpm.
Mercredi: Bien que ce n'était pas prévu, j'ai finalement fait le T3SP, le tout des 3 sommets pepérien! (À ne surtout pas confondre avec le T3SB.) Je me suis tapé les sommets dans l'ordre suivant: principal (montée par Olmsted/belvédère Camilien-Houde, descente par le cimetière), Outremont (montée par le bois SJB, descente par le campus) et Westmount (montée via l'Oratoire, descente par Sunnyside/Victoria). Bien que cette sortie n'ait pas été ma plus longue de la semaine en terme de distance, c'est celle qui a duré le plus longtemps. L'ascension du dernier sommet, par les marches de l'Oratoire, a été difficile en titi... 17,6 km courus en 104:12. FCmoy=125 bpm, FCmax=155 bpm.
Jeudi: Musculation. Aucune énergie. Les exercices pour les abdominaux ont été particulièrement difficiles.
Vendredi: Longue sortie de course de la semaine, aller-retour au parc René-Lévesque. Des jambes fatiguées et un genou gauche douloureux pendant les premiers km m'ont incité à être sage. J'ai tout de même terminé à moins de deux minutes de mon meilleur temps sur ce parcours, réalisé deux semaines plus tôt. Une belle sortie, au cours de laquelle j'aurais même eu droit à un coucher de soleil, n'eut été des saules pleureurs du parc qui étaient dans mon champ de vision, les vilains. L'avantage d'avoir un temps frais et venteux quand on court au parc René-Lévesque au coucher du soleil, c'est qu'il n'y a pas de risques de sniffer des mouches, comme il m'est déjà arrivé à cet endroit en plein été... 19,5 km courus en 102:22. FCmoy=130 bpm, FCmax=144 bpm.
Samedi: 110 minutes de hockey cosom. Ma semaine de course à pied m'est rentrée dans le corps: après une trentaine de minutes j'étais déjà brûlé... Heureusement, je n'ai pas reçu de coup de bâton en pleine face cette fois-ci. Temps de jeu: environ 70 minutes.
En somme: 52,6 km de course à pied, 2 séances de musculation et environ 70 minutes de temps de jeu au cosom.
Mine de rien, ça a été ma plus grosse semaine de course jusqu'à maintenant en 2012. Dommage que l'énergie n'ait pas toujours été au rendez-vous...
Trois facteurs pourraient expliquer mon incapacité à terminer ma séance d'intervalles de lundi: le stress intense auquel je suis soumis ces temps-ci, et cette semaine-là en particulier; les suites du coup de bâton que j'avais reçu deux jours auparavant; ou un quelconque virus que j'aurais couvé, et que mon système immunitaire aurait détruit rapidement (je n'ai finalement pas eu de rhume ou de grippe). Le dimanche et le lundi de cette semaine du 1er avril, je sentais que mes sinus étaient bizarroïdes dès que je faisais un effort physique le moindrement intense. Comme c'est le le haut de ma joue droite qui avait subi le gros de l'impact le samedi, et que cette région est ensuite demeurée assez sensible au toucher pendant quelques jours, j'ai tendance à croire que tout est de la faute du coup de bâton...
dimanche 1 avril 2012
Semaine du 25/03/2012
Dimanche: 5 km de la Course et marche populaires de LaSalle. Avec le réchauffement et le trottinage dans les rues environnantes après la course, j'ai couru environ 10 km. Et je ne l'ai pas mentionné dans mon compte-rendu, mais il s'agissait du baptême coursien de mes MR10, qui ont très bien fait ça.
Lundi: Sortie de course de 8,3 km. J'ai ménagé mes mollets et tendons d'Achille, qui se ressentaient encore de la course de la veille. Temps: 43:17. FCmoy=129 bpm, FCmax=146 bpm.
Mardi: Musculation.
Mercredi: Sortie de course sur la colline de Westmount, qui est maintenant presque complètement libre de neige. J'ai senti une douleur aiguë au tendon d'Achille gauche environ au milieu de l'ascension, mais ça s'est replacé par la suite. Il y avait un beau petit brouillard sur la colline. 13,1 km courus en 74:09. FCmoy=127 bpm, FCmax=152 bpm.
Jeudi: Musculation.
Vendredi: Longue sortie de course de la semaine, aller-retour au mont Royal. Ascension: Trafalgar. Descente: Remembrance. Manque d'énergie dans les derniers km. J'ai trouvé que mes FC étaient élevées à l'aller. Mais bon, il était tard... 18,6 km courus en 101:04. FCmoy=136 bpm, FCmax=158 bpm.
Samedi: Environ 100 minutes de hockey cosom. Temps de jeu: environ 70 minutes. Mon match a pris fin de façon abrupte à 10 minutes de la fin...
En somme, 50 km de course à pied, 2 séances de musculation et environ 70 minutes de temps de jeu au cosom.
C'était ma première semaine de 50 km depuis un bout, et autant ma bandelette droite que ma cheville gauche sont demeurées tranquilles. Mon genou gauche me tracasse un peu, mais il y a eu amélioration de ce côté ces derniers jours, et j'ai bon espoir que tout va tenir jusqu'au 5 km de la Course St-Laurent le mois prochain.
Lundi: Sortie de course de 8,3 km. J'ai ménagé mes mollets et tendons d'Achille, qui se ressentaient encore de la course de la veille. Temps: 43:17. FCmoy=129 bpm, FCmax=146 bpm.
Mardi: Musculation.
Mercredi: Sortie de course sur la colline de Westmount, qui est maintenant presque complètement libre de neige. J'ai senti une douleur aiguë au tendon d'Achille gauche environ au milieu de l'ascension, mais ça s'est replacé par la suite. Il y avait un beau petit brouillard sur la colline. 13,1 km courus en 74:09. FCmoy=127 bpm, FCmax=152 bpm.
Jeudi: Musculation.
Vendredi: Longue sortie de course de la semaine, aller-retour au mont Royal. Ascension: Trafalgar. Descente: Remembrance. Manque d'énergie dans les derniers km. J'ai trouvé que mes FC étaient élevées à l'aller. Mais bon, il était tard... 18,6 km courus en 101:04. FCmoy=136 bpm, FCmax=158 bpm.
Samedi: Environ 100 minutes de hockey cosom. Temps de jeu: environ 70 minutes. Mon match a pris fin de façon abrupte à 10 minutes de la fin...
En somme, 50 km de course à pied, 2 séances de musculation et environ 70 minutes de temps de jeu au cosom.
C'était ma première semaine de 50 km depuis un bout, et autant ma bandelette droite que ma cheville gauche sont demeurées tranquilles. Mon genou gauche me tracasse un peu, mais il y a eu amélioration de ce côté ces derniers jours, et j'ai bon espoir que tout va tenir jusqu'au 5 km de la Course St-Laurent le mois prochain.
Aujourd'hui, 1er avril
Hé oui, nous sommes toujours le 1er avril. Il faut donc se méfier, car des gens sans scrupules peuvent profiter de cette date pour dire (ou écrire) n'importe quoi. Remarquez que certaines personnes ne se gênent pas pour dire n'importe quoi à l'année longue, mais ça, c'est une autre histoire.
Toujours est-il que mon visage a présentement l'air de ça:
Comme c'est le 1er avril, donc, on va dire que mes blessures de guerre (bien réelles, malheureusement...) ont été subies lorsque, n'écoutant que mon courage et mon sens du devoir citoyen, j'ai héroïquement porté secours à une veuve et un orphelin aux prises avec une bande de voyous qui voulaient leur dérober leurs sacs de victuailles achetées avec les dernières économies de madame. On va dire que l'un d'eux m'a surpris avec une bonne droite après que j'aie mis KO ses 5 comparses, et que je me suis relevé juste à temps pour le finir avec un coup de pied renversé qui aurait fait rougir Chuck Norris de honte.
Ouais, on va dire que c'est ce qui s'est passé, et que la pommette du bâton d'un adversaire de hockey cosom avec qui j'étais en lutte pour la possession de la balle ne m'a pas frappé à la joue, à la paupière et à l'arcade sourcilière quand ledit adversaire (qui me dépasse d'une bonne tête) a dépris la palette de son bâton de la fissure dans laquelle elle s'était fichée. Ouais. Comme c'est le 1er avril, on va s'en tenir à la première version...
Toujours est-il que mon visage a présentement l'air de ça:
Comme c'est le 1er avril, donc, on va dire que mes blessures de guerre (bien réelles, malheureusement...) ont été subies lorsque, n'écoutant que mon courage et mon sens du devoir citoyen, j'ai héroïquement porté secours à une veuve et un orphelin aux prises avec une bande de voyous qui voulaient leur dérober leurs sacs de victuailles achetées avec les dernières économies de madame. On va dire que l'un d'eux m'a surpris avec une bonne droite après que j'aie mis KO ses 5 comparses, et que je me suis relevé juste à temps pour le finir avec un coup de pied renversé qui aurait fait rougir Chuck Norris de honte.
Ouais, on va dire que c'est ce qui s'est passé, et que la pommette du bâton d'un adversaire de hockey cosom avec qui j'étais en lutte pour la possession de la balle ne m'a pas frappé à la joue, à la paupière et à l'arcade sourcilière quand ledit adversaire (qui me dépasse d'une bonne tête) a dépris la palette de son bâton de la fissure dans laquelle elle s'était fichée. Ouais. Comme c'est le 1er avril, on va s'en tenir à la première version...
dimanche 25 mars 2012
5 km de la Course et marche populaires de LaSalle 2012
Ben coudonc. Si ça continue comme ça, on va m'accoler l'étiquette anglophone de sandbagger. En gros, le sandbagger est quelqu'un qui fait croire que ses capacités sont inférieures à ce qu'elles sont réellement, souvent pour en tirer un avantage monétaire. Dans le langage courant, l'expression a été étendue aux situations dans lesquelles il n'y a pas d'argent en jeu (comme ici dans les 30 premières secondes).
Non pas que j'aie réussi à courir le 5 km de ce matin sous les 20 minutes, objectif que j'avais déclaré inatteignable. Mais je n'aurais jamais pensé passer aussi près...
