Cette semaine, le sportolique que je suis a pu avoir sa dose quotidienne d'activité physique. Je me considère chanceux!
Dimanche: Musculation, sans exercices pour les mollets. Retour chez moi à la course (6,5 km). Rues sur l'asphalte, trottoirs variables (neige glissante ou ciment). Temps: 34:15. FCmoy=138/min, FCmax=148/min.
Lundi: Enfin une séance d'intervalles sur piste! Séance qui se résume en gros à ceci:
Chacun des intervalles a été suivi de 4 tours lents (736 m) de récupération. Après les tours de récupération qui ont suivi le dernier intervalle, j'ai fait 3X(1 tour à fond + 1 tour de marche). Ces tours à fond, que je vais faire en remplacement des sprints en côte cet hiver, vont m'aider à travailler ma rapidité et à supporter les exigences du hockey cosom, sport dans lequel on fait un grand nombre de sprints courts mais intenses. J'ai d'ailleurs souvent noté par le passé que les intervalles à grande vitesse me rendaient plus endurant au cosom, en plus d'augmenter ma «vitesse de pointe». Les tours rapides que j'ai fait en ce lundi m'ont en tout cas démontré que je m'inquiétais pour rien: j'ai immédiatement retrouvé mes temps d'il y a quelques mois (ici 39s, 37s et 38s). Et la séance dans son ensemble fut positive: j'ai atteint tous mes temps, malgré le fait que je tirais de la patte après le 2e intervalle 5-k. Nombre total de tours courus, avec les 6 tours de réchauffement et 6 tours de retour au calme: 72, pour une distance d'environ 13,2 km.
Mardi: Musculation, avec exercices pour les mollets.
Mercredi: Sortie de course sur la colline Westmount. Au début, j'ai presque regretté de ne pas avoir mis mes Yaktrax, les trottoirs et rues étant assez glissants jusqu'au chemin Circle. J'ai toutefois été en mesure de courir sur l'asphalte (ou dans la gadoue...) sur la majeure partie du reste du parcours. 13,0 km courus en 77:48. FCmoy=137/min, FCmax=159/min. Malheureusement, j'ai descendu la colline en fou, profitant du fait que je pouvais courir sur l'asphalte. À mon retour chez moi et dans les heures qui ont suivi, ma fameuse bandelette ilio-tibiale droite a quelque peu protesté. J'ai appelé un petit sachet froid en renfort pour diminuer l'inflammation...
Jeudi: Musculation, avec exercices pour les mollets.
Vendredi: Longue sortie de course, de chez moi au sommet principal du mont Royal aller-retour, avec 2 tours de la boucle du sommet. Ça faisait un bout que je n'avais pas couru à la clarté, et au soleil en plus! En ce 24 décembre, le parc du Mont-Royal était rempli de petites familles qui mettaient de la vie mais modifiaient du même coup l'ambiance zen dans laquelle baigne normalement le parc en hiver. J'ai aussi croisé plusieurs coureurs et skieurs. Faut croire que je suis loin d'être le seul accro! Environ 80% des trottoirs sur lesquels j'ai couru avaient peu ou pas de neige, le reste étant assez glissant. La boucle du haut du mont Royal était recouverte d'une couche de neige durcie qui présentait une bonne adhérence. Ce fut somme toute une bonne idée de ne pas mettre mes Yaktrax. J'ai commencé à avoir les jambes fatiguées après 8-10 km, ce qui m'a donné l'occasion de courir plusieurs kilomètres dans un état de relatif inconfort. Excellent pour la «dureté du mental» en prévision du Demi-marathon hypothermique! Autre point à mentionner, TRÈS positif celui-là: aucune douleur à la bandelette! J'ai d'ailleurs fait attention en descente... 20,6 km courus en 127:15. FCmoy=132/min, FCmax=150/min.
Samedi: Sortie de course tranquille de 6,3 km. Manque d'énergie attribuable à ma longue sortie de la veille et à un nombre d'heures de sommeil insuffisant. Aucune douleur à la bandelette encore une fois! Temps: 35:06, FCmoy=138/min, FCmax=148/min.
En somme: 59,6 km de course à pied et 3 séances de musculation.
Mine de rien, il s'agit de ma 2e plus grosse semaine de course à vie, en termes de volume. Et tel que mentionné ici, j'ai atteint les 2000 km courus cette année pendant ma séance d'intervalles de lundi. Ça représente une augmentation de plus de 50% par rapport à mon précédent record, qui datait de l'an dernier. Et j'ai maintenant fait plus de kilométrage avec ma plus vieille paire de Kinvara qu'avec mes GT-2150 (451 km vs 433 km).
Outre le fait que je suis peut-être un peu autiste sur les bords, cette avalanche de chiffres montre que je suis en train de me construire une bonne base de coureur de fond et que ma transition vers les chaussures de course plus minimalistes est chose acquise.
J'en parlerai dans le billet-roman de récapitulation de mon année de course 2010, que j'ai presque terminé d'écrire...
dimanche 26 décembre 2010
vendredi 24 décembre 2010
Petite devinette
Comment reconnaît-on un accro de la course à pied?
Réponse: c'est celui qui fait une longue sortie de course un 24 décembre!
Ou peut-être aurais-je dû écrire «essaye de faire une longue sortie», car je ne suis malheureusement pas certain de pouvoir la terminer. Ayant poussé un peu trop pendant ma descente de la colline Westmount avant-hier (euphémisme me permettant de ne pas écrire que j'ai couru en malade, euh... oups!), j'ai eu mal à la bandelette ilio-tibiale droite par la suite. Un petit sachet Formedica a arrangé les choses, mais je serai très prudent pendant mes prochaines sorties de course, compte tenu de mes antécédents. D'autant plus que mon ischio gauche est douloureux ce matin.
Bref, rien de grave, de simples petits bobos, mais le genre de petits bobos qui peut facilement dégénérer en blessure si on ne fait pas attention...
C'est un peu dommage, parce que j'aurais bien aimé participer à une initiative virtuelle d'autres accros de la course, qui se sont mis au défi de courir à tous les jours du 24 décembre au 1er janvier. Ça s'appelle On court vers 2011! et les détails sont ici.
Bon courage aux participants! Ça ne sera pas facile pour eux d'aller courir avec l'estomac rempli de tourtière et de bûche de Noël...
Parlant de Noël, il ne me reste plus qu'à vous en souhaiter un Joyeux!
Réponse: c'est celui qui fait une longue sortie de course un 24 décembre!
Ou peut-être aurais-je dû écrire «essaye de faire une longue sortie», car je ne suis malheureusement pas certain de pouvoir la terminer. Ayant poussé un peu trop pendant ma descente de la colline Westmount avant-hier (euphémisme me permettant de ne pas écrire que j'ai couru en malade, euh... oups!), j'ai eu mal à la bandelette ilio-tibiale droite par la suite. Un petit sachet Formedica a arrangé les choses, mais je serai très prudent pendant mes prochaines sorties de course, compte tenu de mes antécédents. D'autant plus que mon ischio gauche est douloureux ce matin.
Bref, rien de grave, de simples petits bobos, mais le genre de petits bobos qui peut facilement dégénérer en blessure si on ne fait pas attention...
C'est un peu dommage, parce que j'aurais bien aimé participer à une initiative virtuelle d'autres accros de la course, qui se sont mis au défi de courir à tous les jours du 24 décembre au 1er janvier. Ça s'appelle On court vers 2011! et les détails sont ici.
Bon courage aux participants! Ça ne sera pas facile pour eux d'aller courir avec l'estomac rempli de tourtière et de bûche de Noël...
Parlant de Noël, il ne me reste plus qu'à vous en souhaiter un Joyeux!
mardi 21 décembre 2010
De sagesse et de chaussures
«Qui crache en l'air tombe su'l'nez!» Cette miette de sagesse nous vient d'Yvon Pedneault et fait partie des 13 déclarations en lice pour le «prestigieux» palmarès des citations de 2010 du Sportnographe. Non seulement on peut y lire les citations, mais les extraits sonores y sont aussi présentés, et on peut voter pour ses citations préférées! Il me fait donc plaisir de «sortir un chapeau de mon sac» et de vous diriger vers ces parcelles de sagesse sportive, bref, de vous les «présenter sur un bateau d'argent».
Ce qui me rappelle que je suis VRAIMENT content 1) de ne pas avoir d'entraîneur au hockey cosom et surtout 2) que Jean Perron ne soit pas mon entraîneur:
Question d'éviter de terminer ce billet sur des images mentales peu ragoûtantes, mentionnons que j'ai atteint la marque des 2000 km courus en 2010 (mon record précédent était de 1317 km) avec une séance d'intervalles sur piste. En plus de vérifier que je n'avais rien perdu en rapidité («rapidité» étant ici un mot tout à fait relatif), j'ai eu l'occasion d'étrenner une de mes deux paires de Kinvara neuves du mois dernier:
Laquelle de ces 3 paires de chaussures avait déjà servi au moment de la prise de la photo?
Hé oui, j'ai 3 paires de Kinvara! Notons qu'il existe des circonstances atténuantes pour l'évaluation de ma santé mentale:
1) J'ADORE les Kinvara!
2) Il y avait une vente chez Eastbay, les stocks baissaient, et le huard était à parité avec le billet vert. Le moment était donc propice.
Je suis donc grayé en chaussures de course pour la prochaine année. Ce qui ne m'empêche pas de saliver en regardant les MT101 de New Balance ou les futures Hattori de Saucony, dont Pete Larson (Runblogger) a parlé dans son blogue. J'ai même écrit à Saucony pour être un des wear testers que la compagnie recherchait pour les Hattori (voir le billet de Runblogger). Malheureusement, Saucony recrute uniquement des coureurs américains vivant dans les états situés sur le continent pour la mise à l'essai de ses futurs produits.
Un gars s'essaye!
Ce qui me rappelle que je suis VRAIMENT content 1) de ne pas avoir d'entraîneur au hockey cosom et surtout 2) que Jean Perron ne soit pas mon entraîneur:
Question d'éviter de terminer ce billet sur des images mentales peu ragoûtantes, mentionnons que j'ai atteint la marque des 2000 km courus en 2010 (mon record précédent était de 1317 km) avec une séance d'intervalles sur piste. En plus de vérifier que je n'avais rien perdu en rapidité («rapidité» étant ici un mot tout à fait relatif), j'ai eu l'occasion d'étrenner une de mes deux paires de Kinvara neuves du mois dernier:
Laquelle de ces 3 paires de chaussures avait déjà servi au moment de la prise de la photo?
Hé oui, j'ai 3 paires de Kinvara! Notons qu'il existe des circonstances atténuantes pour l'évaluation de ma santé mentale:
1) J'ADORE les Kinvara!
2) Il y avait une vente chez Eastbay, les stocks baissaient, et le huard était à parité avec le billet vert. Le moment était donc propice.
Je suis donc grayé en chaussures de course pour la prochaine année. Ce qui ne m'empêche pas de saliver en regardant les MT101 de New Balance ou les futures Hattori de Saucony, dont Pete Larson (Runblogger) a parlé dans son blogue. J'ai même écrit à Saucony pour être un des wear testers que la compagnie recherchait pour les Hattori (voir le billet de Runblogger). Malheureusement, Saucony recrute uniquement des coureurs américains vivant dans les états situés sur le continent pour la mise à l'essai de ses futurs produits.
Un gars s'essaye!
dimanche 19 décembre 2010
Bilan de la semaine du 12/12/2010
Ce fut somme toute une bonne semaine d'entraînement, même si je n'ai pas pu faire d'intervalles sur piste, cette dernière n'étant pas disponible. Au moins, je me suis tapé 2 des sommets du mont Royal et j'ai vécu à fond le côté contemplatif de la course... Vive le mont Royal en hiver!
Dimanche: Sortie de course de 12,1 km en soirée. C'était bien de pouvoir courir sur l'asphalte à certains moments, mais les choses se compliquaient quand je croisais une voiture et devais me tasser de la rue: les trottoirs étaient glissants ou très slusheux selon l'endroit, et de véritables petits lacs séparaient la partie «émergée» des rues des trottoirs. Sans parler des nids-de-poule, qui contenaient aussi des mini-lacs. Bref, j'ai couru les 10 derniers km avec des pieds complètement trempés. Heureusement, ça ne m'a pas occasionné d'ampoules, ce qui en dit long sur la «douceur» des Kinvara pour les pieds... Avec la pluie, le reste de mes vêtements aussi était trempé (et donc pesant) pendant les derniers km. En somme, ce fut une sortie assez ordinaire. Temps: 66:56. FCmoy=140/min, FCmax=158/min.
Lundi: Musculation, sans exercices pour les mollets. Retour chez moi à la course (6,5 km), avec une belle petite neige qui tombait et qui s'accumulait au sol. Malheureusement, un point au bas des abdos (conséquence de ma séance de musculation, j'imagine) m'a forcé à prendre quelques petites pauses et m'a empêché d'apprécier pleinement le paysage. Temps: 37:05. FCmoy=138/min, FCmax=153/min.
Mardi: Sortie de course sur la colline Westmount. L'ascension s'est bien passée, sans doute parce que j'étais plutôt lent (l'adhérence n'était pas très bonne). Rendu en haut, j'ai constaté avec bonheur qu'une partie de Summit Circle reste fermée à la circulation automobile même en hiver! Comme ce bout de rue n'est pas gratté, ça m'a permis de faire un peu de trail (sur un chemin étroit tracé par des pas dans la neige) et de passer un moment très zen seul avec mon moi-même, en communion avec le «ici» et le «maintenant»... Un moment magique qui s'est poursuivi pendant la descente, alors que je devais être prudent et rester concentré sur le trottoir devant moi pour éviter de possibles plaques de glace, et être à l'écoute des informations que me renvoyait mon corps sur le degré d'adhérence à chaque pas. C'est difficile à expliquer, mais ce fut ma sortie de course la plus agréable cette année! 13,0 km courus en 82:09 (les conditions hivernales compliquent grandement les parcours inclinés). FCmoy=131/min, FCmax=152/min.
Mercredi: Musculation, avec exercices pour les mollets.
Jeudi: Longue sortie de course, de chez moi au sommet principal du mont Royal aller-retour, avec 2 tours de la boucle du sommet. La lune gibbeuse (connaître ce terme va vous permettre de communiquer avec les geeks pendant les partys des Fêtes) éclairait le chemin de la boucle et les arbres aux branches recouvertes de neige de chaque côté. Un seul mot me venait en tête: wow! La partie «rues» de mon trajet fut cependant beaucoup moins intéressante, avec notamment des trottoirs assez glissants par endroits. J'ai pris un gel sur le chemin du retour vers le 16e km, et j'ai noté en vidant ma bouteille de Gatorade qu'une partie de ce qui restait avait commencé à geler. 20,6 km courus en 131:33 (15 minutes plus lent que la dernière fois!). FCmoy=137/min, FCmax=155/min.
Vendredi: Musculation, avec exercices pour les mollets.
Samedi: 90 minutes de hockey cosom. Temps de jeu: environ 60 minutes. Ce fut plaisant!
En somme: 52,2 km de course à pied, 3 séances de musculation et 60 minutes de temps de jeu au hockey cosom.
Mon niveau d'énergie est revenu à la normale cette semaine, ce qui est une bonne nouvelle. Ça faisait un bout que je n'avais pas fait une semaine «complète» d'entraînement.
Le hockey cosom fait relâche jusqu'au 15 janvier. D'ici là, je vais ajouter une 5e sortie de course à mes semaines d'entraînement (hé oui, le sportolique que je suis continue de s'entraîner pendant le temps des Fêtes; la musculation prend le bord à moitié, mais courir demeure assez simple, que l'on soit à Montréal, Québec ou Bujumbura). Idéalement, je conserverais cette 5e sortie quand le cosom aura recommencé. Pas sûr toutefois que mes vieilles jambes accepteront le surplus de travail, d'autant plus que le cosom durera dorénavant 2h...
Si tout va bien, je serai en mesure de faire une séance d'intervalles sur la piste du CEPSUM dans les prochains jours. Ce n'est pas trop tôt! Après les dernières semaines, j'ai hâte de me prouver que je peux encore courir vite...
Dimanche: Sortie de course de 12,1 km en soirée. C'était bien de pouvoir courir sur l'asphalte à certains moments, mais les choses se compliquaient quand je croisais une voiture et devais me tasser de la rue: les trottoirs étaient glissants ou très slusheux selon l'endroit, et de véritables petits lacs séparaient la partie «émergée» des rues des trottoirs. Sans parler des nids-de-poule, qui contenaient aussi des mini-lacs. Bref, j'ai couru les 10 derniers km avec des pieds complètement trempés. Heureusement, ça ne m'a pas occasionné d'ampoules, ce qui en dit long sur la «douceur» des Kinvara pour les pieds... Avec la pluie, le reste de mes vêtements aussi était trempé (et donc pesant) pendant les derniers km. En somme, ce fut une sortie assez ordinaire. Temps: 66:56. FCmoy=140/min, FCmax=158/min.
Lundi: Musculation, sans exercices pour les mollets. Retour chez moi à la course (6,5 km), avec une belle petite neige qui tombait et qui s'accumulait au sol. Malheureusement, un point au bas des abdos (conséquence de ma séance de musculation, j'imagine) m'a forcé à prendre quelques petites pauses et m'a empêché d'apprécier pleinement le paysage. Temps: 37:05. FCmoy=138/min, FCmax=153/min.
Mardi: Sortie de course sur la colline Westmount. L'ascension s'est bien passée, sans doute parce que j'étais plutôt lent (l'adhérence n'était pas très bonne). Rendu en haut, j'ai constaté avec bonheur qu'une partie de Summit Circle reste fermée à la circulation automobile même en hiver! Comme ce bout de rue n'est pas gratté, ça m'a permis de faire un peu de trail (sur un chemin étroit tracé par des pas dans la neige) et de passer un moment très zen seul avec mon moi-même, en communion avec le «ici» et le «maintenant»... Un moment magique qui s'est poursuivi pendant la descente, alors que je devais être prudent et rester concentré sur le trottoir devant moi pour éviter de possibles plaques de glace, et être à l'écoute des informations que me renvoyait mon corps sur le degré d'adhérence à chaque pas. C'est difficile à expliquer, mais ce fut ma sortie de course la plus agréable cette année! 13,0 km courus en 82:09 (les conditions hivernales compliquent grandement les parcours inclinés). FCmoy=131/min, FCmax=152/min.
Mercredi: Musculation, avec exercices pour les mollets.
Jeudi: Longue sortie de course, de chez moi au sommet principal du mont Royal aller-retour, avec 2 tours de la boucle du sommet. La lune gibbeuse (connaître ce terme va vous permettre de communiquer avec les geeks pendant les partys des Fêtes) éclairait le chemin de la boucle et les arbres aux branches recouvertes de neige de chaque côté. Un seul mot me venait en tête: wow! La partie «rues» de mon trajet fut cependant beaucoup moins intéressante, avec notamment des trottoirs assez glissants par endroits. J'ai pris un gel sur le chemin du retour vers le 16e km, et j'ai noté en vidant ma bouteille de Gatorade qu'une partie de ce qui restait avait commencé à geler. 20,6 km courus en 131:33 (15 minutes plus lent que la dernière fois!). FCmoy=137/min, FCmax=155/min.
Vendredi: Musculation, avec exercices pour les mollets.
Samedi: 90 minutes de hockey cosom. Temps de jeu: environ 60 minutes. Ce fut plaisant!
En somme: 52,2 km de course à pied, 3 séances de musculation et 60 minutes de temps de jeu au hockey cosom.
Mon niveau d'énergie est revenu à la normale cette semaine, ce qui est une bonne nouvelle. Ça faisait un bout que je n'avais pas fait une semaine «complète» d'entraînement.
Le hockey cosom fait relâche jusqu'au 15 janvier. D'ici là, je vais ajouter une 5e sortie de course à mes semaines d'entraînement (hé oui, le sportolique que je suis continue de s'entraîner pendant le temps des Fêtes; la musculation prend le bord à moitié, mais courir demeure assez simple, que l'on soit à Montréal, Québec ou Bujumbura). Idéalement, je conserverais cette 5e sortie quand le cosom aura recommencé. Pas sûr toutefois que mes vieilles jambes accepteront le surplus de travail, d'autant plus que le cosom durera dorénavant 2h...
Si tout va bien, je serai en mesure de faire une séance d'intervalles sur la piste du CEPSUM dans les prochains jours. Ce n'est pas trop tôt! Après les dernières semaines, j'ai hâte de me prouver que je peux encore courir vite...
mardi 14 décembre 2010
Textes intéressants + le Yéti
La blogosphère athléto-québécoise est en verve ces temps-ci. Parmi les textes récents que j'ai eu l'occasion de lire, en voici 3 qui ont particulièrement retenu mon attention:
Premièrement, ce texte de Sylvie (Maman marathonienne) sur la course à pied hivernale. Que vous n'ayez jamais couru dehors pendant l'hiver ou que vous soyez un habitué, il y a de bonnes chances que vous y trouviez un ou des éléments d'information auxquels vous n'aviez pas pensé. Et j'ajouterai, comme complément aux renseignements qu'on y trouve, un conseil destiné à mes collègues coureurs masculins: assurez vous de bien protéger toutes les parties de votre corps. Croyez-moi, ça vous évitera quelques désagréments...
Il y a aussi ce savoureux billet d'Éric (Objectif marathon) au sujet de l'amnésie dont trop de Montréalais semblent souffrir chaque année quand les premières neiges nous tombent dessus. Tellement trop vrai!
Et pour finir, une discussion fort intéressante dans le nouveau blogue Souliers magiques, écrit par une Claire à la plume claire et agile. On y apprend entre autres que les organisateurs du Marathon de Montréal planchent sur un nouveau parcours qui se terminerait au Vieux Port. Je trouve que c'est une excellente nouvelle: comme je l'avais écrit il y a quelque temps, non seulement le marathon est devenu trop gros pour une arrivée au Stade olympique, je trouve déprimant de terminer une course dans un gigantesque tombeau de béton (ou dans l'estomac d'un énorme éléphant blanc, c'est selon). À tel point que Montréal ne faisait même pas partie jusqu'à maintenant de mes choix de courses potentiels pour 2011. Si les organisateurs parviennent à s'entendre avec la Ville et à mettre en place le nouveau parcours dès l'an prochain, je vais fort probablement participer au demi-marathon ou peut-être même, si j'arrête de faire un Robert Bourassa de moi-même et prends une décision dans un sens ou dans l'autre, au marathon! Je reviendrai sur mon ambivalence face au marathon dans un prochain texte...
Dans un autre ordre d'idées, je m'en voudrais de terminer le présent texte sans revenir sur le Yéti, qui avait été aperçu dans les parages la semaine dernière. Hé bien, sachez qu'il a de nouveau été vu hier soir! Ayant à coeur le droit de la blogosphère à de l'information utile, pertinente et de qualité, j'ai pris mon courage à deux mains et photographié la bête qui, il est vrai, était moins effrayante que lors de sa précédente apparition (elle avait taillé sa pilosité faciale, la coquette). Voici ce que ça a donné:
Premièrement, ce texte de Sylvie (Maman marathonienne) sur la course à pied hivernale. Que vous n'ayez jamais couru dehors pendant l'hiver ou que vous soyez un habitué, il y a de bonnes chances que vous y trouviez un ou des éléments d'information auxquels vous n'aviez pas pensé. Et j'ajouterai, comme complément aux renseignements qu'on y trouve, un conseil destiné à mes collègues coureurs masculins: assurez vous de bien protéger toutes les parties de votre corps. Croyez-moi, ça vous évitera quelques désagréments...
Il y a aussi ce savoureux billet d'Éric (Objectif marathon) au sujet de l'amnésie dont trop de Montréalais semblent souffrir chaque année quand les premières neiges nous tombent dessus. Tellement trop vrai!
Et pour finir, une discussion fort intéressante dans le nouveau blogue Souliers magiques, écrit par une Claire à la plume claire et agile. On y apprend entre autres que les organisateurs du Marathon de Montréal planchent sur un nouveau parcours qui se terminerait au Vieux Port. Je trouve que c'est une excellente nouvelle: comme je l'avais écrit il y a quelque temps, non seulement le marathon est devenu trop gros pour une arrivée au Stade olympique, je trouve déprimant de terminer une course dans un gigantesque tombeau de béton (ou dans l'estomac d'un énorme éléphant blanc, c'est selon). À tel point que Montréal ne faisait même pas partie jusqu'à maintenant de mes choix de courses potentiels pour 2011. Si les organisateurs parviennent à s'entendre avec la Ville et à mettre en place le nouveau parcours dès l'an prochain, je vais fort probablement participer au demi-marathon ou peut-être même, si j'arrête de faire un Robert Bourassa de moi-même et prends une décision dans un sens ou dans l'autre, au marathon! Je reviendrai sur mon ambivalence face au marathon dans un prochain texte...
Dans un autre ordre d'idées, je m'en voudrais de terminer le présent texte sans revenir sur le Yéti, qui avait été aperçu dans les parages la semaine dernière. Hé bien, sachez qu'il a de nouveau été vu hier soir! Ayant à coeur le droit de la blogosphère à de l'information utile, pertinente et de qualité, j'ai pris mon courage à deux mains et photographié la bête qui, il est vrai, était moins effrayante que lors de sa précédente apparition (elle avait taillé sa pilosité faciale, la coquette). Voici ce que ça a donné:
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dimanche 12 décembre 2010
Bilan de la semaine du 05/12/2010
La semaine qui vient de finir marquait mon retour à l'entraînement après une petite pause-rhume. Le moins que l'on puisse dire, c'est que y'en aura pas de facile!
Dimanche: Pas de sport. Je me remettais encore de mon rhume (notamment en dormant presque tout l'après-midi...) et de mon cosom de la veille, qui avait causé une petite rechute.
Lundi: Sortie de course dans la tempête de neige (détails ici)! 10,3 km courus en 61:34. FCmoy=139/min, FCmax=147/min. Manque d'énergie en 2e moitié de parcours, mais c'était tout à fait normal dans les circonstances (tempête, fin de rhume, dé-entraînement). Pour donner une idée des conditions météo (et peut-être aussi de mon manque de forme), ça m'avait pris 6 minutes de moins pour faire le même parcours 10 jours auparavant lors de ma dernière sortie pré-rhume, alors que j'étais déjà à moitié dans les vaps...
Mardi: Première séance de musculation en 2 semaines, avec exercices pour les mollets. Comme la veille pendant la course, j'ai manqué d'énergie en 2e partie de séance. Tout à fait normal.
Mercredi: Sortie de 10,2 km sur un parcours quasi identique à celui de lundi, avec quelques modifications pour éviter certains sentiers de parcs qui ne sont pas grattés. Les conditions étaient moins pires que lundi, je portais toujours mes Yaktrax, et j'avais l'impression de pousser et d'aller presque vite, mais mon rythme fut malgré tout assez lent... Temps: 59:24. FCmoy=141/min, FCmax=156/min.
Jeudi: Musculation, sans exercices pour les mollets. Retour chez moi à la course (6,5 km). Les trottoirs, toujours enneigés, étaient glissants. Comme je n'avais pas mes Yaktrax, je courais dans les rues (sur l'asphalte) quand je le pouvais. Temps: 35:33, FCmoy=138/min, FCmax=151/min.
Vendredi: Sortie de course de 12,1 km, le long d'un parcours côteux. Compte tenu de la neige qui tombait et qui commençait à s'accumuler au sol, j'aurais probablement dû changer mes plans et me contenter de courir sur le plat, mais j'avais envie de changer de décor et de monter des côtes. Mauvaise idée: la neige, mouilleuse et collante, s'accumulait entre mes Yaktrax et mes Kinvara bien-aimées, ce qui diminuait de beaucoup l'efficacité des Yaktrax et alourdissait mes pieds. Comme j'étais loin de péter le feu en partant, la sortie fut très pénible, d'autant plus qu'un appréciable vent de face a agrémenté le tout au retour... C'était la première fois que j'en arrachais autant dans des conditions autres que la chaleur et l'humidité écrasantes. Temps: 70:19. FCmoy=132/min, FCmax=142/min (pas crédible du tout, comme données; la pile de l'émetteur de mon cardiomètre se fait vieille).
Samedi: Congé de sport. J'en avais besoin.
En somme: 2 séances de musculation et 39,1 km de course à pied.
En re-somme, ce fut une semaine d'entraînement plutôt difficile. Qu'on le veuille ou non, le corps a besoin d'une petite période d'adaptation quand les conditions météo changent drastiquement dans un court laps de temps. De plus, ce n'est jamais facile de reprendre l'entraînement après une petite pause (dans mon cas à tout le moins). Et notre état d'esprit a une influence sur notre niveau d'énergie et sur notre capacité «d'en prendre» à l'entraînement.
Mais bon, j'ai bon espoir de rebondir cette semaine...
Dimanche: Pas de sport. Je me remettais encore de mon rhume (notamment en dormant presque tout l'après-midi...) et de mon cosom de la veille, qui avait causé une petite rechute.
Lundi: Sortie de course dans la tempête de neige (détails ici)! 10,3 km courus en 61:34. FCmoy=139/min, FCmax=147/min. Manque d'énergie en 2e moitié de parcours, mais c'était tout à fait normal dans les circonstances (tempête, fin de rhume, dé-entraînement). Pour donner une idée des conditions météo (et peut-être aussi de mon manque de forme), ça m'avait pris 6 minutes de moins pour faire le même parcours 10 jours auparavant lors de ma dernière sortie pré-rhume, alors que j'étais déjà à moitié dans les vaps...
Mardi: Première séance de musculation en 2 semaines, avec exercices pour les mollets. Comme la veille pendant la course, j'ai manqué d'énergie en 2e partie de séance. Tout à fait normal.
Mercredi: Sortie de 10,2 km sur un parcours quasi identique à celui de lundi, avec quelques modifications pour éviter certains sentiers de parcs qui ne sont pas grattés. Les conditions étaient moins pires que lundi, je portais toujours mes Yaktrax, et j'avais l'impression de pousser et d'aller presque vite, mais mon rythme fut malgré tout assez lent... Temps: 59:24. FCmoy=141/min, FCmax=156/min.
Jeudi: Musculation, sans exercices pour les mollets. Retour chez moi à la course (6,5 km). Les trottoirs, toujours enneigés, étaient glissants. Comme je n'avais pas mes Yaktrax, je courais dans les rues (sur l'asphalte) quand je le pouvais. Temps: 35:33, FCmoy=138/min, FCmax=151/min.
Vendredi: Sortie de course de 12,1 km, le long d'un parcours côteux. Compte tenu de la neige qui tombait et qui commençait à s'accumuler au sol, j'aurais probablement dû changer mes plans et me contenter de courir sur le plat, mais j'avais envie de changer de décor et de monter des côtes. Mauvaise idée: la neige, mouilleuse et collante, s'accumulait entre mes Yaktrax et mes Kinvara bien-aimées, ce qui diminuait de beaucoup l'efficacité des Yaktrax et alourdissait mes pieds. Comme j'étais loin de péter le feu en partant, la sortie fut très pénible, d'autant plus qu'un appréciable vent de face a agrémenté le tout au retour... C'était la première fois que j'en arrachais autant dans des conditions autres que la chaleur et l'humidité écrasantes. Temps: 70:19. FCmoy=132/min, FCmax=142/min (pas crédible du tout, comme données; la pile de l'émetteur de mon cardiomètre se fait vieille).
Samedi: Congé de sport. J'en avais besoin.
En somme: 2 séances de musculation et 39,1 km de course à pied.
En re-somme, ce fut une semaine d'entraînement plutôt difficile. Qu'on le veuille ou non, le corps a besoin d'une petite période d'adaptation quand les conditions météo changent drastiquement dans un court laps de temps. De plus, ce n'est jamais facile de reprendre l'entraînement après une petite pause (dans mon cas à tout le moins). Et notre état d'esprit a une influence sur notre niveau d'énergie et sur notre capacité «d'en prendre» à l'entraînement.
Mais bon, j'ai bon espoir de rebondir cette semaine...
lundi 6 décembre 2010
Wouhou!
Si la pile de ma caméra ne se déchargeait pas quand celle-ci n'est pas utilisée pendant une longue période, une photo du yéti coifferait le présent texte. Bon, enfin, pas le vrai yéti, qui se trouve sans doute aux alentours du pôle Nord en train d'aider le vrai Père Noël à préparer ses cadeaux, mais plutôt Pepére-ressemblant-au-yéti-car-il-revient-de-courir-dans-la-première-tempête-de-neige-de-la-saison-et-que-des-glaçons-se-sont-formés-dans-sa-barbe-et-dans-ses-cils-et-sourcils. C'était quelque chose à voir, et aussi à vivre (courir dans la tempête).
Je suis triplement content de cette sortie de course dans la belle neige parce que:
1) Deux bonnes nuits (plus un dimanche après-midi) de sommeil ont aidé à chasser le gros de ce qui restait de mon rhume: presque envolés, la congestion nasale, la sensation de pression dans les tempes, les maux de tête, et la fatigue générale. Seule la toux demeure. Ça faisait presque 2 semaines que je ne m'étais pas senti en pleine forme pour aller courir. La première tempête de neige a probablement aussi aidé à me motiver...
2) Hé oui, je ne le dirai pas trop fort, mais ça faisait quelques semaines que j'avais hâte d'aller courir dans la neige. Une fois les arbres dénudés et les couleurs parties, je trouve que ça manque de blanc. Et depuis que j'ai découvert la course hivernale il y a 2 ans, je suis accro.
3) Après ma première sortie avec les Kinvara, j'avais exprimé des doutes sur la compatibilité de mes pantoufles préférées avec notre hiver québécois et avec les Yaktrax Pro (voir le point 10 de ce billet). La journée d'aujourd'hui se prêtait donc à une petite mise à l'épreuve des Kinvara. Étant donné que l'empeigne des Kinvara est on ne peut plus minimaliste, je craignais de sentir les lanières de caoutchouc des Yaktrax sur les dessus de pied, à l'avant, ainsi que sur les côtés des pieds. Verdict: je n'ai pas plus senti les Yaktrax avec les Kinvara que je ne les sentais avec les GT-2140. Une question de réglée!
Et pour ce qui est de la faible capacité des Kinvara à conserver la chaleur, ça n'a aucunement été un problème aujourd'hui. Ce sera peut-être une autre histoire au cours d'une longue sortie de 2h-2h30 à -20˚C, mais je n'ai pas du tout gelé des pieds pendant ma sortie d'environ 1h, et il faisait -4˚C. Et comme je doute fortement que l'empeigne des Kinvara coupe le vent, je crois que le facteur vent est important. Conclusion d'aujourd'hui: aucune sensation de froid aux pieds avec un facteur vent de -12˚C. Pas de problème non plus avec la petite couche de neige qui s'est accumulée sur mes chaussures pendant que je courais. Bref, c'est très encourageant, d'autant plus que je ne portais pas de bas adaptés à l'hiver.
Même si j'étais fatigué après environ 5 km (comme il fallait s'y attendre: je relève d'un vilain rhume, je n'avais pas couru plus de 5 km depuis 10 jours, et les premières courses dans la neige sont toujours difficiles puisque certains muscles stabilisateurs ne sont pas habitués de travailler autant), ça n'a pas gâché mon plaisir: la seule vue de toute cette blancheur qui recouvrait le sol et qui tombait dans la lumière des lampadaires valait la peine.
Et je dis, sans la moindre trace de sarcasme: vive l'hiver québécois!
Je suis triplement content de cette sortie de course dans la belle neige parce que:
1) Deux bonnes nuits (plus un dimanche après-midi) de sommeil ont aidé à chasser le gros de ce qui restait de mon rhume: presque envolés, la congestion nasale, la sensation de pression dans les tempes, les maux de tête, et la fatigue générale. Seule la toux demeure. Ça faisait presque 2 semaines que je ne m'étais pas senti en pleine forme pour aller courir. La première tempête de neige a probablement aussi aidé à me motiver...
2) Hé oui, je ne le dirai pas trop fort, mais ça faisait quelques semaines que j'avais hâte d'aller courir dans la neige. Une fois les arbres dénudés et les couleurs parties, je trouve que ça manque de blanc. Et depuis que j'ai découvert la course hivernale il y a 2 ans, je suis accro.
3) Après ma première sortie avec les Kinvara, j'avais exprimé des doutes sur la compatibilité de mes pantoufles préférées avec notre hiver québécois et avec les Yaktrax Pro (voir le point 10 de ce billet). La journée d'aujourd'hui se prêtait donc à une petite mise à l'épreuve des Kinvara. Étant donné que l'empeigne des Kinvara est on ne peut plus minimaliste, je craignais de sentir les lanières de caoutchouc des Yaktrax sur les dessus de pied, à l'avant, ainsi que sur les côtés des pieds. Verdict: je n'ai pas plus senti les Yaktrax avec les Kinvara que je ne les sentais avec les GT-2140. Une question de réglée!
Et pour ce qui est de la faible capacité des Kinvara à conserver la chaleur, ça n'a aucunement été un problème aujourd'hui. Ce sera peut-être une autre histoire au cours d'une longue sortie de 2h-2h30 à -20˚C, mais je n'ai pas du tout gelé des pieds pendant ma sortie d'environ 1h, et il faisait -4˚C. Et comme je doute fortement que l'empeigne des Kinvara coupe le vent, je crois que le facteur vent est important. Conclusion d'aujourd'hui: aucune sensation de froid aux pieds avec un facteur vent de -12˚C. Pas de problème non plus avec la petite couche de neige qui s'est accumulée sur mes chaussures pendant que je courais. Bref, c'est très encourageant, d'autant plus que je ne portais pas de bas adaptés à l'hiver.
Même si j'étais fatigué après environ 5 km (comme il fallait s'y attendre: je relève d'un vilain rhume, je n'avais pas couru plus de 5 km depuis 10 jours, et les premières courses dans la neige sont toujours difficiles puisque certains muscles stabilisateurs ne sont pas habitués de travailler autant), ça n'a pas gâché mon plaisir: la seule vue de toute cette blancheur qui recouvrait le sol et qui tombait dans la lumière des lampadaires valait la peine.
Et je dis, sans la moindre trace de sarcasme: vive l'hiver québécois!
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dimanche 5 décembre 2010
Bilan de la semaine du 28/11/2010
Malheureusement pour moi, le compte rendu de ma semaine sportive est assez court, en raison d'un rhume qui n'en finit plus de finir. Alors que la semaine progressait, je continuais de me sentir trop faible pour m'entraîner, au point que je me suis mis à penser qu'une forme de paresse était peut-être en train de s'installer (c'est toujours un peu difficile de se décider à reprendre l'entraînement après une période d'inactivité). Je me disais aussi que le sportolique en moi était en état de manque, ce qui affectait son moral et son niveau d'énergie, et qu'un peu de sport le remettrait peut-être sur pied. J'ai cependant eu ma réponse samedi, la seule fois de la semaine où je me suis vraiment testé...