Comme le matin du Demi-marathon hypothermique le mois dernier, je me suis levé très tôt, question d'enfourner un bon déjeuner plus de 3 heures avant la course. (Et puisque que tout le monde meurt sans doute d'envie de savoir: oui, j'ai mangé des toasts au beurre de pinottes.) Je suis toutefois arrivé au centre Pearson de LaSalle, quartier général de la course, une quinzaine de minutes seulement avant le départ. Fort heureusement, j'avais récupéré mon enveloppe de coureur vendredi et installé ma puce électronique sur ma chaussure et mon dossard sur mon t-shirt la veille de la course. Mon intestin a toutefois décidé de faire des siennes ce matin, si bien que j'ai dû faire la file pour aller aux toilettes, dont je suis ressorti un gros 5 minutes avant le début de la course. Le trottinage jusqu'au centre Pearson, puis jusqu'au peloton de départ, ont donc constitué mon échauffement...
Comme il n'y avait pas de tapis à la ligne de départ, je me suis placé tout près de l'avant du peloton, plus près des élites que ce que justifient mes aptitudes en tant que coureur. En entendant une femme qui se tenait près de moi expliquer la différence entre le gun time et le chip time à un coureur d'une cinquantaine d'années, je me suis toutefois senti un peu moins touriste.
Le temps que le contact se fasse entre les satellites GPS et ma montre, la course était lancée. En me reportant à mes séances d'intervalles des derniers mois, j'ai essayé de courir à l'effort et de ne pas me laisser influencer par le rythme adopté par les coureurs autour de moi. À certains moments, j'étais sous les 3:40/km, mais je n'ai pas paniqué, puisque je savais que cette partie du parcours était rapide (faux plat descendant?) grâce à ma course de l'an dernier. J'ai essayé de me détendre et de maintenir un niveau d'effort que j'ai appris à bien connaître grâce à de nombreuses séances d'intervalles spécifiques.
J'ai croisé le panneau indiquant la fin du premier km en 3:54. Un de fait. Tout allait bien, mais je m'apprêtais à entrer dans une zone inconnue: un intervalle à mon rythme visé au 5 km qui se prolonge sur plus de 1,104 km (6 tours de la piste de 184 m du CEPSUM). Je ne me sentais pas trop mal au 2e km, mais je n'ai pas été surpris de constater que je l'avais fait en plus de 4 minutes. Avec un temps de 4:08 au 2e partiel, j'étais encore très près du 4:00/km après 2 km, ce qui était positif. De plus, même si c'était très difficile, je ne me sentais pas sur le point de casser. Les conditions météo quasi idéales pour la course (3˚C, nuageux, pratiquement pas de vent) m'aidaient à maintenir le rythme, tout comme la présence d'autres coureurs qui souffraient eux aussi en silence autour de moi. Ça faisait un heureux changement par rapport à mes entraînements du CEPSUM: pas besoin de penser à la place de gens inattentifs qui se seraient tenus tout juste à côté du parcours, pas besoin non plus de freiner brusquement parce qu'un marcheur bifurque soudainement dans mon couloir sans regarder à 1 ou 2 m devant moi, pas besoin de contourner des gens qui marchent à 2 ou 3 de large, etc.
J'ai été surpris du temps affiché à ma montre quand j'ai croisé le panneau du 3 km: 11:56. Ben coudonc, j'étais toujours dans les temps après 3 km. Est-ce que j'avais des chances de faire sous les 20 minutes? En regardant les statistiques de mes partiels (voir tableau plus bas), j'en viens toutefois à conclusion que le panneau du 3 km était mal placé. Je n'ai pas été 26 secondes plus lent au 4e km qu'au 3e, mais quelques secondes tout au plus, ce que reflète mon allure moyenne affichée pour ces partiels.
J'ai été bien content de monter puis de descendre une petite côte pour retraverser le canal de l'aqueduc municipal. Les variations d'inclinaison changeaient le mal de place. C'est avec bonheur que j'ai constaté ensuite qu'il n'y avait pas de vent de face pour le chemin du retour le long du canal. Plus loin, je n'ai pas été déçu en voyant le 4:19 affiché à ma montre pour le 4e partiel: je faisais simplement du mieux que je pouvais. Et je sentais que j'en avais peut-être assez dans les jambes pour une petite accélération en fin de course...
Avec moins d'un kilomètre à faire, je me sens en terrain connu, celui de mes intervalles sur piste. Sept cent mètres, 600, 500, 400, puis la ligne d'arrivée qui apparaît après deux virages à gauche, ainsi qu'un espèce de Coach Universel qui se tient sur le parcours et encourage les coureurs qui passent près de lui, à une vingtaine de mètres devant moi: «Allez-y, ça va être serré pour le 20 minutes!» Il donne l'impression de parler en connaissance de cause.
Je me fais alors la réflexion que j'aimerais ça me faire dire ça moi aussi. Ça signifierait que j'ai des chances de faire sous les 20 minutes. Comme de raison, le gars nous dit la même chose quand moi et deux autres coureurs arrivons à sa hauteur. En tâtonnant avec mon levier de vitesses mental, je trouve une vitesse plus élevée, ce qui me permet de dépasser les deux autre gars. «C'est ça», lance Coach Universel. Bizarre, comme les encouragements de purs inconnus peuvent avoir un effet. Si ce n'avait été de ça, je ne serais pas passé si près de réussir mon objectif de fou...
Les autres coureurs sont loin devant, et j'essaie de maintenir la même vitesse, ou même d'accélérer. Je donne tout ce que j'ai. À l'approche de la ligne d'arrivée, je jette un oeil au cadran officiel de la course: 19:56, 19:57,... Je comprends que je vais manquer de temps. J'arrête le chrono de ma montre en passant le fil d'arrivée. Il indique 20:02. Aussitôt après je m'arrête et mets les mains sur mes genoux, comme un autre coureur que je vois en périphérie de mon champ de vision. Pendant un instant, je crains de faire une crêpe sur l'asphalte de l'aire d'arrivée, mais la nausée passe.
Au bout d'une minute, la déception d'avoir raté mon objectif de si peu passe elle aussi. Après avoir beaucoup souffert à l'entraînement et avoir souvent senti que je courais «au-dessus de ma tête» en essayant d'adopter un rythme de 4:00/km, voilà que je passe à 3 secondes d'atteindre mon objectif! Je n'ai pas cassé. Je ne suis pas «indigne» de ce temps, il est tout à fait à ma portée. Encore une fois: ben coudonc!
Si la météo collabore le 22 avril prochain à Saint-Laurent comme elle l'a fait ce matin, et si je reste en santé d'ici là, je vais passer sous les 20 minutes. Même si je dois ajouter un 6e intervalle spécifique à mes séances sur piste pour m'assurer d'avoir assez d'endurance...
Non pas que j'aie réussi à courir le 5 km de ce matin sous les 20 minutes, objectif que j'avais déclaré inatteignable. Mais je n'aurais jamais pensé passer aussi près...
Comme le matin du Demi-marathon hypothermique le mois dernier, je me suis levé très tôt, question d'enfourner un bon déjeuner plus de 3 heures avant la course. (Et puisque que tout le monde meurt sans doute d'envie de savoir: oui, j'ai mangé des toasts au beurre de pinottes.) Je suis toutefois arrivé au centre Pearson de LaSalle, quartier général de la course, une quinzaine de minutes seulement avant le départ. Fort heureusement, j'avais récupéré mon enveloppe de coureur vendredi et installé ma puce électronique sur ma chaussure et mon dossard sur mon t-shirt la veille de la course. Mon intestin a toutefois décidé de faire des siennes ce matin, si bien que j'ai dû faire la file pour aller aux toilettes, dont je suis ressorti un gros 5 minutes avant le début de la course. Le trottinage jusqu'au centre Pearson, puis jusqu'au peloton de départ, ont donc constitué mon échauffement...
Comme il n'y avait pas de tapis à la ligne de départ, je me suis placé tout près de l'avant du peloton, plus près des élites que ce que justifient mes aptitudes en tant que coureur. En entendant une femme qui se tenait près de moi expliquer la différence entre le gun time et le chip time à un coureur d'une cinquantaine d'années, je me suis toutefois senti un peu moins touriste.
Le temps que le contact se fasse entre les satellites GPS et ma montre, la course était lancée. En me reportant à mes séances d'intervalles des derniers mois, j'ai essayé de courir à l'effort et de ne pas me laisser influencer par le rythme adopté par les coureurs autour de moi. À certains moments, j'étais sous les 3:40/km, mais je n'ai pas paniqué, puisque je savais que cette partie du parcours était rapide (faux plat descendant?) grâce à ma course de l'an dernier. J'ai essayé de me détendre et de maintenir un niveau d'effort que j'ai appris à bien connaître grâce à de nombreuses séances d'intervalles spécifiques.
J'ai croisé le panneau indiquant la fin du premier km en 3:54. Un de fait. Tout allait bien, mais je m'apprêtais à entrer dans une zone inconnue: un intervalle à mon rythme visé au 5 km qui se prolonge sur plus de 1,104 km (6 tours de la piste de 184 m du CEPSUM). Je ne me sentais pas trop mal au 2e km, mais je n'ai pas été surpris de constater que je l'avais fait en plus de 4 minutes. Avec un temps de 4:08 au 2e partiel, j'étais encore très près du 4:00/km après 2 km, ce qui était positif. De plus, même si c'était très difficile, je ne me sentais pas sur le point de casser. Les conditions météo quasi idéales pour la course (3˚C, nuageux, pratiquement pas de vent) m'aidaient à maintenir le rythme, tout comme la présence d'autres coureurs qui souffraient eux aussi en silence autour de moi. Ça faisait un heureux changement par rapport à mes entraînements du CEPSUM: pas besoin de penser à la place de gens inattentifs qui se seraient tenus tout juste à côté du parcours, pas besoin non plus de freiner brusquement parce qu'un marcheur bifurque soudainement dans mon couloir sans regarder à 1 ou 2 m devant moi, pas besoin de contourner des gens qui marchent à 2 ou 3 de large, etc.
J'ai été surpris du temps affiché à ma montre quand j'ai croisé le panneau du 3 km: 11:56. Ben coudonc, j'étais toujours dans les temps après 3 km. Est-ce que j'avais des chances de faire sous les 20 minutes? En regardant les statistiques de mes partiels (voir tableau plus bas), j'en viens toutefois à conclusion que le panneau du 3 km était mal placé. Je n'ai pas été 26 secondes plus lent au 4e km qu'au 3e, mais quelques secondes tout au plus, ce que reflète mon allure moyenne affichée pour ces partiels.