Dimanche à jeudi: pas de sport.
Vendredi: Sortie de course tranquille de 5,0 km. Temps: 27:42. FCmoy=132/min, FCmax non disponible (il va falloir que je remplace la pile du transmetteur de mon moniteur cardiaque ou que je m'en achète un nouveau [Garmin?]). Niveau d'énergie assez bas. À l'arrivée, je me suis mis à tousser comme un fumeur souffrant d'emphysème...
Samedi: 90 minutes de hockey cosom. Temps de jeu: environ 60 minutes. Je ne pense pas en avoir déjà arraché autant au cosom auparavant. Manque total d'énergie. Mon reste de congestion nasale a nettement empiré après que j'aie joué, et mon état général n'est pas encore revenu à son niveau pré-cosom.
En somme: 5 km de course à pied et 60 minutes de temps de jeu au hockey cosom.
J'en suis venu à la conclusion que j'ai un rhume et non pas une grippe en lisant qu'un rhume peut aussi être accompagné de fièvre (alors que je croyais que c'était l'apanage de la grippe). J'en ai beaucoup arraché en fin de semaine dernière, mais les symptômes d'une grippe auraient été encore pires et auraient duré plus longtemps. Ce que je traîne depuis une semaine, c'est un reste de rhume qui ne veut pas s'en aller. Bref, je suis aux prises avec un rhume Tanguy:
Dimanche à jeudi: pas de sport.
Vendredi: Sortie de course tranquille de 5,0 km. Temps: 27:42. FCmoy=132/min, FCmax non disponible (il va falloir que je remplace la pile du transmetteur de mon moniteur cardiaque ou que je m'en achète un nouveau [Garmin?]). Niveau d'énergie assez bas. À l'arrivée, je me suis mis à tousser comme un fumeur souffrant d'emphysème...
Samedi: 90 minutes de hockey cosom. Temps de jeu: environ 60 minutes. Je ne pense pas en avoir déjà arraché autant au cosom auparavant. Manque total d'énergie. Mon reste de congestion nasale a nettement empiré après que j'aie joué, et mon état général n'est pas encore revenu à son niveau pré-cosom.
En somme: 5 km de course à pied et 60 minutes de temps de jeu au hockey cosom.
J'en suis venu à la conclusion que j'ai un rhume et non pas une grippe en lisant qu'un rhume peut aussi être accompagné de fièvre (alors que je croyais que c'était l'apanage de la grippe). J'en ai beaucoup arraché en fin de semaine dernière, mais les symptômes d'une grippe auraient été encore pires et auraient duré plus longtemps. Ce que je traîne depuis une semaine, c'est un reste de rhume qui ne veut pas s'en aller. Bref, je suis aux prises avec un rhume Tanguy:
mardi 30 novembre 2010
Bilan de la semaine du 21/11/2010
Voici, avec quelques jours de retard, le compte rendu de ma dernière semaine sportive. J'ai été ralenti par un vilain rhume (à moins que ce soit une grippe?)...
Dimanche: Musculation, sans exercices pour les mollets. Retour chez moi à la course. Aucune fatigue aux jambes malgré le cosom de la veille. Mes talons d'Achille ont toutefois commencé à être légèrement douloureux à environ 2 km de la fin. 6,5 km courus en 33:22. FCmoy=135/min, FCmax=145/min.
Lundi: Séance d'intervalles sur piste, composée des intervalles rapides suivants:
Rythmes visés: 4:43/km pour le demi-marathon (DM), 4:27/km pour le 10-k, 4:18/km pour le 5-k. Les intervalles étaient séparés de 600 m de course lente (3:19 à 3:29), et j'ai couru 1,6 km pour me rendre à la piste et 1,8 km pour en revenir. Total: 12,4 km. Il semble que je m'étais trop habillé pour cette sortie de course, car j'ai beaucoup eu chaud. Ça explique probablement en partie les fréquences cardiaques plus élevées que la semaine dernière, l'autre facteur étant le temps de récupération entre les intervalles plus court. Autre observation: ma foulée était bien meilleure cette semaine!
Mardi: Musculation, avec exercices pour les mollets.
Mercredi: Longue sortie, aller-retour au parc René-Lévesque (total de 19,5 km). Je m'attendais à ce que ce soit relativement facile, compte tenu que la majorité du parcours est sur le plat. Un bon vent de face à l'aller, et en particulier de fortes rafales sur la presqu'île, a cependant compliqué les choses. Mon temps à l'aller a d'ailleurs été 4 minutes plus lent que la fois précédente... Au retour, malgré le vent qui me poussait dans le dos sur la presqu'île, je n'avais rien dans les jambes. Même la seule montée, qui n'est pourtant pas très impressionnante en temps normal, m'a parue difficile. Il faut dire que le rhume ou la grippe se préparait déjà à me tomber dessus: c'est en ce mercredi que j'ai commencé à avoir mal à la gorge et à me sentir un peu à côté de la plaque... Temps: 111:39 (pire temps depuis longtemps sur ce parcours). FCmoy=136/min, FCmax=149/min.
Jeudi: Pas de musculation. Je ne me sentais pas très bien.
Vendredi: Sortie de course, malgré mon état de léguminosité qui prenait de l'expansion et ma gorge qui faisait mal même quand j'avalais ma salive. En raison de mon état, j'ai décidé de faire un parcours plat et de commencer lentement. La glace dans les sentiers du parc Pierre-Elliott-Trudeau m'a aidé à suivre la 2e consigne... J'ai toutefois accéléré plus tard pendant la sortie, quand j'ai constaté que je me sentais bien. 12,4 km courus en 66:55. FCmoy=137/min, FCmax=158/min (petit sprint à la fin pour passer sur une lumière verte/jaune...).
Samedi: En raison de la détérioration de mon état depuis ma sortie de course de la veille, j'ai dû faire le cosom buissonnier.
En somme: 2 séances de musculation et 50,8 km de course à pied.
Depuis environ 2 mois, il m'était arrivé à quelques reprises d'avoir des quasi rhumes/grippes/amygdalites, mais mon système immunitaire était sorti gagnant de toutes ces batailles de proportions épiques contre les méchants envahisseurs. J'en étais presque venu à croire que ma forme physique améliorée avait rendu mes anticorps presque invincibles. Disons que la dernière fin de semaine, que j'ai passée dans dans un état quasi végétatif couché sur le divan à regarder de vieux épisodes de Seinfeld, m'a ramené les pieds sur Terre...
Et même si ça va beaucoup mieux depuis hier, je ne suis pas encore en état de recommencer à faire du sport. Et en bon sportolique que je suis, j'entretiens l'espoir qu'une bonne nuit de sommeil me redonnera l'énergie nécessaire à une petite sortie de course demain en fin d'après-midi. Juste une petite bière, euh, juste un petit 4 km!
Dimanche: Musculation, sans exercices pour les mollets. Retour chez moi à la course. Aucune fatigue aux jambes malgré le cosom de la veille. Mes talons d'Achille ont toutefois commencé à être légèrement douloureux à environ 2 km de la fin. 6,5 km courus en 33:22. FCmoy=135/min, FCmax=145/min.
Lundi: Séance d'intervalles sur piste, composée des intervalles rapides suivants:
Rythmes visés: 4:43/km pour le demi-marathon (DM), 4:27/km pour le 10-k, 4:18/km pour le 5-k. Les intervalles étaient séparés de 600 m de course lente (3:19 à 3:29), et j'ai couru 1,6 km pour me rendre à la piste et 1,8 km pour en revenir. Total: 12,4 km. Il semble que je m'étais trop habillé pour cette sortie de course, car j'ai beaucoup eu chaud. Ça explique probablement en partie les fréquences cardiaques plus élevées que la semaine dernière, l'autre facteur étant le temps de récupération entre les intervalles plus court. Autre observation: ma foulée était bien meilleure cette semaine!
Mardi: Musculation, avec exercices pour les mollets.
Mercredi: Longue sortie, aller-retour au parc René-Lévesque (total de 19,5 km). Je m'attendais à ce que ce soit relativement facile, compte tenu que la majorité du parcours est sur le plat. Un bon vent de face à l'aller, et en particulier de fortes rafales sur la presqu'île, a cependant compliqué les choses. Mon temps à l'aller a d'ailleurs été 4 minutes plus lent que la fois précédente... Au retour, malgré le vent qui me poussait dans le dos sur la presqu'île, je n'avais rien dans les jambes. Même la seule montée, qui n'est pourtant pas très impressionnante en temps normal, m'a parue difficile. Il faut dire que le rhume ou la grippe se préparait déjà à me tomber dessus: c'est en ce mercredi que j'ai commencé à avoir mal à la gorge et à me sentir un peu à côté de la plaque... Temps: 111:39 (pire temps depuis longtemps sur ce parcours). FCmoy=136/min, FCmax=149/min.
Jeudi: Pas de musculation. Je ne me sentais pas très bien.
Vendredi: Sortie de course, malgré mon état de léguminosité qui prenait de l'expansion et ma gorge qui faisait mal même quand j'avalais ma salive. En raison de mon état, j'ai décidé de faire un parcours plat et de commencer lentement. La glace dans les sentiers du parc Pierre-Elliott-Trudeau m'a aidé à suivre la 2e consigne... J'ai toutefois accéléré plus tard pendant la sortie, quand j'ai constaté que je me sentais bien. 12,4 km courus en 66:55. FCmoy=137/min, FCmax=158/min (petit sprint à la fin pour passer sur une lumière verte/jaune...).
Samedi: En raison de la détérioration de mon état depuis ma sortie de course de la veille, j'ai dû faire le cosom buissonnier.
En somme: 2 séances de musculation et 50,8 km de course à pied.
Depuis environ 2 mois, il m'était arrivé à quelques reprises d'avoir des quasi rhumes/grippes/amygdalites, mais mon système immunitaire était sorti gagnant de toutes ces batailles de proportions épiques contre les méchants envahisseurs. J'en étais presque venu à croire que ma forme physique améliorée avait rendu mes anticorps presque invincibles. Disons que la dernière fin de semaine, que j'ai passée dans dans un état quasi végétatif couché sur le divan à regarder de vieux épisodes de Seinfeld, m'a ramené les pieds sur Terre...
Et même si ça va beaucoup mieux depuis hier, je ne suis pas encore en état de recommencer à faire du sport. Et en bon sportolique que je suis, j'entretiens l'espoir qu'une bonne nuit de sommeil me redonnera l'énergie nécessaire à une petite sortie de course demain en fin d'après-midi. Juste une petite bière, euh, juste un petit 4 km!
dimanche 21 novembre 2010
Bilan de la semaine du 14/11/2010
Une bonne semaine de course, pendant laquelle j'ai redécouvert pour une Xième fois les raisons pour lesquelles j'aime autant la course à pied.
Dimanche: Pas de sport.
Lundi: Séance d'intervalles sur piste. Enfin! J'ai fait les intervalles suivants:
Les rythmes visés étaient 4:43/km pour le demi-marathon (DM); 4:27/km pour le 10-k; 4:18/km pour le 5-k, le tout étant basé sur les temps donnés par le McMillan Running Calculator lorsque l'on entre le 44:37 que j'ai fait le mois dernier au 10 km du la Classique du parc Lafontaine. Les intervalles étaient séparés de 800 m de course lente (4:26 à 4:33), et j'ai couru 1,6 km pour me rendre à la piste et pour en revenir. Total: 13,2 km. J'ai eu de la difficulté à «trouver» les bons rythmes et, à première vue, je doute d'être capable de maintenir un rythme de 4:43/km pendant 21,1 km. Mais bon, c'était ma première séance d'intervalles en un mois, et l'entraînement est justement là pour que l'on s'améliore, alors je maintiens le cap pour le moment. Aussi, je n'étais pas dans une bonne journée: ma foulée était mauvaise, j'atterrissais sur les talons, mais j'avais beaucoup de difficulté à corriger le tir.
Mardi: Musculation, sans exercices pour les mollets. Retour chez moi à la course (6,5 km). Je manquais d'énergie et j'avais les jambes lourdes avant de commencer à courir, mais ça s'est étonnamment bien passé. Ma petite douleur au mollet droit s'est vite estompée, j'ai été assez chanceux aux feux de circulation (presque pas d'attente) et j'étais rempli d'énergie en arrivant chez moi! Temps: 33:15. FCmoy=132/min, FCmax=148/min.
Mercredi: Longue sortie, même parcours que la semaine dernière: aller-retour au sommet principal du mont Royal, avec 2 tours de la boucle en haut de la montagne (total de 20,6 km). Avant d'aller courir, mon moral n'étais pas très bon, et j'étais sans énergie. C'est donc à reculons que je suis allé courir (au sens figuré, pas au sens propre!). Et comme j'avais un peu mal au mollet droit et que le même parcours m'avait lessivé la semaine dernière, je me suis forcé à aller lentement pendant la première partie, qui monte presque tout le long. Autant j'avais dû attendre aux feux de circulation la semaine dernière, autant j'ai été chanceux cette fois-ci, si bien que ça m'a pris presque 2 minutes de moins pour me rendre à la boucle de la croix. Après avoir fait 2 tours de boucle dans les temps habituels, j'ai vraiment senti que ma foulée était excellente en descente. J'allais de plus en plus vite, mais ma fréquence cardiaque n'augmentait pratiquement pas, et je n'étais pas essoufflé. Comme celle de la veille, la sortie de ce mercredi m'a «énergisé» et m'a rappelé pourquoi j'aime tant courir. Temps: 116:30 (près de 5 minutes plus rapide que la semaine dernière, et mon meilleur temps pour ce parcours). FCmoy=134/min, FCmax=146/min.
Jeudi: Musculation, avec exercices pour les mollets.
Vendredi: Sortie de course de 13,0 km avec ascension de la colline Westmount, que j'ai pu faire dans la lumière de l'après-midi. Un parcours de fou, qui se termine par un gain en altitude d'environ 70 m sur 1 km, le tout après une montée d'environ 80 m sur 2 km. La fin de l'ascension est une véritable torture, mais ça vaut tellement la peine, surtout à cette époque de l'année où les arbres dégarnis permettent de bien voir la ville et les 2 autres sommets du mont Royal aux alentours. Et que dire de la vue à partir du haut des marches de l'Oratoire... Magnifique! Je n'ai d'ailleurs pas pu m'empêcher de m'arrêter un peu au belvédère et à l'Oratoire pour admirer la vue... Longue attente aux feux de circulation en descente. Encore une fois, une douleur au bas du mollet droit m'a «convaincu» de ne pas y aller trop fort pendant la montée, et j'ai fini la descente avec une douleur dans le haut de la cuisse droite, à l'avant. Temps: 78:16. FCmoy=130/min, FCmax=152/min.
Samedi: 80 minutes de hockey cosom. Temps de jeu: environ 55 minutes. J'étais déjà brûlé une trentaine de minutes après le début. Je pense que je n'étais pas encore remis de la sortie de course de la veille. La douleur à la cuisse droite est revenue après le match, et j'ai eu mal dans le bas du tibia gauche (douleur musculaire) en soirée. Vraiment, je n'ai plus 20 ans...
En somme: 2 séances de musculation, 53,3 km de course à pied et 55 minutes de temps de jeu au cosom.
Encore une semaine dans les 50 km! Je veux faire en sorte que ça devienne mon volume de base. Moins il y a de variation entre les volumes de base et maximal pendant l'entraînement en vue d'une course, plus les risques de blessures sont faibles.
Si tout va bien pendant la semaine qui commence aujourd'hui, je vais faire les mêmes intervalles sur piste que lundi dernier, mais cette fois avec 600 m de récupération entre les intervalles au lieu de 800 m, ainsi qu'une longue sortie au parc René-Lévesque. Est-ce que ça sera la dernière de l'année sur ce parcours? La température le dictera!
Dimanche: Pas de sport.
Lundi: Séance d'intervalles sur piste. Enfin! J'ai fait les intervalles suivants:
Les rythmes visés étaient 4:43/km pour le demi-marathon (DM); 4:27/km pour le 10-k; 4:18/km pour le 5-k, le tout étant basé sur les temps donnés par le McMillan Running Calculator lorsque l'on entre le 44:37 que j'ai fait le mois dernier au 10 km du la Classique du parc Lafontaine. Les intervalles étaient séparés de 800 m de course lente (4:26 à 4:33), et j'ai couru 1,6 km pour me rendre à la piste et pour en revenir. Total: 13,2 km. J'ai eu de la difficulté à «trouver» les bons rythmes et, à première vue, je doute d'être capable de maintenir un rythme de 4:43/km pendant 21,1 km. Mais bon, c'était ma première séance d'intervalles en un mois, et l'entraînement est justement là pour que l'on s'améliore, alors je maintiens le cap pour le moment. Aussi, je n'étais pas dans une bonne journée: ma foulée était mauvaise, j'atterrissais sur les talons, mais j'avais beaucoup de difficulté à corriger le tir.
Mardi: Musculation, sans exercices pour les mollets. Retour chez moi à la course (6,5 km). Je manquais d'énergie et j'avais les jambes lourdes avant de commencer à courir, mais ça s'est étonnamment bien passé. Ma petite douleur au mollet droit s'est vite estompée, j'ai été assez chanceux aux feux de circulation (presque pas d'attente) et j'étais rempli d'énergie en arrivant chez moi! Temps: 33:15. FCmoy=132/min, FCmax=148/min.
Mercredi: Longue sortie, même parcours que la semaine dernière: aller-retour au sommet principal du mont Royal, avec 2 tours de la boucle en haut de la montagne (total de 20,6 km). Avant d'aller courir, mon moral n'étais pas très bon, et j'étais sans énergie. C'est donc à reculons que je suis allé courir (au sens figuré, pas au sens propre!). Et comme j'avais un peu mal au mollet droit et que le même parcours m'avait lessivé la semaine dernière, je me suis forcé à aller lentement pendant la première partie, qui monte presque tout le long. Autant j'avais dû attendre aux feux de circulation la semaine dernière, autant j'ai été chanceux cette fois-ci, si bien que ça m'a pris presque 2 minutes de moins pour me rendre à la boucle de la croix. Après avoir fait 2 tours de boucle dans les temps habituels, j'ai vraiment senti que ma foulée était excellente en descente. J'allais de plus en plus vite, mais ma fréquence cardiaque n'augmentait pratiquement pas, et je n'étais pas essoufflé. Comme celle de la veille, la sortie de ce mercredi m'a «énergisé» et m'a rappelé pourquoi j'aime tant courir. Temps: 116:30 (près de 5 minutes plus rapide que la semaine dernière, et mon meilleur temps pour ce parcours). FCmoy=134/min, FCmax=146/min.
Jeudi: Musculation, avec exercices pour les mollets.
Vendredi: Sortie de course de 13,0 km avec ascension de la colline Westmount, que j'ai pu faire dans la lumière de l'après-midi. Un parcours de fou, qui se termine par un gain en altitude d'environ 70 m sur 1 km, le tout après une montée d'environ 80 m sur 2 km. La fin de l'ascension est une véritable torture, mais ça vaut tellement la peine, surtout à cette époque de l'année où les arbres dégarnis permettent de bien voir la ville et les 2 autres sommets du mont Royal aux alentours. Et que dire de la vue à partir du haut des marches de l'Oratoire... Magnifique! Je n'ai d'ailleurs pas pu m'empêcher de m'arrêter un peu au belvédère et à l'Oratoire pour admirer la vue... Longue attente aux feux de circulation en descente. Encore une fois, une douleur au bas du mollet droit m'a «convaincu» de ne pas y aller trop fort pendant la montée, et j'ai fini la descente avec une douleur dans le haut de la cuisse droite, à l'avant. Temps: 78:16. FCmoy=130/min, FCmax=152/min.