J'ai été bien content de monter puis de descendre une petite côte pour retraverser le canal de l'aqueduc municipal. Les variations d'inclinaison changeaient le mal de place. C'est avec bonheur que j'ai constaté ensuite qu'il n'y avait pas de vent de face pour le chemin du retour le long du canal. Plus loin, je n'ai pas été déçu en voyant le 4:19 affiché à ma montre pour le 4e partiel: je faisais simplement du mieux que je pouvais. Et je sentais que j'en avais peut-être assez dans les jambes pour une petite accélération en fin de course...
Le parcours. Image via mon compte Garmin Connect.
Avec moins d'un kilomètre à faire, je me sens en terrain connu, celui de mes intervalles sur piste. Sept cent mètres, 600, 500, 400, puis la ligne d'arrivée qui apparaît après deux virages à gauche, ainsi qu'un espèce de Coach Universel qui se tient sur le parcours et encourage les coureurs qui passent près de lui, à une vingtaine de mètres devant moi: «Allez-y, ça va être serré pour le 20 minutes!» Il donne l'impression de parler en connaissance de cause.
Je me fais alors la réflexion que j'aimerais ça me faire dire ça moi aussi. Ça signifierait que j'ai des chances de faire sous les 20 minutes. Comme de raison, le gars nous dit la même chose quand moi et deux autres coureurs arrivons à sa hauteur. En tâtonnant avec mon levier de vitesses mental, je trouve une vitesse plus élevée, ce qui me permet de dépasser les deux autre gars. «C'est ça», lance Coach Universel. Bizarre, comme les encouragements de purs inconnus peuvent avoir un effet. Si ce n'avait été de ça, je ne serais pas passé si près de réussir mon objectif de fou...
Les autres coureurs sont loin devant, et j'essaie de maintenir la même vitesse, ou même d'accélérer. Je donne tout ce que j'ai. À l'approche de la ligne d'arrivée, je jette un oeil au cadran officiel de la course: 19:56, 19:57,... Je comprends que je vais manquer de temps. J'arrête le chrono de ma montre en passant le fil d'arrivée. Il indique 20:02. Aussitôt après je m'arrête et mets les mains sur mes genoux, comme un autre coureur que je vois en périphérie de mon champ de vision. Pendant un instant, je crains de faire une crêpe sur l'asphalte de l'aire d'arrivée, mais la nausée passe.
Mes partiels. Image via mon compte Garmin Connect.
Au bout d'une minute, la déception d'avoir raté mon objectif de si peu passe elle aussi. Après avoir beaucoup souffert à l'entraînement et avoir souvent senti que je courais «au-dessus de ma tête» en essayant d'adopter un rythme de 4:00/km, voilà que je passe à 3 secondes d'atteindre mon objectif! Je n'ai pas cassé. Je ne suis pas «indigne» de ce temps, il est tout à fait à ma portée. Encore une fois: ben coudonc!
Si la météo collabore le 22 avril prochain à Saint-Laurent comme elle l'a fait ce matin, et si je reste en santé d'ici là, je vais passer sous les 20 minutes. Même si je dois ajouter un 6e intervalle spécifique à mes séances sur piste pour m'assurer d'avoir assez d'endurance...
samedi 24 mars 2012
Semaine du 18/03/2012
Une semaine faite surtout de bas, mais qui s'est heureusement terminée avec une belle longue sortie de course.
Dimanche: Musculation.
Lundi: Séance d'entraînement sur piste, pendant laquelle j'ai fait les intervalles suivants:
Le nombre prévu de tours de récupération entre les intervalles était de 2. J'étais cependant trop crevé pour continuer après le 4e intervalle 5-k*, et j'ai marché 2 ou 3 tours et couru 3 tours à vitesse plus lente avant de faire le dernier intervalle. Avec les 6 tours de réchauffement et de retour au calme, ça donne un total de 56 tours de course, pour environ 10,3 km.
Mardi: Musculation. Retour chez moi à la course. Ischios douloureux en descente, et mollets très tendus. Pratiquement aucune attente aux feux de circulation. 6,7 km courus en 33:30. FCmoy=129 bpm, FCmax=141 bpm.
Mercredi: Sortie de course sur le mont Royal et la colline d'Outremont, écourtée parce que j'ai été grandement incommodé par la chaleur et le smog. Quand ma fréquence cardiaque montait au-dessus de 120 bpm, j'avais l'impression de manquer d'air, et j'ai senti le besoin de faire plusieurs arrêts. Seule consolation: j'ai été presque aussi rapide que l'an dernier dans la montée du bois St-Jean-Baptiste malgré le fait que le sentier était enneigé, le tout à une FC plus basse. C'est dailleurs dans cette partie, plus fraîche et située à l'ombre, que je me suis le mieux senti. 9,6 km courus en 58:37. FCmoy=128 bpm, FCmax=154 bpm.
Jeudi: Musculation.
Vendredi: Longue sortie de course de la semaine, aller-retour au parc René-Lévesque (19,5 km). Faire une longue sortie à deux jours d'un 5 km n'était sans doute pas la l'idée du siècle, mais la température était presque parfaite pour la course et j'avais vraiment envie de courir quelques km loin du bruit et de la circulation. Une sortie thérapeutique, toute en douceur avec mes nouvelles Free 3.0, mais qui m'a aussi permis de constater que je m'améliore encore: l'aller retour m'a pris 1h40, ce qui est plus rapide que mes temps de l'automne dernier. Quand j'ai commencé à faire ce parcours il y a 3 ans, ça me prenait environ 1h54-1h55, et mes fréquences cardiaques étaient nettement plus élevées. Temps: 100:35. FCmoy= 129 bpm, FCmax=146 bpm.
En somme, 46,1 km de course à pied et 3 séances de musculation.
Tel que mentionné dans mon dernier billet, je conclus de mes séances d'intervalles des dernières semaines que je ne suis pas encore assez en forme pour courir 5 km en moins de 20 minutes. Il m'en manque encore un peu. Même si je vais adopter un rythme de 4:00/km pour commencer la course de demain matin à LaSalle, c'est plutôt le moins prochain à St-Laurent que j'espère atteindre mon objectif. En tout cas, j'ai hâte de voir sur quelle distance je serai capable de tenir le rythme demain...
Dimanche: Musculation.
Lundi: Séance d'entraînement sur piste, pendant laquelle j'ai fait les intervalles suivants:
Le nombre prévu de tours de récupération entre les intervalles était de 2. J'étais cependant trop crevé pour continuer après le 4e intervalle 5-k*, et j'ai marché 2 ou 3 tours et couru 3 tours à vitesse plus lente avant de faire le dernier intervalle. Avec les 6 tours de réchauffement et de retour au calme, ça donne un total de 56 tours de course, pour environ 10,3 km.
Mardi: Musculation. Retour chez moi à la course. Ischios douloureux en descente, et mollets très tendus. Pratiquement aucune attente aux feux de circulation. 6,7 km courus en 33:30. FCmoy=129 bpm, FCmax=141 bpm.
Mercredi: Sortie de course sur le mont Royal et la colline d'Outremont, écourtée parce que j'ai été grandement incommodé par la chaleur et le smog. Quand ma fréquence cardiaque montait au-dessus de 120 bpm, j'avais l'impression de manquer d'air, et j'ai senti le besoin de faire plusieurs arrêts. Seule consolation: j'ai été presque aussi rapide que l'an dernier dans la montée du bois St-Jean-Baptiste malgré le fait que le sentier était enneigé, le tout à une FC plus basse. C'est dailleurs dans cette partie, plus fraîche et située à l'ombre, que je me suis le mieux senti. 9,6 km courus en 58:37. FCmoy=128 bpm, FCmax=154 bpm.
Jeudi: Musculation.
Vendredi: Longue sortie de course de la semaine, aller-retour au parc René-Lévesque (19,5 km). Faire une longue sortie à deux jours d'un 5 km n'était sans doute pas la l'idée du siècle, mais la température était presque parfaite pour la course et j'avais vraiment envie de courir quelques km loin du bruit et de la circulation. Une sortie thérapeutique, toute en douceur avec mes nouvelles Free 3.0, mais qui m'a aussi permis de constater que je m'améliore encore: l'aller retour m'a pris 1h40, ce qui est plus rapide que mes temps de l'automne dernier. Quand j'ai commencé à faire ce parcours il y a 3 ans, ça me prenait environ 1h54-1h55, et mes fréquences cardiaques étaient nettement plus élevées. Temps: 100:35. FCmoy= 129 bpm, FCmax=146 bpm.
En somme, 46,1 km de course à pied et 3 séances de musculation.
Tel que mentionné dans mon dernier billet, je conclus de mes séances d'intervalles des dernières semaines que je ne suis pas encore assez en forme pour courir 5 km en moins de 20 minutes. Il m'en manque encore un peu. Même si je vais adopter un rythme de 4:00/km pour commencer la course de demain matin à LaSalle, c'est plutôt le moins prochain à St-Laurent que j'espère atteindre mon objectif. En tout cas, j'ai hâte de voir sur quelle distance je serai capable de tenir le rythme demain...
jeudi 22 mars 2012
Le 5 km de LaSalle s'en vient...
Ça y est, j'ai fini par m'inscrire au 5 km de la Course et marche populaires de LaSalle, qui aura lieu dimanche prochain. Mes dernières séances d'intervalles sur piste ont montré que je ne suis pas prêt à atteindre mon objectif de faire sous les 20 minutes, j'ai mal au genou gauche à chaque fois que je cours depuis environ 2-3 semaines, et mon mental est tout sauf dur ces temps-ci, mais bon, j'y vais quand même.
En étant conservateur et en adoptant un rythme de 4:10/km dès le départ, je pourrais sans doute battre mon record absolu, qui est de 20:52 et qui date d'il y a 7 ou 8 ans. À 40 ans, ce genre «d'exploit» ne se produit pas souvent, et en théorie je devrais m'en contenter. J'ai cependant décidé de traiter la course de dimanche à la fois comme une séance d'intervalles et comme un test: je vais partir à 4:00/km et m'efforcer de tenir le rythme jusqu'à ce que je casse. Mes derniers entraînements sur piste ont été de véritables séances de torture, et courir à 4:00/km sur la route en conditions de course, entouré de tout plein de passionnés, devrait aider à changer le mal de place. Ce qui n'enlève rien au fait que j'ai probablement autant de chances de faire sous les 20 minutes que le Canadien en a de participer aux séries. Bref, si vous participez à la course ou venez y assister et que vous apercevez un gars couché en position foetale en bordure du parcours au 3e ou 4e km, vous pourrez dire: «Tiens donc, c'est Pepére».