Samedi: 80 minutes de hockey cosom. Temps de jeu: environ 55 minutes. J'étais déjà brûlé une trentaine de minutes après le début. Je pense que je n'étais pas encore remis de la sortie de course de la veille. La douleur à la cuisse droite est revenue après le match, et j'ai eu mal dans le bas du tibia gauche (douleur musculaire) en soirée. Vraiment, je n'ai plus 20 ans...
En somme: 2 séances de musculation, 53,3 km de course à pied et 55 minutes de temps de jeu au cosom.
Encore une semaine dans les 50 km! Je veux faire en sorte que ça devienne mon volume de base. Moins il y a de variation entre les volumes de base et maximal pendant l'entraînement en vue d'une course, plus les risques de blessures sont faibles.
Si tout va bien pendant la semaine qui commence aujourd'hui, je vais faire les mêmes intervalles sur piste que lundi dernier, mais cette fois avec 600 m de récupération entre les intervalles au lieu de 800 m, ainsi qu'une longue sortie au parc René-Lévesque. Est-ce que ça sera la dernière de l'année sur ce parcours? La température le dictera!
dimanche 14 novembre 2010
Bilan de la semaine du 07/11/2010
Cette semaine, j'ai dû relâcher légèrement l'accélérateur en raison de petits bobos et d'une baisse d'énergie, ce qui ne m'a tout de même pas empêché de courir plus de 50 km...
Dimanche: Musculation, avec exercices pour les mollets.
Lundi: Encore une fois, j'ai été trop lâche pour aller faire ma séance d'intervalles sur piste. La pluie, les rafales de vent et le début de noirceur m'ont découragé! Je suis plutôt allé faire le même parcours que les 2 lundis précédents, en poussant un peu plus que d'habitude, particulièrement dans la partie plate (dans tous les sens du terme...) vers la fin. 12,1 km courus en 64:23. FCmoy=140/min, FCmax=N/D. Un problème de moniteur cardiaque en début de sortie a faussé les données, et la valeur réelle de FCmoy est probablement un peu plus basse que 140/min.
Mardi: Musculation, avec exercices pour les mollets.
Mercredi: Longue sortie, aller-retour au sommet principal du mont Royal, avec 2 tours de la boucle en haut de la montagne (total de 20,6 km). Ça faisait une éternité (en fait depuis le mois de juin) que je n'avais pas attaqué la montagne par la côte Rememberance. J'avais oublié à quel point c'est difficile de monter cette côte après avoir grimpé Queen-Mary pour s'y rendre. J'ai été plus lent qu'en juin pendant la montée (principalement en raison de la circulation dense), et plus lent aussi au retour (parce que complètement brûlé). Le fait que je n'avais rien avalé dans les 5 heures précédentes, et que j'avais uniquement de l'eau comme ravitaillement, explique en partie mon état de délabrement avancé au retour. Au moins, j'ai fait les 2 tours de boucle dans les temps de juin... Et la ville est belle vue du sommet, une fois «allumée» dans la noirceur. Temps: 121:22. FCmoy=135/min, FCmax=154/min. J'ai l'intention de refaire ce parcours bientôt: pas question que je m'avoue vaincu!
Jeudi: Musculation, sans exercices pour les mollets. Retour chez moi à la course (6,5 km). Pendant la petite montée du 1er km, je sentais une douleur aigüe dans une très petite région située dans le haut du mollet droit. Cette douleur s'est estompée pendant la descente, mais j'avais les jambes encore lourdes suite à ma longue sortie de la veille, ce qui me poussait inconsciemment à allonger ma foulée et à atterrir sur les talons. En plus, j'ai dû attendre longtemps à certains feux de circulation. Mais de toute façon, j'étais lent et sans énergie. Bref, une sortie à oublier. Temps: 35:07. FCmoy=130/min, FCmax=143/min.
Vendredi: En raison de mon manque d'énergie et de ma douleur au mollet de la veille, j'ai décidé de donner un petit repos à mon corps: au lieu d'aller taquiner le sommet Westmount comme j'avais prévu au départ, je me suis contenté d'une sortie tranquille sur le plat. Après un début plutôt difficile causé par de la fatigue aux jambes et une douleur au mollet droit, les choses ont fini par se replacer (le mini-repas que j'avais pris juste avant d'aller courir a dû commencer à faire effet...), ce qui m'a permis d'augmenter un peu le rythme en 2e partie de parcours. 12,4 km courus en 66:51. FCmoy=135/min, FCmax=143/min. Pas de sprints en côte à l'arrivée: je voulais donner une chance à mon corps de refaire ses forces, et de toute façon je n'avais pas de côte digne de ce nom à portée du pied...
Samedi: 80 minutes de hockey cosom. Temps de jeu: environ 40 minutes. Je commence à «reprendre le pli» du cosom, mais j'ai encore le haut des mollets fatigués de ma semaine de course, et tout spécialement de ma longue sortie de mercredi.
En somme: 3 séances de musculation, 51,6 km de course à pied (6,5 km en GT-2150 et 45,1 km en Kinvara) et 40 minutes de temps de jeu au cosom.
Deuxième semaine de suite dans les 50 km. Wouhou! Ça augure bien pour ma prochaine course, en autant que j'évite les blessures d'ici là, bien entendu. Je crois cependant m'être lancé dans les côtes de façon un peu trop enthousiaste en début de semaine, et j'en ai payé le prix. Il faut dire que mon ravitaillement de merde pendant ma longue sortie de mercredi n'a certainement pas aidé. Une petite razzia de gels et de Gatorade chez MEC s'impose!
Les chiffres de la semaine: 400 et 200. C'est le kilométrage que j'ai dépassé cette semaine avec mes GT-2150 et mes Kinvara, respectivement. En fait, les Kinvara (243 km) sont en train de «rattraper» rapidement les GT (401 km), et au rythme où vont les choses, elles auront atteint l'âge de la retraite avant le printemps. Pas grave, des renforts s'en viennent du sud de la frontière!
Dimanche: Musculation, avec exercices pour les mollets.
Lundi: Encore une fois, j'ai été trop lâche pour aller faire ma séance d'intervalles sur piste. La pluie, les rafales de vent et le début de noirceur m'ont découragé! Je suis plutôt allé faire le même parcours que les 2 lundis précédents, en poussant un peu plus que d'habitude, particulièrement dans la partie plate (dans tous les sens du terme...) vers la fin. 12,1 km courus en 64:23. FCmoy=140/min, FCmax=N/D. Un problème de moniteur cardiaque en début de sortie a faussé les données, et la valeur réelle de FCmoy est probablement un peu plus basse que 140/min.
Mardi: Musculation, avec exercices pour les mollets.
Mercredi: Longue sortie, aller-retour au sommet principal du mont Royal, avec 2 tours de la boucle en haut de la montagne (total de 20,6 km). Ça faisait une éternité (en fait depuis le mois de juin) que je n'avais pas attaqué la montagne par la côte Rememberance. J'avais oublié à quel point c'est difficile de monter cette côte après avoir grimpé Queen-Mary pour s'y rendre. J'ai été plus lent qu'en juin pendant la montée (principalement en raison de la circulation dense), et plus lent aussi au retour (parce que complètement brûlé). Le fait que je n'avais rien avalé dans les 5 heures précédentes, et que j'avais uniquement de l'eau comme ravitaillement, explique en partie mon état de délabrement avancé au retour. Au moins, j'ai fait les 2 tours de boucle dans les temps de juin... Et la ville est belle vue du sommet, une fois «allumée» dans la noirceur. Temps: 121:22. FCmoy=135/min, FCmax=154/min. J'ai l'intention de refaire ce parcours bientôt: pas question que je m'avoue vaincu!
Jeudi: Musculation, sans exercices pour les mollets. Retour chez moi à la course (6,5 km). Pendant la petite montée du 1er km, je sentais une douleur aigüe dans une très petite région située dans le haut du mollet droit. Cette douleur s'est estompée pendant la descente, mais j'avais les jambes encore lourdes suite à ma longue sortie de la veille, ce qui me poussait inconsciemment à allonger ma foulée et à atterrir sur les talons. En plus, j'ai dû attendre longtemps à certains feux de circulation. Mais de toute façon, j'étais lent et sans énergie. Bref, une sortie à oublier. Temps: 35:07. FCmoy=130/min, FCmax=143/min.
Vendredi: En raison de mon manque d'énergie et de ma douleur au mollet de la veille, j'ai décidé de donner un petit repos à mon corps: au lieu d'aller taquiner le sommet Westmount comme j'avais prévu au départ, je me suis contenté d'une sortie tranquille sur le plat. Après un début plutôt difficile causé par de la fatigue aux jambes et une douleur au mollet droit, les choses ont fini par se replacer (le mini-repas que j'avais pris juste avant d'aller courir a dû commencer à faire effet...), ce qui m'a permis d'augmenter un peu le rythme en 2e partie de parcours. 12,4 km courus en 66:51. FCmoy=135/min, FCmax=143/min. Pas de sprints en côte à l'arrivée: je voulais donner une chance à mon corps de refaire ses forces, et de toute façon je n'avais pas de côte digne de ce nom à portée du pied...
Samedi: 80 minutes de hockey cosom. Temps de jeu: environ 40 minutes. Je commence à «reprendre le pli» du cosom, mais j'ai encore le haut des mollets fatigués de ma semaine de course, et tout spécialement de ma longue sortie de mercredi.
En somme: 3 séances de musculation, 51,6 km de course à pied (6,5 km en GT-2150 et 45,1 km en Kinvara) et 40 minutes de temps de jeu au cosom.
Deuxième semaine de suite dans les 50 km. Wouhou! Ça augure bien pour ma prochaine course, en autant que j'évite les blessures d'ici là, bien entendu. Je crois cependant m'être lancé dans les côtes de façon un peu trop enthousiaste en début de semaine, et j'en ai payé le prix. Il faut dire que mon ravitaillement de merde pendant ma longue sortie de mercredi n'a certainement pas aidé. Une petite razzia de gels et de Gatorade chez MEC s'impose!
Les chiffres de la semaine: 400 et 200. C'est le kilométrage que j'ai dépassé cette semaine avec mes GT-2150 et mes Kinvara, respectivement. En fait, les Kinvara (243 km) sont en train de «rattraper» rapidement les GT (401 km), et au rythme où vont les choses, elles auront atteint l'âge de la retraite avant le printemps. Pas grave, des renforts s'en viennent du sud de la frontière!
vendredi 12 novembre 2010
Prochaine course
Hier soir, la direction de course de l'édition 2011 du Demi-marathon hypothermique de Montréal, qui aura lieu le 19 février prochain, offrait aux participants de cette année l'occasion de s'inscrire avant tout le monde. Ayant beaucoup apprécié mon expérience de cette année (malgré une vilaine chute qui a fait mal à mon genou droit et à mon orgueil, ainsi qu'une Xème blessure à la bandelette ilio-tibiale droite... coudonc, serais-je masochiste, par hasard?), j'ai sauté sur l'occasion. Ce sera donc ma prochaine course (pas question que je quitte le bienheureux froid pour aller participer à un demi-marathon dans un pays au climat plus chaud).
La folie de l'entreprise me fait sourire et me remplit d'excitation: il y a quelque chose de merveilleusement stupide et d'enthousiasmant tout à la fois dans le fait de se lever avant le soleil un samedi matin pour aller courir 21,1 km dans des conditions hivernales. C'est en quelque sorte s'approprier l'hiver, faire un doigt d'honneur à la conception que la plupart des gens «normaux» (ceux qui ne vont pas jouer dehors) se font de la saison froide: un mauvais moment à passer, à râler contre le froid et la «marde blanche» et, dans certains cas, à compter les semaines qui restent avant le fameux «voyage dans le sud».
Participer à cette course, c'est aussi, à quelque part, se prouver à soi-même qu'on est maintenant tellement en forme qu'on est prêt à courir un demi-marathon dans un blizzard, sur la glace ou dans la gadoue. Et c'est aussi partager sa folie avec d'autres hurluberlus. La folie, dans un groupe de fous, c'est la normalité.
Mon objectif? Disons que je serai très déçu si je ne bats pas mon modeste record (modeste par rapport à mes temps sur des distances plus courtes) de 1:49:43, réalisé au Demi-marathon des Deux Rives de Québec au mois d'août, dans la chaleur et l'humidité. Selon le McMillan Running Calculator, mon temps à la Classique du Parc Lafontaine du mois dernier équivaut à un 1:39:17 au demi-marathon. Comme mon kilométrage est presque là où il doit être pour un demi (je viens de compléter ma 2e semaine de suite de 50 km, avec une longue sortie de 20,6 km cette semaine), je vais m'entraîner en vue de réaliser ce temps. Au pire, j'ajusterai mon objectif à la baisse si je n'arrive pas à tenir le coup à l'entraînement. Et il va sans dire que je vais modifier mon objectif en fonction des conditions météo le jour de la course!
Voilà, la première brique de mon année de course 2011 est en place. Le reste va beaucoup dépendre de si je décide ou non de courir mon premier marathon et, bien entendu, du moment où je courrais cet hypothétique marathon. Mais ça sera le sujet d'un prochain texte...
En terminant, voici une capture d'écran partielle de l'une des étapes de l'inscription en ligne au Demi-marathon hypothermique, sur le site du Coin des coureurs:
Ouais. C'est ça qui est ça. Vive les logiciels de traduction! Et ce n'est qu'un exemple parmi d'autres sur ce site. Vraiment, j'ai hâte que Running Room s'inspire d'une autre entité du ROC, Mountain Equipment Coop, pour le niveau de qualité de la version française de son site internet.
La folie de l'entreprise me fait sourire et me remplit d'excitation: il y a quelque chose de merveilleusement stupide et d'enthousiasmant tout à la fois dans le fait de se lever avant le soleil un samedi matin pour aller courir 21,1 km dans des conditions hivernales. C'est en quelque sorte s'approprier l'hiver, faire un doigt d'honneur à la conception que la plupart des gens «normaux» (ceux qui ne vont pas jouer dehors) se font de la saison froide: un mauvais moment à passer, à râler contre le froid et la «marde blanche» et, dans certains cas, à compter les semaines qui restent avant le fameux «voyage dans le sud».
Participer à cette course, c'est aussi, à quelque part, se prouver à soi-même qu'on est maintenant tellement en forme qu'on est prêt à courir un demi-marathon dans un blizzard, sur la glace ou dans la gadoue. Et c'est aussi partager sa folie avec d'autres hurluberlus. La folie, dans un groupe de fous, c'est la normalité.
Mon objectif? Disons que je serai très déçu si je ne bats pas mon modeste record (modeste par rapport à mes temps sur des distances plus courtes) de 1:49:43, réalisé au Demi-marathon des Deux Rives de Québec au mois d'août, dans la chaleur et l'humidité. Selon le McMillan Running Calculator, mon temps à la Classique du Parc Lafontaine du mois dernier équivaut à un 1:39:17 au demi-marathon. Comme mon kilométrage est presque là où il doit être pour un demi (je viens de compléter ma 2e semaine de suite de 50 km, avec une longue sortie de 20,6 km cette semaine), je vais m'entraîner en vue de réaliser ce temps. Au pire, j'ajusterai mon objectif à la baisse si je n'arrive pas à tenir le coup à l'entraînement. Et il va sans dire que je vais modifier mon objectif en fonction des conditions météo le jour de la course!
Voilà, la première brique de mon année de course 2011 est en place. Le reste va beaucoup dépendre de si je décide ou non de courir mon premier marathon et, bien entendu, du moment où je courrais cet hypothétique marathon. Mais ça sera le sujet d'un prochain texte...
En terminant, voici une capture d'écran partielle de l'une des étapes de l'inscription en ligne au Demi-marathon hypothermique, sur le site du Coin des coureurs:
Ouais. C'est ça qui est ça. Vive les logiciels de traduction! Et ce n'est qu'un exemple parmi d'autres sur ce site. Vraiment, j'ai hâte que Running Room s'inspire d'une autre entité du ROC, Mountain Equipment Coop, pour le niveau de qualité de la version française de son site internet.
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dimanche 7 novembre 2010
Bilan de la semaine du 31/10/2010
Nette amélioration cette semaine du côté de mes mollets et tendons d'Achille. Je devrais en être content, mais je ne sais pas si je vais mieux parce que mon corps s'est ajusté ou simplement parce que j'avais tendance à plus atterrir sur les talons cette semaine...
Dimanche: Musculation, avec exercices pour les mollets.
Lundi: Pour un 2e lundi consécutif, j'ai court-circuité ma séance d'intervalles sur piste. Il faut croire que la température plus froide me donne inconsciemment le goût d'hiberner... J'ai plutôt fait la même boucle que lundi dernier, à peu près à la même heure tardive que lundi dernier, mais en sens inverse (une première pour ce parcours). Intéressant, mais je préfère la direction habituelle, qui permet de monter plus longtemps et de se débarasser des descentes (toujours plus difficiles pour les jambes) en 3 ou 4 minutes. 12,1 km courus en 65:41. FCmoy=134/min, FCmax=151/min.
Mardi: Musculation, avec exercices pour les mollets.
Mercredi: Longue sortie, aller-retour au Parc René-Lévesque (19,5 km). C'était la première fois que je courais plus de 15,9 km avec mes Kinvara. Ça a mal commencé: j'avais mal aux mollets pendant les 10-15 premières minutes. Heureusement, et grâce à la trail en bordure du canal de Lachine, la douleur s'est calmée par la suite, même si j'avais encore les mollets tendus. Belle journée d'automne, avec un beau soleil bas, bien qu'un peu froide avec le vent de face. Je me sentais bien, et, sans pousser, j'ai terminé le parcours en 105:40. C'est près de 3 minutes et demie plus rapide qu'en septembre, et 8:49 plus rapide qu'en août 2009, à fréquence cardiaque moyenne comparable! Une partie de la différence s'explique certainement par le temps plus frais en cette première semaine de novembre et par la légèreté de mes Kinvara bien-aimées, mais je suis aussi clairement plus en forme que l'année dernière. Et je sens que c'est plus facile qu'avant en montée. Mes nombreuses ascensions des sommets du mont Royal et mes sprints en côte ont des effets bénéfiques! Bref, c'est encourageant. FCmoy=137/min, FCmax=154/min.
Jeudi: Musculation, sans exercices pour les mollets. Retour chez moi à la course avec mes GT-2150, qui encore une fois ne m'ont pas empêché d'avoir mal aux mollets. Raison de plus pour les utiliser le moins possible! J'avais pourtant l'impression d'atterrir sur les talons par moments... 6,5 km courus en 33:51 (longues périodes d'attente aux feux de circulation). FCmoy=134/min, FCmax=148/min.
Vendredi: Sortie de course dans le Parc du Mont-Royal et autour, parcours habituel (12,6 km). Il semble que la plupart des promeneurs, coureurs et cyclistes habituels aient été découragés par la (faible) pluie et le vent, car il n'y avait presque personne dans le chemin Olmsted. Par moments, on aurait dit qu'il n'y avait que les écureuils et moi! Après un bon début, j'ai commencé à manquer d'énergie un peu avant d'arriver à la croix, et ma descente a été plus lente qu'habituellement. J'aurais dû manger quelque chose avant d'aller courir... Temps: 69:04. FCmoy=136/min, FCmax=149/min. 8 sprints en côte à l'arrivée (ce fut pénible), et 3 tours de piste intérieure (522 m) sans espadrilles. J'avais les mollets très tendus pendant les tours de piste.