En étant conservateur et en adoptant un rythme de 4:10/km dès le départ, je pourrais sans doute battre mon record absolu, qui est de 20:52 et qui date d'il y a 7 ou 8 ans. À 40 ans, ce genre «d'exploit» ne se produit pas souvent, et en théorie je devrais m'en contenter. J'ai cependant décidé de traiter la course de dimanche à la fois comme une séance d'intervalles et comme un test: je vais partir à 4:00/km et m'efforcer de tenir le rythme jusqu'à ce que je casse. Mes derniers entraînements sur piste ont été de véritables séances de torture, et courir à 4:00/km sur la route en conditions de course, entouré de tout plein de passionnés, devrait aider à changer le mal de place. Ce qui n'enlève rien au fait que j'ai probablement autant de chances de faire sous les 20 minutes que le Canadien en a de participer aux séries. Bref, si vous participez à la course ou venez y assister et que vous apercevez un gars couché en position foetale en bordure du parcours au 3e ou 4e km, vous pourrez dire: «Tiens donc, c'est Pepére».
Semaine du 11/03/2012
Mardi: Musculation. Retour chez moi à la course. Je manquais d'énergie et j'avais l'impression de peser 250 livres. Ah, le stress... 6,7 km courus en 34:24. FCmoy= 130 bpm, FCmax=149 bpm.
Mercredi: Séance d'entraînement sur la piste du CEPSUM, pendant laquelle j'ai fait les intervalles suivants:
Comme les fois précédentes, j'ai fait 2 tours de récupération entre les intervalles. À noter cependant que j'ai dû interrompre ma séance après le 4e intervalle 5-k* pour répondre à une urgence intestinale... En toute honnêteté, j'aurais de toute façon été trop crevé pour faire le 5e et dernier intervalle immédiatement. Au moins, j'ai eu l'énergie pour faire 3 x (1 tour à fond + 1 tour de marche) par la suite. Avec les 6 tours de réchauffement et de retour au calme, ça donne un total de 60 tours de course, pour environ 11,0 km.
Jeudi: Musculation. Retour chez moi à la course. Je me sentais sans énergie, mais ça allait vite tout seul... 6,7 km courus en 32:52. FCmoy= 131 bpm, FCmax=145 bpm.
Vendredi: Sortie de course qui m'a entre autres amené sur la colline de Westmount. La neige dans la partie habituelle de Summit Circle était molle, ce qui rendait cette portion très glissante. Je serais bien revenu chez moi en courant, mais ma cheville gauche s'est mise à protester après environ 13 km, et la douleur allait en augmentant, si bien que j'ai sagement décidé d'arrêter et de faire le reste du chemin en autobus. Ma bandelette, elle, s'est tenue tranquille. 17,2 km courus en 97:07. FCmoy= 127 bpm, FCmax=152 bpm.
Samedi: Environ 110 minutes de hockey cosom. Temps de jeu: environ 75 minutes. Aucune énergie.
En somme, 41,6 km de course à pied, 2 séances de musculation et environ 75 minutes de temps de jeu au cosom.
Même si ma cheville et mon genou gauches me causent de petits ennuis, ma bandelette, elle, est restée sage, en dépit du fait que je l'ai testée à fond en courant 4 jours de suite et en jouant au cosom le 5e jour. C'est encourageant.
Mercredi: Séance d'entraînement sur la piste du CEPSUM, pendant laquelle j'ai fait les intervalles suivants:
Comme les fois précédentes, j'ai fait 2 tours de récupération entre les intervalles. À noter cependant que j'ai dû interrompre ma séance après le 4e intervalle 5-k* pour répondre à une urgence intestinale... En toute honnêteté, j'aurais de toute façon été trop crevé pour faire le 5e et dernier intervalle immédiatement. Au moins, j'ai eu l'énergie pour faire 3 x (1 tour à fond + 1 tour de marche) par la suite. Avec les 6 tours de réchauffement et de retour au calme, ça donne un total de 60 tours de course, pour environ 11,0 km.
Jeudi: Musculation. Retour chez moi à la course. Je me sentais sans énergie, mais ça allait vite tout seul... 6,7 km courus en 32:52. FCmoy= 131 bpm, FCmax=145 bpm.
Vendredi: Sortie de course qui m'a entre autres amené sur la colline de Westmount. La neige dans la partie habituelle de Summit Circle était molle, ce qui rendait cette portion très glissante. Je serais bien revenu chez moi en courant, mais ma cheville gauche s'est mise à protester après environ 13 km, et la douleur allait en augmentant, si bien que j'ai sagement décidé d'arrêter et de faire le reste du chemin en autobus. Ma bandelette, elle, s'est tenue tranquille. 17,2 km courus en 97:07. FCmoy= 127 bpm, FCmax=152 bpm.
Samedi: Environ 110 minutes de hockey cosom. Temps de jeu: environ 75 minutes. Aucune énergie.
En somme, 41,6 km de course à pied, 2 séances de musculation et environ 75 minutes de temps de jeu au cosom.
Même si ma cheville et mon genou gauches me causent de petits ennuis, ma bandelette, elle, est restée sage, en dépit du fait que je l'ai testée à fond en courant 4 jours de suite et en jouant au cosom le 5e jour. C'est encourageant.
Semaine du 04/03/2012
Dimanche: Musculation.
Lundi: Sortie de course de 12,1 km. Dégagé partout, à part les sentiers autour du parc Kent qui étaient glacés. Bandelette OK, cheville gauche douloureuse à partir de 9,5 km environ. Temps: 64:54. FCmoy=126 bpm, FCmax=144 bpm.
Mardi: Musculation.
Mercredi: Première séance d'entraînement sur piste en 3 semaines. J'ai fait les intervalles suivants:
Ventre vide + stress intense + 2 semaines sans intervalles = séance extrêmement difficile. J'en ai été réduit à faire un tour de marche après le 4e intervalle 5-k*, et j'ai décidé de mettre fin à la séance. Avec les 2 tours à vitesse plus lente entre les intervalles et les 6 tours de réchauffement et de retour au calme, ça donne un total de 48 tours de course, pour environ 8,6 km. Point positif qui n'était vraiment pas à dédaigner: ma bandelette droite n'a aucunement protesté pendant cette séance.
Vendredi: Sortie de course de 13,3 km qui m'a entre autres mené sur la colline de Westmount. Chaussée dégagée, sauf la partie habituelle de Summit Circle, qui était enneigée. Aucune douleur à la bandelette ou à la cheville. J'ai protégé ma bandelette en y allant lentement en descente. Temps: 76:09. FCmoy= 128 bpm, FCmax=153 bpm.
Samedi: 120 minutes de hockey cosom. Temps de jeu: environ 60 minutes. Avec 4 joueurs au banc, les présences ont été courtes mais intenses...
En somme, 34,0 km de course à pied, 2 séances de musculation et 60 minutes de temps de jeu au cosom.
Ma bandelette a passé avec succès le test d'une séance d'intervalles et de la longue descente abrupte de la colline de Westmount. Une semaine de course positive, donc.
Lundi: Sortie de course de 12,1 km. Dégagé partout, à part les sentiers autour du parc Kent qui étaient glacés. Bandelette OK, cheville gauche douloureuse à partir de 9,5 km environ. Temps: 64:54. FCmoy=126 bpm, FCmax=144 bpm.
Mardi: Musculation.
Mercredi: Première séance d'entraînement sur piste en 3 semaines. J'ai fait les intervalles suivants:
Ventre vide + stress intense + 2 semaines sans intervalles = séance extrêmement difficile. J'en ai été réduit à faire un tour de marche après le 4e intervalle 5-k*, et j'ai décidé de mettre fin à la séance. Avec les 2 tours à vitesse plus lente entre les intervalles et les 6 tours de réchauffement et de retour au calme, ça donne un total de 48 tours de course, pour environ 8,6 km. Point positif qui n'était vraiment pas à dédaigner: ma bandelette droite n'a aucunement protesté pendant cette séance.
Vendredi: Sortie de course de 13,3 km qui m'a entre autres mené sur la colline de Westmount. Chaussée dégagée, sauf la partie habituelle de Summit Circle, qui était enneigée. Aucune douleur à la bandelette ou à la cheville. J'ai protégé ma bandelette en y allant lentement en descente. Temps: 76:09. FCmoy= 128 bpm, FCmax=153 bpm.
Samedi: 120 minutes de hockey cosom. Temps de jeu: environ 60 minutes. Avec 4 joueurs au banc, les présences ont été courtes mais intenses...
En somme, 34,0 km de course à pied, 2 séances de musculation et 60 minutes de temps de jeu au cosom.
Ma bandelette a passé avec succès le test d'une séance d'intervalles et de la longue descente abrupte de la colline de Westmount. Une semaine de course positive, donc.
lundi 5 mars 2012
Semaine du 26/02/2012
Comme prévu suite à la réapparition de mes problèmes de bandelette, je n'ai pas couru avant mercredi. Respecter ce congé auto-imposé m'a été rendu plus facile par l'apparition lundi des symptômes d'un petit rhume qui m'a affecté pour le reste de la semaine. Au moins, ce rhume est beaucoup moins virulent que ceux que j'attrape habituellement.
Dimanche: Musculation.
Mardi: Musculation.
Mercredi: Essai à la course à pied sur un parcours plat. La bandelette droite et la cheville gauche ont très bien répondu: pas la moindre douleur! Pour une raison inconnue cependant, j'ai terminé cette sortie avec les quadriceps douloureux et tendus, malgré le fait que je n'avais pas couru depuis 4 jours, soit depuis le hockey cosom du samedi précédent. Chaussée dégagée à 90%. 8,2 km courus en 44:25. FCmoy=127 bpm, FCmax=139 bpm.
Jeudi: Musculation.
Vendredi: Sortie de course sur le même parcours que mercredi, avec ajout d'une petite boucle de 2,1 km dans les rues près de chez moi à la fin. Ça ne me tentait pas du tout d'aller courir, mais ce fut finalement une sortie assez agréable. La bandelette s'est encore une fois tenue tranquille, tandis que la cheville a commencé à se manifester à un peu plus de 2 km de la fin. Neige durcie et cassonade peu profonde sur environ 30% du chemin. Reste: dégagé. 10,3 km courus en 55:44. FCmoy=127 bpm, FCmax=141 bpm.
Samedi: Environ 100 minutes de hockey cosom. Temps de jeu: environ 65 minutes. Pas d'énergie à cause du rhume, mais aucune douleur à la bandelette ou à la cheville. Yé!
En somme, 18,5 km de course à pied, 3 séances de musculation et environ 65 minutes de temps de jeu au cosom.
Une semaine à kilométrage de course réduit, donc, pendant laquelle ma bandelette a bien tenu le coup. C'est encourageant. J'étais un peu inquiet avant le programme double composé de ma sortie de course du vendredi et du cosom environ 14 heures plus tard, mais finalement tout s'est bien passé.
À moins d'un changement de dernière minute, je vais passer mon tour pour le 15 km des Pichous de cette année, qui a lieu samedi prochain. En plus de mon manque de confiance actuel envers ma bandelette qui pèse lourd dans la balance, des raisons professionnelles font en sorte que je pourrais difficilement me permettre un petit voyage au Saguenay en fin de semaine prochaine.
Pour l'instant, mon objectif de courir le 5 km sous les 20 minutes le 27 mars à LaSalle tient toujours, mais comme je n'ai pas fait de séance d'intervalles sur piste ces deux dernières semaines, je commence à craindre d'avoir perdu un peu d'endurance spécifique. Si ma bandelette le permet, je vais essayer de reprendre les intervalles cette semaine. C'est la façon dont mon corps va répondre pendant cette séance qui va déterminer si mon objectif est toujours sur les rails.
Dimanche: Musculation.
Mardi: Musculation.
Mercredi: Essai à la course à pied sur un parcours plat. La bandelette droite et la cheville gauche ont très bien répondu: pas la moindre douleur! Pour une raison inconnue cependant, j'ai terminé cette sortie avec les quadriceps douloureux et tendus, malgré le fait que je n'avais pas couru depuis 4 jours, soit depuis le hockey cosom du samedi précédent. Chaussée dégagée à 90%. 8,2 km courus en 44:25. FCmoy=127 bpm, FCmax=139 bpm.
Jeudi: Musculation.
Vendredi: Sortie de course sur le même parcours que mercredi, avec ajout d'une petite boucle de 2,1 km dans les rues près de chez moi à la fin. Ça ne me tentait pas du tout d'aller courir, mais ce fut finalement une sortie assez agréable. La bandelette s'est encore une fois tenue tranquille, tandis que la cheville a commencé à se manifester à un peu plus de 2 km de la fin. Neige durcie et cassonade peu profonde sur environ 30% du chemin. Reste: dégagé. 10,3 km courus en 55:44. FCmoy=127 bpm, FCmax=141 bpm.
Samedi: Environ 100 minutes de hockey cosom. Temps de jeu: environ 65 minutes. Pas d'énergie à cause du rhume, mais aucune douleur à la bandelette ou à la cheville. Yé!
En somme, 18,5 km de course à pied, 3 séances de musculation et environ 65 minutes de temps de jeu au cosom.
Une semaine à kilométrage de course réduit, donc, pendant laquelle ma bandelette a bien tenu le coup. C'est encourageant. J'étais un peu inquiet avant le programme double composé de ma sortie de course du vendredi et du cosom environ 14 heures plus tard, mais finalement tout s'est bien passé.
À moins d'un changement de dernière minute, je vais passer mon tour pour le 15 km des Pichous de cette année, qui a lieu samedi prochain. En plus de mon manque de confiance actuel envers ma bandelette qui pèse lourd dans la balance, des raisons professionnelles font en sorte que je pourrais difficilement me permettre un petit voyage au Saguenay en fin de semaine prochaine.
Pour l'instant, mon objectif de courir le 5 km sous les 20 minutes le 27 mars à LaSalle tient toujours, mais comme je n'ai pas fait de séance d'intervalles sur piste ces deux dernières semaines, je commence à craindre d'avoir perdu un peu d'endurance spécifique. Si ma bandelette le permet, je vais essayer de reprendre les intervalles cette semaine. C'est la façon dont mon corps va répondre pendant cette séance qui va déterminer si mon objectif est toujours sur les rails.
dimanche 26 février 2012
Semaine du 19/02/2012
Semaine de récupération du Demi-marathon hypothermique. Je pourrais la résumer en un mot: 'stie...
Dimanche: Musculation.
Lundi: Première sortie de course depuis le demi. Douleur du côté médial de la cheville gauche pendant les 2 ou 3 premiers km, OK par la suite. Zéro douleur à la bandelette droite. Courir avec les MT10, qui sollicitent beaucoup les mollets et tendons d'Achille mais relativement peu les genoux et les hanches, a certainement aidé. 6,3 km courus en 33:21. FCmoy=128 bpm, FCmax=139 bpm.
Mardi: Musculation.
Mercredi: Sortie de course sur la colline de Westmount, encore une fois avec les MT10. Montée difficile, probablement à cause du demi couru 4 jours avant. Zéro neige et glace, à part la partie enneigée habituelle de la boucle Summit. La douleur à la cheville gauche a fait son apparition une fois que j'ai été rendu au sommet, environ à la mi-sortie, et s'est intensifiée après la montée des marches de l'Oratoire. J'ai même pensé arrêter en début de descente, mais la douleur a légèrement diminué et je me suis rendu jusqu'à la fin. Bandelette: OK! 13,3 km courus en 76:41. FCmoy=134 bpm, FCmax=157 bpm.
Jeudi: Musculation.
Vendredi: Sortie de course de 12,1 km alors que l'hiver était en train de reprendre ses droits. Une belle neige collante tombait et formait une couche qui allait en s'épaississant à mesure que ma sortie progressait. L'excellente adhérence de mes MT10 dans cette couche, et le fait que la neige amortissait presque complètement les impacts au sol, est probablement ce qui a précipité l'apparition de mes problèmes: je me suis laissé emporter pendant la descente sur Descelles, y allant d'une pointe à 3:48/km selon ma Garmin. Deux ou trois minutes après la fin de la descente, ma bandelette droite a commencé à protester. La douleur, ou plutôt l'espèce de sensation d'avoir le côté du genou gelé, s'est par la suite intensifiée à tel point que j'ai décidé d'abandonner ma sortie. En marchant vers un arrêt d'autobus, j'ai toutefois décidé que le paysage était trop beau pour que je n'essaie pas d'au moins reprendre ma progression à la course. J'ai donc recommencé à courir. La douleur a repris au bout d'environ une minute avec une intensité diminuée par rapport à ce qu'elle était avant mon arrêt, et comme il n'y avait pas d'autobus en vue, j'ai fini par courir les 2 ou 3 km qui me séparaient de chez moi, tout en y allant d'une pause d'une ou deux minutes à un certain moment pour calmer ma bandelette. Temps: 66:53. FCmoy=133 bpm, FCmax=151 bpm.
Samedi: Environ 110 minutes de hockey cosom. Temps de jeu: environ 70 minutes. Ma cheville et ma bandelette n'ont pas aimé...
En somme, 31,7 km de course à pied, 3 séances de musculation et environ 70 minutes de temps de jeu au cosom.
Avec ma bandelette de marde qui recommence à faire des siennes après presque 2 ans d'accalmie, je ne peux plus rien tenir pour acquis. Il faudra voir comment la situation évoluera cette semaine, mais les chances que mon calendrier de course hiver/printemps finisse par prendre le bord sont non négligeables.
J'ai réussi à négocier un arrêt de course jusqu'à mercredi avec la partie de moi-même qui ne demande qu'à aller jouer dehors dans la neige. C'est tout particulièrement difficile aujourd'hui, avec le beau soleil qui a fait son apparition au-dessus de Montréal.
Toujours est-il que cette histoire de bandelette est d'autant plus chiante que je me croyais immunisé depuis que j'avais changé de chaussures de course et amélioré ma technique. Je croyais également que mon régime renforcé d'exercices pour les abdos, en stabilisant mon tronc, était une police d'assurance supplémentaire. Ces facteurs ont sûrement contribué à la bonne santé de ma bandelette depuis un an et demie, mais il semble bien que j'aurai toujours une faiblesse de ce côté et que je dois m'assurer d'être suffisamment entraîné avant de participer à une course. Au fil des années, ma bandelette a également fait des siennes (à des degrés divers) après mon premier 10 km, après chacun de mes 3 premiers demi-marathons, et après mon premier 15 km des Pichous. À chaque fois, mon entraînement était déficient, avec entre autres des longues sorties en nombre et/ou de durée insuffisants.
Sachant que ma bandelette demeurera toujours fragile, je serai plus prudent à l'avenir.
C'est ça qui est ça.
Dimanche: Musculation.
Lundi: Première sortie de course depuis le demi. Douleur du côté médial de la cheville gauche pendant les 2 ou 3 premiers km, OK par la suite. Zéro douleur à la bandelette droite. Courir avec les MT10, qui sollicitent beaucoup les mollets et tendons d'Achille mais relativement peu les genoux et les hanches, a certainement aidé. 6,3 km courus en 33:21. FCmoy=128 bpm, FCmax=139 bpm.
Mardi: Musculation.
Mercredi: Sortie de course sur la colline de Westmount, encore une fois avec les MT10. Montée difficile, probablement à cause du demi couru 4 jours avant. Zéro neige et glace, à part la partie enneigée habituelle de la boucle Summit. La douleur à la cheville gauche a fait son apparition une fois que j'ai été rendu au sommet, environ à la mi-sortie, et s'est intensifiée après la montée des marches de l'Oratoire. J'ai même pensé arrêter en début de descente, mais la douleur a légèrement diminué et je me suis rendu jusqu'à la fin. Bandelette: OK! 13,3 km courus en 76:41. FCmoy=134 bpm, FCmax=157 bpm.
Jeudi: Musculation.
Vendredi: Sortie de course de 12,1 km alors que l'hiver était en train de reprendre ses droits. Une belle neige collante tombait et formait une couche qui allait en s'épaississant à mesure que ma sortie progressait. L'excellente adhérence de mes MT10 dans cette couche, et le fait que la neige amortissait presque complètement les impacts au sol, est probablement ce qui a précipité l'apparition de mes problèmes: je me suis laissé emporter pendant la descente sur Descelles, y allant d'une pointe à 3:48/km selon ma Garmin. Deux ou trois minutes après la fin de la descente, ma bandelette droite a commencé à protester. La douleur, ou plutôt l'espèce de sensation d'avoir le côté du genou gelé, s'est par la suite intensifiée à tel point que j'ai décidé d'abandonner ma sortie. En marchant vers un arrêt d'autobus, j'ai toutefois décidé que le paysage était trop beau pour que je n'essaie pas d'au moins reprendre ma progression à la course. J'ai donc recommencé à courir. La douleur a repris au bout d'environ une minute avec une intensité diminuée par rapport à ce qu'elle était avant mon arrêt, et comme il n'y avait pas d'autobus en vue, j'ai fini par courir les 2 ou 3 km qui me séparaient de chez moi, tout en y allant d'une pause d'une ou deux minutes à un certain moment pour calmer ma bandelette. Temps: 66:53. FCmoy=133 bpm, FCmax=151 bpm.