Samedi: 80 minutes de hockey cosom. Temps de jeu: environ 55 minutes. J'étais plus «dedans» que les dernières semaines. Dormir un nombre d'heures raisonnable, ça aide, tout comme avoir plus de remplaçants au banc!
En somme: 3 séances de musculation, 50,7 km de course à pied (6,5 km en GT-2150 et 44,2 km en Kinvara) et 55 minutes de temps de jeu au cosom.
Pour la première fois en 4 semaines, j'ai dépassé les 50 km. Enfin! Cette marque est plus difficile à atteindre en seulement 4 sorties de course par semaine. Dès que je me serai complètement ré-habitué à la charge supplémentaire que le hockey cosom impose à mon humble carcasse, et dès que mes mollets et tendons d'Achille se porteront mieux, j'ajouterai une 5e sortie à ma semaine. Ajoutée au reste de mon entraînement, cette future courte sortie (5-6 km) à un rythme facile devrait me permettre de maintenir un kilométrage de base suffisamment élevé pour que je sois prêt à courir un demi-marathon à quelques semaine d'avis. Et, qui sait, pour que je sois prêt à commencer un programme d'entraînement pour une course plus longue que 21,1 km, si jamais il me venait le goût d'essayer ça...
La marque de la semaine: 1700. Mon kilométrage de 2010 a atteint et dépassé cette marque pendant la dernière semaine. Je suis maintenant rendu à 1739 km. Les 1317 km que j'avais courus en 2009 constituaient mon précédent record.
Dimanche: Musculation, avec exercices pour les mollets.
Lundi: Pour un 2e lundi consécutif, j'ai court-circuité ma séance d'intervalles sur piste. Il faut croire que la température plus froide me donne inconsciemment le goût d'hiberner... J'ai plutôt fait la même boucle que lundi dernier, à peu près à la même heure tardive que lundi dernier, mais en sens inverse (une première pour ce parcours). Intéressant, mais je préfère la direction habituelle, qui permet de monter plus longtemps et de se débarasser des descentes (toujours plus difficiles pour les jambes) en 3 ou 4 minutes. 12,1 km courus en 65:41. FCmoy=134/min, FCmax=151/min.
Mardi: Musculation, avec exercices pour les mollets.
Mercredi: Longue sortie, aller-retour au Parc René-Lévesque (19,5 km). C'était la première fois que je courais plus de 15,9 km avec mes Kinvara. Ça a mal commencé: j'avais mal aux mollets pendant les 10-15 premières minutes. Heureusement, et grâce à la trail en bordure du canal de Lachine, la douleur s'est calmée par la suite, même si j'avais encore les mollets tendus. Belle journée d'automne, avec un beau soleil bas, bien qu'un peu froide avec le vent de face. Je me sentais bien, et, sans pousser, j'ai terminé le parcours en 105:40. C'est près de 3 minutes et demie plus rapide qu'en septembre, et 8:49 plus rapide qu'en août 2009, à fréquence cardiaque moyenne comparable! Une partie de la différence s'explique certainement par le temps plus frais en cette première semaine de novembre et par la légèreté de mes Kinvara bien-aimées, mais je suis aussi clairement plus en forme que l'année dernière. Et je sens que c'est plus facile qu'avant en montée. Mes nombreuses ascensions des sommets du mont Royal et mes sprints en côte ont des effets bénéfiques! Bref, c'est encourageant. FCmoy=137/min, FCmax=154/min.
Jeudi: Musculation, sans exercices pour les mollets. Retour chez moi à la course avec mes GT-2150, qui encore une fois ne m'ont pas empêché d'avoir mal aux mollets. Raison de plus pour les utiliser le moins possible! J'avais pourtant l'impression d'atterrir sur les talons par moments... 6,5 km courus en 33:51 (longues périodes d'attente aux feux de circulation). FCmoy=134/min, FCmax=148/min.
Vendredi: Sortie de course dans le Parc du Mont-Royal et autour, parcours habituel (12,6 km). Il semble que la plupart des promeneurs, coureurs et cyclistes habituels aient été découragés par la (faible) pluie et le vent, car il n'y avait presque personne dans le chemin Olmsted. Par moments, on aurait dit qu'il n'y avait que les écureuils et moi! Après un bon début, j'ai commencé à manquer d'énergie un peu avant d'arriver à la croix, et ma descente a été plus lente qu'habituellement. J'aurais dû manger quelque chose avant d'aller courir... Temps: 69:04. FCmoy=136/min, FCmax=149/min. 8 sprints en côte à l'arrivée (ce fut pénible), et 3 tours de piste intérieure (522 m) sans espadrilles. J'avais les mollets très tendus pendant les tours de piste.
Samedi: 80 minutes de hockey cosom. Temps de jeu: environ 55 minutes. J'étais plus «dedans» que les dernières semaines. Dormir un nombre d'heures raisonnable, ça aide, tout comme avoir plus de remplaçants au banc!
En somme: 3 séances de musculation, 50,7 km de course à pied (6,5 km en GT-2150 et 44,2 km en Kinvara) et 55 minutes de temps de jeu au cosom.
Pour la première fois en 4 semaines, j'ai dépassé les 50 km. Enfin! Cette marque est plus difficile à atteindre en seulement 4 sorties de course par semaine. Dès que je me serai complètement ré-habitué à la charge supplémentaire que le hockey cosom impose à mon humble carcasse, et dès que mes mollets et tendons d'Achille se porteront mieux, j'ajouterai une 5e sortie à ma semaine. Ajoutée au reste de mon entraînement, cette future courte sortie (5-6 km) à un rythme facile devrait me permettre de maintenir un kilométrage de base suffisamment élevé pour que je sois prêt à courir un demi-marathon à quelques semaine d'avis. Et, qui sait, pour que je sois prêt à commencer un programme d'entraînement pour une course plus longue que 21,1 km, si jamais il me venait le goût d'essayer ça...
La marque de la semaine: 1700. Mon kilométrage de 2010 a atteint et dépassé cette marque pendant la dernière semaine. Je suis maintenant rendu à 1739 km. Les 1317 km que j'avais courus en 2009 constituaient mon précédent record.
dimanche 31 octobre 2010
Chaussures de course, minimalisme et pieds dénudés
Il y a quelques temps, j'avais fait part de mon indignation et de ma perplexité face au prix de vente élevé des chaussures de course au Canada comparativement aux États-Unis. J'avais également relaté les démarches que j'avais entreprises pour commander une paire de Kinvara au magasin en ligne américain Eastbay et contacter des émissions de télé québécoises s'intéressant à des questions de consommation. Comme je l'avais mentionné par la suite, une membre de l'équipe de l'émission Légitime Dépense, de Télé-Québec, m'avait envoyé une réponse dans laquelle elle annonçait la diffusion d'un reportage sur les chaussures de sport en général.
Le reportage en question a été diffusé lundi dernier et est disponible sur les interwebs, ici. Il contient quelques renseignements intéressants sur les caractéristiques générales que doivent posséder les chaussures conçues pour telle ou telle activité (tennis, course à pied, marche, danse aérobique, etc.). Malheureusement, on y débite encore une fois les dogmes sur la pronation: une trop grande pronation peut causer des blessures et doit être corrigée par une chaussure qui va diminuer le «roulement» du pied; si le pied est au contraire supinateur, il faut alors une chaussure avec beaucoup d'amortissement, etc. Si vous vous êtes déjà acheté une paire de chaussures de course dans une boutique spécialisée, il y a environ 99,9999% de chances que le vendeur vous ait tenu ce genre de discours.
Le problème, c'est qu'il n'existe aucune preuve scientifique pour appuyer ce paradigme. Pour ceux que ça intéresse, il y a cet article du New York Times dans lequel on discute de 3 articles parus depuis 2008 dans des revues spécialisées (British Journal of Sports Medicine et American Journal of Sports Medicine), et dont les conclusions vont à l'encontre du paradigme utilisé pour «prescrire» des chaussures aux coureurs. En gros, les chercheurs concluent que bien que les chaussures aient les effets biomécaniques voulus (par exemple, une chaussure faite pour diminuer la pronation diminue effectivement la pronation), elles ne réduisent aucunement les risques de blessures. Au contraire.
Au moins, l'expert consulté dans le reportage (dont la voix, soit dit en passant et comble de pertinence, est remarquablement similaire à celle de Vincent Marissal, journaliste à La Presse et coureur à ses heures) est d'avis que des chaussures «bas de gamme» à 75-80$ font tout aussi bien l'affaire que des chaussures plus high-tech. Mais bon, si je ne m'abuse, les espadrilles de course les moins chères qu'on trouve en magasin au Canada coûtent autour de 110-120$...
Tout ça pour dire que la prochaine fois qu'un vendeur de chaussures de course vous débitera le bla bla habituel au sujet de la pronation, gardez en tête que ça ne repose sur rien de concret et que le vendeur se trouve probablement dans l'une des deux situations suivantes:
1) Il/elle ignore les résultats des études scientifiques faites ces dernières années.
2) Il/elle est au courant, mais en l'absence d'un nouveau paradigme pour remplacer l'ancien, il/elle doit quand même vous conseiller quelque chose. Autrement, vous risqueriez de penser que le vendeur ne sait pas de quoi il parle et de vous retrouver chez la concurrence. Et de toute façon, les fabricants de chaussures de course d'aujourd'hui fonctionnent selon ce paradigme de la pronation: on classe les chaussures (et on en fait la promotion) dans des catégories dites de stabilité ou d'amortissement, etc. Dans ces circonstances, il peut être difficile ou risqué pour un vendeur d'essayer de nager à contre-courant de l'industrie et de la concurrence.
Que faire, alors? Difficile à dire. De mon côté, je cherche maintenant des espadrilles confortables, légères, pas chères, et dont le talon n'est pas trop surélevé par rapport à la plante du pied, ce qui favorise un atterrissage sur le milieu du pied. En gros, ça rejoint les critères de sélection de Pete Larson, alias Runblogger. Et ce sont là les caractéristiques principales des chaussures dites minimalistes, mais je n'en fais pas une religion. D'autant plus que ce qui est minimaliste pour Pierre ne l'est pas nécessairement pour Jacques. Tout dépend de nos antécédents chaussuriers en tant que coureur. Ainsi, les Kinvara sont des espadrilles minimalistes pour Pepére, mais ne le seraient certainement pas pour Anton...
Et il faut surtout garder en tête d'y aller graduellement lorsqu'on change de type de chaussures de course, question d'éviter de surcharger certains muscles ou tendons qui ne sont pas habitués de travailler autant. Par exemple, courir avec des espadrilles à talons bas sollicite beaucoup plus les muscles des mollets et les tendons d'Achille que courir avec des chaussures ordinaires (c'est-à-dire à talon surélevé, ce qui favorise un atterrissage sur les talons), comme j'en fais l'expérience depuis quelque temps. Une période d'adaptation est nécessaire afin de donner le temps aux tissus de s'ajuster à la nouvelle charge de travail.
J'ai donc été surpris lorsque j'ai visionné ce mini-reportage du Code Chastenay portant sur les bienfaits de la course pieds nus. Pas un seul mot sur les risques associés à une transition abrupte de la course avec des chaussures très coussinées à la course pieds nus. Pas un mot sur la période d'adaptation nécessaire pour donner au corps le temps de s'ajuster. Même si le reportage n'était qu'un entrefilet, il aurait suffi d'ajouter une ou deux phrases. Ah, misère...
Le reportage en question a été diffusé lundi dernier et est disponible sur les interwebs, ici. Il contient quelques renseignements intéressants sur les caractéristiques générales que doivent posséder les chaussures conçues pour telle ou telle activité (tennis, course à pied, marche, danse aérobique, etc.). Malheureusement, on y débite encore une fois les dogmes sur la pronation: une trop grande pronation peut causer des blessures et doit être corrigée par une chaussure qui va diminuer le «roulement» du pied; si le pied est au contraire supinateur, il faut alors une chaussure avec beaucoup d'amortissement, etc. Si vous vous êtes déjà acheté une paire de chaussures de course dans une boutique spécialisée, il y a environ 99,9999% de chances que le vendeur vous ait tenu ce genre de discours.
Le problème, c'est qu'il n'existe aucune preuve scientifique pour appuyer ce paradigme. Pour ceux que ça intéresse, il y a cet article du New York Times dans lequel on discute de 3 articles parus depuis 2008 dans des revues spécialisées (British Journal of Sports Medicine et American Journal of Sports Medicine), et dont les conclusions vont à l'encontre du paradigme utilisé pour «prescrire» des chaussures aux coureurs. En gros, les chercheurs concluent que bien que les chaussures aient les effets biomécaniques voulus (par exemple, une chaussure faite pour diminuer la pronation diminue effectivement la pronation), elles ne réduisent aucunement les risques de blessures. Au contraire.
Au moins, l'expert consulté dans le reportage (dont la voix, soit dit en passant et comble de pertinence, est remarquablement similaire à celle de Vincent Marissal, journaliste à La Presse et coureur à ses heures) est d'avis que des chaussures «bas de gamme» à 75-80$ font tout aussi bien l'affaire que des chaussures plus high-tech. Mais bon, si je ne m'abuse, les espadrilles de course les moins chères qu'on trouve en magasin au Canada coûtent autour de 110-120$...
Tout ça pour dire que la prochaine fois qu'un vendeur de chaussures de course vous débitera le bla bla habituel au sujet de la pronation, gardez en tête que ça ne repose sur rien de concret et que le vendeur se trouve probablement dans l'une des deux situations suivantes:
1) Il/elle ignore les résultats des études scientifiques faites ces dernières années.
2) Il/elle est au courant, mais en l'absence d'un nouveau paradigme pour remplacer l'ancien, il/elle doit quand même vous conseiller quelque chose. Autrement, vous risqueriez de penser que le vendeur ne sait pas de quoi il parle et de vous retrouver chez la concurrence. Et de toute façon, les fabricants de chaussures de course d'aujourd'hui fonctionnent selon ce paradigme de la pronation: on classe les chaussures (et on en fait la promotion) dans des catégories dites de stabilité ou d'amortissement, etc. Dans ces circonstances, il peut être difficile ou risqué pour un vendeur d'essayer de nager à contre-courant de l'industrie et de la concurrence.
Que faire, alors? Difficile à dire. De mon côté, je cherche maintenant des espadrilles confortables, légères, pas chères, et dont le talon n'est pas trop surélevé par rapport à la plante du pied, ce qui favorise un atterrissage sur le milieu du pied. En gros, ça rejoint les critères de sélection de Pete Larson, alias Runblogger. Et ce sont là les caractéristiques principales des chaussures dites minimalistes, mais je n'en fais pas une religion. D'autant plus que ce qui est minimaliste pour Pierre ne l'est pas nécessairement pour Jacques. Tout dépend de nos antécédents chaussuriers en tant que coureur. Ainsi, les Kinvara sont des espadrilles minimalistes pour Pepére, mais ne le seraient certainement pas pour Anton...
Et il faut surtout garder en tête d'y aller graduellement lorsqu'on change de type de chaussures de course, question d'éviter de surcharger certains muscles ou tendons qui ne sont pas habitués de travailler autant. Par exemple, courir avec des espadrilles à talons bas sollicite beaucoup plus les muscles des mollets et les tendons d'Achille que courir avec des chaussures ordinaires (c'est-à-dire à talon surélevé, ce qui favorise un atterrissage sur les talons), comme j'en fais l'expérience depuis quelque temps. Une période d'adaptation est nécessaire afin de donner le temps aux tissus de s'ajuster à la nouvelle charge de travail.
J'ai donc été surpris lorsque j'ai visionné ce mini-reportage du Code Chastenay portant sur les bienfaits de la course pieds nus. Pas un seul mot sur les risques associés à une transition abrupte de la course avec des chaussures très coussinées à la course pieds nus. Pas un mot sur la période d'adaptation nécessaire pour donner au corps le temps de s'ajuster. Même si le reportage n'était qu'un entrefilet, il aurait suffi d'ajouter une ou deux phrases. Ah, misère...
Libellés :
Chaussures de course,
divagations,
minimalisme
Bilan de la semaine du 24/10/2010
Ma dernière semaine de course a apporté son lot de petits bobos, heureusement mineurs. Toutefois, si ça continue comme ça, je vais finir par avoir des problèmes avec la DPMTA, la Direction de la Protection des Mollets et Tendons d'Achille...
Dimanche: Musculation, avec exercices pour les mollets.
Lundi: La pluie et la grisaille ont eu raison de ma motivation: au lieu de faire une séance d'intervalles sur piste en fin d'après-midi, je suis allé courir 12,1 km sur un parcours assez côteux tard en soirée. Une belle sortie: en plus de déborder d'énergie, j'avais les rues presque toutes à moi en cette heure (trop) tardive. J'ai aussi eu l'impression, pour la première fois, de maîtriser parfaitement l'atterrissage sur le milieu du pied. Encourageant, sauf que je suis arrivé chez moi avec des mollets assez fatigués. Il faut dire que j'avais poussé un peu dans les 3-4 derniers km... Temps: 65:26. FCmoy=132/min, FCmax=150/min.
Mardi: Musculation, avec exercices pour les mollets.
Mercredi: J'ai pris le risque de faire une première (semi-)longue sortie avec mes Kinvara, même si mes mollets et tendons d'Achille se ressentaient encore de la sortie de lundi. Encore une fois, j'ai bien maîtrisé le contact avec le sol au milieu du pied. Ma foulée s'est dégradée un peu vers la fin en raison de la fatigue, mais c'est normal! 15,9 km courus en 88:05. FCmoy=134/min, FCmax=157/min.
Jeudi: Musculation, sans exercices pour les mollets. J'ai eu de la difficulté à compléter certaines séries, particulièrement pendant les exercices pour les abdominaux. J'appréhendais donc un peu le retour chez moi à la course, mais ça s'est étonnamment bien passé, même si mes mollets et tendons d'Achille ont souffert encore une fois. J'avais pensé que le fait de courir avec mes GT-2150 allait ménager un peu lesdits mollets et tendons, mais ô stupeur et agréable surprise, j'atterrissais tout naturellement sur le milieu du pied avec ces espadrilles, une première! Et il n'était pas question que je me force à atterrir sur les talons pour ménager mes mollets... 6,5 km courus en 32:53. FCmoy=139/min, FCmax=148/min.
Vendredi: Sortie de course dans le Parc du Mont-Royal et autour, parcours habituel (12,6 km). Les arbres sont maintenant très dénudés et, au risque de me faire lancer des tomates, j'aimerais exprimer mon opinion que ça va prendre un peu de neige bientôt pour redonner un peu de beauté au paysage! Il va cependant falloir que je tienne un peu plus compte de la température, car m'étant stupidement habillé à peu près de la même façon que la semaine dernière, j'ai encore une fois souffert du froid dans certaines parties du parcours exposées au vent. Et mes mollets et tendons d'Achille, toujours tendus et un peu douloureux en raison de la maltraitance que je leur avais fait subir dans les jours précédents, ont souffert une fois de plus. Temps: 69:34. FCmoy=132/min, FCmax=149/min. 5 sprints en côte à l'arrivée, et 2 tours de piste intérieure (environ 340 m) sans espadrilles. J'aurais bien fait un peu plus dans les 2 cas, mais j'avais les mollets qui se plaignaient...
Samedi: 80 minutes de hockey cosom. Temps de jeu: environ 65 minutes. Pas facile quand on passe autant de temps sur le terrain! Au moins, mes mollets, toujours tendus quand je me suis levé le matin, n'ont à peu près pas souffert.