Samedi: Environ 110 minutes de hockey cosom. Temps de jeu: environ 70 minutes. Ma cheville et ma bandelette n'ont pas aimé...
En somme, 31,7 km de course à pied, 3 séances de musculation et environ 70 minutes de temps de jeu au cosom.
Avec ma bandelette de marde qui recommence à faire des siennes après presque 2 ans d'accalmie, je ne peux plus rien tenir pour acquis. Il faudra voir comment la situation évoluera cette semaine, mais les chances que mon calendrier de course hiver/printemps finisse par prendre le bord sont non négligeables.
J'ai réussi à négocier un arrêt de course jusqu'à mercredi avec la partie de moi-même qui ne demande qu'à aller jouer dehors dans la neige. C'est tout particulièrement difficile aujourd'hui, avec le beau soleil qui a fait son apparition au-dessus de Montréal.
Toujours est-il que cette histoire de bandelette est d'autant plus chiante que je me croyais immunisé depuis que j'avais changé de chaussures de course et amélioré ma technique. Je croyais également que mon régime renforcé d'exercices pour les abdos, en stabilisant mon tronc, était une police d'assurance supplémentaire. Ces facteurs ont sûrement contribué à la bonne santé de ma bandelette depuis un an et demie, mais il semble bien que j'aurai toujours une faiblesse de ce côté et que je dois m'assurer d'être suffisamment entraîné avant de participer à une course. Au fil des années, ma bandelette a également fait des siennes (à des degrés divers) après mon premier 10 km, après chacun de mes 3 premiers demi-marathons, et après mon premier 15 km des Pichous. À chaque fois, mon entraînement était déficient, avec entre autres des longues sorties en nombre et/ou de durée insuffisants.
Sachant que ma bandelette demeurera toujours fragile, je serai plus prudent à l'avenir.
C'est ça qui est ça.
jeudi 23 février 2012
Des Nike Free 3.0 V4?
Hé oui, il semble bien que la prochaine version des Free 3.0, celle qui succédera à l'horrible V3, s'en vient! Il en est question chez Runblogger. Globalement, les photos sont encourageantes. Notons d'abord que les gens de Nike ont eu l'excellente idée de reléguer aux oubliettes la pellicule de tissu mou qui entourait le talon dans la V3. Ouf! Également, comme le montre la photo qui suit, l'avant-pied de la V4 sera plus large que celui des versions précédentes. C'est une bonne chose en autant que la chaussure comprenne des éléments pour maintenir le pied bien en place.
La semelle semble par ailleurs être moins épaisse au talon que celles des V1 à V3, ce que confirme un lecteur dans les commentaires du billet de Runblogger. Ainsi, le dénivelé de la chaussure serait de 3 mm, comparativement à 7 mm pour la V2 et la V3. La plupart des amateurs de chaussures dites minimalistes (un mot que j'aime de moins en moins, car désormais trop associé à une petite minorité de zélés) apprécieront le dénivelé plus petit. Pour ma part, j'aime bien les 7 mm de dénivelé de la V2. Ils m'aident à reposer mes mollets moumounes et mes tendons d'Achille, lesquels finissent toujours par se plaindre quand je cours trop souvent avec les Minimus Trail ou Road. Mais bon, à chacun ses préférences.
Une chose qui me chicote un peu, c'est que la semelle de la V4 s'étend plus loin vers l'arrière que celle de la V2. Espérons que ça ne favorisera pas un dépôt du pied sur le talon, ce qui serait tout à fait contraire à la philosophie qui est derrière la conception de la Free 3.0.
En tout cas, le fait que Nike non seulement sorte une V4, mais en plus ait mis le paquet sur la conception de cette nouvelle évolution, vient calmer mes appréhensions à l'effet que la compagnie était en train d'abandonner tranquillement la Free 3.0 pour concentrer ses efforts sur la Free Run+, une chaussure plus contraignante avec une semelle assez épaisse. Peut-être que les gens de Nike ont pris bonne note du succès de la ligne Minimus de New Balance...
Il reste à savoir si la V4 sera vendue au Canada. Chez Running Free, peut-être?
Image via Runblogger
La semelle semble par ailleurs être moins épaisse au talon que celles des V1 à V3, ce que confirme un lecteur dans les commentaires du billet de Runblogger. Ainsi, le dénivelé de la chaussure serait de 3 mm, comparativement à 7 mm pour la V2 et la V3. La plupart des amateurs de chaussures dites minimalistes (un mot que j'aime de moins en moins, car désormais trop associé à une petite minorité de zélés) apprécieront le dénivelé plus petit. Pour ma part, j'aime bien les 7 mm de dénivelé de la V2. Ils m'aident à reposer mes mollets moumounes et mes tendons d'Achille, lesquels finissent toujours par se plaindre quand je cours trop souvent avec les Minimus Trail ou Road. Mais bon, à chacun ses préférences.
Une chose qui me chicote un peu, c'est que la semelle de la V4 s'étend plus loin vers l'arrière que celle de la V2. Espérons que ça ne favorisera pas un dépôt du pied sur le talon, ce qui serait tout à fait contraire à la philosophie qui est derrière la conception de la Free 3.0.
La semelle de la V4 s'étend loin vers l'arrière. Image via Runblogger.
La bonne vieille V2
En tout cas, le fait que Nike non seulement sorte une V4, mais en plus ait mis le paquet sur la conception de cette nouvelle évolution, vient calmer mes appréhensions à l'effet que la compagnie était en train d'abandonner tranquillement la Free 3.0 pour concentrer ses efforts sur la Free Run+, une chaussure plus contraignante avec une semelle assez épaisse. Peut-être que les gens de Nike ont pris bonne note du succès de la ligne Minimus de New Balance...
Il reste à savoir si la V4 sera vendue au Canada. Chez Running Free, peut-être?
dimanche 19 février 2012
Demi-marathon hypothermique de Montréal 2012
Comme prévu, j'ai couru hier matin le Demi-marathon hypothermique de Montréal, sur les îles Ste-Hélène et Notre-Dame. Il s'agissait de ma troisième participation à cette course, et de la troisième de suite qui plus est. Voici mon compte-rendu. Il est tellement long, verbeux et narcissique que c'en est un peu gênant de le mettre en ligne, mais bon, il s'agit d'un blogue personnel après tout...
Objectif
Avant cette course, mon record personnel au demi-marathon était de 1:43:33, temps réalisé au demi du Marathon de Montréal en septembre dernier par un humidex de 26. C'est nettement plus lent que le 1:35:43 que prédit le calculateur McMillan à partir de mon temps réalisé au 10 km de la Classique du parc Lafontaine en octobre dernier. À moins d'avoir des conditions météo atroces, il était donc à peu près certain que j'allais battre mon record. Restait à savoir de combien...
J'étais tout à fait conscient que mon entrainement pour le demi hypothermique était loin d'être optimal. Trois sorties de 20 km ou plus dans les 4 dernières semaines, ça paraît bien vite comme ça, mais en retournant plus loin en arrière, je note que j'en avais fait seulement 4 en tout depuis mon demi précédent, le 25 septembre dernier. Ça fait pas des enfants... endurants. D'autant plus que, comme dirait probablement Jean Perron, l'endurance a toujours été mon talon d'aiguille.
De plus, en voyant à quel point j'en avais arraché lors de mes deux longues sorties sur le plat avec intervalles au rythme visé (4:33/km) effectuées ces dernières semaines, je me rendais bien compte que le temps prédit par McMillan était probablement hors de ma portée pour l'instant. J'ai donc décidé que j'allais être content si je réussissais à passer sous les 1h40, ou plutôt que j'allais être déçu si je ne réussissais pas à faire sous les 1h40...
Choix des chaussures de course
Pour m'aider dans ma périlleuse mission, j'avais le choix entre les candidates suivantes:
-Mes vieilles Free 3.0 V2. Trop maganées. J'aurais eu peur qu'elles me lâchent en pleine course.
-Minimus Road: Trop glissantes sur la neige et la glace, et trop lourdes s'il avait fallu qu'elles s'imbibent d'eau.
-Minimus Trail: Trop dures pour mes mollets et tendons d'Achille. Ça fait plusieurs mois que je les utilise, mais elles me laissent encore avec des courbatures. Pour cette raison, je songe à rebaptiser mon blogue Mollets moumounes. Ça ferait un bon titre, non?
Ne restait donc que ma toute nouvelle paire de Free 3.0 V2, avec laquelle je n'avais même pas encore couru et qui me travaillait le gros orteil gauche! Je les ai donc portées pour marcher jeudi et vendredi, dans l'espoir d'écraser un peu les semelles intérieures et d'offrir un peu d'espace à mon gros orteil. Je me souviens d'ailleurs que mes gros orteils étaient aussi à l'étroit dans les premiers temps de ma vieille paire, et que la situation (ou plutôt la semelle) s'était résorbée par la suite.
Avant-course
Le lever du corps s'est fait à 5 heures, question d'avoir le temps d'enfourner 5 toasts au beurre de pinottes avant 5h30. Après quelques essais et erreurs, j'ai fini par trouver ce qu'il me faut le matin d'une course: un gros déjeuner terminé environ 3 heures avant la course.
Arrivé au parc Jean-Drapeau environ 1h15 avant le départ prévu à 8h30, j'ai disposé d'amplement de temps pour accomplir ce qui est devenu un rituel pour moi au demi hypothermique: l'exploration du parcours. J'ai d'abord noté, outre la présence d'une moufette derrière le pavillon, tout près de la petite boucle que nous allions devoir emprunter à la fin de chacun des 3 tours que comptait la course, que la descente vers le pont du Cosmos juste après le départ allait être assez rock'n'roll: la neige et les plaques de glace étaient au rendez-vous, ce qui rendait la surface plutôt glissante. Même chose pour la petite boucle qui fait le tour du pavillon.