En somme: 3 séances de musculation, 47,1 km de course à pied (6,5 km en GT-2150 et 40,6 km en Kinvara) et 65 minutes de temps de jeu au cosom.
Cette semaine, je vais surveiller de près l'état de mes mollets et tendons d'Achille. Si le besoin s'en fait sentir, je vais réduire mon kilométrage en Kinvara ou mon kilométrage tout court. Le but, c'est d'éviter que mes petits et moyens bobos ne dégénèrent en déchirure des tendons d'Achille...
Dimanche: Musculation, avec exercices pour les mollets.
Lundi: La pluie et la grisaille ont eu raison de ma motivation: au lieu de faire une séance d'intervalles sur piste en fin d'après-midi, je suis allé courir 12,1 km sur un parcours assez côteux tard en soirée. Une belle sortie: en plus de déborder d'énergie, j'avais les rues presque toutes à moi en cette heure (trop) tardive. J'ai aussi eu l'impression, pour la première fois, de maîtriser parfaitement l'atterrissage sur le milieu du pied. Encourageant, sauf que je suis arrivé chez moi avec des mollets assez fatigués. Il faut dire que j'avais poussé un peu dans les 3-4 derniers km... Temps: 65:26. FCmoy=132/min, FCmax=150/min.
Mardi: Musculation, avec exercices pour les mollets.
Mercredi: J'ai pris le risque de faire une première (semi-)longue sortie avec mes Kinvara, même si mes mollets et tendons d'Achille se ressentaient encore de la sortie de lundi. Encore une fois, j'ai bien maîtrisé le contact avec le sol au milieu du pied. Ma foulée s'est dégradée un peu vers la fin en raison de la fatigue, mais c'est normal! 15,9 km courus en 88:05. FCmoy=134/min, FCmax=157/min.
Jeudi: Musculation, sans exercices pour les mollets. J'ai eu de la difficulté à compléter certaines séries, particulièrement pendant les exercices pour les abdominaux. J'appréhendais donc un peu le retour chez moi à la course, mais ça s'est étonnamment bien passé, même si mes mollets et tendons d'Achille ont souffert encore une fois. J'avais pensé que le fait de courir avec mes GT-2150 allait ménager un peu lesdits mollets et tendons, mais ô stupeur et agréable surprise, j'atterrissais tout naturellement sur le milieu du pied avec ces espadrilles, une première! Et il n'était pas question que je me force à atterrir sur les talons pour ménager mes mollets... 6,5 km courus en 32:53. FCmoy=139/min, FCmax=148/min.
Vendredi: Sortie de course dans le Parc du Mont-Royal et autour, parcours habituel (12,6 km). Les arbres sont maintenant très dénudés et, au risque de me faire lancer des tomates, j'aimerais exprimer mon opinion que ça va prendre un peu de neige bientôt pour redonner un peu de beauté au paysage! Il va cependant falloir que je tienne un peu plus compte de la température, car m'étant stupidement habillé à peu près de la même façon que la semaine dernière, j'ai encore une fois souffert du froid dans certaines parties du parcours exposées au vent. Et mes mollets et tendons d'Achille, toujours tendus et un peu douloureux en raison de la maltraitance que je leur avais fait subir dans les jours précédents, ont souffert une fois de plus. Temps: 69:34. FCmoy=132/min, FCmax=149/min. 5 sprints en côte à l'arrivée, et 2 tours de piste intérieure (environ 340 m) sans espadrilles. J'aurais bien fait un peu plus dans les 2 cas, mais j'avais les mollets qui se plaignaient...
Samedi: 80 minutes de hockey cosom. Temps de jeu: environ 65 minutes. Pas facile quand on passe autant de temps sur le terrain! Au moins, mes mollets, toujours tendus quand je me suis levé le matin, n'ont à peu près pas souffert.
En somme: 3 séances de musculation, 47,1 km de course à pied (6,5 km en GT-2150 et 40,6 km en Kinvara) et 65 minutes de temps de jeu au cosom.
Cette semaine, je vais surveiller de près l'état de mes mollets et tendons d'Achille. Si le besoin s'en fait sentir, je vais réduire mon kilométrage en Kinvara ou mon kilométrage tout court. Le but, c'est d'éviter que mes petits et moyens bobos ne dégénèrent en déchirure des tendons d'Achille...
dimanche 24 octobre 2010
Bilan de la semaine du 17/10/2010
Semaine de récupération après la Classique du Parc Lafontaine, qui m'a étonnamment beaucoup magané les jambes. En plus, je me sentais encore comme si mon système immunitaire combattait une bibitte quelconque. C'est à se demander comment j'ai pu faire une bonne course dimanche...
Dimanche: 10 km de la Classique du Parc Lafontaine, raconté ici. Je n'ai pas comptabilisé mon réchauffement (4-5 minutes de course avec quelques accélérations) dans mon total hebdomadaire.
Lundi: J'avais les mollets en compote depuis la veille, et mes tendons d'Achille et mes ischios étaient douloureux également. Compte tenu que j'avais déjà porté mes Kinvara pendant quelques séances d'intervalles sur piste et pour une sortie de plus de 14 km sur l'asphalte, être aussi courbaturé après une course de 10 km avec mes espadrilles-pantoufles m'a surpris. Ça doit être la combinaison course rapide-asphalte-Kinvara qui a été dure pour mes jambes. Toujours est-il que j'ai fait une courte sortie de course de 5,0 km tard en soirée, avec des mollets toujours en compote. En plus, j'étais vraiment inconfortable dans mes GT-2150. Bref, une sortie à oublier... Temps: 28:04. FCmoy=124/min, FCmax=138/min.
Mardi: Musculation, sans exercices pour les mollets.
Mercredi: Sortie de course à la lumière du jour, dans les belles couleurs de l'automne. J'ai essayé d'y aller lentement afin de ménager mes mollets et tendons d'Achille. Ce fut une sortie zen, mais je trouvais mes fréquences cardiaques élevées compte tenu du rythme auquel j'allais. 8,3 km courus en 43:38. FCmoy=138/min, FCmax=151/min.
Jeudi: Musculation, avec exercices pour les mollets. Séance pénible: je n'avais aucune énergie.
Vendredi: Sortie de course sur mon parcours favori et habituel, dans le Parc du Mont-Royal et autour (12,6 km). Le feuillage des arbres est maintenant assez clairsemé pour que l'illusion apaisante d'être en forêt lorsqu'on grimpe le chemin Olmsted ne tienne plus: on ne peut faire autrement que de voir la ville tout près. La montagne est cependant encore belle, avec les feuilles qui tombent encore et le tapis orange et jaune au sol. Quant à moi, je n'étais pas assez habillé pour faire face au vent glacial, mais j'aime encore mieux ça que courir à 30˚C l'été... Première fois que je faisais ce parcours dans le sens habituel avec mes Kinvara. Dans le petit bout de sentier juste avant de revenir sur le boulevard Mont-Royal, j'ai beaucoup plus senti les roches sous mes pieds qu'avec les GT-2150. Comme d'habitude, j'ai poussé un peu dans les derniers 1,3 km. Fréquence cardiaque élevée avant et pendant la course. Temps: 68:11. FCmoy=142/min, FCmax=157/min. 7 sprints en côte à l'arrivée, et 2 tours de piste intérieure (environ 340 m) sans espadrilles.
Samedi: 80 minutes de hockey cosom. Temps de jeu: environ 65 minutes. La combinaison de l'entraînement de la veille, d'une courte nuit de sommeil et d'un manque de joueurs au banc a fait en sorte que j'étais déjà brûlé après une quinzaine de minutes. J'ai bien espéré l'arrivée du fameux deuxième souffle, mais il n'est jamais venu, le sale! Bref, la rondelle, eeeeuh, la balle ne roulait pas pour moi...
En somme: 2 séances de musculation, 35,9 km de course à pied (5,0 km en GT-2150 et 30,9 km en Kinvara) et 65 minutes de temps de jeu au cosom.
Encore une fois, une semaine au kilométrage de course réduit. Il va falloir que j'en aligne quelques-unes de 50 km et plus, question de ne pas perdre les gains en endurance fondamentale que j'ai faits à la dure cet été...
Dimanche: 10 km de la Classique du Parc Lafontaine, raconté ici. Je n'ai pas comptabilisé mon réchauffement (4-5 minutes de course avec quelques accélérations) dans mon total hebdomadaire.
Lundi: J'avais les mollets en compote depuis la veille, et mes tendons d'Achille et mes ischios étaient douloureux également. Compte tenu que j'avais déjà porté mes Kinvara pendant quelques séances d'intervalles sur piste et pour une sortie de plus de 14 km sur l'asphalte, être aussi courbaturé après une course de 10 km avec mes espadrilles-pantoufles m'a surpris. Ça doit être la combinaison course rapide-asphalte-Kinvara qui a été dure pour mes jambes. Toujours est-il que j'ai fait une courte sortie de course de 5,0 km tard en soirée, avec des mollets toujours en compote. En plus, j'étais vraiment inconfortable dans mes GT-2150. Bref, une sortie à oublier... Temps: 28:04. FCmoy=124/min, FCmax=138/min.
Mardi: Musculation, sans exercices pour les mollets.
Mercredi: Sortie de course à la lumière du jour, dans les belles couleurs de l'automne. J'ai essayé d'y aller lentement afin de ménager mes mollets et tendons d'Achille. Ce fut une sortie zen, mais je trouvais mes fréquences cardiaques élevées compte tenu du rythme auquel j'allais. 8,3 km courus en 43:38. FCmoy=138/min, FCmax=151/min.
Jeudi: Musculation, avec exercices pour les mollets. Séance pénible: je n'avais aucune énergie.
Vendredi: Sortie de course sur mon parcours favori et habituel, dans le Parc du Mont-Royal et autour (12,6 km). Le feuillage des arbres est maintenant assez clairsemé pour que l'illusion apaisante d'être en forêt lorsqu'on grimpe le chemin Olmsted ne tienne plus: on ne peut faire autrement que de voir la ville tout près. La montagne est cependant encore belle, avec les feuilles qui tombent encore et le tapis orange et jaune au sol. Quant à moi, je n'étais pas assez habillé pour faire face au vent glacial, mais j'aime encore mieux ça que courir à 30˚C l'été... Première fois que je faisais ce parcours dans le sens habituel avec mes Kinvara. Dans le petit bout de sentier juste avant de revenir sur le boulevard Mont-Royal, j'ai beaucoup plus senti les roches sous mes pieds qu'avec les GT-2150. Comme d'habitude, j'ai poussé un peu dans les derniers 1,3 km. Fréquence cardiaque élevée avant et pendant la course. Temps: 68:11. FCmoy=142/min, FCmax=157/min. 7 sprints en côte à l'arrivée, et 2 tours de piste intérieure (environ 340 m) sans espadrilles.
Samedi: 80 minutes de hockey cosom. Temps de jeu: environ 65 minutes. La combinaison de l'entraînement de la veille, d'une courte nuit de sommeil et d'un manque de joueurs au banc a fait en sorte que j'étais déjà brûlé après une quinzaine de minutes. J'ai bien espéré l'arrivée du fameux deuxième souffle, mais il n'est jamais venu, le sale! Bref, la rondelle, eeeeuh, la balle ne roulait pas pour moi...
En somme: 2 séances de musculation, 35,9 km de course à pied (5,0 km en GT-2150 et 30,9 km en Kinvara) et 65 minutes de temps de jeu au cosom.
Encore une fois, une semaine au kilométrage de course réduit. Il va falloir que j'en aligne quelques-unes de 50 km et plus, question de ne pas perdre les gains en endurance fondamentale que j'ai faits à la dure cet été...
mercredi 20 octobre 2010
Petites réflexions de fin de soirée
1) Changement mineur dans la présentation de mon blogue. L'ancien template ne s'entendait pas très bien avec les vidéos intégrés de Youtube de format panoramique. Le nouveau, lui, est prêt à fumer le calumet de la paix, comme vous le verrez au point 3.
2) Une fois qu'on commence à s'habituer à des espadrilles de course plus minimalistes, on ne peut pas revenir en arrière. Ça tombe mal, parce que bien que mes GT-2150 et moi ayons parcouru seulement 381 km ensemble, nous ne nous entendons plus. Mais maintenant que j'y pense, nous sommes-nous déjà bien entendus? Hum, existe-t-il des conseillers matrimoniaux qui aident à réconcilier les coureurs et leurs espadrilles?
3) Au moins, mon point 3 s'entendra bien avec les points 1 et 2. Voici en effet une vidéo publicitaire de New Balance qui présente les Minimus et qui met en vedette Anton Krupicka, qui a été impliqué dans leur conception. Comme leur nom l'indique, les Minimus, qui devraient arriver en magasin en mars 2011, sont des chaussures minimalistes, et on en a la preuve dans la vidéo qui suit. On dirait presque des souliers d'escalade auxquels on aurait ajouté une semelle rigide! Assez incroyable que des gens soient capables de courir des ultramarathons avec aussi peu de protection...
J'aime beaucoup la façon dont Krupicka voit la course (et la vie). Et son blogue est de la véritable pornographie pour amateurs de grands espaces...
2) Une fois qu'on commence à s'habituer à des espadrilles de course plus minimalistes, on ne peut pas revenir en arrière. Ça tombe mal, parce que bien que mes GT-2150 et moi ayons parcouru seulement 381 km ensemble, nous ne nous entendons plus. Mais maintenant que j'y pense, nous sommes-nous déjà bien entendus? Hum, existe-t-il des conseillers matrimoniaux qui aident à réconcilier les coureurs et leurs espadrilles?
3) Au moins, mon point 3 s'entendra bien avec les points 1 et 2. Voici en effet une vidéo publicitaire de New Balance qui présente les Minimus et qui met en vedette Anton Krupicka, qui a été impliqué dans leur conception. Comme leur nom l'indique, les Minimus, qui devraient arriver en magasin en mars 2011, sont des chaussures minimalistes, et on en a la preuve dans la vidéo qui suit. On dirait presque des souliers d'escalade auxquels on aurait ajouté une semelle rigide! Assez incroyable que des gens soient capables de courir des ultramarathons avec aussi peu de protection...
J'aime beaucoup la façon dont Krupicka voit la course (et la vie). Et son blogue est de la véritable pornographie pour amateurs de grands espaces...
dimanche 17 octobre 2010
Compte rendu: 10 km du parc Lafontaine 2010
Note: après un retour sur mon entraînement en vue de la course, voici donc le compte rendu de mon 10 km du parc Lafontaine.
Je me suis réveillé un peu après 6 heures ce matin sans être capable de me rendormir par la suite, tenaillé que j'étais par la nervosité. Hé oui, comme si cette course était un 10 km olympique ou que mon avenir en dépendait! Comme dirait Benoît Brunet: oyoyoye!
J'ai préparé mes choses tranquillement en espérant que mon avant-midi suivrait la même tangente que cette pièce du surdoué musical Steven Wilson que j'avais dans la tête: tranquille et plaintive au début, avec un formidable relâchement d'énergie organique et primitive pendant la 2e partie (dans le cas de mon avant-midi, ça voulait dire pendant la course).
Avant de partir toutefois, je devais résoudre un important dilemme: quoi mettre avec mes shorts? La température allait-elle augmenter suffisamment d'ici au départ de la course pour me permettre de ne pas geler sans mon haut coupe-vent/couche d'isolation? Comme on annonçait du vent et un peu de pluie, j'ai opté pour ledit haut. Cependant, au moment de le prendre, je l'ai trouvé lourd et je me suis dit: «je ne veux pas traîner ce poids tout au long de la course. Ça va me faire dépenser de l'énergie pour rien et me retarder.» Je raconte cette anecdote parce que:
1) Ça montre à quel point c'est rendu grave, mon affaire.
2) Opter pour mon plan B (gilet à manche longue comme couche de base collée au corps + t-shirt technique de la défunte course «Courons pour le Canada» avec pochette à zipper pour mettre quelques objets) a finalement été une très bonne idée: en plus de ne pas avoir gelé du tout pendant la course, j'étais déguisé en fervent fédéraliste, comme pour fêter l'Halloween avant le temps!
Que dire d'autre sur l'avant-course? Les organisateurs ont su s'adapter au tsunami de coureurs qui faisaient la file pour aller chercher leurs enveloppes de course. Ils ont ajouté des bénévoles, ce qui a permis d'augmenter le nombre de files et de réduire l'encombrement. Vraiment, j'aime les courses du Circuit Endurance: belles, bonnes, pas chères, et bien organisées!
Ah oui, également, au milieu d'un peloton de gens très dense, il fait chaud même quand le temps est froid...
Peu après le départ de la course, j'ai décidé de suivre l'exemple de quelques fusées qui dépassaient tout le monde: je me suis rangé complètement à droite pour dépasser les coureurs plus lents que moi, montant parfois sur le terre-plein quand la place manquait. Ça m'a permis d'éviter la congestion de coureurs.
En ce début de course (et pendant les 2-3 premiers km, en fait), mon esprit était principalement occupé à «trouver» le rythme de 4:30/km que je m'étais fixé. J'essayais de me revoir en train de faire des intervalles à la piste du parc Kent. C'est en effet plus difficile de trouver le rythme quand on n'a pas de feedback à tous les 200 m comme sur une piste! Cette histoire de rythme m'a amené à penser à 2 coureurs montréalais que je connais uniquement par les interwebs. Tout d'abord, quand je me suis senti assez essoufflé après 300-400 m, j'ai pensé à Mathieu, qui a déjà mentionné qu'il ajuste son rythme en fonction des signaux que lui envoie sa respiration. J'ai alors ralenti un peu, de façon à ce que ma respiration devienne comparable à celle que j'avais pendant mes séances d'intervalles. Et je m'efforçais aussi de contrôler ma foulée: «des petits pas!»
La 2e personne m'est venue en tête à la fin du 1er km, que j'ai complété en 4:30 pile. Il s'agit de Véronique, qui m'avait demandé (je ne sais pas à quel point elle était sérieuse) si je voulais jouer le rôle de lapin de 45 minutes pour sa course. Ah vraiment, si elle ne s'était pas fait marcher sur un pied par un gars qui était vraisemblablement King Kong Bundy (considérant les dégâts que ça a causé), elle aurait été fière de moi!
J'ai toutefois un peu perdu le rythme au 2e km, que j'ai complété en 4:12. Je me suis alors dit: «relaxe!». C'est clair que j'allais casser si je continuais à ce rythme, mais j'appréciais tout de même d'avoir 18 secondes en banque. Ensuite, il y a eu un petit effritement de mon «avance», puis une belle récupération au 5e km (comme les km 2 et 5 se recoupent presque, j'ai l'impression qu'il y avait un faux plat descendant dans cette partie du parcours), ce qui m'a amené à la mi-course en 22:08. Détails dans le tableau ici-bas, qui vend le soi-disant punch:
Mon début de 2e moitié de course a donc été assez laborieux. À partir du 7e km, j'ai commencé à me dire: «moins que 2 intervalles de 2 km à faire, pense à l'entraînement». La phrase «comme à l'entraînement» m'est d'ailleurs revenue souvent en tête pendant la course, comme pour me rappeler que j'avais vécu plusieurs fois la sensation d'inconfort de courir à cette vitesse. Autre phrase qui est revenue souvent: «à ce point-ci de la course, ton principal ennemi est ta foulée». Je m'efforçais alors de corriger ma foulée en raccourcissant le pas.