Quant au circuit Gilles-Villeneuve, c'était de l'asphalte partout dans la partie que j'ai explorée, avec des plaques de glace noire ici et là, sur lesquelles les Yaktrax Pro n'ont aucune prise. Conclusion: même si les conditions étaient loin d'être optimales, j'avais confiance que les Free 3.0 allaient me donner une adhérence somme toute potable dans toutes les parties du parcours.
Contrairement à l'année derrière, je n'ai pas pris place dans le peloton à la dernière minute. Une crampe au cerveau a cependant fait en sorte que je me suis placé à une centaine de mètres de l'arche Running Room en pensant qu'elle indiquait la ligne de départ, alors qu'elle indique plutôt le fil d'arrivée. À ma 3e participation à cette course, j'aurais dû connaître l'emplacement des tapis de départ! Conséquence de mon erreur: j'étais plus loin de la ligne de départ que j'aurais voulu, probablement au début de la deuxième moitié du peloton, et il allait falloir que je remonte une marée de coureurs plus lents (dont plusieurs, pour une raison inconnue, se placent à l'avant) encore cette année.
La course
La course a été lancée sous un beau soleil qui avait fait son apparition quelques minutes plus tôt. Avant même d'avoir franchi les tapis de départ, j'ai eu assez d'espace devant moi pour me mettre à courir, ce qui est plutôt rare. J'ai toutefois rapidement rejoint des poches de coureurs que la crainte de tomber dans la descente glacée faisait avancer très lentement et même, dans certains cas, marcher, ce qui m'a poussé à faire un petit détour hors piste assorti de quelques acrobaties destinées à m'éviter une spectaculaire et humiliante chute. C'est passé bien près!
Une fois arrivé sur le circuit Gilles-Villeneuve, j'ai été en mesure de prendre un rythme qui se situait aux alentours de 4:30/km. Je dirais que mon niveau d'effort était alors «confortablement difficile», et je me suis mis à croire en mes chances de maintenir le rythme prédit par le calculateur pour la totalité de la course. La partie sud du circuit nous réservait toutefois quelques mauvaises surprises, notamment une portion de plusieurs centaines de mètres recouverte de glace. Comme de nombreuses personnes autour de moi, j'ai alors commencé à courir en bordure de piste, sur une portion enneigée qui présentait une adhérence tout à fait potable. Après 2 ou 3 minutes, je me suis toutefois rendu compte que maintenir ce rythme sur la neige était très taxant pour les muscles des jambes, et mon rythme difficile a commencé à être moins confortable... Le reste de la partie sud, en plus de nous offrir un vent de face, comprenait quelques autres portions glacées qui compliquaient la vie des coureurs. Heureusement que nous avions un répit de glace (mais pas de vent) pendant notre passage dans la ligne des puits de ravitaillement, une nouveauté du parcours cette année. D'un autre côté, la neige et la glace apportaient une variété qui faisait du bien: courir à un rythme difficile sur une loooooongue ligne droite sans côtes, ça peut devenir difficile mentalement en titi. Et entre une chaussée modérément glacée et la chaleur et l'humidité qui sévissent à Montréal en été, je choisirai toujours la glace...
Dans la partie suivante, celle qui nous ramenait vers le pont du Cosmos, il y avait quelques sections enneigées, mais l'adhérence restait très bonne. Et en plus, ça descendait.
Comme j'ai commencé à en arracher vers le 4-5e km, j'ai essayé de ne pas trop porter mon attention sur le nombre de kilomètres faits et à faire, et de plutôt me concentrer sur les 3 tours de 7 km qui composaient le parcours. Curieusement, la course me paraissait moins difficile vue de cette façon...
La boucle finale du premier tour a sapé quelque peu mes énergies, et c'est avec bonheur que j'ai vu arriver la descente du début du deuxième tour. Les encouragements des spectateurs m'ont également donné un petit regain d'énergie.
De retour sur le circuit Gilles-Villeneuve, j'ai toutefois vécu ce qui a probablement été le moment le plus difficile de ma course. Je perdais graduellement le contact avec ceux qui étaient devant moi, et j'entendais des pas se rapprocher derrière moi. Un gars et une fille m'ont dépassé coup sur coup. Je me suis alors dit que c'était le moment de donner un coup de barre si je ne voulais pas rater mon objectif, car il me semblait que je ralentissais. De peine et de misère, je me suis accroché derrière la fille. J'ai fini par la dépasser dans la partie sud du circuit, et j'ai rejoint des coureurs devant moi. Plus tard dans ce même tour, je me suis accroché de la même façon pendant 2 ou 3 minutes derrière un gars qui m'avait dépassé et qui était très rapide. Il a fini par me distancier et je ne l'ai plus revu de la course, mais encore là le fait d'accélérer pour suivre quelqu'un m'a réveillé et m'a permis de rejoindre des coureurs devant moi, dont le gars qui m'avait dépassé au début du tour.
Même si j'ai fini le 2e tour avec le cerveau légèrement en compote à cause de la fatigue, j'ai réalisé que j'étais plus rapide que les coureurs qui m'entouraient sur la neige et la glace de la boucle qui faisait le tour du pavillon. Ça doit être mon expérience dans ces conditions...
J'ai été bien content de voir arriver le 3e tour, mais quand je me suis mis à penser à ce qui m'attendait, j'ai senti une pointe de désespoir. Pour garder le moral, je me suis alors mis à penser en terme de ce que j'avais fait dans ce dernier tour, dans le genre «il me reste un tour moins la descente et le pont du Cosmos» ou «il me reste un tour moins le pont du Cosmos et le circuit Gilles-Villeneuve jusqu'après la ligne des puits».
Pendant ce dernier tour, je me suis fait dépasser pour de bon par quelques coureurs avec lesquels j'étais en «lutte» depuis le tour précédent (nous nous étions dépassés les uns les autres à quelques reprises). À 2 ou 3 km de la fin, j'ai essayé de pousser pour rejoindre deux d'entre eux qui étaient à une centaine de mètres devant moi, mais j'ai réalisé que j'étais incapable de passer à la vitesse supérieure sans risquer d'avoir à marcher avant la fin. Ce que j'ai perçu comme un manque de combativité m'a déçu, d'autant plus que ma fréquence cardiaque ne semblait pas vouloir dépasser les 160 bpm, ce qui montrait bien que j'étais loin de mon niveau d'effort maximal. Je crois que le manque de sommeil de la dernière semaine (et ma nuit de moins de 4 heures de sommeil avant la course) n'a pas aidé.
Au moins, je savais qu'un temps sous les 1h40 m'était à toutes fins pratiques acquis: j'avais configuré ma Garmin pour afficher mon rythme moyen à partir du début de la course, et à 4:38/km j'étais confortablement sous le seuil de 4:44/km.
J'ai encore dépassé quelques coureurs dans la partie enneigée de la boucle finale, avant de faire une parodie de sprint à l'approche du fil d'arrivée, que j'ai franchi en étant complètement crevé.
Temps à ma montre: 1:38:33. Temps Sportstats: 1:38:30. Temps au tour: 32:47, 33:04, 32:41. J'ai donc moins ralenti que j'avais cru.
Voici le tableau de mes partiels obtenu en exportant les données de mon compte Garmin Connect dans le tableur d'Open Office (une procédure de 2-3 minutes!):
Même si je suis à près de 3 minutes du temps prédit par le calculateur McMillan, je peux être content de ma course. J'ai amélioré mon record personnel de 5:03, et mon temps de l'an dernier de 5:18. Mais surtout, même si je n'ai pas été capable de pousser autant que j'aurais aimé en fin de course, je crois avoir réussi à extraire de ma carcasse pepérienne tout ce qu'il y avait à extraire hier matin. J'étais d'ailleurs KO après avoir passé le fil d'arrivée. Dans des cas comme ça, on sait qu'on a tout donné et qu'on aurait difficilement pu faire mieux. En plus, les méchants qui m'ont dépassé pour de bon au dernier tour semblent à peu près tous avoir des chip times plus lents que le mien!
Comme je m'y attendais, mon gros orteil gauche a souffert un peu pendant la course. Il a commencé à se faire plus insistant à environ 5 km de la fin mais, à mon heureuse surprise, je n'ai pas d'ampoule. Mais ce que j'aime moins, c'est que je ressens depuis hier une douleur à l'extérieur du genou droit, une douleur que j'ai également ressentie à 2 ou 3 kilomètres de l'arrivée. Pourvu que ça ne soit pas ma foutue bandelette. J'avais la paix depuis maintenant 2 ans! Je croise les doigts (et j'applique des compresses froides) pour que tout rentre dans l'ordre rapidement.
Objectif
Avant cette course, mon record personnel au demi-marathon était de 1:43:33, temps réalisé au demi du Marathon de Montréal en septembre dernier par un humidex de 26. C'est nettement plus lent que le 1:35:43 que prédit le calculateur McMillan à partir de mon temps réalisé au 10 km de la Classique du parc Lafontaine en octobre dernier. À moins d'avoir des conditions météo atroces, il était donc à peu près certain que j'allais battre mon record. Restait à savoir de combien...
J'étais tout à fait conscient que mon entrainement pour le demi hypothermique était loin d'être optimal. Trois sorties de 20 km ou plus dans les 4 dernières semaines, ça paraît bien vite comme ça, mais en retournant plus loin en arrière, je note que j'en avais fait seulement 4 en tout depuis mon demi précédent, le 25 septembre dernier. Ça fait pas des enfants... endurants. D'autant plus que, comme dirait probablement Jean Perron, l'endurance a toujours été mon talon d'aiguille.
De plus, en voyant à quel point j'en avais arraché lors de mes deux longues sorties sur le plat avec intervalles au rythme visé (4:33/km) effectuées ces dernières semaines, je me rendais bien compte que le temps prédit par McMillan était probablement hors de ma portée pour l'instant. J'ai donc décidé que j'allais être content si je réussissais à passer sous les 1h40, ou plutôt que j'allais être déçu si je ne réussissais pas à faire sous les 1h40...
Choix des chaussures de course
Pour m'aider dans ma périlleuse mission, j'avais le choix entre les candidates suivantes:
-Mes vieilles Free 3.0 V2. Trop maganées. J'aurais eu peur qu'elles me lâchent en pleine course.
-Minimus Road: Trop glissantes sur la neige et la glace, et trop lourdes s'il avait fallu qu'elles s'imbibent d'eau.