Après avoir doublé énormément de coureurs en début de course, j'ai eu l'impression de me faire dépasser pas mal plus souvent que je dépassais. Ce n'était pas grave, j'étais dans ma bulle et je faisais ma course à moi.
Il y a eu une exception vers la fin du 8e km, quand un gars m'a dépassé alors que nous avions un vent de face appréciable. Je me suis accroché aussi longtemps que j'ai pu pour me protéger du vent, mais il était trop rapide. Ça m'a cependant fait accélérer un peu, ce qui a peut-être changé le résultat de ma course, car j'étais vraiment en train d'en perdre.
Quand j'ai vu que j'étais encore dans les temps à la fin du 8e km, j'ai réalisé qu'à moins d'un désastre, j'allais battre mon record de 45:37. L'espace d'un instant, je me suis fait la réflexion que j'en arrachais et que je pouvais maintenant ralentir un peu et savourer le fait que j'allais battre mon record. Je me suis aussitôt rappelé à l'ordre: je VOULAIS faire sous les 45 minutes.
Entre les «accélère un peu» et «des PETITS pas», j'ai manqué le panneau du 9 km, si bien que je ne savais toujours pas si j'avais encore des chances d'atteindre mon objectif avant d'entamer la dernière montée. Le chrono indiquait alors dans les 42 minutes: pouvais-je atteindre l'arrivée en moins de 3 minutes? La montée me tracassait depuis un bon 5 minutes...
J'ai senti que la montée se passait plutôt bien. À une vingtaine de mètres du sommet, j'ai accéléré à fond pour dépasser entre 2 cônes (le chemin, divisé entre ceux qui finissaient et ceux à qui il restait un tour à faire, était assez étroit) une jeune fille qui semblait être rendue au bout de ses réserves. Cette accélération m'a fait prendre conscience qu'il me restait de mon côté plus d'essence dans le réservoir que j'avais cru.
En tournant à gauche pour passer sur le pont et me diriger vers l'arrivée, j'ai vu que ma montre indiquait dans les bas 44 minutes, et j'ai compris que l'affaire était dans le sac. Est-ce que ça m'a fait ralentir? Au contraire! Je me suis mis à courir le plus vite que je pouvais, comme pour célébrer l'atteinte presque inattendue de mon objectif et le fait qu'une barrière psychologique tombait. J'ai finalement atteint l'arrivée en 44:39 sur ma montre.
Je n'en reviens pas encore: avec une amélioration de mes méthodes d'entraînement cet été et seulement 5 semaines d'entraînement en vitesse bien ciblé, j'ai réussi à faire un temps qui me paraissait presque inatteignable! Qu'est-ce que ça serait avec un programme d'entraînement complet? Quelles sont mes limites réelles?
Même si je ne suis qu'un Jos Bleau de milieu de peloton et que c'est censé être seulement de la course à pied, le fait de m'interroger sur ces choses-là fait du bien à cette étape-ci de ma vie.
P.S. Les résultats officiels sont finalement sortis sur Sportstats. J'ai «gagné» 2 secondes par rapport au temps sur ma montre. J'ai donc battu mon ancien record par exactement 1 minute!
P.P.S. Même si je n'en ai pas discuté plus haut, j'aime mes Kinvara autant que la Poune aimait son public!
Je me suis réveillé un peu après 6 heures ce matin sans être capable de me rendormir par la suite, tenaillé que j'étais par la nervosité. Hé oui, comme si cette course était un 10 km olympique ou que mon avenir en dépendait! Comme dirait Benoît Brunet: oyoyoye!
J'ai préparé mes choses tranquillement en espérant que mon avant-midi suivrait la même tangente que cette pièce du surdoué musical Steven Wilson que j'avais dans la tête: tranquille et plaintive au début, avec un formidable relâchement d'énergie organique et primitive pendant la 2e partie (dans le cas de mon avant-midi, ça voulait dire pendant la course).
Avant de partir toutefois, je devais résoudre un important dilemme: quoi mettre avec mes shorts? La température allait-elle augmenter suffisamment d'ici au départ de la course pour me permettre de ne pas geler sans mon haut coupe-vent/couche d'isolation? Comme on annonçait du vent et un peu de pluie, j'ai opté pour ledit haut. Cependant, au moment de le prendre, je l'ai trouvé lourd et je me suis dit: «je ne veux pas traîner ce poids tout au long de la course. Ça va me faire dépenser de l'énergie pour rien et me retarder.» Je raconte cette anecdote parce que:
1) Ça montre à quel point c'est rendu grave, mon affaire.
2) Opter pour mon plan B (gilet à manche longue comme couche de base collée au corps + t-shirt technique de la défunte course «Courons pour le Canada» avec pochette à zipper pour mettre quelques objets) a finalement été une très bonne idée: en plus de ne pas avoir gelé du tout pendant la course, j'étais déguisé en fervent fédéraliste, comme pour fêter l'Halloween avant le temps!
Que dire d'autre sur l'avant-course? Les organisateurs ont su s'adapter au tsunami de coureurs qui faisaient la file pour aller chercher leurs enveloppes de course. Ils ont ajouté des bénévoles, ce qui a permis d'augmenter le nombre de files et de réduire l'encombrement. Vraiment, j'aime les courses du Circuit Endurance: belles, bonnes, pas chères, et bien organisées!
Ah oui, également, au milieu d'un peloton de gens très dense, il fait chaud même quand le temps est froid...
Peu après le départ de la course, j'ai décidé de suivre l'exemple de quelques fusées qui dépassaient tout le monde: je me suis rangé complètement à droite pour dépasser les coureurs plus lents que moi, montant parfois sur le terre-plein quand la place manquait. Ça m'a permis d'éviter la congestion de coureurs.
En ce début de course (et pendant les 2-3 premiers km, en fait), mon esprit était principalement occupé à «trouver» le rythme de 4:30/km que je m'étais fixé. J'essayais de me revoir en train de faire des intervalles à la piste du parc Kent. C'est en effet plus difficile de trouver le rythme quand on n'a pas de feedback à tous les 200 m comme sur une piste! Cette histoire de rythme m'a amené à penser à 2 coureurs montréalais que je connais uniquement par les interwebs. Tout d'abord, quand je me suis senti assez essoufflé après 300-400 m, j'ai pensé à Mathieu, qui a déjà mentionné qu'il ajuste son rythme en fonction des signaux que lui envoie sa respiration. J'ai alors ralenti un peu, de façon à ce que ma respiration devienne comparable à celle que j'avais pendant mes séances d'intervalles. Et je m'efforçais aussi de contrôler ma foulée: «des petits pas!»
La 2e personne m'est venue en tête à la fin du 1er km, que j'ai complété en 4:30 pile. Il s'agit de Véronique, qui m'avait demandé (je ne sais pas à quel point elle était sérieuse) si je voulais jouer le rôle de lapin de 45 minutes pour sa course. Ah vraiment, si elle ne s'était pas fait marcher sur un pied par un gars qui était vraisemblablement King Kong Bundy (considérant les dégâts que ça a causé), elle aurait été fière de moi!
J'ai toutefois un peu perdu le rythme au 2e km, que j'ai complété en 4:12. Je me suis alors dit: «relaxe!». C'est clair que j'allais casser si je continuais à ce rythme, mais j'appréciais tout de même d'avoir 18 secondes en banque. Ensuite, il y a eu un petit effritement de mon «avance», puis une belle récupération au 5e km (comme les km 2 et 5 se recoupent presque, j'ai l'impression qu'il y avait un faux plat descendant dans cette partie du parcours), ce qui m'a amené à la mi-course en 22:08. Détails dans le tableau ici-bas, qui vend le soi-disant punch:
Mon début de 2e moitié de course a donc été assez laborieux. À partir du 7e km, j'ai commencé à me dire: «moins que 2 intervalles de 2 km à faire, pense à l'entraînement». La phrase «comme à l'entraînement» m'est d'ailleurs revenue souvent en tête pendant la course, comme pour me rappeler que j'avais vécu plusieurs fois la sensation d'inconfort de courir à cette vitesse. Autre phrase qui est revenue souvent: «à ce point-ci de la course, ton principal ennemi est ta foulée». Je m'efforçais alors de corriger ma foulée en raccourcissant le pas.
Après avoir doublé énormément de coureurs en début de course, j'ai eu l'impression de me faire dépasser pas mal plus souvent que je dépassais. Ce n'était pas grave, j'étais dans ma bulle et je faisais ma course à moi.
Il y a eu une exception vers la fin du 8e km, quand un gars m'a dépassé alors que nous avions un vent de face appréciable. Je me suis accroché aussi longtemps que j'ai pu pour me protéger du vent, mais il était trop rapide. Ça m'a cependant fait accélérer un peu, ce qui a peut-être changé le résultat de ma course, car j'étais vraiment en train d'en perdre.
Quand j'ai vu que j'étais encore dans les temps à la fin du 8e km, j'ai réalisé qu'à moins d'un désastre, j'allais battre mon record de 45:37. L'espace d'un instant, je me suis fait la réflexion que j'en arrachais et que je pouvais maintenant ralentir un peu et savourer le fait que j'allais battre mon record. Je me suis aussitôt rappelé à l'ordre: je VOULAIS faire sous les 45 minutes.
Entre les «accélère un peu» et «des PETITS pas», j'ai manqué le panneau du 9 km, si bien que je ne savais toujours pas si j'avais encore des chances d'atteindre mon objectif avant d'entamer la dernière montée. Le chrono indiquait alors dans les 42 minutes: pouvais-je atteindre l'arrivée en moins de 3 minutes? La montée me tracassait depuis un bon 5 minutes...
J'ai senti que la montée se passait plutôt bien. À une vingtaine de mètres du sommet, j'ai accéléré à fond pour dépasser entre 2 cônes (le chemin, divisé entre ceux qui finissaient et ceux à qui il restait un tour à faire, était assez étroit) une jeune fille qui semblait être rendue au bout de ses réserves. Cette accélération m'a fait prendre conscience qu'il me restait de mon côté plus d'essence dans le réservoir que j'avais cru.
En tournant à gauche pour passer sur le pont et me diriger vers l'arrivée, j'ai vu que ma montre indiquait dans les bas 44 minutes, et j'ai compris que l'affaire était dans le sac. Est-ce que ça m'a fait ralentir? Au contraire! Je me suis mis à courir le plus vite que je pouvais, comme pour célébrer l'atteinte presque inattendue de mon objectif et le fait qu'une barrière psychologique tombait. J'ai finalement atteint l'arrivée en 44:39 sur ma montre.
Je n'en reviens pas encore: avec une amélioration de mes méthodes d'entraînement cet été et seulement 5 semaines d'entraînement en vitesse bien ciblé, j'ai réussi à faire un temps qui me paraissait presque inatteignable! Qu'est-ce que ça serait avec un programme d'entraînement complet? Quelles sont mes limites réelles?
Même si je ne suis qu'un Jos Bleau de milieu de peloton et que c'est censé être seulement de la course à pied, le fait de m'interroger sur ces choses-là fait du bien à cette étape-ci de ma vie.
P.S. Les résultats officiels sont finalement sortis sur Sportstats. J'ai «gagné» 2 secondes par rapport au temps sur ma montre. J'ai donc battu mon ancien record par exactement 1 minute!
P.P.S. Même si je n'en ai pas discuté plus haut, j'aime mes Kinvara autant que la Poune aimait son public!
Retour sur mon entraînement pour le 10 km du parc Lafontaine
Note: le texte qui suit était censé être le préambule du compte rendu de ma course au 10 km du parc Lafontaine. Cependant, comme le préambule commençait à devenir sérieusement obèse, j'ai décidé d'en faire un billet à part, séparé du compte rendu...
Il y a 5 semaines, je décidais de participer à la Classique du parc Lafontaine en me fixant un objectif élevé, à la limite du ridicule dans mon cas: faire sous les 45 minutes. Pourquoi ridicule? Parce que mon précédent record de 45:37 datait de 3 ans déjà, que je m'entraînais différemment à l'époque (moins de volume et plus de vitesse), et que la quarantaine s'approche de moi à grands pas. Également, j'avais un peu délaissé les intervalles rapides cet été, question d'absorber l'augmentation de kilométrage que je m'étais imposée pour être capable de faire une course qui avait de l'allure au Demi-marathon des Deux Rives de Québec (ça a fonctionné).
Du côté «pour» l'atteinte de l'objectif, il y avait le fait que je réponds habituellement assez bien à l'entraînement en vitesse, que le McMillan Running Calculator associe un 10 km de 45 minutes à un 5 km de 21:40 (un temps que je battais régulièrement à l'époque pas si lointaine à laquelle je courais toujours 5 km), et que mon volume et mes méthodes d'entraînement se sont nettement améliorés cette année (en grande partie grâce au livre Run Faster, de Brad Hudson et Matt Fitzgerald). Également, j'avais déjà couru 9 km à 4:30/km à l'entraînement. Mais bon, c'était tout de même il y a 3 ans, avant que je ralentisse le pas pour pouvoir augmenter mon volume d'entraînement, avec les conséquences sur ma rapidité que ça impliquait...
J'avais donc 5 semaines devant moi pour me préparer au 10 km du parc Lafontaine, soit 5 séances d'intervalles sur piste. Comme le temps était court, j'ai décidé de concentrer ma préparation sur l'endurance spécifique, c'est-à-dire l'endurance à mon rythme visé au 10 km. En retournant voir dans mes bilans hebdomadaires d'entraînement, je constate que j'ai fait:
Semaine 1: 1 km DM, 3 x 1 km 10-k, 1 km I, 1 km DM, 800 m de récupération entre les intervalles. (Les cuisses m'ont chauffé pendant les intervalles 10-k...)
Semaine 2: 1 km DM, 2 x 2 km 10-k, 1 km I, 1 km DM, 800 m de récupération entre les intervalles. (Quasi coup de chaleur.)
Semaine 3: 1 km DM, 3 x 2 km 10-k, 1 km DM, 600 m de récupération entre les intervalles. (Souffrant, mais tolérable.)
Semaine 4: 4 x 2 km 10-k, 600 m de récupération entre les intervalles. (Encore une fois: souffrant, mais tolérable.)
Semaine 5: 4 x 2 km 10-k, 400 m de récupération entre les intervalles. (La réduction du temps de récupération s'est fait sentir...)
Ce fut une progression Hudsonienne, avec une augmentation graduelle de la distance parcourue au rythme de course et des intervalles de récupération de plus en plus courts. Et pour accomoder l'augmentation de la distance courue au rythme 10-k, j'ai graduellement laissé tomber les intervalles I et DM (demi-marathon).
Comme j'ai fait la dernière séance d'intervalles seulement 6 jours avant la course, j'ai décidé de diminuer le temps de récupération entre les intervalles au lieu d'ajouter un 5e intervalle rapide. Si j'avais bénéficié d'une semaine de plus, je me serais senti assez à l'aise pour faire 5 x 2 km avec 400 m de récupération, ou encore 4 x 2 km + 1 km à fond, avec 400 m de récupération. Ça aurait été idéal pour la confiance...
Cette progression d'intervalles fut vraiment intéressante: à chaque semaine je me lançais un nouveau défi, je m'efforçais de «sauter plus haut», en n'étant jamais certain d'être capable de rentrer les intervalles dans les temps. Si j'avais échoué, j'aurais réévalué mon objectif. Bref, à chaque semaine, ça passait ou ça cassait.
Je pouvais donc avoir une certaine confiance sur la ligne de départ ce matin, mais certaines questions demeuraient: allais-je souffrir du fait que je n'avais pas dépassé 8 km d'intervalles spécifiques en une séance? Allais-je être capable de mettre les intervalles bout à bout sans casser? Mes problèmes de santé de la dernière semaine allaient-ils m'empêcher de faire une bonne course? La réponse la semaine prochaine même bat-heure, même bat-chaîne, euh... la réponse dans mon prochain billet!
Il y a 5 semaines, je décidais de participer à la Classique du parc Lafontaine en me fixant un objectif élevé, à la limite du ridicule dans mon cas: faire sous les 45 minutes. Pourquoi ridicule? Parce que mon précédent record de 45:37 datait de 3 ans déjà, que je m'entraînais différemment à l'époque (moins de volume et plus de vitesse), et que la quarantaine s'approche de moi à grands pas. Également, j'avais un peu délaissé les intervalles rapides cet été, question d'absorber l'augmentation de kilométrage que je m'étais imposée pour être capable de faire une course qui avait de l'allure au Demi-marathon des Deux Rives de Québec (ça a fonctionné).
Du côté «pour» l'atteinte de l'objectif, il y avait le fait que je réponds habituellement assez bien à l'entraînement en vitesse, que le McMillan Running Calculator associe un 10 km de 45 minutes à un 5 km de 21:40 (un temps que je battais régulièrement à l'époque pas si lointaine à laquelle je courais toujours 5 km), et que mon volume et mes méthodes d'entraînement se sont nettement améliorés cette année (en grande partie grâce au livre Run Faster, de Brad Hudson et Matt Fitzgerald). Également, j'avais déjà couru 9 km à 4:30/km à l'entraînement. Mais bon, c'était tout de même il y a 3 ans, avant que je ralentisse le pas pour pouvoir augmenter mon volume d'entraînement, avec les conséquences sur ma rapidité que ça impliquait...
J'avais donc 5 semaines devant moi pour me préparer au 10 km du parc Lafontaine, soit 5 séances d'intervalles sur piste. Comme le temps était court, j'ai décidé de concentrer ma préparation sur l'endurance spécifique, c'est-à-dire l'endurance à mon rythme visé au 10 km. En retournant voir dans mes bilans hebdomadaires d'entraînement, je constate que j'ai fait:
Semaine 1: 1 km DM, 3 x 1 km 10-k, 1 km I, 1 km DM, 800 m de récupération entre les intervalles. (Les cuisses m'ont chauffé pendant les intervalles 10-k...)
Semaine 2: 1 km DM, 2 x 2 km 10-k, 1 km I, 1 km DM, 800 m de récupération entre les intervalles. (Quasi coup de chaleur.)
Semaine 3: 1 km DM, 3 x 2 km 10-k, 1 km DM, 600 m de récupération entre les intervalles. (Souffrant, mais tolérable.)
Semaine 4: 4 x 2 km 10-k, 600 m de récupération entre les intervalles. (Encore une fois: souffrant, mais tolérable.)
Semaine 5: 4 x 2 km 10-k, 400 m de récupération entre les intervalles. (La réduction du temps de récupération s'est fait sentir...)
Ce fut une progression Hudsonienne, avec une augmentation graduelle de la distance parcourue au rythme de course et des intervalles de récupération de plus en plus courts. Et pour accomoder l'augmentation de la distance courue au rythme 10-k, j'ai graduellement laissé tomber les intervalles I et DM (demi-marathon).
Comme j'ai fait la dernière séance d'intervalles seulement 6 jours avant la course, j'ai décidé de diminuer le temps de récupération entre les intervalles au lieu d'ajouter un 5e intervalle rapide. Si j'avais bénéficié d'une semaine de plus, je me serais senti assez à l'aise pour faire 5 x 2 km avec 400 m de récupération, ou encore 4 x 2 km + 1 km à fond, avec 400 m de récupération. Ça aurait été idéal pour la confiance...
Cette progression d'intervalles fut vraiment intéressante: à chaque semaine je me lançais un nouveau défi, je m'efforçais de «sauter plus haut», en n'étant jamais certain d'être capable de rentrer les intervalles dans les temps. Si j'avais échoué, j'aurais réévalué mon objectif. Bref, à chaque semaine, ça passait ou ça cassait.
Je pouvais donc avoir une certaine confiance sur la ligne de départ ce matin, mais certaines questions demeuraient: allais-je souffrir du fait que je n'avais pas dépassé 8 km d'intervalles spécifiques en une séance? Allais-je être capable de mettre les intervalles bout à bout sans casser? Mes problèmes de santé de la dernière semaine allaient-ils m'empêcher de faire une bonne course? La réponse la semaine prochaine même bat-heure, même bat-chaîne, euh... la réponse dans mon prochain billet!
samedi 16 octobre 2010
Bilan de la semaine du 10/10/2010
Cette semaine a été rendue difficile par le retour en force, après une première apparition vers la fin de la dernière semaine, de symptômes de début de rhume/amygdalite/sinusite: mal de gorge et d'oreilles, fatigue générale, maux de tête, et à certains moments un peu de congestion nasale. Depuis maintenant 10 jours, j'ai l'impression que mon système immunitaire se trouve au point de bascule entre vaincre l'ennemi et abdiquer momentanément devant l'envahisseur, et que ça pourrait à tout moment pencher d'un côté ou de l'autre...
Dimanche: Musculation, avec exercices pour les mollets.
Lundi: Dernière séance d'intervalles sur piste avant la Classique du parc Lafontaine. J'ai fait les intervalles suivants:
Comme prévu, j'ai réduit la récupération entre les intervalles rapides à 400 m de course lente (entre 2:15 et 2:20). Je ne sais pas si la minute et quelque de récupération en moins a fait une différence, ou si j'étais simplement fatigué, mais ce fut difficile au point de vue musculaire. Mon muscle fessier droit en a particulièrement arraché... Ce qui est encourageant par contre, c'est que ma fréquence cardiaque s'est stabilisée dans les intervalles 2 à 4 (je fais ici l'hypothèse que la pile de mon moniteur cardiaque est encore assez bonne pour transmettre des valeurs qui tiennent debout). Je me suis fait un devoir de corriger ma foulée dans les derniers intervalles, quand je constatais que la fatigue me poussait à allonger le pas. Avec le 1,6 km courus pour me rendre à la piste et les 2 km pour en revenir, ça fait un total de 12,8 km pour cette séance.
Mardi: Musculation, avec exercices pour les mollets.
Mercredi: Après avoir dormi une partie de la soirée (les symptômes de mon début de rhume/amygdalite étaient particulièrement présents en fin de journée), j'ai fini par aller courir à une heure qui n'avait pas d'allure. Disons seulement que j'étais en train de courir lorsque jeudi est arrivé, et que j'ai adoré avoir presque à moi seul des rues qui sont normalement très achalandées. Première fois que je faisais ce parcours (qui comprend une longue montée sur Queen-Mary jusque devant l'Oratoire St-Joseph) chaussé en Kinvara. J'ai fait un sprint particulièrement intense vers la fin. En tout, 14,2 km courus en 77:28. FCmoy=130/min, FCmax=153/min.
Jeudi: Musculation, sans exercices pour les mollets. Retour chez moi à la course. 6,5 km courus en 33:41. FCmoy=140/min, FCmax=151/min. Autant la musculation que la course ont été rendus plus difficiles que d'ordinaire par mon état physique.
Vendredi: Une combinaison de pluie très forte et de fatigue m'a «convaincu» de ne pas aller courir sur le mont Royal et de rentrer chez moi. En fait, vendredi fut probablement la journée pendant laquelle j'en ai le plus arraché, au point que je croyais bien ne pas pouvoir courir dimanche matin au parc Lafontaine. Je me suis finalement décidé à aller courir une boucle de 8,3 km tard en soirée. Une sortie qu'on pourait qualifier de fartlek: majorité de la distance courue à un rythme facile, avec un sprint dans la montée d'un viaduc, un 2-3 minutes à un rythme «confortablement difficile» en montant une côte sur la rue Sherbrooke, et 2 sprints de 100-200 m sur le plat. Temps: 43:18. Problème de moniteur cardiaque (rien à voir avec la pile cette fois - seulement un mauvais contact électrique).
Samedi: Repos en vue de la course de demain. En me réveillant ce matin, j'ai été agréablement surpris de constater que mon état s'était grandement amélioré depuis hier. C'est un peu plus difficile ce soir, mais je peux être raisonnablement optimiste au sujet de mon état de santé: je serais très surpris de me réveiller demain matin avec un rhube de cerbeau ou une amygdalite.
En somme: 3 séances de musculation et 41,8 km de course à pied (6,5 km en GT-2150 et 35,3 km en Kinvara).
Pour la première fois, j'ai fait la majeure partie de mon kilométrage de course en Kinvara. Je sens que mes mollets et mes tendons d'Achille se plaignent un peu, mais ce n'est rien d'inquiétant jusqu'à maintenant, et j'ai de plus en plus de misère à me convaincre d'une fois à l'autre d'utiliser des espadrilles à semelles très épaisses et talons surélevés, et qui emprisonnent le pied en plus d'être nettement plus lourdes et moins confortables que les Kinvara. Bref, même si les GT-2150 ont la réputation (méritée) d'être parmi les meilleures espadrilles «traditionnelles», ça devient de plus en plus difficile de retourner vers ce genre de chaussures quand on a connu le confort d'espadrilles plus minimalistes.
Le total de 41,8 km courus cette semaine me déçoit un peu, mais compte tenu de l'état dans lequel je me suis trouvé cette semaine, je ne peux que me compter chanceux de pouvoir participer à la course de demain.
Dimanche: Musculation, avec exercices pour les mollets.
Lundi: Dernière séance d'intervalles sur piste avant la Classique du parc Lafontaine. J'ai fait les intervalles suivants:
Comme prévu, j'ai réduit la récupération entre les intervalles rapides à 400 m de course lente (entre 2:15 et 2:20). Je ne sais pas si la minute et quelque de récupération en moins a fait une différence, ou si j'étais simplement fatigué, mais ce fut difficile au point de vue musculaire. Mon muscle fessier droit en a particulièrement arraché... Ce qui est encourageant par contre, c'est que ma fréquence cardiaque s'est stabilisée dans les intervalles 2 à 4 (je fais ici l'hypothèse que la pile de mon moniteur cardiaque est encore assez bonne pour transmettre des valeurs qui tiennent debout). Je me suis fait un devoir de corriger ma foulée dans les derniers intervalles, quand je constatais que la fatigue me poussait à allonger le pas. Avec le 1,6 km courus pour me rendre à la piste et les 2 km pour en revenir, ça fait un total de 12,8 km pour cette séance.
Mardi: Musculation, avec exercices pour les mollets.
Mercredi: Après avoir dormi une partie de la soirée (les symptômes de mon début de rhume/amygdalite étaient particulièrement présents en fin de journée), j'ai fini par aller courir à une heure qui n'avait pas d'allure. Disons seulement que j'étais en train de courir lorsque jeudi est arrivé, et que j'ai adoré avoir presque à moi seul des rues qui sont normalement très achalandées. Première fois que je faisais ce parcours (qui comprend une longue montée sur Queen-Mary jusque devant l'Oratoire St-Joseph) chaussé en Kinvara. J'ai fait un sprint particulièrement intense vers la fin. En tout, 14,2 km courus en 77:28. FCmoy=130/min, FCmax=153/min.
Jeudi: Musculation, sans exercices pour les mollets. Retour chez moi à la course. 6,5 km courus en 33:41. FCmoy=140/min, FCmax=151/min. Autant la musculation que la course ont été rendus plus difficiles que d'ordinaire par mon état physique.
Vendredi: Une combinaison de pluie très forte et de fatigue m'a «convaincu» de ne pas aller courir sur le mont Royal et de rentrer chez moi. En fait, vendredi fut probablement la journée pendant laquelle j'en ai le plus arraché, au point que je croyais bien ne pas pouvoir courir dimanche matin au parc Lafontaine. Je me suis finalement décidé à aller courir une boucle de 8,3 km tard en soirée. Une sortie qu'on pourait qualifier de fartlek: majorité de la distance courue à un rythme facile, avec un sprint dans la montée d'un viaduc, un 2-3 minutes à un rythme «confortablement difficile» en montant une côte sur la rue Sherbrooke, et 2 sprints de 100-200 m sur le plat. Temps: 43:18. Problème de moniteur cardiaque (rien à voir avec la pile cette fois - seulement un mauvais contact électrique).
Samedi: Repos en vue de la course de demain. En me réveillant ce matin, j'ai été agréablement surpris de constater que mon état s'était grandement amélioré depuis hier. C'est un peu plus difficile ce soir, mais je peux être raisonnablement optimiste au sujet de mon état de santé: je serais très surpris de me réveiller demain matin avec un rhube de cerbeau ou une amygdalite.
En somme: 3 séances de musculation et 41,8 km de course à pied (6,5 km en GT-2150 et 35,3 km en Kinvara).
Pour la première fois, j'ai fait la majeure partie de mon kilométrage de course en Kinvara. Je sens que mes mollets et mes tendons d'Achille se plaignent un peu, mais ce n'est rien d'inquiétant jusqu'à maintenant, et j'ai de plus en plus de misère à me convaincre d'une fois à l'autre d'utiliser des espadrilles à semelles très épaisses et talons surélevés, et qui emprisonnent le pied en plus d'être nettement plus lourdes et moins confortables que les Kinvara. Bref, même si les GT-2150 ont la réputation (méritée) d'être parmi les meilleures espadrilles «traditionnelles», ça devient de plus en plus difficile de retourner vers ce genre de chaussures quand on a connu le confort d'espadrilles plus minimalistes.
Le total de 41,8 km courus cette semaine me déçoit un peu, mais compte tenu de l'état dans lequel je me suis trouvé cette semaine, je ne peux que me compter chanceux de pouvoir participer à la course de demain.
dimanche 10 octobre 2010
Bilan de la semaine du 03/10/2010
Semaine d'entraînement un peu allégée, question de donner une chance à mon humble carcasse d'accomplir les entraînements importants et de bien les absorber.
Dimanche: Pas de sport.
Lundi: Séance d'intervalles sur piste, pendant laquelle j'ai fait les intervalles suivants:
J'ai couru 600 m à un rythme lent entre les intervalles, en plus de courir 1,6 km pour me rendre à la piste et 1,8 km pour en revenir. Distance totale pour cette séance: 13,2 km. Pour la première fois, j'ai porté mes pantoufles, euh, mes Kinvara, pour faire des intervalles, et ça a paru: pendant les 2 premiers, tout me semblait extrêmement facile, et je devais me forcer à ralentir! La fatigue musculaire m'a ramené sur terre dans les 2 derniers intervalles, mais dans l'ensemble cette séance a été très positive: non seulement j'ai atteint les temps que je m'étais fixé, mais en plus je n'avais aucune courbature le lendemain! Est-ce mon endurance spécifique qui s'améliore? La légèreté des Kinvara qui aide? Ou est-ce que j'étais simplement dans une bonne journée? Je vais avoir un élément de réponse demain (lundi le 11), quand j'essaierai de faire 4 X 2km à 4:30/km, mais avec seulement 400 m de récupération entre les intervalles. Encore une fois chaussé de mes pantoufles, bien entendu...
Mardi: Musculation, avec exercices pour les mollets.
Mercredi: Longue sortie, aller-retour au parc René-Lévesque sous une très faible pluie. Je sentais mes pieds lourds dans mes GT-2150, et ma foulée était très moyenne. Comme j'ai écrit dans mon carnet d'entraînement: «Appréciation de la course: BOOOORIING! Heureusement qu'il y avait les feuilles par terre et les couleurs.» En tout, 20,1 km courus en 111:54. FCmoy=135/min, FCmax=155/min. Mes gains en endurance aérobique se confirment!
Jeudi: Sortie de course de 5,2 km que je voulais relaxe, compte tenu que j'avais les jambes fatiguées et un mal de gorge suspect. Difficile toutefois de courir lentement avec des Kinvara! Temps: 27:17. FCmoy=136/min, FCmax=147/min. Soirée: musculation, avec exercices pour les mollets.
Vendredi: Sortie de course très zen au Parc du Mont-Royal, parcours habituel. La montagne est vraiment belle ces jours-ci, avec ses arbres multicolores et son tapis de feuilles! Tout comme la semaine dernière, je sentais que j'avais beaucoup d'énergie en réserve en montant le chemin Olmsted, et j'avais l'impression d'avoir plus de puissance qu'avant dans les mollets au moment du «décollage» (toe-off, comme diraient les Papous). J'ai bien l'impression que c'est le résultat de mes sprints en côte, quoique ça pourrait aussi être dû aux nombreux intervalles à 4:30/km que j'ai fait ces dernières semaines. Et encore une fois, la descente s'est extrêmement bien passée, avec une foulée qui me semblait très efficace et des contacts avec le sol faits avec tout le dessous du pied malgré le fait que j'avais les talons surélevés avec mes GT-2150. Comme d'habitude, j'ai couru les derniers 1,3 km au rythme du demi-marathon. En tout, 12,6 km courus en 68:54. FCmoy=135/min, FCmax=152/min (j'ai encore de sérieux doutes sur l'état de la pile du transmetteur de mon moniteur cardiaque). 6 sprints dans la côte Vincent-D'Indy à l'arrivée, et 1 tour du couloir intérieur de la piste du CEPSUM (environ 172 m) en «pied de bas», comme on disait dans mon coin quand j'étais enfant (décision spontanée prise alors que je m'étais réfugié dans la chaleur du CEPSUM pour faire mes étirements; décision spontanée, mais influencée par certaines lectures que j'ai faites dernièrement).
Samedi: 90 minutes de hockey cosom. Temps de jeu: environ 70 minutes pendant lesquelles j'ai couru avec plus de puissance qu'avant. Vraiment, il se passe quelque chose avec mes mollets! Par ailleurs, aujourd'hui dimanche le 10/10, je ressens seulement quelques petites douleurs dans le haut des cuisses, à l'avant. Par comparaison, j'ai eu mal aux abdominaux obliques à chaque fois que j'ai ri ou toussé dimanche dernier. C'est fou comme le corps s'adapte vite!
En somme: 2 séances de musculation, 51,1 km de course à pied (32,7 km en GT-2150 et 18,4 km en Kinvara), et environ 70 minutes de temps de jeu au hockey cosom.
J'avais l'intention de courir en Kinvara vendredi, mais des raideurs aux mollets m'ont convaincu de changer mes plans et d'utiliser mes GT-2150. Même si j'aurais envie de faire chacune de mes sorties dans le confort pantoufléen que me procurent mes Kinvara, mieux vaut ne pas précipiter les choses afin d'éviter une blessure, surtout que la Classique du parc Lafontaine approche à grand pas, et que mon objectif de courir sous les 45:00 me paraît maintenant presque atteignable. À tout le moins, il ne me paraît plus ridicule, contrairement à il y a 1 mois...
Dimanche: Pas de sport.
Lundi: Séance d'intervalles sur piste, pendant laquelle j'ai fait les intervalles suivants:
J'ai couru 600 m à un rythme lent entre les intervalles, en plus de courir 1,6 km pour me rendre à la piste et 1,8 km pour en revenir. Distance totale pour cette séance: 13,2 km. Pour la première fois, j'ai porté mes pantoufles, euh, mes Kinvara, pour faire des intervalles, et ça a paru: pendant les 2 premiers, tout me semblait extrêmement facile, et je devais me forcer à ralentir! La fatigue musculaire m'a ramené sur terre dans les 2 derniers intervalles, mais dans l'ensemble cette séance a été très positive: non seulement j'ai atteint les temps que je m'étais fixé, mais en plus je n'avais aucune courbature le lendemain! Est-ce mon endurance spécifique qui s'améliore? La légèreté des Kinvara qui aide? Ou est-ce que j'étais simplement dans une bonne journée? Je vais avoir un élément de réponse demain (lundi le 11), quand j'essaierai de faire 4 X 2km à 4:30/km, mais avec seulement 400 m de récupération entre les intervalles. Encore une fois chaussé de mes pantoufles, bien entendu...
Mardi: Musculation, avec exercices pour les mollets.
Mercredi: Longue sortie, aller-retour au parc René-Lévesque sous une très faible pluie. Je sentais mes pieds lourds dans mes GT-2150, et ma foulée était très moyenne. Comme j'ai écrit dans mon carnet d'entraînement: «Appréciation de la course: BOOOORIING! Heureusement qu'il y avait les feuilles par terre et les couleurs.» En tout, 20,1 km courus en 111:54. FCmoy=135/min, FCmax=155/min. Mes gains en endurance aérobique se confirment!
Jeudi: Sortie de course de 5,2 km que je voulais relaxe, compte tenu que j'avais les jambes fatiguées et un mal de gorge suspect. Difficile toutefois de courir lentement avec des Kinvara! Temps: 27:17. FCmoy=136/min, FCmax=147/min. Soirée: musculation, avec exercices pour les mollets.
Vendredi: Sortie de course très zen au Parc du Mont-Royal, parcours habituel. La montagne est vraiment belle ces jours-ci, avec ses arbres multicolores et son tapis de feuilles! Tout comme la semaine dernière, je sentais que j'avais beaucoup d'énergie en réserve en montant le chemin Olmsted, et j'avais l'impression d'avoir plus de puissance qu'avant dans les mollets au moment du «décollage» (toe-off, comme diraient les Papous). J'ai bien l'impression que c'est le résultat de mes sprints en côte, quoique ça pourrait aussi être dû aux nombreux intervalles à 4:30/km que j'ai fait ces dernières semaines. Et encore une fois, la descente s'est extrêmement bien passée, avec une foulée qui me semblait très efficace et des contacts avec le sol faits avec tout le dessous du pied malgré le fait que j'avais les talons surélevés avec mes GT-2150. Comme d'habitude, j'ai couru les derniers 1,3 km au rythme du demi-marathon. En tout, 12,6 km courus en 68:54. FCmoy=135/min, FCmax=152/min (j'ai encore de sérieux doutes sur l'état de la pile du transmetteur de mon moniteur cardiaque). 6 sprints dans la côte Vincent-D'Indy à l'arrivée, et 1 tour du couloir intérieur de la piste du CEPSUM (environ 172 m) en «pied de bas», comme on disait dans mon coin quand j'étais enfant (décision spontanée prise alors que je m'étais réfugié dans la chaleur du CEPSUM pour faire mes étirements; décision spontanée, mais influencée par certaines lectures que j'ai faites dernièrement).
Samedi: 90 minutes de hockey cosom. Temps de jeu: environ 70 minutes pendant lesquelles j'ai couru avec plus de puissance qu'avant. Vraiment, il se passe quelque chose avec mes mollets! Par ailleurs, aujourd'hui dimanche le 10/10, je ressens seulement quelques petites douleurs dans le haut des cuisses, à l'avant. Par comparaison, j'ai eu mal aux abdominaux obliques à chaque fois que j'ai ri ou toussé dimanche dernier. C'est fou comme le corps s'adapte vite!
En somme: 2 séances de musculation, 51,1 km de course à pied (32,7 km en GT-2150 et 18,4 km en Kinvara), et environ 70 minutes de temps de jeu au hockey cosom.
J'avais l'intention de courir en Kinvara vendredi, mais des raideurs aux mollets m'ont convaincu de changer mes plans et d'utiliser mes GT-2150. Même si j'aurais envie de faire chacune de mes sorties dans le confort pantoufléen que me procurent mes Kinvara, mieux vaut ne pas précipiter les choses afin d'éviter une blessure, surtout que la Classique du parc Lafontaine approche à grand pas, et que mon objectif de courir sous les 45:00 me paraît maintenant presque atteignable. À tout le moins, il ne me paraît plus ridicule, contrairement à il y a 1 mois...
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