-Minimus Trail: Trop dures pour mes mollets et tendons d'Achille. Ça fait plusieurs mois que je les utilise, mais elles me laissent encore avec des courbatures. Pour cette raison, je songe à rebaptiser mon blogue Mollets moumounes. Ça ferait un bon titre, non?
Ne restait donc que ma toute nouvelle paire de Free 3.0 V2, avec laquelle je n'avais même pas encore couru et qui me travaillait le gros orteil gauche! Je les ai donc portées pour marcher jeudi et vendredi, dans l'espoir d'écraser un peu les semelles intérieures et d'offrir un peu d'espace à mon gros orteil. Je me souviens d'ailleurs que mes gros orteils étaient aussi à l'étroit dans les premiers temps de ma vieille paire, et que la situation (ou plutôt la semelle) s'était résorbée par la suite.
Avant-course
Le lever du corps s'est fait à 5 heures, question d'avoir le temps d'enfourner 5 toasts au beurre de pinottes avant 5h30. Après quelques essais et erreurs, j'ai fini par trouver ce qu'il me faut le matin d'une course: un gros déjeuner terminé environ 3 heures avant la course.
Arrivé au parc Jean-Drapeau environ 1h15 avant le départ prévu à 8h30, j'ai disposé d'amplement de temps pour accomplir ce qui est devenu un rituel pour moi au demi hypothermique: l'exploration du parcours. J'ai d'abord noté, outre la présence d'une moufette derrière le pavillon, tout près de la petite boucle que nous allions devoir emprunter à la fin de chacun des 3 tours que comptait la course, que la descente vers le pont du Cosmos juste après le départ allait être assez rock'n'roll: la neige et les plaques de glace étaient au rendez-vous, ce qui rendait la surface plutôt glissante. Même chose pour la petite boucle qui fait le tour du pavillon.
Quant au circuit Gilles-Villeneuve, c'était de l'asphalte partout dans la partie que j'ai explorée, avec des plaques de glace noire ici et là, sur lesquelles les Yaktrax Pro n'ont aucune prise. Conclusion: même si les conditions étaient loin d'être optimales, j'avais confiance que les Free 3.0 allaient me donner une adhérence somme toute potable dans toutes les parties du parcours.
Contrairement à l'année derrière, je n'ai pas pris place dans le peloton à la dernière minute. Une crampe au cerveau a cependant fait en sorte que je me suis placé à une centaine de mètres de l'arche Running Room en pensant qu'elle indiquait la ligne de départ, alors qu'elle indique plutôt le fil d'arrivée. À ma 3e participation à cette course, j'aurais dû connaître l'emplacement des tapis de départ! Conséquence de mon erreur: j'étais plus loin de la ligne de départ que j'aurais voulu, probablement au début de la deuxième moitié du peloton, et il allait falloir que je remonte une marée de coureurs plus lents (dont plusieurs, pour une raison inconnue, se placent à l'avant) encore cette année.
La course
La course a été lancée sous un beau soleil qui avait fait son apparition quelques minutes plus tôt. Avant même d'avoir franchi les tapis de départ, j'ai eu assez d'espace devant moi pour me mettre à courir, ce qui est plutôt rare. J'ai toutefois rapidement rejoint des poches de coureurs que la crainte de tomber dans la descente glacée faisait avancer très lentement et même, dans certains cas, marcher, ce qui m'a poussé à faire un petit détour hors piste assorti de quelques acrobaties destinées à m'éviter une spectaculaire et humiliante chute. C'est passé bien près!
Une fois arrivé sur le circuit Gilles-Villeneuve, j'ai été en mesure de prendre un rythme qui se situait aux alentours de 4:30/km. Je dirais que mon niveau d'effort était alors «confortablement difficile», et je me suis mis à croire en mes chances de maintenir le rythme prédit par le calculateur pour la totalité de la course. La partie sud du circuit nous réservait toutefois quelques mauvaises surprises, notamment une portion de plusieurs centaines de mètres recouverte de glace. Comme de nombreuses personnes autour de moi, j'ai alors commencé à courir en bordure de piste, sur une portion enneigée qui présentait une adhérence tout à fait potable. Après 2 ou 3 minutes, je me suis toutefois rendu compte que maintenir ce rythme sur la neige était très taxant pour les muscles des jambes, et mon rythme difficile a commencé à être moins confortable... Le reste de la partie sud, en plus de nous offrir un vent de face, comprenait quelques autres portions glacées qui compliquaient la vie des coureurs. Heureusement que nous avions un répit de glace (mais pas de vent) pendant notre passage dans la ligne des puits de ravitaillement, une nouveauté du parcours cette année. D'un autre côté, la neige et la glace apportaient une variété qui faisait du bien: courir à un rythme difficile sur une loooooongue ligne droite sans côtes, ça peut devenir difficile mentalement en titi. Et entre une chaussée modérément glacée et la chaleur et l'humidité qui sévissent à Montréal en été, je choisirai toujours la glace...
Dans la partie suivante, celle qui nous ramenait vers le pont du Cosmos, il y avait quelques sections enneigées, mais l'adhérence restait très bonne. Et en plus, ça descendait.
Comme j'ai commencé à en arracher vers le 4-5e km, j'ai essayé de ne pas trop porter mon attention sur le nombre de kilomètres faits et à faire, et de plutôt me concentrer sur les 3 tours de 7 km qui composaient le parcours. Curieusement, la course me paraissait moins difficile vue de cette façon...
La boucle finale du premier tour a sapé quelque peu mes énergies, et c'est avec bonheur que j'ai vu arriver la descente du début du deuxième tour. Les encouragements des spectateurs m'ont également donné un petit regain d'énergie.
De retour sur le circuit Gilles-Villeneuve, j'ai toutefois vécu ce qui a probablement été le moment le plus difficile de ma course. Je perdais graduellement le contact avec ceux qui étaient devant moi, et j'entendais des pas se rapprocher derrière moi. Un gars et une fille m'ont dépassé coup sur coup. Je me suis alors dit que c'était le moment de donner un coup de barre si je ne voulais pas rater mon objectif, car il me semblait que je ralentissais. De peine et de misère, je me suis accroché derrière la fille. J'ai fini par la dépasser dans la partie sud du circuit, et j'ai rejoint des coureurs devant moi. Plus tard dans ce même tour, je me suis accroché de la même façon pendant 2 ou 3 minutes derrière un gars qui m'avait dépassé et qui était très rapide. Il a fini par me distancier et je ne l'ai plus revu de la course, mais encore là le fait d'accélérer pour suivre quelqu'un m'a réveillé et m'a permis de rejoindre des coureurs devant moi, dont le gars qui m'avait dépassé au début du tour.
Même si j'ai fini le 2e tour avec le cerveau légèrement en compote à cause de la fatigue, j'ai réalisé que j'étais plus rapide que les coureurs qui m'entouraient sur la neige et la glace de la boucle qui faisait le tour du pavillon. Ça doit être mon expérience dans ces conditions...
J'ai été bien content de voir arriver le 3e tour, mais quand je me suis mis à penser à ce qui m'attendait, j'ai senti une pointe de désespoir. Pour garder le moral, je me suis alors mis à penser en terme de ce que j'avais fait dans ce dernier tour, dans le genre «il me reste un tour moins la descente et le pont du Cosmos» ou «il me reste un tour moins le pont du Cosmos et le circuit Gilles-Villeneuve jusqu'après la ligne des puits».
Pendant ce dernier tour, je me suis fait dépasser pour de bon par quelques coureurs avec lesquels j'étais en «lutte» depuis le tour précédent (nous nous étions dépassés les uns les autres à quelques reprises). À 2 ou 3 km de la fin, j'ai essayé de pousser pour rejoindre deux d'entre eux qui étaient à une centaine de mètres devant moi, mais j'ai réalisé que j'étais incapable de passer à la vitesse supérieure sans risquer d'avoir à marcher avant la fin. Ce que j'ai perçu comme un manque de combativité m'a déçu, d'autant plus que ma fréquence cardiaque ne semblait pas vouloir dépasser les 160 bpm, ce qui montrait bien que j'étais loin de mon niveau d'effort maximal. Je crois que le manque de sommeil de la dernière semaine (et ma nuit de moins de 4 heures de sommeil avant la course) n'a pas aidé.
Au moins, je savais qu'un temps sous les 1h40 m'était à toutes fins pratiques acquis: j'avais configuré ma Garmin pour afficher mon rythme moyen à partir du début de la course, et à 4:38/km j'étais confortablement sous le seuil de 4:44/km.
J'ai encore dépassé quelques coureurs dans la partie enneigée de la boucle finale, avant de faire une parodie de sprint à l'approche du fil d'arrivée, que j'ai franchi en étant complètement crevé.
Temps à ma montre: 1:38:33. Temps Sportstats: 1:38:30. Temps au tour: 32:47, 33:04, 32:41. J'ai donc moins ralenti que j'avais cru.
Voici le tableau de mes partiels obtenu en exportant les données de mon compte Garmin Connect dans le tableur d'Open Office (une procédure de 2-3 minutes!):
Même si je suis à près de 3 minutes du temps prédit par le calculateur McMillan, je peux être content de ma course. J'ai amélioré mon record personnel de 5:03, et mon temps de l'an dernier de 5:18. Mais surtout, même si je n'ai pas été capable de pousser autant que j'aurais aimé en fin de course, je crois avoir réussi à extraire de ma carcasse pepérienne tout ce qu'il y avait à extraire hier matin. J'étais d'ailleurs KO après avoir passé le fil d'arrivée. Dans des cas comme ça, on sait qu'on a tout donné et qu'on aurait difficilement pu faire mieux. En plus, les méchants qui m'ont dépassé pour de bon au dernier tour semblent à peu près tous avoir des chip times plus lents que le mien!
Comme je m'y attendais, mon gros orteil gauche a souffert un peu pendant la course. Il a commencé à se faire plus insistant à environ 5 km de la fin mais, à mon heureuse surprise, je n'ai pas d'ampoule. Mais ce que j'aime moins, c'est que je ressens depuis hier une douleur à l'extérieur du genou droit, une douleur que j'ai également ressentie à 2 ou 3 kilomètres de l'arrivée. Pourvu que ça ne soit pas ma foutue bandelette. J'avais la paix depuis maintenant 2 ans! Je croise les doigts (et j'applique des compresses froides) pour que tout rentre dans l'ordre rapidement.
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